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Journée d'hommage à Léon Cordes (1913-1987)
Verny, Marie-Jeanne. Conférencier
Lespoux, Yan. Conférencier
Gardy, Philippe. Conférencier
Decòr, Miquèl. Conférencier
Rosenstein, Roy. Conférencier
Torreilles, Claire. Conférencier
Forêt, Jean-Claude. Conférencier
Pierra, Gisèle. Conférencier
Albert, Patric. Conférencier
Cordes, Michel. Conférencier
Cordes, Magali. Conférencier
Brun, Jean-Frédéric. Conférencier
Captation sonore de la journée d'études consacrée à Léon Cordes organisée le 22/11/2013 par la composante RedÒc du laboratoire de recherche LLACS (Langue, Littérature, Arts et Cultures des Suds) de l'Université Montpellier III, sur le site Saint-Charles de l'université Paul Valéry (Montpellier III).

Présentation de la journée :

Léon Cordes est né en mars 1913 à Siran, dans le département de l'Hérault. L'objet de cette journée d'études : faire mieux connaître Léon Cordes, sous tous les aspects, et ils sont nombreux, qui ont illustré son existence jusqu'à sa disparition, au début de l'année 1987. Écrivain, Cordes nous a laissé une oeuvre poétique importante, qui mérite d'être lue et méditée comme elle le fut déjà en son temps par ceux qui surent y trouver les chemins de leur propre inspiration. Il fut aussi un romancier et un nouvelliste novateur, dont le rôle demande à être mieux évalué. Dramaturge et homme de théâtre, Cordes a beaucoup écrit, beaucoup joué, et entraîné plus d'un sur la voie d'un théâtre d'oc qu'il avait pratiqué dès sa jeunesse, et qu'il n'a pas cessé de vouloir illustrer, développer et renouveler. Homme public, il fut acteur, orateur, serviteur d'une langue et d'une civilisation qui le ramenaient toujours à ses origines minervoises et à tout ce que l'histoire de cette cité légendaire pouvait représenter de valeurs et de symboles. Par ses attaches terriennes et les combats qu'il mena au milieu des agriculteurs languedociens, il a beaucoup écrit, dit et réfléchi, bien au-delà de sa réelle et constante passion pour une langue, l'occitan, qui était celle de ses origines et la sienne. Il fut, à cet égard, un acteur inlassable, homme de parole et de pensée, toujours en mouvement.
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Compagnie GdRA : le spectacle « Nour » / Dètz
Dètz

Présentation, par le collectif Dètz

Spectacle de la Compagnie GdRA au Théâtre Garonne, à Toulouse. Extraits et entrevue des artistes.

Filmé le 28 mai 2011
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L'occitan au cinéma : Histoire d'Adrien de Jean-Pierre Denis
CIRDOC - Institut occitan de cultura
Histoire d'Adrien est un film couleur français de 95 minutes réalisé par Jean-Pierre Denis, en langues occitane (majoritaire, sous-titrée en français) et française, sorti en salles en 1981 sur le circuit Gaumont, et récompensé par la Caméra d'or à Cannes en 1980. La musique du générique a été composée et interprétée par Joan Pau Verdier.
[consulter la fiche film du catalogue collectif des bibliothèques et archives de cinéma Ciné-Ressources]

Consécration

23 mai 1980,  gala de clôture du 33e festival de Cannes : saluant « un film remarquable et qui [le] touche beaucoup », René Clément remet à Jean-Pierre Denis la Caméra d'Or – récompensant le meilleur premier film – pour Histoire d'Adrien, un long-métrage « tourné en langue d'oc, en occitan ».
À l'issue de la cérémonie, la journaliste France Roche, visiblement perplexe, s'interroge : « C'est très difficile de savoir si le film de Denis aura beaucoup de public, parce que c'est le premier film français parlé en patois. »

"La langue comme évidence" (Michel Chadeuil)


« Sens la lenga, queu film seria pas la meitat de çò que es. E Denis zo sap ben que vòu pas auvir parlar d'una version francèsa. En francès, Histoire d'Adrien seria estat "regionalista" o "provinciau". En occitan, es universau. » Michel Chadeuil (1) 
[Sans la langue, ce film ne serait pas la moitié de ce qu'il est. Et Denis le sait bien : il ne veut pas entendre parler d'une version française. En français, Histoire d'Adrien aurait été "régionaliste" ou "provincial". En occitan, il est universel.]

Autofinancé, tourné en 8mm en Dordogne, sur une période de deux ans, par un autodidacte, Histoire d'Adrien met en scène des acteurs bénévoles et amateurs. Locuteurs natifs de cet occitan périgourdin qui constitue la langue principale du film, ils improvisent la plupart des dialogues et ont rouvert la garde-robe de leurs grands-parents pour les besoins du tournage.
Le long-métrage dépeint la vie d'un jeune paysan né sans père au début du XXe siècle. Le quotidien de la ferme, le départ des hommes au front, l'exode rural, la grève des cheminots de 1920 sont autant d'éléments contextuels qui ancrent la fiction dans une vraisemblance historique fondamentale pour Jean-Pierre Denis – sans constituer l'essence de l'œuvre. Le propos demeure l'histoire, individuelle, de son personnage. L'histoire d'Adrien. Il en va de même pour l'utilisation de la langue occitane : 

« Le choix de la langue d'oc a été dicté par un souci de cohérence et d'authenticité, simplement parce qu'il ne pouvait en être autrement ; il va de soi qu'en 1905, dans les champs, les villages, les paysans s'exprimaient dans leur langue. » J.-P. Denis (2)

La comparaison s'impose avec l'adaptation par Chabrol du roman breton Le Cheval d'orgueil, sortie la même année, mais intégralement tournée en français. 

Postérité

Grâce au soutien du cinéaste René Allio, Histoire d'Adrien pourra être distribué en salles sur le circuit national. Ce premier long-métrage en occitan à diffusion grand public restera une exception dans le paysage audiovisuel français : le seul projet comparable, L'Orsalhèr (J. Fléchet, 1982), ne bénéficiera pas de la même distribution. De La Palombière à Ici-Bas en passant par Champ d'honneur, l'occitan restera prégnant dans l'œuvre de Jean-Pierre Denis. Il ne subsiste toutefois d'Histoire d'Adrien, – création occitane contemporaine sacrée à Cannes, chef-d'œuvre rendu à l'état de mythe –, que de rares copies en circulation, en piteux état ; le film n'a connu qu'une édition VHS (3) depuis longtemps épuisée.

Notes

(1) « Un grand film occitan : ‘Histoire d’Adrien’ » publié dans le n°9 de la revue Oc.

(2) Propos recueillis par Bernard Tremege et publiés dans Tecimeoc n°9.

(3) Jean-Pierre DENIS (réal.), Histoire d’Adrien, 95 min., couleur,  VHS-SECAM, Gaillon : Film à film, collection “Caméra d’or” dirigée par Jean-François Davy, 1990

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Lettre de Frédéric Mistral à Ludovic Legré : 3 mars 1862
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Lettre écrite par Frédéric Mistral à Ludovic Legré le 3 mars 1862 depuis Maillane, conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille. Dans cette lettre, Mistral encourage son ami à se lancer dans le félibrige.

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Lettre de Frédéric Mistral à Ludovic Legré : 18 janvier 1862
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Lettre écrite par Frédéric Mistral à Ludovic Legré le 18 janvier 1862 depuis Maillane, conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille.

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Lettre de Frédéric Mistral à Ludovic Legré : 15 Septembre 1861
Mistral, Frédéric (1830-1914)
Lettre écrite par Frédéric Mistral à Ludovic Legré le 15 septembre 1861 depuis Maillane, conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille. Dans cette lettre, il est question de linguistique.
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Lettre de Frédéric Mistral à Ludovic Legré : 28 août 1861
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Lettre écrite par Frédéric Mistral à Ludovic Legré le 28 août 1861 depuis Maillane, conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille. Dans cette lettre, il est question de la mort d'Adolphe Dumas.

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Lettre de Frédéric Mistral à Ludovic Legré
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Lettre écrite par Frédéric Mistral à Ludovic Legré en 1861 depuis Maillane, conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille. Dans cette lettre Mistral suggère à Legré de faire un article sur l'école provençale de peinture.

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Lettre de Frédéric Mistral à Ludovic Legré : 23 mai 1861
Mistral, Frédéric (1830-1914)
Lettre écrite par Frédéric Mistral à Ludovic Legré le 23 mai 1861 depuis Maillane, conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille. Dans cette lettre, il est question des fêtes de la Tarasque.
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Lettre de Frédéric Mistral à Ludovic Legré
Mistral, Frédéric (1830-1914)
Lettre écrite par Frédéric Mistral à Ludovic Legré conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille.
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