"Le pissenlit"
Traduction en français par l'auteur.
Il était une fois un royaume, dans les montagnes. Ce royaume avait un roi et une reine, très gentils tous les deux, mais pourtant le royaume était triste et malheureux. Pourquoi triste et malheureux?
Parce que, un an auparavant, les trois enfants du roi et de la reine, les trois princes, avaient disparu. Ils étaient partis ensemble, un jour de printemps, à cheval, et personne ne les avait plus jamais revus.
Depuis ce jour, tout le pays était triste, d'autant plus que l'année qui suivit cette disparition avait été une année de catastrophes : une inondation au printemps, la sécheresse en été, et à nouveau une inondation à l'automne... Les récoltes étaient très maigres et les pauvres gens n'avaient pas grand-chose à manger.
Et alors tous erraient par la campagne à la recherche de quelque chose pour améliorer l'ordinaire. Et voici qu'au village, il y avait, dans une petite ferme, une veuve qui avait trois filles : Adèle l'aînée, Marie la seconde et Fanette, la dernière. Elles étaient toutes les trois jolies comme tout, mais Fanette était encore plus jolie que ses sœurs, et plus dégourdie, si cela est possible ! Chaque jour, les trois filles aidaient leur mère à faire à manger, à travailler dans le jardin et puis elles allaient, elles aussi, avec leurs deux chèvres, dans la campagne et là elles ramassaient tout ce qu'elles trouvaient...
Traduction française tirée de "Lo Pissalach", Florian Vernet, dins La princessa Valentina, éd. Scérén - C.R.D.P de l'académie de Montpellier, Montpellier, 2007.
Site internet : ICI.
Jean-François Bladé (1827-1900), après avoir collecté les contes de sa région, l'Armagnac, a entrepris la même opération dans l'Agenais, qu'il a bien connu dans son enfance.
L'auteur a divisé son ouvrage en deux parties : d'un côté les traductions françaises et de l'autre les textes en agenais.
Consultez également les Contes et proverbes populaires recueillis en Armagnac / par Jean-François Bladé
Dans cet ouvrage, Jean-François Bladé rassemble les principaux contes, récits, superstitions et proverbes populaires qu'il a recueillis en Armagnac.
L'auteur distingue dans ses collectages trois catégories : les "contes" sont des récits plus ou moins merveilleux, les "récits" sont des anecdotes vraies ou vraisemblables, les "superstitions" comportent une part de merveilleux mais sont acceptées comme vérités par le narrateur et les auditeurs.
Jean-François Bladé (1827-1900) est un magistrat ethnologue qui a participé à la fondation de la Société historique de Gascogne. Il fut majoral du Félibrige en 1876 et membre de l'Académie des Jeux Floraux de Toulouse.
Consultez également les Contes populaires recueillis en Agenais / par Jean-François Bladé
Régis Michalias propose dans cet ouvrage, paru en 1907, un essai de description du parler d'Ambert (Puy-de-Dôme), comprenant entre autres la prononciation, la grammaire, les conjugaisons et la syntaxe.
Il a bénéficié dans cette entreprise de l'aide du linguiste Jules Ronjat (1864-1925).
Èrs d'uen païsan est le deuxième recueil de poèmes de Régis Michalias (1844-1916), paru en 1908. Il est écrit dans le parler d'Ambert, avec la traduction française en regard.
Il est consacré presque uniquement à la vie et aux mœurs locales de la région natale de l'auteur.
Èrs dè lous suts est un recueil de poèmes inspiré par la région natale de Régis Michalias (1844-1916). Il est écrit dans le parler d'Ambert (Puy-de-Dôme), avec la traduction française en regard.
La pièce "Tragédie religieuse en vers patois et français du 17e siècle" a fait l'objet d'une édition partielle dans "Le bibliophile du bas-Languedoc". Les 25 pages se répartissent du numéro d'août au numéro de novembre 1888 de cette revue et sont publiées d'après un manuscrit inédit de 36 feuillets.
La publication de ce texte s'arrête au numéro de novembre 1888, au premier acte, scène III.
Cette pièce inédite a été jouée le dimanche 14 août 1661 à Villeneuve-les-Béziers pour la consécration de la nouvelle église. Elle a pour sujet le martyre de Saint-Etienne.
Recueil de poèmes de Jude Simon Teysseyre (1810-1891), poète agriculteur de Convers (commune de Lisle-sur-Tarn). Ce livre a fait l'objet d'une réédition en 1912.