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Molinier, Guilhem

Ce document est disponible sur Rosalis, bibliothèque numérique patrimoniale de Toulouse.

1356 d'après le texte.

Version courte en prose. - Edition : J. Anglade, "Las Leys d'amors" : manuscrit de l'Académie des Jeux Floraux, Toulouse-Paris, 1919-1920. - Dépôt de l’Académie des Jeux Floraux (coté 500 006), décembre 2004.

Numérisation effectuée à partir d'un document original : Ms. 2883. Version courte en prose. Lettre historiée ou ornée manquante à la numérisation pour le folio 89 et le folio 105.

Sobregaya companhia dels VII trobadors de Tolosa

Académie des Jeux Floraux (Toulouse)

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Bibliothèque Carré d'art de Nîmes
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Pour contacter l'établissement

CARRÉ D'ART Place de la Maison Carrée tel : 04 66 76 35 03 fax : 04 66 76 35 10 mail : bibliotheque@ville-nimes.fr

Catalogue des bibliothèques de la Ville de Nîmes Photographie de la bibliothèque Carré d'art à Nîmes

Historique et missions

Dès 1786, à la veille de la Révolution française, le Journal de Nismes invite à la création d'un établissement commun réunissant collections muséales et bibliothécaires. Il faudra en fait attendre, comme ce fut d'ailleurs le cas pour de nombreuses bibliothèques françaises, que paraisse le décret de la Convention du 3 brumaire an VI (1795) pour que débute officiellement l'histoire de la bibliothèque de Nîmes.

Situées jusqu'alors au 19 Grand'Rue, dans les locaux de l'ancien collège des Jésuites, les collections de la bibliothèque rejoignent finalement au début du XXe siècle les collections muséales dans les locaux du nouvel édifice du Carré d'Art.

Ouvert en 1993, le Carré d'Art de Nîmes prend place face au forum de la Maison carrée, site antique emblématique de la ville. Il constitue un complexe culturel réunissant un musée d'art contemporain et la bibliothèque municipale, proposant ainsi un dialogue entre lieux (Maison carrée et Carré d'Art, édifice contemporain créé en harmonie avec le site antique) et dialogue entre les collections – art contemporain au musée et fonds patrimoniaux de la section bibliothèque – dans la pure tradition des Lumières.

Les collections occitanes de la Bibliothèque Carré d'art de Nîmes

 Les collections de la bibliothèque de Nîmes témoignent de la grande activité intellectuelle et religieuse de la cité. Construite en premier lieu autour de la bibliothèque de Jean-François Séguier, les confiscations révolutionnaires puis les importants legs et dépôts des XIXe et XXe siècles ont permi à la biblitohèque de constituer des collections encyclopédiques et d'une richesse remarquable : L'Herbier général du Languedoc de Pierre Richer de Belleval, en est un exemple.

Les collections

Les collections de la bibliothèque de Nîmes dépassent aujourd'hui les 375 000 volumes, dont plus de 55 000 constituent les seuls fonds patrimoniaux, riches de centaines de manuscrits, d'une soixantaine d'incunables, de milliers d'imprimés et de nombreux dessins cartes et plans. 

L'occitan dans les collections du Carré d'Art de Nîmes

Jean-François Séguier était un érudit polygraphe nîmois ayant entretenu une riche correspondance avec les savants de son temps, bien au-delà des frontières de sa cité natale, et constitué une importante bibliothèque personnelle dont les collections sont le noyau central des actuels fonds anciens de la bibliothèque de Nîmes.  

  La collection Séguier compte de nombreux documents intéressant l'histoire et la littérature occitanes. Jean-François Séguier serait notamment, selon Bauquier 1, l'auteur d'une copie de l'Esclipse dou souleu (1706) conservé dans le cahier 4 du Ms 3039.

Son frère, l'abbé Séguier, prieur de St-Jean-de-Valeriscle est l'auteur de Mémoires sur le langage cévenol. Les manuscrits sont pour partie perdus mais deux volumes demeurent toutefois conservés dans les collections de la Bibliothèque de Nîmes et ont bénéficié d'une numérisation (pour les consulter : aquí

 La bibliothèque conserve également les collections de Sully-André Peyre, fondateur et directeur de la revue Marsyas, et de son épouse Juliette Roig, comprenant notamment des ouvrages du XIXe siècle en langue d'oc et sur la littérature d'oc.

Patrimoine occitan numérisé

Sur le site Collections numérisées de la ville de Nîmes :

Consulter les imprimés occitans issus des collections de la Bibliothèque carré d'art.

En consultation sur Occitanica :

Les collections occitanes numérisées de la Bilbiothèque Carré d'art de Nîmes

Fonds décrits

Dans le CCFr

Voir la fiche établissement et les fonds décrits // Fonds ancien // Fonds Sully-André Peyre // Fonds Benjamin Valz

Notes

"Les Provençalistes du XVIIIe siècle" dans La Revue des Langues romanes, troisième série, pp.65-83.

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Les Templiers : tragédie en V actes / par M. François Raynouard
Raynouard, François-Just-Marie (1761-1836)
Manuscrit d'une tragédie en 5 actes qui fut jouée à la Comédie-Française le 14 mai 1805. 
Son auteur, François-Just-Marie Raynouard, membre de l'Académie française, de l'Académie des jeux floraux et de l'Académie de Marseille, est un lexicographe romaniste dont les recherches ont notamment porté sur la langue et la littérature des troubadours.
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Lettre de Frédéric Mistral à Marius Bacquié-Fonade : 29 mai 1909
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Qui est Marius Bacquié-Fonade ?

Félibre toulousain, Marius Bacquié-Fonade (1854-1910) est principalement connu pour avoir créé l'association des Toulousains de Toulouse et avoir posé les bases du Musée du Vieux Toulouse. Il est également membre-fondateur de l'Escolo Moundino et rédacteur en chef de la revue La Terro d'Oc (1894-1933). Il devient majoral du Félibrige en 1905.

Il rentre d'abord en contact avec Joseph Roumanille qui lui conseille de constituer une bibliothèque sur son fonds régional. C'est dans le cadre de ces travaux que Bacquié-Fonade s'intéresse à l'œuvre d'Auguste Fourès, décédé quelques temps plus tôt, et dont il juge les écrits remarquables. C'est ainsi qu'en 1895, Bacquié-Fonade écrit pour la première fois à Frédéric Mistral à propos de la mise en place d'un monument dédié à la mémoire d'Auguste Fourès. La correspondance sera dans un premiers temps assez tendue entre les deux hommes, aux tempéraments et aux inspirations distinctes, mais peu à peu une véritable complicité, puis une sincère amitié, apparait au sein de leurs échanges.

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Les versions du chant "La Pernette se lève"
CIRDÒC (servici question-responsa)
Votre question : Bonjour, je recherche une version , la plus ancienne possible , de "La pernette se lève" en occitan. Merci 

Notre réponse :


La Pernette se lève est une complainte très ancienne répandue dans toute le territoire français, plus particulièrement dans le Sud et le Nord-Ouest de la France. Elle raconte l'histoire d'une jeune fille pleurant son promis en prison et condamné à mort. Elle refuse tout autre mariage et demande à être tuée et enterrée en même temps que son compagnon. Cette histoire est très similaire à celle d'une autre complainte française bien connue : Ne pleure pas Jeannette.

Quelques spécialistes de la tradition orale française, en particulier Georges Doncieux (1856-1903) et Patrice Coirault (1875-1959), se sont penchés sur les origines de cette chanson et la font remonter au XVe siècle.
 
Dans son article La Pernette : origine, histoire et restitution critique d'une chanson populaire romane publié en 1891 dans la revue Romania (article consultable en ligne sur Gallica), Georges Doncieux atteste la présence de cette chanson dans de nombreux recueils depuis le XVe siècle. La chanson est aussi présente dans les collectages menés par les folkloristes et les ethnologues à partir du XIXe siècle. C'est principalement dans ces collectages contemporains que l'on trouve des versions occitane de cette chanson. 
 
Patrice Coirault, dans son Répertoire des chansons françaises de tradition orale,  fait le recensement de toutes les versions connues de cette chanson. Dans les sources anciennes, P. Coirault repère plusieurs formes archaïques et quelque peu éloignées du chant tel qu'on le connaît aujourd'hui. Elles sont toutes présentées dans les recueils ou manuscrits ci-dessous sous le titre ou l'incipit La Belle se sied au pied de la tour ou La fille du roi est auprès de la tour. Il ne nous a pas été permis de retrouver une version ancienne en occitan dans les sources repérées par Coirault.
 

Sources anciennes du chant :

 
  • Manuscrit de Bayeux, Chansons Normandes du XVème siècle.
    Consulter l'ouvrage en ligne

  • Ms. NAF 6771 : Recueil de chansons italiennes et françaises, avec musique notée, copiées en Italie, XVe siècle.
    Consulter l'ouvrage en ligne

  • Ms. NAF 4379 : Recueil de chansons, motets, etc., en français, latin, italien et allemand ; avec musique notée, XVe-XVIe siècles.
    Voir la description du document 

  •  Marbrianus de Orto, Misse... Dominicalis, J'ay pris amours, cum duobus Patrem, l'omme armé, la bella se sied, Petita camuseta, Venezia : Petrucci, 1505.
    Consulter l'ouvrage en ligne

  • Adrien Le Roy, QUART LIVRE DE CHANSONS, // composées à quatre parties par bons et excellents musiciens, // Imprimées en quatre volumes. [Marque de Le Roy et Ballard.] // A PARIS. De l'imprimerie, d'Adrian le Roy, et Robert Ballard, Imprimeurs du Roy, // rue S. Iean de Beauvais, à l'enseigne S. Genevieve. 2. Decembre 1553. // Avec privilege du Roy pour neuf ans. //, [S.l.] : [s.n.], 1553
    Consulter l'ouvrage en ligne 

  • La Fleur des Chansons amoureuses où sont comprins tous les airs de Court recueillis aux Cabinets des plus rares poètes de ce temps,Rouen : Adrian Delaunay, 1600, p. 378

  • Non le tresor ny le trias ne le cabinet, moins la beaute, mais plus, la fleur ou l'eslite de toutes les chansons amoureuses et airs de court. Tirez des oeuvres et manuscripts des plus fameux poëtes de ce temps, Rouen : chez Adrian De Launay, 1602.

  • Airs de Cour comprenans le trésor des trésors, la fleur des fleurs et eslite des chansons amoureuses, extraites des oeuvres non encor cy devant mises en lumière des plus fameux et renommez poètes de ce siècle, Poitiers : P. Brassart, 1607
    Consulter l'ouvrage en ligne 

  • Meslanges de musique de Jacques Le Fèvre, Paris, P. Ballard, 1613.

  • Manuscrit Livre des vers du lut, conservé à la bibliothèque Méjanes, début du XVIIème siècle.
    Voir la description de l'ouvrage

  • Le Dernier Trésor des chansons amoureuses. Recueillis de plus excellents airs de court, et augmentez d'une infinité de très belles chansons nouvelles & musicales, A Rouen : de l'immpie de Martin Le Mégissier tenant sa boutique au haut des degrez du Palais, 1614.
    Voir la notice de l'ouvrage

  • Manuscrit : Recüeil de chansons plus anciennes que nouvelles... copiées pendant mon séjour à la Grange-aux-Ormes en 1761. Pour Mlle B.A., 1761.

  • Jules Borgnet, Les passe-temps d'un greffier d'autrefois, Messager des sciences historiques, des arts et de la bibliographie de Belgique, XIII, 1851.

  • Stainer, John, Dufay and his contemporaries, fifty compositions ranging from about A. D. 1400 to 1440, transcribed from Ms. Canonici misc. 213 in the Bodleian Library Oxford, by J. F. R. Stainer,... and C. Stainer, with an introduction by E. W. B. Nicholson,... and a critical analysis of the music by Sir John Stainer,..., London : Novello, 1898.
    Voir la notice de l'ouvrage



Versions occitanes du chant La Pernette :

 
Les folkloristes et collecteurs ont été nombreux au cours du XIXe siècle à relever dans leurs recueils des versions de La Pernette, nous listons ici seulement les versions du chant en occitan :

  • Alphonse Lamarque de Plaisance, Usages et chansons populaires de l'ancien Bazadais, Bordeaux : [s.n.], 1845.

Études sur le chant :

  • Georges Doncieux, La Pernette : origine, histoire et restitution critique d'une chanson populaire romane IN Romania, Paris : Société des amis de la Romania, T. 20, 1891.
    Consulter l'article en ligne

  • Vincent d'Indy, La Pernette IN Chansons populaires recueillies dans le Vivarais et le Vercors par Vincent d' Indy, mises en ordre, avec une préface et des notes par Julien Tiersot..., Paris : Heugel, 1892. 
    Localiser les exemplaires de l'ouvrage 
    Consulter l'ouvrage en ligne

  • Patrice Coirault, La Pernette IN Répertoire des chansons françaises de tradition orale, I. La poésie et l'amour, Paris : BnF, 1996. p.153

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Captation vidéo du colloque "Lire Frédéric Mistral en 2014"
Altaïr-prod. Metteur en scène ou réalisateur
Centre Interrégional de Développement de l'Occitan. Producteur
Pel centenari del trescolament de Frederic Mistral, las universitats de Bordèu-III, Pau-Pays de l'Adour, Nice-Sophia Antipolis, Montpelhièr-III, Tolosa-II e lo CIRDÒC-Mediatèca occitana prepausèron los 20 e 21 de novembre de 2014 un grand rendètz-vos scientific dedicat a la relectura de l'òbra del grand escrivan d'òc dins sa dimension estetica e universala, luènh dels prejutjats d'una literatura regionalista. Occitanica vos permet de tornar veire aqueste collòqui, que se debanèt dins l'auditorium de la mediatèca d'aglomeracion de Béziers Méditerranée.

Argumentari del collòqui

Lo centenari de la mòrt de Frederic Mistral fai partida dei commemoracions nacionalas per l’annada 2014. Aquò podriá èstre l’escasença, en delai dei festivitats e manifestacions previstas, de tornar au lume l’òbra dau grand poèta provençau. D’efiech, siam quauqueis uns que pensam que se lo nom de Mistrau es encara mai o mens coneissut, de còps que i a citat mai o mens coma cau, son òbra n’i a gaire que la legisson, i a gaire de criticas per ne’n parlar, e se quauquei libres an pareigut aquestei darriereis annadas, bastan pas per faire reconéisser coma se l’ameritariá l’òbra mistralenca.  Nos prepausam d’organizar un collòqui sus l’òbra de Frederic Mistral. Aquela manifestacion la farem a Besiers, au CIRDOC, lei 20 e 21 de novembre de 2014. Tre ara, mai d’un establiment universitari (Pau, Bordeus, Tolosa, Montpelhier, Niça) e mai d’un cercaire an fach conéisser son interès.  Vos prepausam doncas de menar vòstra reflexion long de quatre ais diferents :     

  1. L’òbra mistralenca en se. Se tracharà de renovelar leis apròchis critics (textuaus, estilistics, generics, genetics, psicoanalitics…) e d’acarar lo tèxte mistralenc a una lectura critica, tant per lei grands poèmas (Mirèio, Calendau, Nerto e Lou Pouèmo dóu Ròse) coma per de pèças menoras o esparpalhadas (poèmas reculhits dins Lis Isclo d’Or o Lis Oulivado mai que mai) poësias o pròsas. La critica ja identifiquèt diversei tematicas mistralencas que seriá bon de lei cavar e estudiar tornarmai.    
  2. L’estrategia literària mistralenca es dobla, provençala e francesa. Caup dins l’istòria literària dei país d’òc, en Provença bèla promièra, mai s’espandís pron lèu, e largament, sus l’ensems dei territòris de la lenga d’òc. Amb aquò, la lectura francesa de Mirèio marquèt grandament aquela reconoissença, e Mistral es un dei promiers escriveires d’oc qu’aguèsse trobat un resson a París. Assajarem de veire d’un biais mai agut leis anterioritats e posteritats mistralencas, dins la produccion d’òc en ela meteissa, tant coma lei ressons qu’aquela òbra a pogut congrear dins leis letras francesas coma dins lei literaturas « perifericas », sens oblidar, segur, Catalonha.    
  3. La recepcion critica de l’òbra mistralenca es importanta. Ne caudriá far mai amplament l’istòria, ne mesurar l’ancoratge dins la critica dau sègle XIX fins a nòstre temps, n’evaluar la portada sociala sus l’imatge de l’òbra, e, en delai, sus aquela de Provènça. Dins una autra amira, seriá necite d’estudiar lei contenguts e lei formas deis assags critics consagrats a Mistral, sens oblidar la personalitat deis assagistas, coma la plaça que donan a aquela òbra dins son camp de recèrca.    
  4. La constitucion de l’òbra mistralenca tresvira lo païsatge literari d’òc, mai tanben la lenga e sei diversei representacions. L’espelison d’aquela òbra vai cotria, en aquò de Mistral e de seis amics felibres, de la construccion d’una expression a l’autor de la literatura que la vòlon instituir. Aquela lenga, que la posteritat reconeis coma mistralenca, trobèt en literatura una astrada particulara. Dins la construccion de l’òbra en se, coma dins son espandiment, nos pausarem de questions sus leis elements que constituisson aquela lenga, sus lei marcas literàrias que vòl dessenhar, sus son origina e sei fondamentas, sus son inscripcion fin finala dins una realitat e una representacion qu’apartenon au sègle XIX.


Comitat Scientific 

Joan-Ives Casanòva (Pau), Katy Bernard (Bordèu), Guiu Latry (Bordèu), Felip Gardy (Montpelhier), Joèla Ginestet (Tolosa), Joan-Francés Courouau (Tolosa), Patric Sauzet (Tolosa), Francés Pic (Tolosa), Felip Martel (Montpelhier), Maria-Joana Verny (Montpelhier), Romieg Gasiglia (Niça)
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Lettre de Frédéric Mistral à Marius Bacquié-Fonade : 2 avril 1904
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Qui est Marius Bacquié-Fonade ?

Félibre toulousain, Marius Bacquié-Fonade (1854-1910) est principalement connu pour avoir créé l'association des Toulousains de Toulouse et avoir posé les bases du Musée du Vieux Toulouse. Il est également membre-fondateur de l'Escolo Moundino et rédacteur en chef de la revue La Terro d'Oc (1894-1933). Il devient majoral du Félibrige en 1905.

Il rentre d'abord en contact avec Joseph Roumanille qui lui conseille de constituer une bibliothèque sur son fonds régional. C'est dans le cadre de ces travaux que Bacquié-Fonade s'intéresse à l'œuvre d'Auguste Fourès, décédé quelques temps plus tôt, et dont il juge les écrits remarquables. C'est ainsi qu'en 1895, Bacquié-Fonade écrit pour la première fois à Frédéric Mistral à propos de la mise en place d'un monument dédié à la mémoire d'Auguste Fourès. La correspondance sera dans un premiers temps assez tendue entre les deux hommes, aux tempéraments et aux inspirations distinctes, mais peu à peu une véritable complicité, puis une sincère amitié apparait au sein de leurs échanges.

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Letra de Frederic Mistral a Marius Bacquié-Fonade : 23 de febrièr de 1903
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Qui est Marius Bacquié-Fonade ?

Félibre toulousain, Marius Bacquié-Fonade (1854-1910) est principalement connu pour avoir créé l'association des Toulousains de Toulouse et avoir posé les bases du Musée du Vieux Toulouse. Il est également membre-fondateur de l'Escolo Moundino et rédacteur en chef de la revue La Terro d'Oc (1894-1933). Il devient majoral du Félibrige en 1905.

Il rentre d'abord en contact avec Joseph Roumanille qui lui conseille de constituer une bibliothèque sur son fonds régional. C'est dans le cadre de ces travaux que Bacquié-Fonade s'intéresse à l'œuvre d'Auguste Fourès, décédé quelques temps plus tôt, et dont il juge les écrits remarquables. C'est ainsi qu'en 1895, Bacquié-Fonade écrit pour la première fois à Frédéric Mistral à propos de la mise en place d'un monument dédié à la mémoire d'Auguste Fourès. La correspondance sera dans un premiers temps assez tendue entre les deux hommes, aux tempéraments et aux inspirations distinctes, mais peu à peu une véritable complicité, puis une sincère amitié apparait au sein de leurs échanges.

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Lettre de Frédéric Mistral à Marius Bacquié-Fonade : 27 décembre 1902
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Qui est Marius Bacquié-Fonade ?

Félibre toulousain, Marius Bacquié-Fonade (1854-1910) est principalement connu pour avoir créé l'association des Toulousains de Toulouse et avoir posé les bases du Musée du Vieux Toulouse. Il est également membre-fondateur de l'Escolo Moundino et rédacteur en chef de la revue La Terro d'Oc (1894-1933). Il devient majoral du Félibrige en 1905.

Il rentre d'abord en contact avec Joseph Roumanille qui lui conseille de constituer une bibliothèque sur son fonds régional. C'est dans le cadre de ces travaux que Bacquié-Fonade s'intéresse à l'œuvre d'Auguste Fourès, décédé quelques temps plus tôt, et dont il juge les écrits remarquables. C'est ainsi qu'en 1895, Bacquié-Fonade écrit pour la première fois à Frédéric Mistral à propos de la mise en place d'un monument dédié à la mémoire d'Auguste Fourès. La correspondance sera dans un premiers temps assez tendue entre les deux hommes, aux tempéraments et aux inspirations distinctes, mais peu à peu une véritable complicité, puis une sincère amitié apparait au sein de leurs échanges.

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Lettre de Frédéric Mistral à Marius Bacquié-Fonade : 10 février 1902
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Qui est Marius Bacquié-Fonade ?

Félibre toulousain, Marius Bacquié-Fonade (1854-1910) est principalement connu pour avoir créé l'association des Toulousains de Toulouse et avoir posé les bases du Musée du Vieux Toulouse. Il est également membre-fondateur de l'Escolo Moundino et rédacteur en chef de la revue La Terro d'Oc (1894-1933). Il devient majoral du Félibrige en 1905.

Il rentre d'abord en contact avec Joseph Roumanille qui lui conseille de constituer une bibliothèque sur son fonds régional. C'est dans le cadre de ces travaux que Bacquié-Fonade s'intéresse à l'œuvre d'Auguste Fourès, décédé quelques temps plus tôt, et dont il juge les écrits remarquables. C'est ainsi qu'en 1895, Bacquié-Fonade écrit pour la première fois à Frédéric Mistral à propos de la mise en place d'un monument dédié à la mémoire d'Auguste Fourès. La correspondance sera dans un premiers temps assez tendue entre les deux hommes, aux tempéraments et aux inspirations distinctes, mais peu à peu une véritable complicité, puis une sincère amitié apparait au sein de leurs échanges.

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