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Mémoires de Robert Ruffi, mon bisaïeul, sur l'histoire
et les antiquités de Marseille, écrites de sa main jusqu'en 1600
Ruffi, Robert (1542-1634)

Manuscrit MQ 112 appartenant au Musée-Bibliothèque Paul Arbaud d'Aix-en-Provence

Description physique

Reliure parchemin rigide avec lien en état. Numéro inventaire ms. « 6803 » au contreplat sup.
26,5 cm. 301 f. (soit 602 p.)
Composition du recueil :
- 180 f. (p. 6 à 19 découpées, manquantes)
- 92 f.
- 29 f.

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Œuvres poétiques (en provençal) de Robert Ruffi
Ruffi, Robert (1542-1634)

Manuscrit MQ 111 appartenant au Musée-Bibliothèque Paul Arbaud d'Aix-en-Provence

Description physique

Reliure maroquin rouge, décor fer doré sur les plats.
Dos, quatre nerfs apparents, fers dorés entre-nerfs.
Ex-libris Paul Arbaud « Mi fan gau » sur étiquette imprimée en noir et blanc.
25 cm. 84 f. parchemin (soit, 168 p., dont 7 p. vierges dans le texte).

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Meygra Entrepriza / Antoine de Arena
Arène, Antoine (1500?-1544?)

Antoine de Arena est un écrivain provençal qui mêle dans ses poèmes macaroniques le provençal, l'italien et le latin.
Ce poète, étudiant en droit à l’université d’Avignon s’est engagé à deux reprises dans les campagnes d’Italie. Plus tard il raconte ses expériences de jeunesse, ses mésaventures militaires et la vie des étudiants avignonnais (dans Ad sus compagnones).

Il écrit aussi des ouvrages comiques macaroniques où il veut enseigner l’art de bien danser (la basse danse par exemple qui est une danse européenne des bals de l'aristocratie, en cortège de couples ouverts) pour séduire les filles, et des livres d’histoires macaroniques plus sérieux sur différentes guerres, comme celle de Charles Quint en Provence.

Note de contenu :

C’est dans cet ouvrage qu’apparaît pour la première fois le provençal dans un texte latin.

Il semble que cette œuvre d'Arena ait paru d'abord à Avignon, sur les presses de Jean de Channey, en 1537.
La présente édition du musée-Bibliothèque Paul Arbaud d'Aix sans lieu ni date est tout aussi rare : elle a échappé aux bibliographes, qui n'en ont décrit aucune entre 1537 et le milieu du 18e siècle. (voir Rouard, "Note sur les éditions de la Meygra d'Antonius Arena", Bulletin du bibliophile, 1860, pp.1402-1408)

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Le triomphe du Berlan / Jacques Perrache
Perrache, Jacques

Résumé

L'édition numérisée ci-dessous provient du Musée-Bibliothèque Paul Arbaud d'Aix-en-Provence.

Le livre est composé d’une série de stances qui évoquent l’univers des jeux de cartes et dénoncent la tricherie.

Pour ouvrir son livre, Jacques Perrache fait appel à de nombreuses plumes, notamment celle de Louis Bellaud et François de Malherbe qui, pour la première fois, accèdent à l’impression. 

Pour en savoir + : exposition sur Louis Bellaud

Description physique

Reliure maroquin bleu, double filet d'encadrement sur les plats, petits fers dans les coins, dos lisse titre et fers dorés, tranches dorées.
Ex-libris Paul Arbaud "Mi fan gau" au contreplat sup.
Tampon du relieur "Thompson" dans le coin gauche v. garde sup.
Estampille "Académie d'Aix en Provence Musée Paul Arbaud" sur la page de titre

Note de contenu

Contient une dédicace de l'auteur à Charles de Bourbon Cardinal de Vendôme.
Pièces liminaires de Louis de Gallaup, César de Nostredame, Louis de la Bellaudière, François du Périer, François de Malherbe

Editions

Nous avons pu repérer quatre autres éditions datant de 1585 dans les Bibliothèques françaises :

  • Paris, BnF, Département Littérature et Art, cote V-49202 (Microfiche MFICHE V-49202)
  • Paris, Arsenal, cote 8-T-5249
  • Paris, bibliothèque Sainte-Geneviève, cote 8 V 1023 INV 3392 FA (P.2) 
  • Rouen, cote Leberp-1710 dans le fonds du bibliophile Jean-Michel Constant-Leber

Jacques Perrache a également publié son oeuvre en 1587 sous un autre titre :

  • La vanité du jeu, la misérable condition et fin damnable de ceux qui le suyvent, et les moyens de s'en retirer. Poème ... Par le Cap. Perrache,...A Paris, pour Mathieu Guillemot. M. D. LXXXVII, [8]-34 f.in-8exemplaires conservés à Paris, BnF, V-22708 (2) et à l'Arsenal, 8-BL-11021
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Mémoires en forme de chronique pour l'histoire de Provence / Jean de Nostredame
Nostredame, Jean de (1507?-1577)

Description physique 

Reliure cartonnée. Ex-bibliotheca sur étiquette imprimée collée au contreplat supérieur «Bibliothèque de Mle V. L. F. de Villeneuve Bargemont ». Numéro d’inventaire ms. « 7482 » et mention ms. « M. Arbaud » au contreplat sup. 102 f. parchemin (soit, 204 p.).

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Le DON-DON infernal de Louis Bellaud de la Bellaudière (édition de 1602)
Bellaud de la Bellaudière, Louis (1533?-1588)

Louis Bellaud de la Bellaudière (1543-1588)

Auteur majeur de la période « baroque »1, Louis Bellaud a marqué l’univers des Lettres d’Oc à la fin du XVIe siècle. Il représente, pour la Provence d’alors (mais ensuite, aussi, à travers les époques), un véritable renouveau et ouvre un espace de création poétique, abreuvé aux sources antiques, nourri de pétrarquisme, influencé par la Pléiade française tout en demeurant profondément original.

Résumé

L’expérience carcérale, comme nombre de poètes du XVIème siècle tels que Villon ou Marot, est une thématique récurrente de l’oeuvre de Bellaud de la Bellaudière. Le poète, emprisonné 19 mois dans une tour de Moulins, puis ensuite, à deux reprises dans les geôles aixoises, n’a cessé de dire, d’écrire et de fuir l’enfermement. Son écriture est tout autant un témoignage, une traversée des enfers, une satire de la justice corrompue, qu’un chant des plaisirs de vivre incarné par la musique d’une langue. 

Bellaud fut un poète reconnu, en provençal. Il côtoya François de Malherbe et Louis Galaup de Chasteuil, entre autres, à la cour du gouverneur de Provence. Il sut accéder de son vivant (fait rare pour les auteurs en occitan de ce temps) à une première impression2, avec son DON-DON Infernal constitué de 91 stances3 composés de sizains en décasyllabes, décrivant les tourments d’un prisonnier. 

Une première impression, aujourd’hui perdue, est attestée en 1584 (ou début de l’an 1585). Cet ouvrage fut réédité à plusieurs reprises, notamment en 1588 (l’année de sa mort), en 15954 (au sein de l’édition posthume qui compile également deux recueils de sonnets) et plus tard, en 1602. 

Le Musée-Bibliothèque Paul Arbaud d’Aix-en-Provence possède l’unique exemplaire de l’édition de 1588 (Aix, Michel Goyzot) ainsi qu’un exemplaire de celle de 1602 (Aix, Jean Tholosan). Un autre exemplaire de 1602 est conservé à la bibliothèque royale des Pays-Bas à La Haye. 
Grâce au partenariat engagé entre le CIRDOC - Institut occitan de cultura et le Musée-Bibliothèque Paul Arbaud, la numérisation de ces livres rares a pu être menée à bien. 

Nous vous présentons ci-dessous la numérisation de l’exemplaire de 1602 imprimé à Aix par Jean Tholosan.
Vous trouverez en cliquant ici celle imprimée en 1588.

Pour en savoir + : voir l'exposition sur Louis Bellaud


Notes de bas de page :

1: Nous renvoyons aux travaux de Robert Lafont, Baroques occitans, anthologie de la poésie en langue d’oc (1560-1660), Montpellier, CEO, 2002 [1978].
2 : Une première impression, aujourd’hui perdue, est attestée en 1584 (ou début de l’an 1585). 
3 : Composés de sizains en décasyllabes.
4 : Il faut ajouter les deux rééditions posthumes des œuvres complètes en 1596 et 1597.

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Le DON-DON infernal de Louis Bellaud de la Bellaudière (édition de 1588)
Bellaud de la Bellaudière, Louis (1533?-1588)

Louis Bellaud de la Bellaudière (1543-1588)

Auteur majeur de la période « baroque »1, Louis Bellaud a marqué l’univers des Lettres d’Oc à la fin du XVIe siècle. Il représente, pour la Provence d’alors (mais ensuite, aussi, à travers les époques), un véritable renouveau et ouvre un espace de création poétique, abreuvé aux sources antiques, nourri de pétrarquisme, influencé par la Pléiade française tout en demeurant profondément original.

Résumé

L’expérience carcérale, comme nombre de poètes du XVIème siècle tels que Villon ou Marot, est une thématique récurrente de l’oeuvre de Bellaud de la Bellaudière. Le poète, emprisonné 19 mois dans une tour de Moulins, puis ensuite, à deux reprises dans les geôles aixoises, n’a cessé de dire, d’écrire et de fuir l’enfermement. Son écriture est tout autant un témoignage, une traversée des enfers, une satire de la justice corrompue, qu’un chant des plaisirs de vivre incarné par la musique d’une langue. 

Bellaud fut un poète reconnu, en provençal. Il côtoya François de Malherbe et Louis Galaup de Chasteuil, entre autres, à la cour du gouverneur de Provence. Il sut accéder de son vivant (fait rare pour les auteurs en occitan de ce temps) à une première impression2, avec son DON-DON Infernal constitué de 91 stances3 composés de sizains en décasyllabes, décrivant les tourments d’un prisonnier. 

Une première impression, aujourd’hui perdue, est attestée en 1584 (ou début de l’an 1585). Cet ouvrage fut réédité à plusieurs reprises, notamment en 1588 (l’année de sa mort), en 15954 (au sein de l’édition posthume qui compile également deux recueils de sonnets) et plus tard, en 1602. 

Le Musée-Bibliothèque Paul Arbaud d’Aix-en-Provence possède l’unique exemplaire de l’édition de 1588 (Aix, Michel Goyzot) ainsi qu’un exemplaire de celle de 1602 (Aix, Jean Tholosan). Un autre exemplaire de 1602 est conservé à la bibliothèque royale des Pays-Bas à La Haye. 
Grâce au partenariat engagé entre le CIRDOC - Institut occitan de cultura et le Musée-Bibliothèque Paul Arbaud, la numérisation de ces livres rares a pu être menée à bien. 

Nous vous présentons ci-dessous la numérisation de l’exemplaire de 1588 imprimé à Aix et vendu par le marchand-libraire Michel Goyzot. 
Vous trouverez en cliquant ici celle imprimée en 1602 par Jean Tholosan.

Pour en savoir + : voir l'exposition sur Louis Bellaud 


Notes de bas de page :

1: Nous renvoyons aux travaux de Robert Lafont, Baroques occitans, anthologie de la poésie en langue d’oc (1560-1660), Montpellier, CEO, 2002 [1978].
2 : Une première impression, aujourd’hui perdue, est attestée en 1584 (ou début de l’an 1585). 
3 : Composés de sizains en décasyllabes.
4 : Il faut ajouter les deux rééditions posthumes des œuvres complètes en 1596 et 1597.