Lettre écrite par Frédéric Mistral à Ludovic Legré le 10 août 1858 depuis Maillane, conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille. Dans cette lettre, il est question d'un voyage à Paris de Mistral et d'une éventuelle rencontre avec Georges Sand.
Èrs dè lous suts es un recuèlh de poèmas inspirat per la region natala de Régis Michalias (1844-1916). Es escrich dins lo parlar d'Embèrt (Puèi de Doma), amb la traduccion francesa en regard.
Cette chanson considérée comme l'hymne de la Provence a été écrite par Frédéric Mistral sur l'air d'un noël traditionnel de Nicolas Saboly.
Cette chanson illustrant l'amitié entre catalans et provençaux a été créée en 1867 lorsque écrivains et hommes politiques offrirent aux félibres provençaux une coupe en argent en remerciement de l’accueil réservé au poète catalan Víctor Balaguer, exilé politique en Provence en raison de son opposition au gouvernement d'Isabelle II d'Espagne.
Valère Bernard (1860-1936) est un poète, peintre, graveur, sculpteur de Marseille. Il a collaboré à plusieurs revues et a été Majoral (1893) puis Capoulié du félibrige entre 1909 et 1918.
La Pauriho est un ouvrage paru en 1899, né de la volonté de trois ouvriers typographes du journal marseillais « Le Bavard » désireux de rassembler les poèmes que Valère Bernard avait publiés dans cette revue. Les traductions françaises, faites par Valère Bernard lui-même, ont été rajoutées à ce recueil et la préface est signée par Frédéric Mistral. Ce dernier souligne la noirceur générale des poèmes de cet ouvrage, où sont décrits les bas-fonds de Marseille. Le terme « Pauriho / paurilha » désigne d'ailleurs en occitan les pauvres gens.
Le recueil est divisé en trois grandes parties (Pauriho, Paurugno, Pauraio) qui correspondent à une tentative de classification de l'humanité en souffrance : de la misère honorable à la déchéance humaine.
Le talent de Valère Bernard s'exprime particulièrement dans les gravures, caractéristiques de son art, qui accompagnent les poésies. Leurs thèmes évoquent la misère, la mort et l'errance.
Pour en savoir plus :
- Valère Bernard : 1860-1936 : approche de l'artiste et de son œuvre / Paul Nougier,... ; Georges Ricard,... ; présentation de Berthe Gavalda,.... - Marseille : Comité Valère Bernard, impr. 1987. (Cote Cirdoc : 846.8 BER)
- Valère Bernard : 1860-1936 / par Jean-Roger Soubiran. - [Marseille] : J. Laffitte, impr. 1988. - ISBN 2-86276-171-0. (Cote Cirdoc : 724 BER)
Partition pour voix de l'opéra Mireille en 3 actes.
Cet opéra est directement inspiré du poème épique Mirèio publié en 1859 par Frédéric Mistral.
Séduit par cette oeuvre, Charles Gounod décida de créer un opéra autour de l'histoire d'amour impossible entre Mireille et Vincent. Il confie alors la rédaction du livret à Michel Carré et, en 1863, part s'installer quelques semaines en Provence, pour composer son opéra auprès du "climat provençal" qui imprègne toute l'oeuvre de Mistral.
En 1864, Mireille est créé au Théâtre Lyrique à Paris. Dès sa création, il n'obtient qu'un succès très mitigé, notamment à cause de sa fin jugée trop dramatique.
Face à la réaction du public, Gounod - qui souhaitait rester fidèle à l'oeuvre de Mistral - se voit obligé de remanier son opéra. Il le réduit alors à 4 actes et y ajoute des dialogues parlés. Marie-Caroline Miolan Carvalho, créatrice du rôle de Mireille a également des exigences de virtuosité, peu compatibles avec le propos austère de l'oeuvre. De nombreuses autres modifications seront alors apportées à l'opéra au fil des représentations, souvent sans le consentement de leurs auteurs.
Ce n'est qu'en 1939 que Mireille fit son retour sur scène sous sa forme originelle grâce au travail de recherche du compositeur Reynaldo Hahn.
La version proposée ici est la version de création, présentée le 19 mars 1864 sur la scène du Théâtre Lyrique.
Partition pour voix de l'opéra Mireille en 5 actes.
Cet opéra est directement inspiré du poème épique Mirèio publié en 1859 par Frédéric Mistral.
Séduit par cette oeuvre, Charles Gounod décida de créer un opéra autour de l'histoire d'amour impossible entre Mireille et Vincent. Il confie alors la rédaction du livret à Michel Carré et, en 1863, part s'installer quelques semaines en Provence, pour composer son opéra auprès du "climat provençal" qui imprègne toute l'oeuvre de Mistral.
En 1864, Mireille est créé au Théâtre Lyrique à Paris. Dès sa création, il n'obtient qu'un succès très mitigé, notamment à cause de sa fin jugée trop dramatique.
Face à la réaction du public, Gounod - qui souhaitait rester fidèle à l'oeuvre de Mistral - se voit obligé de remanier son opéra. Il le réduit alors à 4 actes et y ajoute des dialogues parlés.
Marie-Caroline Miolan Carvalho, créatrice du rôle de Mireille a également des exigences de virtuosité, peu compatibles avec le propos austère de l'oeuvre. De nombreuses autres modifications seront alors apportées à l'opéra au fil des représentations, souvent sans le consentement de leurs auteurs.
Ce n'est qu'en 1939 que Mireille fit son retour sur scène sous sa forme originelle grâce au travail de recherche du compositeur Reynaldo Hahn.
La version proposée ici est une version remaniée, en cinq actes et sept tableaux, représenté pour la première fois sur la scène du Théâtre National de l'Opéra-Comique le 13 mars 1901.
Ce manuscrit original de Frédéric Mistral est conservé au CIRDÒC - Mediatèca Occitana à Béziers. Lacunes : chapitres 1 à 3, 9, 10, 12 à 14, 19, 21, 23, 27 à 29.
Frédéric Mistral traduit le texte de la Genèse à partir de 1878, sous le pseudonyme de Gui de Mount-Pavon, au rythme d'un chapitre par an dans l'Armana Prouvençau.
Ce texte sera publié en intégralité avec les versions française et latine chez l’éditeur Honoré Champion en 1910.
La version imprimée est consultable ici
Paru pour la première fois en 1859, ce poème épique en langue d'oc (provençal rhodanien) relate les amours contrariées de Mireille et Vincent, deux jeunes gens de condition sociale différente.