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CIRDOC - Institut occitan de cultura
À l'occasion du Printemps des poètes, le Cine Òc vous invite à la découverte de Jasmin, le célèbre poète agenais. Né dans une famille pauvre, le jeune Jacques Boé, dit Jasmin, choisit le métier de coiffeur.

Dans son salon, il déclame des poèmes en occitan de sa composition pour le plus grand plaisir de ses clientes. Devenu célèbre, il organise de grands récitals dans toute la France au profit d’œuvres de charité. La séance sera suivie d'un temps d'échanges avec Yves Fromonot, réalisateur du documentaire, et Jean-Michel Espinasse, interprète de Jasmin, et d'un verre convivial. Jasmin, le troubadour de la charité, documentaire de Yves Fromonot, 52 min. Un évènement en partenariat avec l'association Tu Tanben.



Inscriptions et renseignements : CIRDOC – Institut occitan de cultura Site Mediatèca (Béziers) Place du 14 juillet, 34500 info@oc-cultura.eu / 04.67.11.85.10
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CIRDOC - Institut occitan de culltura

PRÉSENTATION

“Un matin, Marie Garmath, bergère d’un petit village des Cévennes, se réveille avec la gueule de bois dans une chambre d’hôtel à Dubaï. Entourée par ses brebis, elle nous raconte comment son troupeau est arrivé là. C’est l’histoire d’une bergère qui chaque année jette des tonneaux de laine et dont le futur devient toujours plus incertain ; l’histoire d’une bergère qui cependant, continue de croire en son métier et se demande parfois si elle habite encore le même monde que les autres. C’est l’histoire d’une mécène d’art contemporain un peu perdue entre le développement de son entreprise et sa vie solitaire, qui retourne au village de son père pour redonner un sens à sa vie. C’est l’histoire d’un petit village des Cévennes, tiraillé entre sa vie rurale et un avenir international. C’est l’histoire de deux femmes, qu’a priori tout oppose, qui trouvent un langage commun pour habiter la même terre. C’est enfin l’histoire d’une mécène qui achète des tonneaux de laine locale pour en faire des habits de haute couture et c’est l’histoire d’une bergère qui vend des tonneaux de laine pour sauvegarder la beauté et le mystère de son monde.” La Mediatèca occitana vous propose de découvrir ce nouveau projet de court-métrage et les jeunes plumes investies dans sa réalisation : Estela Blénet et Francesco Canova.

Nés dans les années 1990, photographes tous les deux et jeunes cinéastes, ceux-ci s’intéressent aux héritages culturels et sociaux et à la transmission orale. Ils vous dévoileront les premières lignes de leur travail entre documentaire et fiction, interrogeant et confrontant deux mondes qu’a priori, tout sépare, pour mieux comprendre comment ils pourraient se pénétrer et engendrer des processus vertueux, notamment celui de sauvegarde d’un territoire et de ses particularités.

Ce projet de création audiovisuelle est né sur les plateaux des Cévennes, de la rencontre d’Estela Blénet et Francesco Canova avec les acteurs d’un monde pastoral entre crises et espoirs de renouveau. Puisant leur inspiration dans la littérature internationale (Steinbeck, Faulkner, Cesare Pavese…) et le cinéma (Terence Malick, Raymond Depardon, Pietro Marcello), les deux artistes aborderont avec humour les contradictions de ces deux univers aux vies parallèles. Lectures, échanges, et courtes projections des précédents travaux des deux auteurs, constitueront la trame de cette riche soirée.  

INFORMATIONS PRATIQUES

Le vendredi 03/03 à 18h30. Mediatèca occitana - 1 bis Bvd Du Guesclin, 34500 Béziers. Infos et réservation (conseillée) : secretariat@oc-cultura.eu / 04 67 11 85 10
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CIRDOC - Institut occitan de cultura
Matrioshka et Cie

PRÉSENTATION

« Ni ici ni là bas » donne la parole à deux femmes, deux « étrangères » ayant choisi de vivre en France et qui honorent tout à la fois la culture de leur pays d'origine et celle de l'Occitanie qui les accueillit.

Ania Wasniowska, polonaise d'origine, pose ses valises en Occitanie à 19 ans. Elle y découvre une terre et au-delà, une langue et une culture, des traditions et une histoire qu'elle incarne et transmet à son tour.

Emily Moroney, américaine, est arrivée en France enfant, dans les pas de sa mère doctorante en littérature française. Le début d'une nouvelle vie destinée à durer.

Toutes deux, se sont reconnues dans leur parcours et surtout dans leur expérience de vie. Une même « étrangeté » que cette création se propose de questionner, interrogeant au-delà les notions d'identité, de langue, d'appartenance mais aussi de transmission.

Accueillie une première fois en janvier à la Mediatèca occitana (CIRDOC, Béziers), cette résidence artistique se poursuivra au printemps à Sommières avec le soutien de l’association Coriandre, dans le cadre de la résidence croisée initiée par les deux partenaires en relation avec le festival Les Trad’hivernales. Cette soirée sera débutée par la restitution de l'atelier sur la double culture mené lors du weekend "Ni ici ni là bas" le 7 et 8 janvier à Pézenas.

INFORMATIONS PRATIQUES

Le vendredi 03/02 à 18h30 - Mediatèca occitana (CIRDOC, Béziers). Entrée gratuite sur réservation (conseillée) auprès de : secretariat@oc-cultura.eu / 04.67.11.85.10.
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Massilia Sound System
Ce coffret est un retour aux sources, et une invitation aux jeunes générations à redécouvrir l'esprit du sound system. Il contient dix classiques du groupe marseillais totalement réactualisés : réenregistrés sur de nouvelles versions, mixés et masterisés avec les moyens d’aujourd’hui. Dix titres sur dix 45 tours à la façon jamaïcaine : titre chanté sur une face et version instrumentale sur l’autre.
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Mbraia
« Les guitares s’étirent, vrombissent, le cajón respire et palpite… La fièvre s’empare du parquet qui rougit, fume de désir. Paulin Courtial et Arnaud Cance puisent dans la matière du chant populaire occitan une énergie qui déclenche les rouages de la machine à danser. Leurs arrangements rendent hommage aux textes de ces poètes inconnus qui ont marqué la mémoire collective. »
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La Mal Coiffée

Digne successeur de l’album Roge sorti en 2021, ce disque déroule le savoir-faire de La Mal Coiffée : des polyphonies toutes en nuances mais sauvages… résistantes en somme ! Le quatuor féminin s’impose à nouveau comme une référence incontournable en la matière. 

L’occasion idéale pour se (re)plonger dans sa discographie avec autant d’énergie que celle qui s’en dégage.

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Région Occitanie
La Région Occitanie met en place ce dispositif dans le but d’aider les festivals à la promotion des langues catalane et occitane.

Tout le détail et les candidatures en ligne, via la plateforme de la Région Occitanie : ICI
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PRÉSENTATION

Chansons du troubadour GUIRAUT RIQUIER DE NARBONA (…1230 – 1292…), Doctor de trobar à la cour de Tolède ALFONSO X EL SABIO (1221-1284)

Guiraut Riquier (…1230-1292…)
« Guiraut Riquier est né à Narbonne aux alentours de 1230 et il y vécut jusqu’en 1270 de son métier de troubadour à la cour de l’onratz vescoms Narbones, l’honorable vicomte Amalric IV 
Dans les 48 chansons qui sont notées avec les mélodies dans le manuscrit médiéval, Guiraut Riquier nous apparait comme un excellent compositeur, habile et raffiné, élevant l’art de la monodie au sommet de la virtuosité. S’il en était lui-même l’interprète, on peut imaginer que ce troubadour de la fin du XIIIème siècle fut un chanteur virtuose. 
Dans un trobar classique, il compose ses Vers, Cansos, Retroenchas, Albas…  pour une dame nommée Bel Deport, Bien Faite ou Beau Plaisir, pour Dame des Cieux ou encore pour la vicomtesse Na Felipa d’Anduza. Mais Guiraut Riquier ne trouve pas d’écho à son trobar de maestria, art poético-musical complexe et finement élaboré de savoirs et de connaissances. Cette belle manière de  trouver que son confrère d’Italie, Sordel de Goito, avait déjà abandonnée, n’est plus prisée en Languedoc ou en Provence où les nobles se sont appauvris après la croisade albigeoise qui a décimé largueza e ricor. Les cours ne sont plus aussi brillantes que par le passé et il n’y a plus de place pour les poètes-chanteurs parmi ces seigneurs aux manières grossières importées avec l’occupation des croisés, ni parmi ces clercs inquisiteurs, insensibles à l’art de trobar, et qui ne songent qu’à s’enrichir par le pillage. Alors Guiraut Riquier n’a de cesse de témoigner sur les mœurs « avilis » de son temps et de dénoncer ce monde ensorcelé :
Le monde parait enchanté
car changé et ensorcelé
il est prêt de s’écrouler
et je vois déchoir
les actions bien réglées / raisonnées…
Le troubadour de Narbonne prépare son exil. En 1270, après la mort du vicomte, il écrit sa première retroencha en l’honneur des Catalans espérant pouvoir s’installer à la cour du roi Jacme d’Aragon : Entre·ls catalans Valens / e las domnas avinens..En Catalogne la bienheureuse, parmi les Catalans vaillants, et les dames avenantes…
Mais c’est à la cour de Tolède, où il émigre qu’il va trouver un protecteur en la personne 
d’Alfonso X El Sabio, roi de Castille et Léon. Guiraut Riquier séjournera plus de dix ans auprès de ce roi savant et bienfaiteur et défendra son statut de troubadour et de doctor de trobar.
À cette cour où vivent de nombreux musiciens, danseurs ou bateleurs, Guiraut Riquier propose au roi, dans une suplicatio, un classement des artistes en quatre catégories : les bufos, bouffons (jongleurs amuseurs), les joglars, les jongleurs (instrumentistes et interprètes de trobar), les trobadors, ceux qui trouvent  motz e sos, et les doctor de trobar, les docteurs, ceux qui écrivent les vers parfaits, les récits et les belles poésies didactiques, et qui transmettent leur savoir aux gens de valeur. En l’an 1275, cette déclaratio aurait été adoptée par le roi… ou plutôt par Guiraut Riquier lui-même. Qui se considérait comme le digne héritier des troubadours célèbres.
A la cour de Tolède, 420 chansons en galaïco-portugais, Gallego sont notées et compilées pour former un grand manuscrit enluminé représentant nombre d’instrumentistes que le roi dédiera à la Vierge Marie : Las Cantigas per la Santa Maria, l’un des chansonniers les plus importants de l’Europe médiévale. » Gérard Zuchetto, La Tròba, l’invention Lyrique des Tr., Éd. Tròba Vox 2017
PROGRAMME
Tant m’es plazens lo mals d’amor (1254)  la primeira Canso
Tant m’est agréable le mal d’amour même si je sais qu’il va me tuer…
Pos astres no m’es donatz (1270) la primeira Retroencha  
Puisque la chance ne m’a pas été donnée…
Cantigas
Volontiers faria (1276)  La Canso Redonda
Je ferais volontiers une chanson nouvelle…
A mon dam sui esforcius (1260) Octava Canso
A mon dam je m’efforce comme le voleur qui attend en tous lieux…
Declaratio  (1275) 
Déclaration que fit le roi Alfonso de Castille pour la demande de G.Riquier 
Cantigas
Tant vei qu’es ab joi pretz mermatz (1257)
Je vois qu’avec le joi le Prix est si rabaissé et la valeur si incertaine…
Ad un fins amans fon datz…La Serena
A un amant fut donné un délai d’amour par sa dame…
Cantigas
Lo mons par enchantatz (1284)
Le monde parait enchanté…
Cantigas
Aissi com es sobronrada (1263)
Comme elle est comblée d’honneur…


ÉQUIPE ARTISTIQUE

Avec :
Sandra Hurtado-Ròs : chant, serpati
Mick André Rochard : vièle, oud, guiterne
Bertrand Bayle : guiterne
Laurence Fraisse : flûte
Patrice Villaumé : tympanon, vielle ténor 
Christophe Montet : percussions
Gerard Zuchetto : chant, claris, direction

FICHE TECHNIQUE

Sur demande auprès de Trob'Art productions

CONTACT DIFFUSION

Troubadours Art Ensemble 
Site internet : https://www.art-troubadours.com/ 
https://www.art-troubadours.com/clamor/
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Deroide, Véronique
Giustozzi, Francesco. Ill
Un album de Véronique Deroide et Francesco Giustozzi qui conte de façon très poétique l'alternance du jour et de la nuit.
(à partir de 4 ans)

Traduit en provençal, graphie classique, par Mirèio Combe-Trinquier.
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Garnerin, Fabienne
Joan Ganhaire a très vite été reconnu comme l’un des auteurs majeurs de la littérature occitane contemporaine. S’exprimant en dialecte limousin, l’écrivain bâtit un univers mi-réel mi-imaginaire, inspiré des paysages du Périgord et de l’Aquitaine, qui se perçoit d’abord par les sensations. Des hommes y cherchent leur vérité. Face à la mort sans cesse possible, face à la violence omniprésente, face à leurs propres défaillances, où trouver un peu de réconfort ? Les religions sont impuissantes à éradiquer le Mal. L’amitié ne fait pas disparaître le sentiment de solitude. Le seul secours reste le rire, un rire partagé dans lequel chacun avoue ses faiblesses et reconnaît en autrui son semblable. Rire, c’est s’éprouver ensemble dans une communauté joyeuse, c’est exorciser le Mal, c’est échapper à l’angoisse et retrouver sa liberté. À travers ses nhòrlas, ses romans de cape et d’épée, et surtout ses nouvelles fantastiques et ses romans policiers, Joan Ganhaire explore l’âme humaine avec toutes les ressources que lui offrent la langue et la culture occitanes.
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