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Une grande famille féodale dans le Languedoc du XIIe siècle, les Guilhem de Montpellier / Alexandre Vergos
Vergos, Alexandre
L’importante famille féodale des Guilhem, seigneurs de Montpellier, est un cas particulier sous bien des égards dans le Languedoc du XIIe siècle. Apparaissant pour la première fois dans les sources à la fin du Xe siècle, les Guilhem de Montpellier n'étaient alors qu'une famille seigneuriale relativement modeste du comté de Melgueil. Ils opérèrent une rapide ascension au cours du XIe siècle, de pair avec le développement exponentiel de leur ville de Montpellier, et s'imposèrent au XIIe siècle comme une des familles seigneuriales les plus puissantes du Languedoc. Comme la quasi-totalité des seigneurs languedociens, ils furent à leur tour entraînés dans le conflit entre les comtes de Toulouse et de Barcelone qui secoua la région durant tout le XIIe siècle : la grande guerre méridionale. Contrairement à d’autres acteurs de cette guerre qui alternèrent leur fidélité d’un camp à l’autre au cours du siècle, comme la famille Trencavel, les Guilhem de Montpellier restèrent des soutiens inébranlables des comtes de Barcelone jusqu’à la fin du conflit. Au-delà de leur importance régionale, les Guilhem sont un cas intéressant de part les stratégies originales qu’ils mirent en œuvre pour renforcer leur pouvoir et assurer la pérennité de leur seigneurie. Appuyés sur une ville marchande florissante qu’ils s’employèrent à développer, ils formèrent dans la deuxième moitié du XIIe siècle une alliance forte avec la haute bourgeoisie, qui posait tant de problèmes aux Raimondins et aux Trencavel.
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Gardy, Philippe
Robert Lafont (1923-2009), linguiste, historien, historien de la littérature, géographe, et serviteur inlassable de la cause occitane, est connu pour ses activités multiples d’écrivain (en occitan). Une écriture polymorphe, d’un homme engagé sur tous les fronts de l’occitanisme, souvent considérée comme l’expression d’une dispersion, d’une course effrénée après le temps et les urgences.
Philippe Gardy propose ici une image un peu différente de Robert Lafont, celle d’un esprit  qui s’est efforcé de décrire et d’articuler, sous plusieurs angles, et à travers le filtre de la langue occitane, outil majeur jamais laissé de côté, les diverses facettes de l’activité humaine.
De ce vertige, rend compte en particulier l’attention portée par Robert Lafont à la notion de « baroque occitan », dont il fut le principal inventeur. Destinée à donner sens et forme à tout un pan de l’écriture littéraire d’oc, entre XVIe et XVIIe siècles, cette notion a fini par devenir chez lui une construction quasi anthropologique, susceptible de rendre compte, au-delà du champ de la littérature et des arts, de l’inquiétude humaine face au devenir des sociétés. Elle nous laisse ainsi entrevoir, en filigrane, un portrait à la fois dissimulé et pourtant bien présent de Lafont lui-même, dans sa diversité et son unité.
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Thomas, Jean
Jules Ronjat (1864-1925), un savant et un linguiste, certainement un des plus grands romanistes du début du XXe siècle. Au parcours étonnant. Né à Vienne (Isère), en dehors des limites linguistiques de l’Occitanie, c’est par admiration pour Mistral qu’il apprend l’occitan provençal et se dévoue totalement à sa « Cause ». Élu majoral du Félibrige, il en deviendra même baile (administrateur).
Entretenant une correspondance suivie, non seulement avec le « Maître » de Maillane, mais aussi avec les plus grands linguistes de son temps, il est surtout l’auteur d’une importante Grammaire istorique des Parlers provençaux modernesen quatre volumes, demeurée sans équivalent.
À travers sa vie, son œuvre et son engagement, nous découvrons l’histoire interne du mouvement félibréen et du mouvement renaissantiste occitan de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, à la marge d’un monde beaucoup plus vaste, celui de la linguistique.
Préconisant une historiographie de la linguistique, prenant en compte agendas, témoignages, carnets de routes ou de voyages, Jean Thomas, étudie sa vie et son œuvre à travers des sources inédites, notamment sa correspondance dont il établit une édition critique.
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Lo viatge de Joana - Saison 2 / Épisode 4
Clément, Anne. Auteur, interprète
Benichou, Julien. Compositeur
Vidal, Alain. Interprète
Huang, Edda. Interprète
Benichou, Daphné. Interprète
Zinner, Lucas. Interprète
François, Isabelle. Interprète
Alranq, Perrine. Interprète
Texte de l'épisode : 

Donc il me faut appeler Mathilde. Je dois attendre six heures. Midi de l’autre côté. Peut-être que le matin elle a besoin de dormir un peu si elle est enceinte. Je ne veux pas décider avant ce que je vais faire avec elle.
De toute façon j’ai du travail dans la maison : il faut vider les valises. Surtout téléphoner au notaire pour savoir ce qui s’est passé avec le toit.

- Maître Bardot ?

- Bonjour. Madame?

- Jeanne Belcaire. Vous ne me reconnaissez pas? Quand même je ne pense pas que j’ai pris l’accent américain!

- Excusez-moi ! Sûr que je savais que vous étiez revenue : tout le village le sait : « l’américaine est revenue sans sa filleule! »

- Merci pour tout votre travail : le toit, les papiers, les impôts. Je voudrais savoir ce qui s’est passé avec le toit.

- Il y a eu un gros orage et le dessus du toit de votre maison s’est retrouvé dans le jardin. Mon maçon a bien travaillé. Il a changé les tuiles et tout réparé. Il a nettoyé votre jardin et j’ai tout payé.

- Donc je vous dois de l’argent. Quand vous voulez je peux venir au bureau.

- Il y a aussi d’autres choses dont nous devons discuter ensemble : qu’allez-vous faire de la maison de votre oncle et de ses vignes ? 20 hectares c’est beaucoup de terres dans un pays de bon vin ! Le Sud de France est de plus en plus connu. Peut-être que j’ai trouvé quelque chose qui serait bien pour vous et le village. Nous en parlerons tous les deux. Quand pourriez-vous venir ?

- Je voudrais attendre un peu. Il y a tant de choses à venir dans les jours qui arrivent ! Je vous appellerai en fin de semaine.

- N’attendez pas trop : on ne sait jamais… A bientôt Jeanne !

- Au revoir Maître Bardot !

Et maintenant un petit thé à l’orange, celui qu’aime mon homme américain si lointain ! Quel plaisir d’être sur la terrasse sur une chaise de jardin en toile rouge sous le soleil pas encore trop chaud ! Avec un petit brin de vent qui court dans les arbres du jardin : le chêne toujours vert été comme hiver et le pin aussi.
Ce n’est pas l’heure d’appeler Rémy qui doit toujours être à l’université. Tout d’un coup je me réveille : le « jet lag », le décalage horaire ! J’ai dormi deux heures !
Je vais chercher le téléphone, le numéro, j’ai peur. Il faut que je sache que maintenant ma vie est avec Rémy. De toutes façons il faut choisir : Mathilde ne sera jamais ma fille mais demain Rémy sera mon mari !

- Allo ! Mathilde ?

- Jeanne ! Quelle merveille d’entendre ta voix ! Comment vas-tu ? Ça fait longtemps que tu es retournée au village ?

- Et toi Mathilde, qu’est-ce que tu fais? Tu dois tout me dire car je me fais du souci. Qu’as-tu fait pendant tout ce temps ?

- Si tu veux tout savoir : je suis heureuse mais toujours perdue. Encore une fois je ne sais plus où j’en suis.

- Mais qui est le père de ce petit que tu attends ? 

- C’est compliqué. Peut-être que c’est mieux d’attendre de se voir pour te raconter l’histoire. Est-ce que je peux venir chez toi ?

- Qui est le père de l’enfant ?  

- Un musicien.

- De musique classique ?

- Non : de jazz africain si tu veux tout savoir ! Noir ! Fred Tiafran.

- Et tu veux venir avec lui au village ? Je ne sais pas si tu le sais mais au village pour les dernières élections la droite/droite et la gauche étaient à 49/51% !

- Et alors ?

- Je pense que ce serait mieux que tu viennes toute seule.

- Ça tombe bien : il a du travail et ne peut pas venir. Mais moi je veux venir.

- Et quand l’enfant arrivera sûr qu’il ne sera pas blanc !

- Jeanne, tu me déçois. Je te croyais plus ouverte au monde moderne ! Tu le sais bien que la terre est de plus en plus petite.

- Moi je le sais mais dans le village ils ne le savent pas encore. Donc si tu venais seule tout serait bien. Quand est-ce que tu arrives ?

- Il y a un problème : je n’ai pas un sou pour acheter le billet d’avion.

- Et ton homme il n’a pas d’argent pour toi, la mère de son enfant ?

- Un jour peut-être quand il sera connu comme musicien. Mais on n’y est pas encore. Dans ce pays les artistes n’ont pas d’aide pour vivre. Pas « d’intermittent du spectacle » !

- Donc où est-ce que je dois envoyer l’argent pour le billet ?

- Sur la banque de Fred, un virement.

- Je pense que le mieux est de demander à Rémy qu’il prenne ton billet pour te l’envoyer. Donne-moi ton adresse. Je viendrai te chercher à Montpellier.

- Alors : Mathilde Delbas chez Fred Tiafran 23 45 Hillview Avenue. Philadelphia US.

- Trop compliqué ! Je demanderai à Rémy de t’appeler demain matin. A bientôt.

- Bises !

- Dis-moi c’est un garçon ou une fille ?

- Je n’ai pas voulu savoir : on découvrira ensemble ! Ciao !

Peut-être que je suis trop vieille mais je n’ai pas pu dire non ! Temps d’appeler Rémy….

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Casanova, Jean-Yves
Ces quatre nouvelles de Jean-Yves Casanova nous conduisent d'Irlande à la Corse en passant par Londres et la Haute-Provence. Le ton de l'ensemble est donné par L'éternité égarée, ton proche des Dubliners de Joyce, même si le texte se préoccupe de toute autre chose. Ces quatre textes sont préoccupés par l'attente, le devenir des gens, de leurs personnalités, de leurs pensées, des corps comme des âmes, devenir qu'accompagne la fuite du temps...
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Les principautés dans le Midi de la France au XIIe siècle : comtes de Toulouse, vicomtes Trencavel et autres seigneurs / Hélène Débax
Débax, Hélène
La région située entre la Garonne et le Rhône, au sud du massif central, appartient pleinement au royaume de France mais, depuis le milieu du Xe siècle jusqu’au milieu du XIIe siècle, c’est une région sans roi. À partir de 944, le roi ne s’occupe plus de ce Midi et les princes méridionaux l’ignorent. La réorganisation du pouvoir à l’époque féodale s’effectue donc sans le roi. Ce dernier ne revient dans le jeu qu’à partir du milieu du XIIe siècle, à un moment où les pouvoirs supérieurs tentent de reprendre la main sur les seigneurs féodaux. Il va s’agir ici de dresser un tableau du jeu des différents pouvoirs en l’absence de roi, et de suivre le développement et l’évolution des grandes aires de domination jusqu’au XIIe siècle. Qui détient donc le pouvoir ? Comment s’exerce-t-il ? Sur quels territoires ? Et, in fine, comment peut-on expliquer l’engrenage qui mène à la croisade ?
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Noels nouveaux, où l'on voit les principaux points de l'Histoire de ce qui a précédé, accompagné et suivi la Naissance de Jesus-Christ. En François et en Auvergnat
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Actes du colloque Les comtes de Toulouse (XIe-XIIIe siècle) - 9e rencontre internationale du patrimoine historique
Histoire et cultures en Languedoc
Les 9èmes rencontres internationales du Patrimoine Historique ont été organisées du 16 au 18 octobre 2015 à Nébian. Depuis 2008, l'association "Histoire et cultures en Languedoc" organise chaque année les Rencontres Internationales du Patrimoine Historique, avec le soutien de la Région Languedoc-Roussillon, du CIRDÒC-Mediatèca occitana, de la Société Archéologique et du Musée Languedocien de Montpellier, et du Pays Cœur d'Hérault.

Découvrir l'association Histoire et cultures en Languedoc

Présentation des 9e rencontres

À l'heure du rapprochement des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, le comité d'organisation de la 9e Rencontre Internationale du Patrimoine historique a choisi d'aborder cette année, les origines de ces deux régions par l'histoire des comtes de Toulouse.
Durant ces trois journées, nous verrons avec les intervenants comment ces comtes ont permis le développement des arts et la naissance d'un sentiment d'appartenance à un territoire qui deviendra ce nouveau Languedoc.
Sentiment qui persiste aujourd'hui et qui persistera demain.

Jean-Louis Lacroix
Président de l'association Histoire et Cultures en Languedoc

Le mécénat des comtes de Toulouse

Si on peut s’interroger sur la présence d’un état toulousain au XII° siècle, on ne peut nier l’existence d’une entité territoriale dont la culture est le fondement. Le mécénat des Comtes de Toulouse appuie une politique de rayonnement et de prestige dont les troubadours sont au centre du dispositif.

Les musiciens poètes rimeront 200 ans la vie intellectuelle avec « saber » et « coneissença ». Les Comtes de Toulouse attirent à leur cour les plus grands : Marcabru, Jaufré Rudel, etc.

Ce phénomène crée une rivalité politique entre Toulouse et les grandes maisons voisines : Duc d’Aquitaine, roi d’Angleterre, comtes de Barcelone, rois d’Aragon, car, tous, veulent rivaliser en excellence. C’est un enjeu culturel mais, avant tout, politique. Peu à peu, Toulouse apparait comme un véritable centre culturel face aux autres villes comtales. C’est la capitale languedocienne de la culture.

Cette société culturelle qui gravite autour du prince forme un ensemble hétérogène socialement et géographiquement. On y voit princes et comtes participer aux débats poétiques mais aussi les troubadours se mêler aux débats politiques. C’est ainsi qu’avec la guerre lancée contre les albigeois naitra « la chanson de la croisade ». Cette « canso » ne sera pas seulement une geste répondant à un processus littéraire de composition mais bien une chanson de partisans, dira Benjamin Assié, où, pour la première fois, se soudera une entité territoriale qu’on retrouvera dans la croix occitane.

On passera du symbole féodal au symbole fort d’un territoire.
Le trobar n’est pas le seul fer de lance du mécénat des Raimondins. Le XII° siècle est une époque prospère qui bénéficie d’un enrichissement lié au va et vient en Orient et aux échanges avec le monde ibérique.

C’est la période des grands chantiers où les ateliers d’Arles, de Moissac, de Toulouse tournent à plein régime. De passage à Toulouse, le voyageur Emile Mâle, cité par Alem Sure Garcia dans son livre « clochers et minarets » écrira : « De loin, l’église ressemblait à une forteresse. J’y entrais et je sentis que j’entrais dans une autre France. C’était une nef unique, sans pilier, sans bas-côté, une grande salle voutée sur croisées d’ogive…. C’était l’art du midi que je rencontrais en venant du nord. Un autre génie s’y manifestait. »

Cette nef raimondine que le voyageur admirait dans la cathédrale Saint-Etienne sera le prototype de l’art gothique occitan. Sa clé de voute porte la croix occitane aux 12 perles, symbole du pouvoir des Comtes.

Le Grand Languedoc, Mythe ou Réalité ?

De la Garonne au Rhône, telle était l’ambition de Raimond IV et de ses successeurs, pour asseoir la dynastie Raimondine. Ce large horizon ne cache pas la fragilité d’un ensemble qui manque d’unité politique.

Depuis le XI° siècle, la Grande Guerre Méridionale (1080-1194) a mis en évidence la faiblesse du pouvoir comtal. Des vicomtes ont progressivement constitué des territoires indépendants et n’hésitent pas à faire allégeance au comte de Barcelone, au roi d’Aragon ou au duc d’Aquitaine. Le départ de Raimond IV pour la croisade accentue ce phénomène de dislocation des principautés vassales. Il faudra attendre l’arrivée de Raimond V au pouvoir pour repositionner le Grand Languedoc dans l’escarcelle Raimondine.

Cependant, on assiste à une mutation du droit féodal. Les seigneurs prennent de plus en plus de distance envers les liens de féodo-vassalité. Face aux deux volontés hégémoniques que portent Toulouse et Barcelone, leur choix politique sera opportuniste au service de leurs ambitions.

Pour les Raimondins, il importe donc de neutraliser ce jeu de « bascule ». Leur politique s’appuie sur l’activité diplomatique, les alliances matrimoniales et, en dernier ressort, la guerre. Les comtes de Toulouse poursuivent deux objectifs : étendre leur domination en reprenant dans leur giron les vicomtés rebelles tout en poursuivant leur extension territoriale et affirmer la volonté d’une politique méditerranéenne qui se heurtera à Barcelone.

Au cours de ce long conflit, une césure marque la politique non alignée des Trencavel, mais aussi des Guilhem de Montpellier qui, par leur réseau d’alliances, leur parentèle et leur rapport bienveillant avec les Papes, seront un handicap certain à l’édification du grand comté voulu par les Raimondins.
On peut s’interroger sur la gouvernance d’un territoire écartelé, en conflit constant, avec une cour en perpétuel mouvement dans le long cortège d’une capitale à l’autre, de Saint Gilles à Toulouse. Pour pallier ce handicap et consolider leur autorité, les dynastes développent et mettent en place des structures administratives, sénéchaussées en Toulousain et Agenais par exemple. Puis, au sein des possessions, bailes et viguiers assurent l’ordre. Les chancelleries sont dotées de personnels compétents.
L’époque est prospère, les villes se développent et, face à cette émergence, les comtes appuient la mise en place de consulats, donnant aux villes une certaine autonomie dans la gestion de leurs affaires. La présence Raimondine est alors avérée sur les deux grands axes économiques du Rhône et de la Garonne, mais, présence et domination constituent-elles un état ? L’identité territoriale sera plus tardive.

Il faudra attendre la création des Etats du Languedoc par Charles VII pour que de l’entité territoriale émerge une identité propre à ce vaste territoire. Ce fut le rêve non abouti des Raimondins.

Maguy Chapot-Blanquet
Docteur en Sciences Humaines

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Dictionnaire du béarnais et du gascon modernes (Bassin de l'Adour), embrassant les dialectes du Béarn, de la Bigorre, du Gers, des Landes et de la Gascogne maritime. Tome second / par Simin Palay
Palay, Simin (1874-1965)
Première édition du dictionnaire de Simin Palay consacré au dialecte gascon, publié à Pau en 1932, sous les auspices de l'« Escole Gastou Febus » en deux volumes, sur le modèle du Trésor du Félibrige de Frédéric Mistral. L'ouvrage connaîtra une seconde édition publiée en 1961 aux éditions du CNRS.

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Dictionnaire du béarnais et du gascon modernes (Bassin de l'Adour), embrassant les dialectes du Béarn, de la Bigorre, du Gers, des Landes et de la Gascogne maritime. Tome premier / par Simin Palay
Palay, Simin (1874-1965)
Première édition du dictionnaire de Simin Palay consacré au dialecte gascon, publié à Pau en 1932, sous les auspices de l'« Escole Gastou Febus » en deux volumes, sur le modèle du Trésor du Félibrige de Frédéric Mistral. L'ouvrage connaîtra une seconde édition publiée en 1961 aux éditions du CNRS.
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