Explorar los documents (15471 total)

vignette.jpg
Sourdure
Bande sonore du film Debout sur la montagne de Sébastien Betbeder, De Bon Astre est une embardée expérimentale qui déroule tout le savoir-faire de l’Auvergnat Ernest Bergez : des violons venus d’ailleurs, un surréalisme à fleur de peau, des voix qui surgissent de derrière l’éther. In fine : une véritable immersion.
vignette_59001.jpg
Hons Dussau-Nebout
Dussau-Nebout, [Madame]
Boudet, Louis

Le fonds de Madame Dussau-Nebout

Présentation du producteur


L'Abbé Louis Boudet fut curé de Vielleségure puis d'Arzacq dans les années 1950 et 1960. Il était vidéaste amateur.

Présentation du contenu


Ce fonds est à mettre en relation avec le fonds Boudet (5 Num 9), conservé également aux Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques. Il s'agit d'un même fonds d'archives ayant été fractionné, ainsi certains enregistrements des deux fonds sont à mettre directement en relation (fichiers sonores correspondant aux enregistrements vidéo muets).

Historique de la conservation


Madame Dussau-Nebout est une professeur à la retraite, très investie dans la sauvegarde et la valorisation du patrimoine matériel et immatériel.
Elle posédait les enregistrements (vidéo et audio) que l'Abbé Boudet, ancien curé de Vielleségure puis d'Arzacq, a réalisés. Il lui a légué ce fonds dans les années 1990.
Le fonds a été fractionné par Madame Dussau-Nebout d'où son entrée en deux temps aux Archives départementales.
vignette.jpg
Goulamas'k
« Toujours adepte d’un ska à crête, cuivré et pêchu, passant allègrement du sautillant au rouleau compresseur rythmique, Goulamas’K a le poing levé, la révolte jusqu’au bout des notes. Autant à l’aise avec la langue d’oc que celle de Molière, puisant au passage dans les cultures catalanes et castillanes, ces néo-troubadours énervés déversent leur prose militante... »
vignette_59001.jpg
Hons Jean-Loup Fricker
Fricker, Jean-Loup

Le fonds Jean-Loup Fricker

Présentation du producteur


Jean-Loup Fricker a conservé quelques enregistrements des années 1973 à 1980, époque à laquelle, jeune étudiant à Toulouse à l'Ecole d'Agriculture de Purpan, il s'est rapproché du Conservatoire Occitan où il est devenu formateur en chant et l'un des pionniers en Béarn de la relance de la flûte à trois trous. Dans cette dynamique, il a également mené des enquêtes en Béarn.

Présentation du contenu


Le fonds de Jean-Loup Fricker contient une douzaine de cassettes analogiques 60 minutes : collectes ou documents de travail et d'apprentissage de la flûte/tambourin à cordes de Gascogne.
A noter une enquête auprès d'Etxahun en compagnie d'un tambourinaire Béarnais, sur la comparaison des styles de jeu souletin et ossalois ; les Fêtes de Laruns le 15 août 1973 ; des chants polyphoniques enregistrés in vivo lors de fêtes d' Arros-Nay ; un enregistrement de flûte/tambourin et violon de la Vallée d'Ossau, remis par Jean Passimourt.
La moitié des enregistrements sont des documents de travail joués par Guy Bertrand, Xavier Vidal, Jean-Loup Fricker, pionniers du renouveau des musiques traditionnelles occitanes.
vignette.jpg
La Granja
Une cinquantaine de musiciennes et musiciens se sont réunis pour ce double album consacré aux danses collectives en rond, du Quercy… et d’ailleurs. Selon les titres, ils/elles sont une dizaine, en trio, duo et même en solo. Pour danser et ou pour chanter en dansant.

www.lagranja.bandcamp.com
vignette_59001.jpg
Hons Louis Boudet
Boudet, Louis

Le fonds de l'abbé Louis Boudet

Présentation du producteur


L'Abbé Louis Boudet fut curé de Vielleségure puis d'Arzacq dans les années 1950 et 1960. Vidéaste amateur, les présents enregistrements, de la fin des années 1950 aux années 1960, sont les bandes sonores de ses montages vidéo.

Présentation du contenu


Ce fonds comprend des bandes magnétiques audio correspondant aux bandes sons de ses films. Quelques bandes magnétiques correspondent effectivement aux films déjà transférés sur des cassettes VHS.
Les enregistrements originaux (16) correspondent au mariage du neveu de l'Abbé Boudet. Sur cette bande, l'Abbé a enregistré la messe du mariage avec ses différents sermons tels que l'importance du rôle du mari, de l'épouse, le respect mutuel... Quelques cantiques et prières interviennent entre les sermons.

Cet inventaire fait également état de quelques enregistrements de fêtes ou manifestations publiques comme celles de la « Coupe de la Joie » ou encore des enregistrements en direct de chants et de musiques béarnaises. Ce fonds possède également des musiques basques ainsi que des sauts basques, enregistrés à l'occasion d'une pastorale jouée à Barcus.

Ce fonds est à mettre en relation avec le fonds Dussau-Nebout (5 Num 14), conservé également aux Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques. Il s'agit d'un même fonds d'archives ayant été fractionné, ainsi certains enregistrements des deux fonds sont à mettre directement en relation (fichiers sonores correspondant aux enregistrements vidéo muets).

Historique de la conservation


Dans les années 1990, l'Abbé Boudet avait confié à des fins de conservation ses vidéos et bandes sonores à Mme Dussau-Nebout, enseignante retraitée, très investie dans la sauvegarde et la valorisation du patrimoine local.
vignette_59001.jpg
Hons Guillaume Mayer
Mayer, Guillaume (1931-2007)

Le fonds Guillaume Mayer

Présentation du producteur


Guillaume Mayer est né en 1931 à Courrières, dans le Pas-de-Calais. Il a été élevé en Béarn où il est arrivé enfant, avec sa mère, pendant la débâcle de 1940. Ouvrier scieur en mécanique à Oloron-Sainte-Marie, plusieurs fois élu conseiller prudhommal, cet amoureux du chant achète en 1968, malgré son prix très élevé au regard de ses revenus d’ouvrier, un enregistreur UHER avec lequel il enregistre jusque dans les années 1985 soirées et concerts liés au chant et à la musique traditionnelle béarnaise, particulièrement dans la région du piémont oloronais et au Festival de Siros. A partir de cette époque, il s’installe à Rivesaltes.
Rencontré par Jean-Jacques Castéret dans cette ville en 2002, époque à laquelle il était retraité, son épouse et lui-même étaient particulièrement actifs dans les cercles de culture catalane, notamment les castells catalans (tours humaines), une pratique très répandue dans cette région.
Il semble avoir réalisé ces enregistrements pour le plaisir.
Il est décédé en 2007 à Perpignan.

Présentation du contenu


Le fonds est un véritable « patchwork » musical, une même bande magnétique voire une même piste pouvant faire coexister des contenus différents.

Il comporte notamment (parmi ce qui a été identifié) :
- Des enregistrements de concerts donnés à Oloron-Sainte-Marie, Salle Palas ;
- Concert de la « Hèsta de las etnias » « Fête des régions » du 15 avril 1983, Salle Palas. Canta u Populu Corsu, Etchamendy eta Larralde, Eric Fraj suivi d’un bal gascon ;
- Concert commun de Los de Nadau et I Muvrini Salle Palas à Oloron en 1979.

En raison des conditions du dépôt puis de la disparition de Guillaume Mayer avant la numérisation du fonds et sans dès lors de possibilités d’écoute commentée par l’auteur, il est difficile de connaître la localisation et le contexte d’une partie des enregistrements. Les mentions partielles figurant sur les bandes ne nous aident pas vraiment en raison de recopiage.

Seul un témoignage au moment du dépôt évoque, pêle mêle, des moments qui avaient retenu son attention. L'enregistrement est conservé par le CIRDOC-Institut occitan de cultura.

Historique de la conservation


En 2002, Guillaume Mayer a cherché à faire numériser ses enregistrements pour pouvoir les réécouter. France Bleu Roussillon contacté pour ce faire l’a adressé à son homologue béarnais lesquels l’ont adressé à l’Institut Occitan de Cultura. Il a alors fait don de son fonds pour une numérisation et une valorisation.
vignette_LaBiaca.jpg
La Biaça
Institut d'estudis occitans (Toulouse). Seccion (Limousin)
Acteur majeur pour la valorisation et la défense du patrimoine linguistique occitan, l’Institut d’études occitanes du Limousin conduit et rassemble depuis plus de vingt ans des enquêtes de sauvegarde de la mémoire occitane.
Il s'agit d'un patrimoine oral considérable collecté sur le territoire limousin (Corrèze, Creuse et Haute-Vienne) et quelques départements limitrophes (Charente, Dordogne, Vienne, Cantal, etc.)
A ce jour, environ 400 heures de son et de vidéos, principalement en limousin mais parfois aussi en français, complétées d'images d'archives, d'écrits, de photographies, sont disponibles qui abordent tous les pans de la société traditionnelle limousine : rites calendaires, proverbes et dictons, comptines, toponymie, récits de vie, savoir-faire, cuisine...
Cependant les chansons et musiques de tradition constituent la partie la plus remarquable de La Biaça.

Ce site est régulièrement enrichi par de nouveaux apports. De nombreux documents attendent d'être numérisés et mis en ligne.

Pour en savoir plus :  La Biaça
vignette_59001.jpg
Hons deu Hestau de Siròs
Association Siros Memori deu Biarn - Festival de la Chanson Béarnaise de Siros

Le fonds du Festival de la Chanson béarnaise de Siros

Présentation du producteur


L'association Siros Memori deu Biarn - Festival de la Chanson Béarnaise de Siros, est l'organisatrice du festival créé en 1967 à l'initiative de jeunes élus de la commune, puis élargie, le succès venant, à d'autres forces vives du Béarn.
Le producteur a, dès l'origine du festival, pensé à constituer une archive enregistrée par des professionnels.

Présentation du contenu


Enregistrement, en direct, de l'ensemble des performances scéniques du festival de l'origine, en 1967, jusqu' à 1999. Au fil des années, le festival s'est développé sur trois jours : soirée de théâtre le vendredi soir, passages scéniques alternant présentateurs, groupes vocaux et conteurs les samedi soir et dimanche après-midi, une messe en béarnais étant, selon les années, organisée le dimanche matin.
Ce festival phare du Béarn a constitué un véritable mouvement de société jusqu'à la fin des années 1980 et il occupa une grande place dans la vie locale jusqu'aux années 2000. Il attirait en 1977 environ 14000 personnes.
Ce fonds constitue un témoignage essentiel aux plans historique, linguistique, ethnologique et ethnomusicologique : pratique vocale, contes, création musicale, positionnements culturels et politiques....

Historique de la conservation


Les bandes magnétiques ont quitté en 2006 une pièce froide (env. 13°) de la mairie de Siros pour rejoindre le domicile de Loulou Mandère jusqu'à leur dépôt aux Archives Départementales. Les bandes magnétiques avaient fait l'objet d'un transfert intégral sur cassettes analogiques qui ont servi de source à la numérisation.
vignette_59001.jpg
Hons Jean-Pierre Arhie
Arhie, Jean-Pierre (1937-1999)

Le fonds de l'Abbé Arhie

Présentation du producteur


Jean-Pierre Arhie, est né à Alos (Alos-Sibas-Abense, en Soule) le 15 juillet 1937 et décédé le 31 décembre 1999 au presbytère d’Arette. Sa famille s’installe à Lanne-en-Barétous (Béarn) au moment de l’acquisition d’une ferme au quartier Barlanès (frontalier entre Béarn occitanophone et Soule bascophone).
Après des études au Grand Séminaire de Bayonne, il est ordonné prêtre le 23 décembre 1962 à Lanne-en-Barétous et nommé vicaire à Oloron-Sainte-Marie le même jour. Curé d’Ance (Féas) dans le sous-secteur d’Aspe-Barétous le 28 août 1971 – chargé en outre de la paroisse d’Aramits le 9 décembre 1972 –. Nommé responsable de l’équipe sacerdotale de la vallée de Barétous, le 4 septembre 1974, il s’installe au presbytère d’Arette. A partir de cette date, il dessert Arette, Lanne, Issor et Lourdios-Ichère (il est vicaire économe d’Issor et de Lourdios-Ichère le 2 juin 1982). A partir de la constitution de la paroisse Saint-Martin de Barétous, il sera désigné Curé-modérateur le 12 novembre 1997.
Le ministère de cette figure centrale de la vallée de Barétous, connue de tous comme « Jean-Pierre », est tout entier ancré dans le siècle. Il conduit par exemple pendant plusieurs années le bus de ramassage scolaire de l’entreprise Mazéris.
Le chant occupe une grande place dans sa vie. Il est jusqu'à son décès, l’animateur de la vocalité d’expression religieuse comme profane de la vallée. Durant vingt-cinq ans, il encourage, encadre, différentes générations de chanteurs et chanteuses, favorisant la floraison de groupes dans cette vallée et présidant au rayonnement de formations plus anciennes comme celles d’Arette ou de Lanne-en-Barétous.
Il est notamment l’initiateur discret mais tout entier engagé dans la Pastorale Juan Martin Pueyrredon qui, en 1996 et 1997, mobilise l’ensemble du village de Lanne-en-Barétous, rassemblant une centaine d’acteurs, chanteurs, danseurs, musiciens, bénévoles de tous ordres, pour la production des deux représentations de ce grand théâtre populaire héritier des mystères médiévaux, des ballets de cour et du théâtre baroque.
La production du fonds débute ainsi à son arrivée à Arette pour se poursuivre durant vingt-cinq ans jusqu’à sa disparition soudaine. Il est le reflet de l’activité pastorale et sociale de Jean-Pierre Arhie particulièrement cimentée par le chant.

Présentation du contenu


Ce fonds très abondant est composé de plusieurs ensembles qui sont le reflet de la vie musicale, religieuse, sociale et agro-pastorale de la vallée de Barétous, la plus occidentale des vallées béarnaises, limitrophe à l’ouest de la vallée basque de Soule et, au sud, de la Haute-Navarre. Elle est composée des communes d’Ance, Aramits, Arette, Féas, Issor, Lanne-en-Barétous. La paroisse barétounaise compte en outre le petite village-vallée de Lourdios.
Le fonds est par ailleurs l’expression des préoccupations « socio-pastorales » – le chant est le ciment de la communauté villageoise et de l’assemblée des fidèles –comme patrimoniales de Jean-Pierre Arhie, en témoignent ses collectes auprès d’anciens chanteurs et toute une boîte contenant une trentaine d’enregistrements de sonnailles de troupeaux. En montagne, les sonnailles permettent en effet de localiser et d’identifier le bétail. Les pasteurs cultivent ainsi l’identité sonore de leur troupeau et par extension de leur maison. Enregistrer de façon systématique ces manifestations du sonore relève ainsi clairement d’une démarche ethnographique.

L’expression chantée représente néanmoins la partie la plus importante du fonds. Trois ensembles distincts apparaissent.

D’une part, une collecte sonore des anciens constituant un matériau à transmettre aux jeunes générations. Elle se double d’une récupération de cahiers de chansons manuscrits qui servent d’ailleurs de base à la collecte. Quelques chanteurs présentent des styles vocaux solistes rares et un répertoire aujourd’hui disparu dans cette vallée : chansons de création locale, variantes locales de chansons de style lettré, notamment du chansonnier Cyprien Despourrins (1698-1759), et de style oral.

Le second ensemble est constitué de l’enregistrement quasi systématique de dizaines de répétitions et de soirées chantées dont les protagonistes sont les groupes de village de la vallée encadrés, encouragés et parfois générés par Jean-Pierre Arhie.
Ces « groupes » superposent l’acception sociologique à celle plus scénique du terme. Il s’agit particulièrement des jeunes hommes du village, parfois des jeunes femmes ou filles comme à Aramits, chanteurs patentés reconnus par la communauté et/ou encouragés par Jean-Pierre Arhie. Son action s’inscrit dans la très ancienne tradition polyphonique pyrénéenne et se développe dans le cadre de la dynamique du Festival de la Chanson Béarnaise de Siros, créé en 1967 et qui atteint des sommes de fréquentation en 1977 et dans les années 1980. Cette partie du fonds constitue ainsi un témoignage particulièrement précieux et complet, à l’échelle d’une vallée, de la dynamique vocale béarnaise tant aux plans de la construction des styles et répertoires que de la sociabilité musicale.

Jean-Pierre Arhie a enfin enregistré de très nombreux offices religieux : particulièrement les cantiques et sermons de l’ensemble des messes de fêtes et de mariages qu’il célébrait, constituant, au-delà de la simple anecdote, d’intéressants enregistrements de polyphonie captées in vivo sur des répertoires latin (Laudate Maria par exemple), français et béarnais.

A noter enfin, la qualité du matériel d’enregistrement employé par Jean-Pierre Arhie au cours de ces trois décennies (UHER, enregistreur cassette Marantz), qui atteste encore du soin apporté à ce travail.

Historique de la conservation


Le Fonds sonore Jean-Pierre Arhie, est la propriété des Chanteurs d’Arette. Il a été déposé à l'InOc après le décès de JP Arhie, afin qu'il y soit hébergé et que l'InOc organise la mise en œuvre de sa sauvegarde, ceci par contrat du 28/01/2002 signé de Jean Bordenave d’Arette et Jean Mirassou agissant en qualité de représentants du groupe des Chanteurs d’Arette, tous deux exécuteurs des volontés de JP Arhie.

Le fonds a quitté le presbytère d’Arette en janvier 2002 pour un transfert à titre conservatoire au siège de l’InOc Aquitaine où il a été inventorié et coté.
Cassettes et bandes magnétiques étaient conditionnées de façon thématique ou géographique dans des boîtes à biscuits en fer blanc et des cartons, le premier inventaire ayant suivi cette organisation.
Les originaux ont rejoint le Service départemental d’archives des Pyrénées-Atlantiques au moment de leur numérisation en 2011.
sus 1548