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À travers l'Espinouze - Le plateau du Sommail : mœurs et coutumes locales / Charles Gros
Charles Gros

Etude de géographie humaine et d'ethnographie sur les habitants des plateaux du Somail et de l'Espinouse (Nord-Ouest du département de l'Hérault) à partir de "diverses notes" recueillies avers 1914. Les quatre communes concernées - La Salvetat-sur-Agout, Fraisse-sur-Agout, Cambon et Le Soulié - forment un groupe territorial "dont l'altitude, le sol, le climat, les productions, les moeurs, les traditions, les usages et les habitants appartiennent bien plus à l'Auvergne qu'au Bas-Languedoc". C'est le pays des "Gavachs".

Cette étude contient de nombreux éléments de lexique occitan collecté auprès des habitants ainsi que plusieurs chansons transcrites.

Cette étude de géographie humaine avait été publiée en deux livraisons dans le Bulletin de la Société languedocienne de géographie.

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L'Hérault dans les années 1950 : Colombiers
Cans, Michel

Film negre e blanc mut realizat per Michel Cans en Colombièrs pendent lo decenni 1950. Fa part de la colleccion "Los vilatges d'Erau dins annadas 1950".

Conservacion dels filmes de Michel Cans al CIRDÒC :  

Lo CIRDÒC consèrva a Besièrs l'ensem de los filmes tournats per Michel Cans dins un seissantenat de vilatges d'Erau dins las annadas 1950. Las bobinas 16 mm d'origina foguèron d'en primièr transferidas sus VHS e foguèron a la seguida numerizadas entre 2010 e 2011.

L'ensem del fons e los dreches que i son estacats foguèron concedits pel realizator al CIDO entre 1989 e 1991. Lo CIDO ne faguèt don a la seguida al CIRDÒC en 2000.

Contengut dels filmes de Michel Cans conservats al CIRDÒC :  

Occitanica vos va permetre progressivament d'accedir a l'ensem d'aquel fons audiovisual en linha. Aqueles documents qu'illustran la vida dels vilatges de l'oèst eraurés an aquesit amb las annadas un interès patrimonial mas tanben sentimental pels estatjants d'Erau. Aqueles archius bruts son de filmes pas montats e muts, virats per la màger part en negre e blanc.

I podèm veire per exemple la Fèsta-Dieu a Cesseràs, lo Carnaval de Laurenç o Bojan, la Dança de las trelhas de Montblanc, la Fèsta de Nissan, d'Agatencas que pòrtan la cofa, etc.

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Marcel Tayrac, batelièr d'Òlt
Chahuneau, Yves

Ce film documentaire noir et blanc de 24 min env., en occitan, a été réalisé en 1988-1989 pour le Musée du Rouergue et l’association CALER par Yves Chahuneau.

On y découvre toutes les étapes de la construction artisanale d’une barque traditionnelle dans la vallée du Lot (Òlt en occitan), de la sélection des matériaux à la mise à l’eau festive. Marcel Tayrac, le batelièr ou constructeur, y dévoile son savoir-faire : joignant le geste à la parole, il commente les techniques qu’il emploie et se remémore ce grand-père qui les lui a transmises, évoquant la place essentielle occupée par la navigation dans la vie des riverains du Lot.



Savoir-faire et point de langue !

Parmi les conseillers techniques du film, on note la présence de Zéfir Bosc, majoral du Félibrige, auteur de plusieurs ouvrages sur les territoires et populations du Quercy et du Rouergue.

Il décrit dans Les Gabarriers de la Haute Vallée d’Òlt le processus de construction des anciennes gabarres marchandes, qui correspond point par point au protocole suivi par Marcel Tayrac pour la construction de sa barque.


- ‘De longues planches de chêne, d’une ou deux pièces au maximum, aussi larges que possible, formaient le fond plat (“sòla”) et les côtés (“espondièrs”).’ [Voir film à 01:09]

- ‘Elles étaient réunis par des corbeaux (“corbas” dits aussi “pèds de melet”) provenant de grosses branches appropriées de châtaignier.' [8:30]

- ‘L’avant (“musèl” ou “morre”) et l’arrière (“cachor”) étaient confectionnés avec deux épaisses pièces de bois (“tabòts”) où se rejoignaient les pièces du fond et des côtés.’ [13:50]

- ‘Le tout était assemblé par des chevilles et grosses pointes en fer forgées (“tachas”).' [16:30]

- ‘Les jointures étaient calfatées avec de la filasse de chanvre, parfois graissée, mélangée à de la mousse et recouverte de baguettes de saule refendues (“latas”) dénommées “jumberlats”. L’ensemble du bâtiment recevait une couche, éventuelle, de bitume saupoudré de sable fin.’ [20:00]




Repères contextuels : les Tayrac, la batellerie et la navigation fluviale en vallée du Lot

Pareis que lo darrier que partiguèt amb las gabarras, aquò se tròba lo grand-paire de Tairac de Sent-Chaupice”, “Il paraît que le dernier à être parti avec les gabarres, c’était le grand-père de Tayrac de Saint-Sulpice”. (Emile Combettes, propos recueillis pour l’ouvrage Conques / Al canton, Christian-Pierre Bedel, 1993).

Du Moyen Âge au XIXe siècle, la voie d’eau constitue un axe majeur de circulation de matériaux et de denrées dans le Quercy et le Rouergue, comme en témoigne le vieux proverbe occitan cité par Zéfir Bosc dans Les Gabarriers de la Haute Vallée d’Òlt : “De la Sant Marin a la Sant Jòrdi, l’aiga es merchanda.”

Les échanges fluviaux connaîtront des bonheurs divers au cours de ces huit siècles. Si, en 1669, l’intendant Claude Pellot écrit à Colbert :“Il est peu de rivières dont la navigation soit plus intéressante pour le commerce que celle du Lot ; c’est la seule voye par laquelle les provinces du Rouergue et du Haut Quercy puissent envoyer leurs productions à Bordeaux et se procurer en retour sels, épiceries et autres marchandises du commerce maritime”, l’interdiction par le Parlement de Bordeaux d’affréter dans son port les vins de Cahors et du Fel lui avait déjà nui au XVIe siècle.

Avec le développement de nouvelles techniques et moyens de transport, au milieu du XIXe siècle, c’est l’importation des bois étrangers qui sonnera le glas de ce commerce fluvial en concurrençant le merrain (bois de construction) devenu la principale marchandise transportée sur le Lot.


En 1927, le fleuve est déclassé comme voie navigable mais il continue à faire partie intégrante de la vie de ses riverains. Les embarcations encore largement utilisées dans la première moitié du XXe siècle pour la navigation locale descendent en droite ligne de celles construites pour les échanges commerciaux : “Les dernières barques de passage et de pêche, de 6 à 7 mètres, construites par Tayrac [...] sont les modèles en réduction de ces imposantes nefs, dénommées gabarres.” (Z. Bosc, Les Gabarriers de la Haute Vallée d’Òlt)


La batellerie est principalement une affaire de famille. Les Tayrac, Tairac en occitan, n’y font pas exception. “Les pus gròsses batelièrs qu’ai vistes, les Tairac, aquelses d’aquí, acquò’s totjorn estat de paire en enfant.” “Les plus gros bateliers que j’aie vus, les Tayrac, ceux-là, ça a toujours été de père en fils.” (Albert Valette, propos collectés pour l’ouvrage Entraygues / Al canton, Christian-Pierre Bedel, 1995)

Une barque construite par Marcel Tayrac est conservée au musée du Rouergue de Salles-la-Source.

Éléments bibliographiques

BOSC, Zefir, Les Gabarriers de la Haute Vallée d’Òlt, 1989 - Cote CIRDOC CAD 322.

BEDEL, Christian-Pierre, Entraygues, Enguialès-Le Fel, Espeyrac, Golinhac, Saint-Hippolyte / Al canton,  Mission départementale de la Culture, 1995 - Cote CIRDOC 392.482.9 BED.

BEDEL, Christian-Pierre, Conques, Grand-Vabre, Noailhac, Saint-Cyprien-sur-Dourdou, Saint-Félix-de-Lunel, Sénergues / Al canton, Mission départementale de la Culture, 1993 - Cote CIRDOC 392.482.9 BED.

BOMBAL, Eusèbe, La Haute Dordogne et ses gabariers, éditions Les Monédières, 1991 - Cote CIRDOC CAC 5894.

BOSC, Zefir, Cançonièr de la ribieira d’Òlt, 1995 - Cote CIRDOC 789.489 BOS.

BEAUDOUIN, François, Bateaux des fleuves de France, Editions de l’Estran, 1985 - Cote CIRDOC CAD 1047.

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Fabrication des cloches et sonnailles à Saint-Gervais-sur Mare / enquêteur Jacques Bouët

Entretien du 15 juillet 1970 avec Joseph Granier alors à la tête des fonderies Granier à Castanet-le Bas. Le témoin explique l'histoire de la fonderie familiale, celle des industries de la région et revient sur la fabrication et l'utilisation des clochettes et grelots aujourd'hui.

La fonderie Granier, installée depuis 1970 à Hérépian,  a cessé son activité en 2011 : le Musée de la Cloche et de la Sonnaille  a ouvert ses portes en 1998 suite à une étude ethnologique  programmée par l'ODAC en 1989. Sur le site de la commune, la présentation du musée relate l'histoire de la fonderie.
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La Cansou de la lauseto d'Achilo Mir (1907)
Mir, Achille (1822-1901)

Recueil de pièces choisies dans La Cansou de la lauseto et de divers textes d'Achille Mir

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Conte : La fourmigo qué s'énanabo à Jérusalem ! / de Jeanounet del Crabiè
Séré, Martial

Le conte de la « formigueta » est un conte énumératif (conte formulaire, « randonnée ») et figure parmi les contes les plus courants dans les Pays d'Oc : « Tous les conteurs enregistrés hors de la Haute Vallée de l'Aude (Montagne Noire, Corbières) connaissent le T 2031 » (D. Fabre et J. Lacroix).

On retrouve d'ailleurs ce conte dans toute l'ère indo-européenne mais, en dehors de l'aire occitane, le personnage est souvent une souris. Il est répertorié par la classification internationale des récits populaires Aarne-Thompson en T. 2031 : « Stronger and Strongest » / « de plus en plus fort »)

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Lenga d'Òc/Lengo d'Ò du 03/12/2009 : Anem òc a Carcassona
Gros, Lise (1943-....)
Reig, Philippe
Gravier, Michel
Paul, Claudine
Queyrel, Claude

Lenga d'òc/Lengo d'O est un magazine d'actualité en langue occitane. Présentée sur TéléMiroir, chaîne locale de la région nîmoise, par Lise Gros et Claudine Paul de 2007 à 2010, l'émission continue sur TVSud depuis la fusion de TéléMiroir et de 7L TV, chaîne montpellierraine.

 

Venues rejoindre les collections du CIRDOC-Mediatèca occitana en 2012, les archives des diffusions sur TéléMiroir seront progressivement mises en ligne sur Occitanica.

 

Sommaire de l'émission du 03/12/2009

[La manifestation Anèm Òc à Carcassonne le 24 septembre 2009]

 

- Présentation par Claudina Paul à Carcassonne

- 01:46 Interview de Ricard Cathala (Radio Lenga d'Òc Narbona)

- 03:30 Interview de Mans de Breish

- 05:41 Interview de Pèire Costa et Didier Amiel (Equipa nacionala d'Occitania de fotbòl)

- 09:28 Interview de Felip Martel (FELCO)

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Lou sermou dal curat de Cucugna : pouëmo tragi-coumic d'Achille Mir
Mir, Achille (1822-1901)

Plusieurs versions de l'histoire de l'abbé Martin, personnage central du Curé de Cucugnan, existent.

Le thème du Sermon du curé de Cucugnan trouve son origine dans un conte populaire des Corbières ( Aude).

Le narbonnais Hercule Birat est certainement le premier à s'en être inspiré pour écrire vers 1855-1860 Le Sermon du Père Bourras (publié en français en 1860).

En 1858-59, le juge Blanchot de Brenas publie une version de ce conte dans un article de la revue « La France littéraire Artistique et Scientifique ». Elle lui a été inspirée par un récit qu'il a entendu lors d'un voyage dans l'Aude. Dans son texte, il décide de situer son histoire à Cucugnan (Aude), nom de village choisi au hasard ensuite repris dans les versions de Joseph Roumanille, d'Alphonse Daudet et d’Achille Mir.

Le récit d'Achille Mir est une des versions littéraires se rapprochant le plus de la tradition orale du conte occitan d'origine. Il est paru pour la première fois en 1884 dans le Tome III de ses Œuvres complètes.

La version mise aujourd'hui en ligne sur Occitanica est celle rééditée en 1885 avec un texte légèrement remanié, complété par une traduction française à la fin du volume.

Pour en savoir plus sur le Curé de Cucugnan vous pouvez consulter la réponse à la question « Qui est l'Abbé Martin ? » (CIRDÒC - servici question-responsa )

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Coundes biarnés, couéilhuts aüs parsàas miéytadès dou péys dé Biarn / J.-V. Lalanne
Lalanne, Jean-Victor (1849-1924)
Coundes Biarnès dont la préface a été rédigée par Bascle de Lagrèse, est à l'époque une nouveauté car peu d'œuvres en proses ont été publiées en Béarnais. Ce n'est que trente quatre ans plus tard que les échanges épistolaires entre Jean-Victor Lalanne et Le Catdet de Hourcadut ont été publiés complétant enfin Coundes Biarnès.
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Letres poulitics : 1871-1898 / Catdet de Hourcadut (Eugène Larroque) ; [préf. de Louis Batcave]
Larroque, Eugène (pseudonyme : Catdet de hourcadut)
Sous le pseudonyme de Catdet de Hourcadut, Eugène Larroque, écrivain orthézien de langue béarnaise a écrit un recueil de vingt-huit lettres politiques qui ont été chronologiquement publiées dans le journal : Le Mercure d'Orthez, du 20 juillet 1871 au 26 avril 1898.

Ces lettres sont liées à son deuxième recueil, Letres Literaris, envoyé aux différents acteurs politiques et culturels d'Orthez.
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