Cant reculhit dins la region de Tolosa.
Paraulas de la cançon :
Repic :
Ieu n'ai un òme qu'es pichon
Pòdi ben dire, pòdi ben dire
Ieu n'ai un òme qu'es pichon
Pòdi ben dire qu'es pichon !
Amb un palm de tela grisa
Ieu n'ai fait una camisa
E del resta un camison
Pòdi ben dire qu'es pichon !
Amb un clòsc d'avelana,
Ieu n'ai fait una cabana
E del resta un cabanon
Pòdi...
D'una agulha despuntada
Ieu n'i fait una agulhada
E del resta un agulhon
Pòdi...
De la pel d'una murgueta
Ieu n'i ai fait una capeta
E del resta un capeiron
Pòdi...
Partition d'airs pour tambourins éditée à l'occasion de l'exposition universelle de 1889 à Paris contenant :
Présentation des coulisses et répétitions de la pièce Sèm Fòrça créée le 16 mars 2012 au Théâtre des Franciscains de Béziers par la compagnie La Rampe – Tio. Écrite par le dramaturge languedocien Claude Alranq, cette “odyssée pataphyique", en revisitant les rituels populaires mettant notamment en scène les animaux totémiques comme le Camel de Béziers, se veut une réflexion sur la transmission et la transformation d’un patrimoine intangible et menacé. Le titre reprend la devise inscrite sur le Camel : “Sen fosso” [sic], “Nous sommes nombreux”.
« Paparine est la nouvelle et malicieuse domestique de Pépézuc, un des derniers fleurons d’une grande dynastie vigneronne. Lors de la Feria des vendanges, elle découvre que son maître a 2 visages : à jeun, il manifeste le réalisme patronal le plus redoutable ; ivre, il caresse les plus folles utopies. Mais voilà que les divinités de l’Olympe jettent leur dévolu sur le patrimoine pépézuquien pour y créer un village-vacances ! »
Auteur, metteur en scène, comédien, ancien directeur du département des Arts de l'Université de Nice, Claude Alranq intervint en 2009 dans le cadre du colloque international Latinité, Méditerranée et mondialisation culturelle, sur la thématique du PCI (Patrimoine Culturel Immatériel) et des arts du spectacle vivant en terre d'Oc.
Soulignant l'évolution d'une notion aujourd'hui reconnue et clairement définie par l'UNESCO, Claude Alranq s'interroge sur le devenir des arts du spectacles vivants en langue minoritaire, dans une société contemporaine confrontée à la mondialisation et à l'homogénéisation culturelle.
Une fois l'état des lieux et les spécificités des arts du spectacles vivants en pays d'Oc établis, Claude Alranq s'interroge sur les défis posés dans le contexte actuel à ce type de patrimoine culturel immatériel, et énonce une série de propositions susceptibles de contribuer au soutien de l'action des porteurs de projets dans ce domaine.
Chant gascon
Paroles et traduction de la chanson (transcription fidèle du texte de la pochette du disque édité ; peut contenir des erreurs) :
Quan Gargantua | Quand Gargantua |
Tornè de l'armada | Revint de l'armée |
Dithò en entrant | Il dit en entrant |
Qu'éra mort de hami | Qu'il était mort de faim |
Refrain | Repic |
Ah! b'éri jo malauda | Ah! Que j'étais malade |
Oc, mlauda éri jo ! | Oui, malade j'étais ! |
S'a minjat un pòrc | Il a mangé un porc |
En ua gresilhada | Le temps d'une averse de grésil |
S'a minjat un buòu | Il a mangé un boeuf |
En ua poderada | Le temps de le tailler |
S'a minjat lo pan | Il a mangé le pain |
De dotze hornadas | De douze fournées |
Que s'a but lo vin | Il a bu le vin |
De quatorze annadas | De quatorze années |
Quan esto sadoth | Quand il fut repus |
Demanda ajada | Il demande à s'étendre |
Que l'an hèit un lheit | On lui fit un lit |
De sèt cars de palha | De sept chars de paille |
Quan esto cothat | Quand il fut couché |
Demmandè sa hemna | Il demanda à sa femme |
L'a volò tocar | Il a voulu la toucher |
S'es esbitcherrada | Elle s'est mise à bêler |