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"Les Goths, une migration artistique" Contribution au colloque " Les Royaumes Barbares de Rome à Tolède (Ve-VIIe siècle)"/ Alem Surre-Garcia
Surre-Garcia, Alem

Entre le 1er siècle de notre ère et leur installation dans les péninsules ibérique et italique jusqu’au début du 8e siècle, les Goths ont effectué une migration exemplaire. En trois grandes étapes, de la mer Baltique à la Méditerranée, tout en restant fidèles à leurs origines scandinaves, ils vont se nourrir des expressions artistiques des terres qu’ils vont habiter.

 

Alem Surre-Garcia est historien et écrivain.

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"Le royaume Wisigoth de Tolède" Résumé de la contribution au colloque " Les Royaumes Barbares de Rome à Tolède (Ve-VIIe siècles)" / Jorge Lopez Quiroga
Lopez Quiroga, Jorge
L’arrivée officielle des Wisigoths en Péninsule ibérique, après la débâcle de Vouillé en 507, marque le début de l’hégémonie gothique en Hispania. Commence alors le difficile équilibre d’une population minoritaire « étrangère » dans un ensemble majoritaire que constitue la société locale hispano-romaine.

Jorge Lopez-Quiroga est docteur, Senior scientist - Université autonome de Madrid.
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"Des royaumes aux nations ? L'Europe barbare du Ve au VIIe siècle" / Sabine Fialon
Fialon, Sabine
Sabine Fialon est docteur en Histoire Ancienne, Université Paul Valéry - Montpellier III.

Toutes les cartes figurant dans cette communication sont extraites de l'ouvrage de Hervé Inglebert et ClaireLevasseur, Atlas de Rome et des barbares (Ve - VIe siècle), paru aux éditions
Autrement en 2009.
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"La vision romaine du barbare" Contribution au colloque "Les royaumes barbares de Rome à Tolède (Ve-VIIe siècle)" / Jean Meyers
Meyers, Jean

Le mot « barbare » est d’origine grecque. Il apparaît pour la première fois chez Homère à propos des Cariens, peuple du sud-ouest de l’Asie Mineure, qui combattent aux côtés des Grecs. (Iliade II, 867) : Nastès conduisait les Cariens barbarophônoi, « ceux qui parlent en faisant barbar », donc qu’on ne comprend pas ou qu’on comprend mal.

L’adjectif homérique est une onomatopée imitative véhiculant un simple critère linguistique, qui n’est pas forcément péjoratif.

À l’origine, le barbare n’est d’ailleurs pas nécessairement un étranger, ni un inconnu : au Ve siècle encore, le mot est utilisé pour désigner tous ceux, Grecs ou non Grecs, qui parlent mal la langue grecque et font des barbarismes.

Durant toute l’époque archaïque, la langue ne constituera pas une barrière entre Grecs et non Grecs ; cette barrière linguistique ne va s’imposer qu’avec les Guerres médiques, qui opposent dans la première moitié du Ve siècle l’Empire perse et la Grèce.

 

Jean Meyers est professeur à l'Université Paul Valéry - Montpellier III

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"Barbares, vous avez dit barbares ?" Introduction au colloque "Les Royaumes Barbares de Rome à Tolède (Ve-VIIe siècle)" / Maguy Chapot-Blanquet
Chapot-Blanquet, Maguy
L’Antiquité Tardive sera le théâtre des grandes invasions. De la Baltique à la mer Noire, du Danube au Rhin, des peuples, appelés barbares, sous la poussée des Huns, vont arriver jusqu’à la « lime » de l’Empire Romain. Ce sont les Ostrogoths, les Wisigoths, les Vandales, les Francs et bien d’autres… Du Ve au VIIe siècle, on va assister à un changement progressif mais aussi radical de l’idéologie politique. Le socle de l’Empire bascule peu à peu et ce phénomène génère des peurs bien compréhensibles quand le monde des certitudes disparaît.

Maguy Chapot-Blanquet est docteur en sciences humaines.
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I pèd de la Crous / Louis Bard
Bard, Louis (1826-1910)
Poésie occitane de Louis Bard
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Li fabre / Théodore Aubanel
Aubanel, Théodore (1829-1886)
Extrait d'un poème de Théodore Aubanel paru dans la Revue des langues romanes
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Anfos Daudet : poésie provençale avec traduction française / P. Cheilan
Cheilan, Paulin Pierre (1834-1907)
Poésie provençale avec une traduction française sur l'écrivain Alphonse Daudet
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Le centenaire d'Antoine Bigot : 28 février 1925 / E. Benoit-Germain
Cheilan, Paulin Pierre (1834-1907)
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Ostal de Maillane
CIRDÒC - Mediatèca occitana

Demeure du couple Mistral de 1876, date de leur mariage, à 1943, année de décès de Mme Mistral, elle est devenue propriété de la commune, selon les voeux du poète exprimés en son testament de 1907, et abrite aujourd'hui le Musée Frédéric-Mistral.

Nom de l'édifice :

Maison de Maillane

Autres appellations :

Musée Frédéric-Mistral.

Localisation :

11, avenue Lamartine 13910 Maillane

Fonction d'origine de l'édifice :

Il s'agit de la demeure familiale construite par Frédéric Mistral au cours du second XIXe siècle. La maison du 11 avenue Lamartine hébergea Frédéric Mistral et sa jeune épouse, Marie Louise Aimée Rivière, aux lendemains de leurs noces en 1876. Le poète y résida jusqu'à son décès en 1914. Elle fut occupée par sa veuve jusqu'à sa disparition le 6 février 1943.

Fonction actuelle de l'édifice :

Cette demeure bourgeoise héberge aujourd'hui un musée dédié à l'œuvre et à la vie de Frédéric Mistral, le Musée Frédéric-Mistral. La maison du poète, tout comme son mobilier et sa bibliothèque, sont devenus propriété de la commune de Maillane par légation testamentaire de Frédéric Mistral du 7 septembre 1907, au lendemain de la mort de sa veuve.

Datation :

XIXe siècle

Importance pour la culture occitane :

Installée au cœur de Maillane, cette demeure fait face à la Maison du Lézard dans laquelle l'auteur occitan résida aux côtés de sa mère de 1855 à 1876. Frédéric Mistral fit construire en ce second XIXe siècle une demeure nouvelle de style bourgeois, agrémentée d'un jardin. Elle accueillit Mistral et son épouse et c'est en ces murs que fut composé le second pan de l'œuvre de l'auteur. C'est également au 11 avenue Lamartine qu'une grande part des proches et des invités du couple Mistral furent reçus. Parmi les plus connus figura le président de la République française, Raymond Poincaré.

Elements remarquables :

Sur près de 1000m2 de terrain, cette demeure de deux étages, se situe au sud du village, au 11 avenue Lamartine et fait face à la Maison du Lézard. Une statue du sculpeur Achard, inaugurée en 1929, trône dans le jardin. Au-dessus de la porte d'entrée placée de la façade nord (la maison compte deux entrées), est sculpté un buste de Mireille. Sur les clés des baies vitrées latérales, est gravée l'Etoile à sept branches félibréenne. La porte d'entrée de la façade sud présente deux ensembles de monogrammes, E et C pour Estérelle et Calendal, et V et M, en l'honneur des héros de Mirèio, Vincent et Mireille. Par ailleurs, le linteau comporte une composition allégorique ainsi que la devise du poète : "Lou soulèu me fai canta"/ Le soleil me fait chanter". Sont également représentés le pistolet de Calendal, l'Etoile des Baux, le trident des gardians, l'ancre marine. Les baies latérales, présentent pour deux d'entre elles, les têtes sculptées de Mireille et d'Esterelle. Une construction menée par l'entrepreneur Joseph Gros, d'après les plans de l'architecte F.Monnier (cf. Ch.Galtier, Le Musée Frédéric-Mistral).

Statut de protection :

Classement de la maison, du jardin des dépendances par l'arrêté du 10 novembre 1930. Classement des objes mobiliers par l'arrêté du 10 février 1931.

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