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Entretiens d'enquête : projet "Les Inaudibles" par Didier Mir
Mir, Didier (19..-....). Collecteur

Cinquante ans après l'expropriation par l'armée du village de Brovès situé dans le camp de Canjuers (Var), Didier Mir est allé à la rencontre des habitants et des acteurs de la contestation suscitée par cette décision.

Que reste-t-il aujourd'hui de cette mémoire ? Quelles ont été les conséquences en termes de production culturelle en langue occitane en Provence ? Retour sur cet épisode historique avec ceux qui l'ont vécu.

Ces rencontres font également l'objet d'un livre publié par Didier Mir en 2023 aux éditions Edite-moi ! : Leis inaudibles / Les inaudibles (ISBN 979 1092 382945). À découvrir sur le site de l'éditeur ici.
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Lo Diari
Jean-Charles Couderc

Existe-t-il un espace pour la création plastique occitane ?

Chacun·e a dû au moins une fois se poser la question… Car sans reflet, comment penser sa réalité propre ? Lo Diari, le magazine de la culture en occitan, poursuit, à sa manière, cette interpellation.

Depuis 2020, un collectif poético-artistique, la PEL (Praxis Escrita Liura, fondé par Mélissande Artús et Joan-Carles Codèrc), s’approprie les pages du magazine grâce à des créations actuelles, variées, qui ont en commun de porter des instants ou des éclats de langue occitane. Après 2 ans, les questions se précisent, quand les réponses demeurent dans un flou certain… et tant mieux !

L’artiste et désormais commissaire permanent Joan-Carles Codèrc, épaulé par Lo Diari, ont décidé d’aller plus loin dans la réflexion avec un projet novateur et une manière autre de promouvoir la langue et la culture occitanes : une galerie d’art en ligne, pour admirer, partager ou acheter des œuvres qui nous touchent, nous font réfléchir.

Ici et maintenant naît La Galariá, un nouvel espace d’expression artistique pour une langue-culture qui en manque toujours. Adossée au site-magazine du Diari, mais avec une identité et une vie propre, La Galariá accueille et accueillera des artistes qui tous et toutes veulent s’essayer à la création d’oeuvres en prise avec notre langue, qu’elle soit sujet, matière, moyen… Du concret à l’intangible, dans une véritable quête de sens qui repousse les frontières de ce qu’une langue peut recouvrir comme de ce qui “fait art”.

Quand les mots nous échappent ou ne suffisent plus, que la langue fuit avec le temps, le seul pouvoir est de faire. Faire pour montrer, faire pour questionner collectivement ou individuellement sur notre culture et sa place sur la Grande Toile.

[résumé : Lo Diari]
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14e Rencontre du Patrimoine Historique : "Les seigneurs languedociens en Quercy"
Chapot-Blanquet, Maguy
Bernard, Pierre-Joan (19..-....)

Depuis 2008, l'association "Histoire et cultures en Languedoc" organise chaque année les Rencontres Internationales du Patrimoine Historique.

Avec le soutien de la Région Occitanie Pyrénées Méditerranée, du CIRDOC - Institut occitan de cultura, de la Société Archéologique de Montpellier, du Centre des monuments nationaux, de la ville de Clermont l'Hérault, de la ville de Figeac et de la ville de Prudhomat.

Découvrir l'association Histoire et cultures en Languedoc.

Les seigneurs languedociens en Quercy

Des châteaux et des hommes

Du Bas-Languedoc au Quercy, deux châteaux, celui de Clermont-Lodève et celui de Castelnau-Bretenoux, se dressent sur leur promontoire au carrefour des voies de communication. Pour Clermont, c’est le passage obligé des axes séculaires nord/sud et est/ouest.
Pour Castelnau-Bretenoux, sis sur un piton abrupt, c’est une « marche » entre le comté de Toulouse et le duché d’Aquitaine. Ces deux forteresses sont les témoins de pierre qui nous livrent la saga de leurs seigneurs qui, du XII° siècle au XVII° y ont inscrit leur propre histoire et en même temps celle du royaume. Au Moyen-Age, on les retrouve, peu ou prou, dans la croisade contre les Albigeois et la guerre de Cent ans. A la Renaissance, les guerres de Religion ne les épargnent pas, notamment pour Castelnau- Bretenoux.

Le château de Clermont-Lodève, endormi dans ses ruines, serait illisible en dépit des études antérieures d’historiens locaux tels Gaston Combarnous et, plus récemment, Philippe Huppé. En 2009, des fouilles archéologiques sont diligentées par la commune. Mais il faudra attendre 2019 pour qu’un récit tripartite archéologue, architecte et archiviste (cf. Patrimoine Sud 10/2019) nous livre son histoire. Un premier écueil : comment le dater, les pierres sont muettes. Il faudra avoir recours aux écrits. La ville de Clermont est mentionnée dans le cartulaire de Gellone en 1140 et, un peu plus tard, le terme de castrum. Le château sera mentionné en 1160-1161 dans une série de chartes figurant dans le cartulaire des Guilhem de Montpellier. En fait, cette mention signifie une tentative de main mise sur une cité jugée concurrente, qui échouera. Mais voilà, en 1182, Marie Navarre, soeur de Guilhem VIII et fille de Guilhem VII, épouse Aymeric II de Clermont. Cette alliance assure à Clermont l’indépendance du côté Montpelliérain.

Outre les liens de fratrie, Marie Navarre est la tante de Marie de Montpellier, héritière de la seigneurie et épouse de Pierre II, roi d’Aragon. Leur fils sera Jacques I° le Conquérant qui naitra à Montpellier. On assiste alors à une montée en puissance de Clermont. Cependant, de 1209 à 1229, la croisade contre les Albigeois décime le Languedoc. De cette guerre, les Clermont sortent affaiblis, comme d’autres. Le contexte est incertain. Bérenger IV accède au pouvoir en 1249 et, contrairement à son grand-père Aymeric II, il s’accommode autant que faire se peut de l’administration royale. Bérenger Guilhem IV est bâtisseur : il reconfigure totalement le château, entreprend un vaste chantier de fortifications urbaines. Tout cela coûte cher, les créanciers se pressent aux portes du château mais peu importe, la reconfiguration castrale est lancée. Tour à tour, le château de Clermont présente une architecture militaire datable de la seconde moitié du XIII° siècle. Notons que le château tourne le dos à la ville dans sa partie ostentatoire et mieux défendue, orienté vers le nord, là où se trouve la garnison royale en retrait de la vallée de l’Hérault. D’étape en étape, les transformations marquent une identité aristocratique par son ancrage dans le château ancestral. A l’apogée du XIIIe siècle va succéder une période de repli et c’est avec Tristan (1423-1441) que le château retrouvera son lustre.

Qui est Tristan ? Du nom de Barthélémy Guilhem est un cadet. En tant que tel, chevaleresque et intrépide, il s’attache à la personne de Jacques de Bourbon qu’il accompagne en Italie à la conquête du royaume de Naples. En remerciements de ses exploits, il reçoit la main de Catherine des Ursins des Baux et deviendra par son mariage seigneur de Copertino. Il reviendra à Clermont pour succéder à son frère défunt. Gloire et faste marqueront le château. Le lignage des Guilhem de Clermont s’éteint-il avec le flamboyant Tristan ? Pas sûr… et pour le savoir, il faudrait écouter la tour Tristan ou la tour Bourguine ...

Le château de Castelnau Bretenoux dans le Lot est une des forteresses médiévales les plus majestueuses de France. Ses barons étaient parmi les plus puissants du midi de la France. Ils se targuaient du titre de « seconds barons chrétiens du royaume ». Mais qui sait que son histoire est intimement liée à celle de Clermont l’Hérault ?

Sur les traces… des seigneurs languedociens en Quercy

Le territoire du Quercy fut au coeur des affrontements de la Guerre de Cent ans, occupé par les armées anglaises et pillé par les compagnies. C’est dans ce contexte troublé des XIVe-XVe siècles que plusieurs grandes familles nobles languedociennes se sont alliées à l’aristocratie locale fidèle au roi de France, y ont fait souche et y ont écrit un nouveau chapitre de leur histoire. Parmi elles, les Caylus, seigneurs d’Olargues, héritent en 1395 de la baronnie de Castelnau et prennent possession de l’invincible forteresse. Alliés par trois fois à des filles des Guilhem de Clermont-Lodève, les Caylus se fondent successivement dans les Castelnau et les Clermont pour ne former plus qu’un seul lignage. A partir de 1530, une même bannière flotte sur les châteaux de Clermont-Lodève et de Castelnau-Bretenoux. C’est ainsi que les Guilhem de Castelnau-Clermont devinrent une des familles les plus puissantes du royaume. Pour preuve, en 1541, le mariage princier de Gui de Castelnau-Clermont avec Louise de Bretagne-Avaugour, descendante des rois de France, cousine de la reine Anne de Bretagne et de la reine de Navarre Jeanne d’Albret. Louise de Bretagne est une figure les plus marquantes de l’histoire de Castelnau. Appelée Mme de Clermont, elle fut l’agent de Catherine de Médicis à la cour de Philippe II d’Espagne entre 1559 et 1561, et châtelaine de Castelnau jusqu’à sa mort vers 1608, elle fut la gardienne de ce bastion catholique durant les guerres de Religion. La lignée s’éteint en 1715, et marque l’abandon du château de Castelnau.

Sur les traces… des marchands cahorsins en Languedoc

Plus au sud, la cité de Figeac possède elle-aussi un patrimoine médiéval exceptionnel. Bâtie autour d’une ancienne abbaye bénédictine, elle abrite une riche architecture civile des XIIe-XIVe siècles, protégée aujourd’hui par un secteur sauvegardé. Elle témoigne de la prospérité des villes commerçantes du Quercy au Moyen-Age. Comment imaginer que cette belle endormie était une des places les plus actives du Royaume et que les marchands de Figeac avaient pignon sur rue à Montpellier ?

Entre le milieu du XIIe siècle et le milieu du XIVe siècle, les marchands cahorsins ont joué un rôle économique et financier majeur dans toute l’Europe, équivalent aux commerçants italiens, au point que Cahorsin était à l’époque synonyme d’usurier. Leur fortune s’illustre dans l’accession à la papauté de Jacques Duèze en 1316, le pape d’Avignon Jean XXII. Ce nom ne désigne pas seulement les marchands de Cahors, mais tout un groupe de banquiers et négociants originaires des villes du Quercy, et en premier lieu de Figeac. Ils s’établissent à Paris, en Flandres, en Angleterre, et tout particulièrement en Languedoc à Montpellier. Pensons au célèbre Raimond de Cahors, consul de Montpellier et banquier de Simon de Montfort durant la Croisade contre les Albigeois. Parmi les familles originaires de Figeac, les Conques de Montpellier sont les plus fameux. Arrivés à Montpellier à la fin du XIIe siècle, ils investissent dans le commerce maritime international, la frappe de monnaie et la colonisation de l’île de Majorque. Les panneaux en bois peints provenant de l’ancien hôtel de Conques sont visibles au Musée Languedocien et comptent parmi les plus belles pièces de la Société Archéologique de Montpellier.

Maguy Chapot-Blanquet, Docteur en sciences humaines

Pierre-Joan Bernard, Resp. Bibliothèque et publications, Archives Municipales de Montpellier

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Espòrts d’Aquí : une émission sur les sports d'Occitanie
ÒCtele
Forte déjà de trois saisons, l’émission Espòrts d’Aquí, produite et diffusée par ÒCtele vous présente régulièrement des pratiques sportives qui font le quotidien des habitants de la région.

« Un sport pour tous et à chacun son sport » est la devise de l’émission présentée par Samira El Hadrati.

Visible sur le site d'ÒCtele
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Arrider d'autes cops dab (rires d'autrefois avec) Pascal Abadie (1856-1932), Jan deu Sabalot (1896-1981), René Escoula (1895-1965) et Jusèt d'Eth Navalh
Son édité
Domaine : Littérature orale
Provenance : Hautes Pyrénées - Bigorre
Descripteur(s) : Conte
Effectif : 1 voix d'homme
Situation de l’enregistrement : En studio
Matériel d’accompagnement : Archives Photos
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Malika Verlaguet
Frédo Mascaro

PRÉSENTATION

Des contes où la part belle est faite aux bêtes…
Les sauvages qui courent,
Les douces qui ronronnent,
Les mystérieuses qu’on ne voit jamais,
Celles qui galopent, celles qui se cachent, celles qui dansent, celles qui s’apprivoisent, qu’on caresse, celles qui parlent, celles qu’on ne peut frôler et celles qu’on doit oublier, celles dont on devine l’âme, celles dont on a peur. Et celles tapies au fond de nous.
Des contes qui rendent hommage au souffle qui anime les êtres vivants, à la vie, tout simplement !
 

FICHE TECHNIQUE

Tout public à partir de 6 ans
Durée : 1h10
Possibilité d’adapter ces spectacles pour des balades contées et des apéros-conte. Possibilité également de conter “tout en occitan”.

CONTACT DIFFUSION

Agence Sirventés. 
conte.rue@sirventes.com
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PRÉSENTATION

« Bah, tu sais », me dit Alberte,« à Toulouse, y a déjà la moitié de l’Aveyron. L’autre moitié est à Paris ». Pour son nouveau spectacle, Florant Mercadier fait le récit d’une odyssée : celle d’un jeune aveyronnais débarquant de la campagne à la grande ville de Toulouse. Avec son ironie et sa tendresse, mêlant contes et anecdotes, il raconte en musique et en humour son grand voyage: celui de son imaginaire, né de cette rencontre entre deux mondes et deux langues. Mais il rend au passage (et tant qu’à faire de leur vivant) hommage à ses maîtres conteurs: son père, Padena, Jean Boudou, Jean-Louis Courtial, Alberte Forestier, Paul Bony et bien d’autres...

Note d'intention : 

Tous ceux qui sont partis faire leurs études dans une grande ville connaissent le rituel du train du dimanche soir. Mon spectacle commence là : l’inconnu, la valise, l’appréhension et l’envie mêlées, les préjugés dans un sens comme dans l’autre... En clair, tout ce qu’il faut pour faire une bonne histoire ! Ce spectacle, c’est cette rencontre avec mon premier caniche et la dame qui le promenait, bien loin de mes mamies sur leur banc et des chiens de chasseurs (tiens, ceux-là, aussi! Il faudra en parler !). C’est l’idée que la phrase « j’habite pas loin » est tout à fait relative selon que vous avez le métro ou des troupeaux de vaches sur la route... C’est découvrir que le rugby de mon village et de Toulouse n’ont rien à voir. Et puis, c’est mélanger tout ça avec ceux dont le travail artistique a marqué mon imaginaire, dont je me suis inspiré et, avec leur aimable permission à tous, leur rendre hommage,qu’ils soient connus ou non du grand public. Et puis le faire de leur vivant pour la plupart, histoire que ça n’empeste pas la naphtaline. C’est raconter leurs histoires, chanter leurs chansons à ma façon et redonner via leurs œuvres,toute la joie et le rêve que j’en ai reçu.C’est enfin rendre un peu justice à ces prétendues élites intellectuelles dont le mépris pour cette culture occitane et paysanne qui est la mienne m’a toujours été insupportable. 
Sont « sur scène avec moi » :
• Jean-Louis Courtial (1953) est comédien, musicien,parolier et compositeur occitan. Ses contes et chanson sont quelque chose de sociologique qui m’a profondément marqué. C’est également lui qui m’a prêté ma première cornemuse.
• Jean Boudou (1920-1975) est sans conteste le conteur et romancier occitan le plus important du XXe siècle. Son travail de collectage et de mise en littérature des contes et légendes du Rouergue est fondamental et a inspiré toute une génération d’artistes.
• Gilbert Mercadier (1947) est mon père, ce qui est déjà pas mal en termes d’influence. Conteur amateur de grand talent,il fit beaucoup jouer les autres dans les soirées « velhadas » qu’il organisa en Aveyron pendant des décennies.
• Alberte Forestier (1935-2015) incarnait à elle seule tout ce qu’on aime dans une veillée réussie: spontanéité, culture populaire sans fard,passant du conte au chant, de l’oc au français, le tout avec bienveillance. 

FICHE TECHNIQUE 


Petit mobilier à prévoir (chaise, tabouret ou guéridon...)
• Proximité avec le public
•Scène peu surélevée (30 ou 40 cm), hauteur maximale de 50 cm (pour salle sans gradins), sinon auniveau du public. Minimum : 4x5 m, hauteur 3m.
• Si sonorisation indispensable, micro-cravate (selon la taille de la salle) ou micro-casque.
• Fonds de scène sombre (noir idéal, ...)
• Deux projecteurs de chaque côté ou 2 lampes halogènes (environ 300W )
• Salle équipée de gradins : environ 450 personnes
• Salle sans gradins : environ 150 à 200 personnes 

CONTACT DIFFUSION



Sirventes : 06 60 50 53 83 / conte.rue@sirventes.com  Site internet : http://www.sirventes.com
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Airoski-Urrugne 2 (Chants basques)
Son édité
Domaine : Musique vocale
Provenance : Pyrénées Atlantiques - Pays Basque
Situation de l’enregistrement : En studio
Matériel d’accompagnement : Archives
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Les \esbagats\" d'Asson, chants béarnais et bigourdans"
Son édité
Domaine : Musique vocale
Provenance : Pyrénées Atlantiques, Asson
Situation de l’enregistrement : En studio
Matériel d’accompagnement : Archives Photos
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PRÉSENTATION

Après Au naissent d'un trobaire (2015), Jan dau Melhau continue son tour de chant de ces textes qu'il écrit autrefois mais que jamais il ne chanta en public...jusqu'à aujourd'hui, accompagné pour l'occasion par Marianne Tixeuil et Frédéric Chabalier à la guitare.
Jan dau Melhau estime à des centaines ces chansons qu'il couchait sur le papier dans une folie créatrice post-soixante-huitarde, qui le poussait à en écrire jusqu'à trois par jour. Tout son travail aujourd'hui consiste à retrouver ces textes premiers, à les trier et les sélectionner, puis à faire le lien, musical et textuel avec aujourd'hui.
Jan dau Melhau peut compter en cela sur une grande variété de thèmes, de mélodies, sur lesquels planent l'eime mai l'umor lemosins...


CONTACT DIFFUSION 

Jan dau Melhau : Royer - 87380 MEUZAC
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