Brochure hors commerce, éditée par le groupe "Prouvenço" a l'initiative du félibre Antoine Mouren dans les années 1930. Ce document a été publié par le félibre Augustin Roquebrun avec une participation financière de commerçants Marseillais.
Les 16 pages de ce document décrivent des coutumes calendales, avec un article du Dr Fallen (ex-capoulié du Félibrige), et restituent des chants de Noëls provençaux.
Le but affiché de cette brochure est de remémorer aux Marseillais les coutumes provençales liées à cette période de l'année qui semblent déjà se perdre dans les années 1930.
Les illustrations sont signées de David Dellepiane, peintre des santons, de Dulac, pour la couverture, et de L. Mistral.
Entretien avec Pierre Brun à l'occasion de la diffusion du documentaire Fecas e Godilhs, consacré aux rites carnavalesques en Haute-Vallée de l'Aude (carnaval de Limoux et communes alentour), le 15 novembre 2012 au CIRDOC. Interview réalisée par Bruno Cecillon pour Radio Lenga d'Òc.
Film noir et blanc muet réalisé par Michel Cans à Agde au début des années 1950 et dans les années 1960. Fait partie de la collection "Les villages de l'Hérault dans les années 1950".
En ville :
- 3 jeunes filles en costume traditionnel
- Plaque murale
- Les chapiteaux du cloître de la cathédrale
- Intérieur de l'église
- Dans le quartier des Halles : les commerçants (boucherie, poissonerie, marché)
- Sortie de la messe à l'église Saint-André
- Descente de croix devant la cathédrale, le cloître, la chapelle de la cathédrale
Sur les quais :
- Vue de l'Hérault avec le pont métallique
- Le "globe" (Grand filet en travers du fleuve)
- Trois hommes assis sur un banc sur le quai des Dames
- Sortie de la messe de la cathédrale
- Le quai de la Marine, les bateaux, le quai des chantiers Palumbo
Au Grau d'Agde : les pontons, l'embouchure (avec le phare de la Tamarissière)
Bar de la Marine
Le Cap d'Agde : falaises, plages de galets
Retour à la place de l'Évêché
Chez Denis Fonquerle
Jules Baudou, patron de la Galiote, Félibre, fondateur de l'Escolo daú Sarret.
La cathédrale, l'Hérault, le bar de la Marine, la rue du musée Agathois, la Prud'homie.
Partie de pétanque sur l'esplanade, le buste de Marianne, le bassin.
Défilé du 11 Novembre et dépôt de gerbe
Le CIRDÒC conserve à Béziers l'ensemble des films tournés par Michel Cans dans une soixantaine de villages de l'Hérault dans les années 1950. Les bobines 16 mm d'origine ont été transférées d'abord sur VHS et ont été ensuite numérisées entre 2010 et 2011.
L’ensemble du fonds et des droits qui y sont attachés ont été cédés par le réalisateur au CIDO entre 1989 et 1991. Le CIDO en a ensuite fait don au CIRDOC en 2000.
Occitanica va vous permettre progressivement d'accéder à l'ensemble de ce fonds audiovisuel en ligne. Ces documents illustrant la vie des villages de l'ouest héraultais ont acquis avec les années un intérêt patrimonial mais aussi sentimental pour les habitants de l'Hérault. Ces archives brutes sont des films non montés et muets, tournés la plupart du temps en noir et blanc.
On peut y voir par exemple la Fête-Dieu à Cesseras, le carnaval à Laurens ou Boujan, la danse des treilles à Montblanc, la fête à Nissan, des Agathoises portant la coiffe, etc.
Entretien avec Marie Célerien, originaire du Tarn. Huit chansons ou refrains à danser sont enregistrés ainsi qu'un conte en occitan.
Quelques commentaires sur la chanson, le conte et la danse sont également présents.
Introduction de Claire Torreilles :
On doit à Marcel Barral la première édition critique des Obros mescladissos d'un Baroun de Caravetos, œuvres poétiques de Roudil (1982 et 19831) restées jusque là en grande partie inédites, à l’exception de la pièce Lou Testament dau Sage qui fut imprimée en 16502 avec les œuvres du poète Isaac Despuech dit Le Sage de Montpellier dont l’avocat Jacques Roudil (1612-1684) avait été l’éditeur et l’ami.
L’édition de Marcel Barral est fondée sur un manuscrit de la Société archéologique de Montpellier conservé dans le fonds Lunaret3. Marcel Barral connaissait l’existence d’un ou de plusieurs autres manuscrits de Roudil copiés aux XVIIIe et XIXe siècles. Le manuscrit du CIRDOC, acquis auprès d’un libraire parisien par François Pic pour le compte du CIDO4, est l’un de ceux-ci. Précisément il correspond à la description faite par Léon Gaudin en 1870: « C’est un petit in-8° de 377 pages, couvert en parchemin, et dans lequel les pièces françaises, latines et patoises sont mêlées» qui lui semble être « le manuscrit autographe de l’auteur, ou tout au moins une mise au net faite en vue de l’impression 5 ».
Ce manuscrit est plus récent que celui de la Société archéologique, plus complet aussi. Il comprend quatre vingt dix pages de plus (f° 287 à f° 377), ce qui représente un ensemble de trente neuf pièces inédites en latin, français et occitan, dans l’ordre chronologique de leur écriture, sans doute les derniers poèmes écrits par Roudil entre avril 1675 et juin 16836 où l’on trouve, comme dans le reste de l’œuvre, un regard aiguisé sur la société méridionale, entre le monde rural de Pignan et celui de Montpellier, une attention souriante aux événements du royaume et à la vie de famille, à soi-même et à la compagne aimée qui est la « Rozindo » des premiers sonnets, avec peut-être une gravité et une intériorité nouvelles dans les considérations sur l’âge et le temps qui passe. Il faut ajouter une pièce inédite extérieure reliée avec l’ouvrage et placée avant le titre7, et les dix précieuses pages d’une « Taulo de las peços contengudos dins aquest libre » qui terminent ce manuscrit en ouvrant d’intéressantes perspectives sur les réelles intentions éditoriales de Jacques Roudil8.
Introduction de Claire Torreilles, mai 2014
1 Jacques Roudil, poète montpelliérain du XVIIe siècle, Œuvres poétique languedociennes et françaises, publiées pour la première fois sur un manuscrit retrouvé avec introduction, notes et glossaire, par Marcel Barral, Montpellier, Publications de l’Entente bibliophile, 1982, 226 p. et Suite des œuvres poétiques languedociennes et françaises, Montpellier, Publications de l’Entente bibliophile, 1983, 238 p.
2Las fouliés dau Sage de Mounpelié revistos e augmentados de diversos piessos de l’autur embé soun Testament obro tan desirado, in 8°, sans lieu ni nom d’imprimeur, 1650. Édition numérisée disponible sur le site de la Médiathèque Émile Zola.
3 Barral (1982). « Liste des pièces contenues dans le manuscrit des Œuvres poétiques de Jacques Roudil qui appartient à la Société archéologique de Montpellier », p. 201-208.
4 Il l’a catalogué sous la cote Ms 296 dans le catalogue des manuscrits.
5Revue des langues romanes, 1870, p. 249 et sq. Gaudin publie quelques pièces de Roudil d’après la version (très arrangée) de F.-R. Martin dans Les loisirs d’un Languedocien en 1827. Le manuscrit qu’il décrit rapidement n’est pas en sa possession. Il appartient, dit-il, à M. S… qui est en fait le bibliophile Sauvadet dont on retrouve l’ex-libris en tête du volume mis en ligne ci-dessous.
6 La dernière date portée [f° 365] est en effet : 6 juin 1683.
7 « Dialoguo dins l’autre mounde entre Tap et Gl », (Tapemoy et Glaudet), 222 vers, 3 fo. daté de 1680.
8 Les intentions fantaisistes sont celles qu’indiquent les premières pages (identiques) des deux manuscrits connus : Las obros mescladissos d'un Baroun de Caravetos. Imprimados à Cantogril per Janas Buscaliensis, 1677.
Complément d'information à l'introduction de Claire Torreilles:
D'après Marcel Barral, il existe trois copies manuscrites de ces Obros mescladissos d'un Baroun de Caravetos.
L'inscription humoristique "Imprimados à Cantogril per Janas Buscaliensis" et la présence d'un prologue laissent penser que ce manuscrit pourrait avoir été rédigé dans le but de l'éditer.
Une partie des poèmes a été publiée par la suite dans le tome 1 de la Revue des Langues Romanes en 1870.
Les pièces de ces "Oeuvres mêlées d'un baron de Caravètes", s'ancrent dans l'Histoire et la langue parlée de la ville de Montpellier.
Jacques Roudil prend ainsi souvent pour prétexte un événement particulier survenu dans sa ville de Montpellier, qu'il soit officiel ou qu'il s'agisse d'un fait divers, pour écrire ses poèmes.
Pour en savoir plus :
- ROUDIL (Jacques), notes et glossaire par BARRAL (Marcel), Oeuvres poétiques languedociennes et françaises, Montpellier, Éd. de l'Entente bibliophile, 1982-1983.
- ALLIER (Max). "Jacques Roudil, oeuvres poétiques languedociennes et françaises per Marcel Barral", Oc, N° 15, setembre 1982, pp. 71-75.
Film noir et blanc muet réalisé par Michel Cans à Servian dans les années 1950. Fait partie de la collection "Les villages de l'Hérault dans les années 1950".
Le CIRDÒC conserve à Béziers l'ensemble des films tournés par Michel Cans dans une soixantaine de villages de l'Hérault dans les années 1950. Les bobines 16 mm d'origine ont été transférées d'abord sur VHS et ont été ensuite numérisées entre 2010 et 2011.
L’ensemble du fonds et des droits qui y sont attachés ont été cédés par le réalisateur au CIDO entre 1989 et 1991. Le CIDO en a ensuite fait don au CIRDOC en 2000.
Occitanica va vous permettre progressivement d'accéder à l'ensemble de ce fonds audiovisuel en ligne. Ces documents illustrant la vie des villages de l'ouest héraultais ont acquis avec les années un intérêt patrimonial mais aussi sentimental pour les habitants de l'Hérault. Ces archives brutes sont des films non montés et muets, tournés la plupart du temps en noir et blanc.
On peut y voir par exemple la Fête-Dieu à Cesseras, le carnaval à Laurens ou Boujan, la danse des treilles à Montblanc, la fête à Nissan, des Agathoises portant la coiffe, etc.
Lenga d'Òc/Lengo d'Ò est un magazine d'actualité en langue occitane. Présentée sur TéléMiroir, chaîne locale de la région nîmoise, par Lise Gros et Claudine Paul de 2007 à 2010, l'émission continue sur TVSud depuis la fusion de TéléMiroir et de 7L TV, chaîne montpellierraine.
Venues rejoindre les collections du CIRDOC-Mediatèca occitana en 2012, les archives des diffusions sur TéléMiroir seront progressivement mises en ligne sur Occitanica.
Présentation : Lise Gros
Lise Gros se remémore les vendanges de son enfance et conte sur ce thème Lo Diable a Eyquem.
Cette chanson considérée comme l'hymne de la Provence a été écrite par Frédéric Mistral sur l'air d'un noël traditionnel de Nicolas Saboly.
Cette chanson illustrant l'amitié entre catalans et provençaux a été créée en 1867 lorsque écrivains et hommes politiques offrirent aux félibres provençaux une coupe en argent en remerciement de l’accueil réservé au poète catalan Víctor Balaguer, exilé politique en Provence en raison de son opposition au gouvernement d'Isabelle II d'Espagne.
La notoriété de Jean de Nostredame, magistrat à Aix-en-Provence et frère de l'astrologue Nostradamus, est due à la double publication, en 1575, à Lyon, en italien puis en français, des Vies des plus célèbres et anciens poètes provensaux.
Ce recueil est en fait un travail de généalogiste complaisant. L’auteur falsifie les biographies des troubadours pour en faire des Provençaux. Il cherche à honorer certaines familles provençales et italiennes, en leur inventant des illustrations littéraires.
Il mentionne comme sources principales de cet ouvrage, les écrits de moines provençaux. Camille Chabaneau tente de les identifier dans Le moine des Isles d'Or (Annales du Midi, 1907). Parmi ces sources se trouveraient le moine de Montaudon (1145?-122.), Hugue de Saint-Circ (12..-1253?) et un certain "moine des Isles d'Or" qu'il identifie comme étant Jean de Nostredame lui-même ou son ami Jules-Raymond de Soliers mort en 1594.
C’est sur ces bases faussées que se sont élevées, pendant de nombreuses décennies, les traditions historiographiques provençale, d’oc et française. Son ouvrage a longtemps fait autorité pour l’étude des troubadours. En 1913, néanmoins, les romanistes et médiévistes Camille Chabaneau et Joseph Anglade, dressent la liste de toutes les falsifications. D’autres chercheurs comme K. Bartsch, P. Meyer ont depuis continué à mettre à jour les inventions et mensonges de Nostredame.
Camille Chabaneau, Le moine des Isles d'Or, E. Privat, Toulouse, 1907 - Extrait des Annales du Midi, annee 1907
Josef Prokop, Jehan de Nostredame, Vies des troubadours ou nouvelles de la vie ? dans Métamorphoses du texte, "Echo des études Romanes, Revue semestrielle de linguistique et littératures romanes", Vol. VII / Num. 2, 2011. Publié par l’Institut d’études romanes de la Faculté des Lettres de l’Université de Bohême du Sud. ISSN : 1801-0865 (Print) / 1804-8358 (Online).
Le pilou (pilo en occitan) est un sport né dans les années 1940 à Nice. Ce jeu est toujours pratiqué en territoire occitan et plus particulièrement dans la région niçoise.
Le pilou est un jeu d'adresse et d'endurance. Il consiste à lancer en l'air un volant, constitué à l'origine d'une pièce de monnaie trouée dans laquelle on a fait passer un bout de papier, puis de le rattraper et jongler avec différentes parties du corps à l'exception des mains, des épaules et des bras.
Ce jeu semble s'être inspiré de jeux beaucoup plus anciens et exotiques. Il ressemble en effet énormément au jeu du Tlachtli pratiqué autour de l'an 900 au Mexique. Il s'apparente également à des jeux de volants asiatiques comme le sloupi chinois ou encore le foot-bag américain.
Le pilou, lui, semble être né dans les rues du vieux Nice aux alentours de 1942. Son nom proviendrait de l'expression pile ou...face car les pièces de monnaie de 25 centimes, en zinc et percées au milieu, tout juste retirées de la circulation furent les premières et seules utilisées durant de nombreuses années.
Certains attribuent d'ailleurs la création de ce jeu à la soudaine démonétisation de ces pièces qui aurait poussé les enfants à récupérer ces pièces de monnaie privées de toute valeur et à leur trouver une utilité. La pratique du pilou s'est vite démocratisée dans les rues de Nice pour gagner toute la région avoisinante mais il apparaît que le jeu n'est pas trop sorti de ses frontières pour irriguer tout le territoire occitan.
La vogue de ce jeu est pourtant telle dans les années 1950 que même Hitchcock, lors du tournage de « La main au collet » (1955) dans les rues de Nice, insère une scène où l'on voit un conducteur se divertir en jouant au pilou.
La pratique du pilou s'est un peu émoussée à partir des années 1960 mais un renouveau a vu le jour au milieu des années 1980 avec l'organisation d'un premier championnat mondial organisé le 14/07/1987 à Coaraze. Ce championnat se déroule désormais tous les ans et a contribué à la popularité du pilou à tel point que des terrains ont pu être créés, notamment au sein de l'université de Nice où le jeu est encore pratiqué par les étudiants. En atteste l'interdiction de le pratiquer sur les pelouses fixée par le règlement intérieur de l'université.
A l'origine, le pilo était constitué d'une pièce de monnaie de 25 centimes dans laquelle on faisait passer un bout de papier, soit du papier de boulanger ou encore les papiers d'emballage des oranges. Tous deux avaient l'avantage d'être suffisamment solides et fins pour résister à de nombreuses passes sans alourdir le volant.
Aujourd'hui, on utilise toujours les pièces de 25 centimes que l'on arrive à trouver encore aisément et à prix modique chez les collectionneurs de monnaie. Elle peut être remplacée par un morceau de métal de poids et taille équivalents. Le morceau de papier a, lui, de plus en plus tendance à être remplacé par des morceaux de plastique découpés dans les poches de supermarchés, que l'on brûle légèrement au niveau de la pièce de métal pour l'y faire adhérer.
Le pilou peut se jouer seul ou à plusieurs joueurs. Plusieurs règles et jeux sont en vigueur aujourd'hui.
Le Solitaire
Ce jeu consiste à faire autant de jongles que possible avec le pilou sans le faire tomber en utilisant les pieds, genoux, la poitrine ou la tête.
La Passe
Ce jeu se joue à deux joueurs ou plus. Son but est de se passer le pilou sans que celui-ci tombe à terre. Les joueurs ont la possibilité de jongler avec le volant au passage. Pilou-but Deux équipes se passent le pilou avant de tenter de l'envoyer dans un but de handball protégé par un gardien (qui a le droit d'utiliser ses mains). Les contacts directs entre joueurs sont proscrits.
Tennis-pilou
Ce jeu se joue à deux équipes sur un terrain composé de deux espaces de 4m sur 4 séparés par un filet d'1 mètre de haut environ. Le but de ce jeu est de faire tomber le pilou dans le camp adverse. Les joueurs d'une même équipe peuvent se faire autant de passes qu'ils le souhaitent à condition que le pilou ne tombe pas dans leur propre camp, dans ce cas le point revient à l'équipe adverse. La partie se joue en 21 points.
Le pilou « véritable »
Ce jeu se pratique sur un terrain séparé par une ligne de 2 à 3 m. avec, de chaque côté, tracé à environ deux pas, deux cercles d'un mètre de diamètre environ. Les joueurs, disposés de chaque côté de la ligne, doivent tenter d'envoyer le pilou dans le cercle de leur adversaire. Après chaque but marqué, les joueurs changent de camp. La partie se joue en 10 points. Le premier joueur envoie le pilou à son adversaire. Ce dernier peut jongler et se déplacer avec le pilou autant qu'il le souhaite mais ne peut pénétrer dans le camp adverse. Il peut tirer quand il le souhaite pour tenter de mettre le pilou dans le cercle de son adversaire. L'autre joueur défend son camp et peut récupérer le pilou et tirer à son tour. Dès que le pilou touche terre, il doit être servi sur son adversaire. Toute faute commise donne lieu à un tir de pénalité : le joueur en faute doit se placer derrière son cercle à défendre pendant que son adversaire se place au niveau de la ligne médiane et lance le pilou qu'il aura par avance placé en équilibre sur son pied.
Sites Internet sur la pratique du Pilou : http://sitedepilou.free.fr/ et http://www.avantipilo.com/
Vidéo sur la pratique du Pilou : http://www.youtube.com/watch?v=MDmnBulDN4Q&feature=player_embedd&noredirect=1
André Giordan, Et vive le pilou ! - E viva lo pilo, Nice : Serre Editeur, cop. 2003. Cote CIRDOC : 790.1 GIOR