Le recueil contient :
F° 1-7 : « Pouésias bibliquas », recueil de poésies manuscrites en occitan languedocien comprenant : « Sagéssa », « Psaoume CXVI », « Psaoume CXXIX »
F° 8-15 : Poésies diverses manuscrites comprenant « Lou Gabach ou l'éfan dé la mountagno », « La Prièra sociala » [chanson sur l'air de « La Brigantine »], « La Libertat » (1843), « Richessa é Paoudièyra »
F° 16-17 : A Jasmin (d'Agen), pouèta-perruquiè : Répliqua dé la réspounsa qu'o fach à ma letra del 24 décémbre 1847, inséradas toutas dins lous journals del départémén dé l'Héraoult [ J.-A. Peyrottes], [S.l.] : [s.n.], [1848] (Lodève) : Typ. de Grillières) : 4 p.
F° 18 : Article sur le poète Jasmin, Extrait du journal L'Emancipation (1842)
Chant collecté en Provence
Traduction des paroles de la chanson :
Refrain :
Les soufflets sont cassés
Ils sont cassés ma mignonne
Les soufflets sont cassés
Cassés, rapiecés
Nous sommes une bande de jeunes
Nous avons un grand feu qui nous brule
Nous avons imaginé pour le faire passer
De prendre des soufflets et au cul te souffler
Ne croyez pas que nous sommes coureurs de jupons
Non, nous sommes renommés comme souffleurs
Celui qui veut faire souffler, n'a qu'à s'avancer
Le canon est planté, le jeu va commencer
Nous avons un instrument composé de deux pièces
Qui quand il est bien placé ne blesse jamais
C'est un morceau de peau entre deux grelots
Quand nous n'avons pas le sou, ça nous réjouit
Si par hasard, le soufflet peut vous plaire
Vous pouvez approcher de tous côtés
Vous pouvez venir souvent, nous vous donnerons du vent
Plus doux que le mistral qui fait serrer le trou
Chanson collectée dans la région toulousaine.
Traduction des paroles du chant (transcription fidèle du texte de la pochette ; peut contenir des erreurs) :
Refrain :
Moi, j'ai un homme qui est petit
Je peux le dire, je peux le dire
Moi j'ai un homme qui est petit
Je peux le dire, il est petit !
D'un empan de toile grise
Je lui fis une chemise
Et du reste un tablier
Je peux le dire, il est petit !
D'une coque d'avance
Je lui fis une cabane
Et du reste un cabanon
Je peux...
D'une aiguille dépointée
Je lui fis une aiguillade
Et du reste, un aiguillon
Je peux...
D'une peau de musaraigne
Je lui fis une capuche
Et du reste un chaperon
Je peux...
Partition d'airs pour tambourins éditée à l'occasion de l'exposition universelle de 1889 à Paris contenant :
Présentation des coulisses et répétitions de la pièce Sèm Fòrça créée le 16 mars 2012 au Théâtre des Franciscains de Béziers par la compagnie La Rampe – Tio. Écrite par le dramaturge languedocien Claude Alranq, cette “odyssée pataphyique", en revisitant les rituels populaires mettant notamment en scène les animaux totémiques comme le Camel de Béziers, se veut une réflexion sur la transmission et la transformation d’un patrimoine intangible et menacé. Le titre reprend la devise inscrite sur le Camel : “Sen fosso” [sic], “Nous sommes nombreux”.
« Paparine est la nouvelle et malicieuse domestique de Pépézuc, un des derniers fleurons d’une grande dynastie vigneronne. Lors de la Feria des vendanges, elle découvre que son maître a 2 visages : à jeun, il manifeste le réalisme patronal le plus redoutable ; ivre, il caresse les plus folles utopies. Mais voilà que les divinités de l’Olympe jettent leur dévolu sur le patrimoine pépézuquien pour y créer un village-vacances ! »