Explorer les documents (15460 total)

vignette_Anem.jpg
Camina que caminaràs - Anem òc, Carcassonne
Brees, Aimé

Émission réalisée à la manifestation Anem òc du 24 octobre 2009 à Carcassonne.
Elle est constituée d'entretiens avec les politiciens Eric Andrieu et David Grosclaude et des manifestants pour la langue occitane.

Ainsi que d'un discours mémorable de José Bové, qui vient d’être élu député européen, pour dénoncer l’attitude de l’État contre la diversité linguistique et culturelle et demander la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires au gouvernement français. Ce discours est accessible dans le document sonore à partir de 24:20.
Le discours de José Bové :
« Et la France aujourd'hui, fait partie de ces rares pays, qui refusent de reconnaître la diversité, et qui refusent de reconnaître leurs histoires.
Alors, on est ici pour rappeler à l'État français qu'aujourd'hui il doit, de manière impérative, traduire dans la langue française la Charte européenne des langues. On est là aussi pour rappeler que chacun de nos territoires, que chacune de nos langues doit pouvoir être utilisée dans les services publics. On est là pour rappeler que la diversité de nos cultures doit apparaître partout sur nos territoires et que c'est la première façon de la reconnaissance de la diversité. On est là, enfin, pour dire qu'il n'est pas normal que le service public de l'Éducation ne reconnaisse pas la diversité culturelle.
Il faut que l'occitan, le basque, le corse, le catalan, puissent être appris de la maternelle jusqu'à l'âge adulte, et que ce soit organisé par le service public. Ce n'est pas normal que ce soit les familles qui soient obligées de faire un acte militant pour pouvoir permettre à leurs enfants de s'inscrire dans leurs propres cultures. Aujourd'hui, l'État jacobin va contre l'Europe.
Aujourd'hui, l'État jacobin a un discours archaïque. C'est l'Europe des régions que l'on va construire. Et cette Euope des régions ne s'arrête pas aux frontières des États. L'Occitanie, elle a aussi une partie de l'autre côté, en Espagne, elle a une partie au Val d'Aran. La Catalogne, elle est des deux côtés de la frontière des Pyrénées. Le Pays Basque il est aussi des deux côtés. Il n'est pas normal que chacun de ces pays ne puisse pas vivre et se développer en fonction de ses propres cultures.
Alors, on est là pour affirmer qu'il n'y aura pas d'Europe sans reconnaissance de la diversité, et que c'est parce qu'il y aura la reconnaissance de cette diversité que l'on pourra construire une Europe solidaire, humaniste et écologique. »

Pour des questions de droits, les extraits musicaux diffusés dans l'émission ne peuvent être mis en ligne, ils ont donc été coupés de l'enregistrement.

vignette_velhada.jpg
Caminel lo mitan del monde ; La Revolucion
La Granja. Collecteur
Légende : Aimé Moncoutié
Récit :
Lucienne Pégourié

Contes e racontes de velhada

Ah, la veillée !

On se retrouve dans le cantou (canton), la vaste cheminée, coeur de la maison, pour casser les noix (rascals), préparer les feuilles de tabac (tabat) ou égrainer le maïs (milh). La veillée est une manière conviviale de clôturer une rude journée de labeur par un travail plus tranquille et surtout collectif, assis au coin du feu. Si elle est synonyme d’entraide et de convivialité, c’est parce qu’elle existe dans un contexte de relative promiscuité (trois générations vivent souvent sous le même toit), de faible mécanisation des tâches et bien sûr, d’absence de médias tels que radio et télévision jusque dans les années 60.

Toute la famille s’y retrouve, et parfois les voisins s’y joignent. On y relate les histoires de famille, les contes, proverbes et légendes, quelquefois même on chante et on danse.

[Atlas sonore bourian, p. 30]
vignette_velhada.jpg
Quand te disiá de venir ; Tres menetas assembladas
La Granja. Collecteur
Litanie facétieuse : Roger Bouyssou
Monologue chanté :
Christian Perboyre

Contes e racontes de velhada

Ah, la veillée !

On se retrouve dans le cantou (canton), la vaste cheminée, coeur de la maison, pour casser les noix (rascals), préparer les feuilles de tabac (tabat) ou égrainer le maïs (milh). La veillée est une manière conviviale de clôturer une rude journée de labeur par un travail plus tranquille et surtout collectif, assis au coin du feu. Si elle est synonyme d’entraide et de convivialité, c’est parce qu’elle existe dans un contexte de relative promiscuité (trois générations vivent souvent sous le même toit), de faible mécanisation des tâches et bien sûr, d’absence de médias tels que radio et télévision jusque dans les années 60.

Toute la famille s’y retrouve, et parfois les voisins s’y joignent. On y relate les histoires de famille, les contes, proverbes et légendes, quelquefois même on chante et on danse.

[Atlas sonore bourian, p. 30]
vignette_velhada.jpg
N'ai tres esquillas
La Granja. Collecteur
Bourrée chantée : Raoul Moulé


Contes e racontes de velhada

Ah, la veillée !

On se retrouve dans le cantou (canton), la vaste cheminée, coeur de la maison, pour casser les noix (rascals), préparer les feuilles de tabac (tabat) ou égrainer le maïs (milh). La veillée est une manière conviviale de clôturer une rude journée de labeur par un travail plus tranquille et surtout collectif, assis au coin du feu. Si elle est synonyme d’entraide et de convivialité, c’est parce qu’elle existe dans un contexte de relative promiscuité (trois générations vivent souvent sous le même toit), de faible mécanisation des tâches et bien sûr, d’absence de médias tels que radio et télévision jusque dans les années 60.

Toute la famille s’y retrouve, et parfois les voisins s’y joignent. On y relate les histoires de famille, les contes, proverbes et légendes, quelquefois même on chante et on danse.

[Atlas sonore bourian, p. 30]
vignette_velhada.jpg
Lo bon enfant ; L'autre jorn
La Granja. Collecteur
Récit toponymique : Basile Marcouly
Randonnée :
Georgette Ménauges

Contes e racontes de velhada

Ah, la veillée !

On se retrouve dans le cantou (canton), la vaste cheminée, coeur de la maison, pour casser les noix (rascals), préparer les feuilles de tabac (tabat) ou égrainer le maïs (milh). La veillée est une manière conviviale de clôturer une rude journée de labeur par un travail plus tranquille et surtout collectif, assis au coin du feu. Si elle est synonyme d’entraide et de convivialité, c’est parce qu’elle existe dans un contexte de relative promiscuité (trois générations vivent souvent sous le même toit), de faible mécanisation des tâches et bien sûr, d’absence de médias tels que radio et télévision jusque dans les années 60.

Toute la famille s’y retrouve, et parfois les voisins s’y joignent. On y relate les histoires de famille, les contes, proverbes et légendes, quelquefois même on chante et on danse.

[Atlas sonore bourian, p. 30]
vignette_CAMI.jpg
Camina que caminaràs - Estivada de Rodez
Brees, Aimé

Émission réalisée a l'Estivada de Rodez. Elle est constituée d'une enquête "sociolinguistique" auprès de jeunes qui parlent la langue occitane. Comment ont-ils appris la langue ? Où ? Pourquoi ? et la pratiquent-ils dans la vie quotidienne ? Ce sont autant de questions posées par Aimé Brees.

vignette_velhada.jpg
Val mai un pichon chas si ; La bona del castèl ; Las femnas de Mercuès
La Granja. Collecteur
Contes e racontes de velhada

Ah, la veillée !

On se retrouve dans le cantou (canton), la vaste cheminée, coeur de la maison, pour casser les noix (rascals), préparer les feuilles de tabac (tabat) ou égrainer le maïs (milh). La veillée est une manière conviviale de clôturer une rude journée de labeur par un travail plus tranquille et surtout collectif, assis au coin du feu. Si elle est synonyme d’entraide et de convivialité, c’est parce qu’elle existe dans un contexte de relative promiscuité (trois générations vivent souvent sous le même toit), de faible mécanisation des tâches et bien sûr, d’absence de médias tels que radio et télévision jusque dans les années 60.

Toute la famille s’y retrouve, et parfois les voisins s’y joignent. On y relate les histoires de famille, les contes, proverbes et légendes, quelquefois même on chante et on danse.

[Atlas sonore bourian, p. 30]
vignette_CAMI.jpg
Camina que caminaràs - Laissarem degun
Brees, Aimé

Émission réalisée à l'Ostau dau país marselhés où était accueilli Roland Pecout pour la sortie du livre-disc Laissarem Degun. Elle est constituée d'entretiens avec des membres des groupes de musique Mauresca Fracas Dub, D'Aqui Dub, The Creole Connection qui parlent de leurs implications dans le projet Laissarem Degun.

Pour des questions de droits, les extraits musicaux diffusés dans l'émission ne peuvent être mis en ligne, ils ont donc été coupés de l'enregistrement.

essai affiche joutes agde recto.jpg
Conférences musicales par Dennis Lamaison et Serge Boyer autour de l'histoire et de la musique des joutes languedociennes.

Rens.
Musée agathois Jules Baudou
5 Rue de la Fraternité, 34300 Agde
04 67 94 92 54
www.museeagathois.fr
vignette_miremont.jpg
Brigitte Miremont-Orazio

PRÉSENTATION

Source : IEO Lemosin. 


Brigitte Miremont-Orazio, auteure de Pèire Miremont : 1901-1979, Escrivan oblidat del Perigòrd Negre, parle de son oncle.
Théâtre, prose, poésie, études linguistiques, Pierre Miremont laisse à sa mort en 1979 une œuvre riche et variée : 47 livres édités à compte d’auteur, 3 livres parus après sa mort, de nombreux inédits.

Parmi eux, des écrits de guerre : Prisonnier dans un oflag pendant la dernière guerre, il fonde « l’Escòla dels Embarbelats ». Des études linguistiques : La parution de son glossaire du Périgord Noir en 1974 a été saluée avec enthousiasme par des dialectologues et notamment ceux du Michigan qui le mettront en ligne en 2004.


Découvrir la préface de Jean Rigouste 

Il est des auteurs dont seule l'œuvre peut susciter l'intérêt; d'autres dont il faut connaître à la fois l'œuvre et la vie (chacune façonnant l'autre), avec ses bonheurs et ses malheurs, ses aléas et ses péripéties : la vie apporte les clés de l'œuvre, elle explique l'en­gagement de l'auteur, elle est le riche contrepoint d'une aventure littéraire ou spirituelle.
 
Il en est enfin dont la personnalité, la biographie et les productions constituent un tout indissociable : on doit connaître la vie pour interpréter l'œuvre, il est nécessaire de connaître l'homme pour comprendre l'auteur: Pierre Miremont est de ceux-là. Et il nëtait pas facile de remettre en perspective tous les épisodes d'une vie riche et bien remplie, qui trouvent presque tous leur écho dans un texte : lisons par exemple l'admirable « Peur », où l'auteur pressent qu'il va revenir, après les camps, dans un monde qui aura profondément changé, et dans lequel, peut-être, il n'aura plus sa place. . . On pense à « La Grava sui Carnin », de jean Bodon. Quant à l'œuvre, elle est d'une telle variété qu'il est difficile d'en faire une synthèse : des « contes risolièrs » au drame historique de «Muratel», de la poésie délicate aux travaux linguistiques, comme « Biais de dire en Perigord », sans oublier le théâtre, et le dic­tionnaire ... Nous découvrons même des inédits ! 

J'ai rencontré quelques fois Pierre Miremont: je garde le souvenir d'un homme courtois, à l'œil plein de malice, ouvert et à l'écoute des autres, mais ferme sur ses convictions, et fine lame dans l'argumentation ! Il réunissait un ensemble de qualités hu­maines qui lui furent bien nécessaires dans les terribles épreuves des camps de concentration, comme dans les petits ennuis que la vie lui prodigua : il s'était ainsi forgé le noyau indestructible d'une personnalité vigoureuse, ce qui lui permit de traverser sans com­promissions les périodes difficiles ; son secret est peut-être dans cet « èime » indéfinissable qui fait la profonde originalité de notre peuple périgourdin. 

Pour bâtir une telle œuvre de piété et de mémoire, il fallait quelqu'un qui lui fût proche, qui l'eût connu, en sachant l'in­terpréter : Brigitte Miremont, sa nièce, était la personne idéale pour ce travail, mais le hasard - ou la Providence - a voulu qu'en plus , elle ait marché, comme son oncle, sur les sentiers secrets de la poésie occitane . . . Qui était plus à même de comprendre et de faire connaître l'œuvre de Pierre Miremont, celui qu'elle désigne comme un « poète oublié» ? Celui qui a tant œuvré pour l'occitan, « tant per lo gardar de perir coma per portar testimoni dins l'avenidor », celui qui disait: « la cauza occitana es una cauza santa, e i ai donada ma vita. . . », celui qui savait si bien chanter le temps qui passe : 
« La nèu pels timps, la nèu pel cap, Nèu dins lo cur e nèu dins l'arma, Nèu dins los uèlhs, nèu dins lo sang . .. »
celui qui fut un de ces grands Majoraux qui ont illustré notre littérature, comment pourrait-il être oublié ? 

LA CONFÉRENCIÈRE 

Brigitte Miremont-Orazio, née à Temniac sur la commune de Sarlat, écrit également en occitan. Elle est l’auteure de deux recueils de poèmes : Mèl o citron (Novelum, 2003) et Endacòm mai (Novelum, 2009), réunis en un seul recueil en 2020 (bilingue).
Son dernier livre paru est Journal d’une centenaire en EHPAD (2022, Ed. Bacofin, bilingue) où elle relate le quotidien de sa mère en EHPAD pendant six ans.
sur 1546