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CIRDÒC (Béziers, Hérault), fonds Anatole Moulharac
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Manuscrit de l'<i>Anacreoun cevenòu</i> (Coll. CIRDÒC, MOU-A)

Né le 22 octobre 1830 à Saint-Privat-de-Vallongue en Lozère, Anatole Moulharac est un érudit et poète cévenol. La littérature et l’histoire sont ses domaines de prédilection, une grande partie de son œuvre est élaborée autour du poète grec Anacréon à qui il consacre d’importantes recherches biographiques et littéraires.
Issu d'un milieu modeste, il poursuit de brillantes études et se présente à un concours pour le commissariat de la Marine. Le 1er février 1856, il entre dans le service de ce département, il y travaillera jusqu'à sa retraite en 1891. Décoré de la Légion d'honneur en 1888, il reçoit peu après les palmes académiques. La retraite ne marque cependant pas le fin de ses activités : il collabore à la Revue Maritime, au Moniteur de la Flotte, à la Revue Générale et au Bulletin du Club Cévenol. Parmi ses différents travaux on peut citer ses Notes sur le Siège de Paris, sa traduction du Voyage avec un âne dans les Cévennes de Robert Louis Stevenson et son Anacreoun cevenòu.
Le fonds présent au CIRDÒC est constitué d’une partie de ses archives de travail, ainsi que de ses travaux non publiés.

Modalités d'entrée :

Le fonds Anatatole Moulharac a été déposé par Joël Averous au CIRDÒC en février 2014

Accroissement :

Fonds clos

Description du fonds

Le fonds est constitué de trois grands ensembles :

- MOU-A : Manuscrit de l'Anacreoun cevenòu. Il est précédé d'une notice sur Anacréon et suivi par trois poésies occitanes d'Anatole Moulharac, traduites.

- MOU-B : Documents autour de l'Anacreoun cevenòu, début XXe siècle, en occitan et en français : 7 dossiers
Ces sept dossiers contiennent :

- les épreuves de l’Anacreoun cevenòu
- des documents sur Anacréon
- des correspondances avec l'éditeur de l’Anacreoun cevenòu
- des observations sur l'orthographe et la prononciation du dialecte cévenol
- un ensemble de deux extraits de poésies suivi d'une poésie complète
- de la correspondance privée
- de l'illustration et des documents sans rapports avec les travaux poétiques et historiques

- MOU-C : Notes historiques françaises, fin XIXe, en français : 2 dossiers.
Le premier dossier contient diverses notes historiques en français. Le second dossier contient des notes d'époque sur le Siège de Paris de 1870.

Dates extrêmes :

Fin XIXe - Début XXe

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (languedocien), français

Importance matérielle :

0.10 mètre linéaire, environ 300 feuilles

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies imprimées

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

MOU

Instruments de recherche disponibles :

Description du fonds dans Calames (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)

Inventaire dans le catalogue des archives du CIRDÒC

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultable au CIRDOC, en salle de recherche

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

borreias-gavotas-chantar-joglar.jpg
Borrèias gavòtas, bourrées gavotes : dançar, chantar, joglar / Varenne, Alexandre
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Varenne, Alexandre
Version occitana sostitolada en francés.

Professor d'occitan, Lissandre Varenne a entamenat  dempuèi las annadas 2000 un trabalh bèl de collectatge filmat de la memòria orala d'Occitania orientala, d'Alps a Cevenas.

Lo CIRDÒC-Mediatèca occitana li balhèt, dins l'encastre del programa "Patrimoine Oral du Massif Central", la realizacion de dos documentaris consacrats a la practica de la borrèia dins Lengadòc Naut. Aqueste film ne constituís la segonda partida.


Veire la primièra partida

Maites documentaris corts sus la practica de la borrèia ièr e uèi se pòdon consultar en seguissent aqueste ligam : http://www.patrimoine-oral-massif-central.fr/spip.php?rubrique12 

Los filmes autres de collectatge de Lissandre Varenne son de descobrir sus la cadena YouTube http://www.youtube.com/user/SuveProd

borreias-gavotas-1.jpg
Borrèias gavòtas, bourrées gavotes : presentacion / Varenne, Alexandre
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Varenne, Alexandre
Version occitana sostitolada en francés.

Professor d'occitan, Lissandre Varenne a entamenat  dempuèi las annadas 2000 un trabalh bèl de collectatge filmat de la memòria orala d'Occitania orientala, d'Alps a Cevenas. 

Lo CIRDÒC-Mediatèca occitana li balhèt, dins l'encastre del programa "Patrimoine Oral du Massif Central", la realizacion de dos documentaris consacrats a la practica de la borrèia dins Lengadòc Naut. Aqueste film ne constituís la primièra partida.

Veire la segonda partida

Maites documentaris corts sus la practica de la borrèia ièr e uèi se pòdon consultar en seguissent aqueste ligam : http://www.patrimoine-oral-massif-central.fr/spip.php?rubrique12 

Los filmes autres de collectatge de Lissandre Varenne son de descobrir sus la cadena YouTube http://www.youtube.com/user/SuveProd

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Bibliothèque nationale de France, Collection Coquebert de Montbret
CIRDÒC-Mediatèca occitana
De 1807 à 1812, Charles-Etienne Coquebert de Montbret et son fils Eugène conduisent l’Enquête impériale sur les patois, première grande enquête officielle de statistique et de sociolinguistique menée en France. Interrompue en 1812 par le ministère de l’Intérieur, la documentation rassemblée et produite par l’Enquête impériale est aujourd'hui dispersée entre plusieurs fonds et établissements documentaires. La majeure partie se trouve à la Bibliothèque de Rouen, à la Bibliothèque nationale de France (NAF 5910-5914) et dans la section de linguistique de la Collection Coquebert de Montbret (NAF 20080-20081), et aux Archives nationales (F17 1209).

Voir tous les fonds de l’Enquête impériale sur la patois : Occitanica-corpus “Enquêtes linguistiques sur l’occitan”.

Histoire du fonds

Modalités d'entrée :

Don du Muséum d'Histoire naturelle, 1895. D. 3304. 

Description du fonds

« Collection Coquebert de Montbret » : 25 vol. ms. contenant les papiers de Charles-Étienne Coquebert de Montbret, commissaire des Relations extérieures à Hambourg et Amsterdam, directeur de la Statistique au ministère de l'Intérieur, membre de l'Institut (1755-1831), et de son fils Eugène Coquebert de Montbret, secrétaire interprète aux Affaires étrangères (1785-1849) et adjoint de son père au bureau de la Statistique lors de l'Enquête impériale sur les patois.

L'ensemble de la collection, issue d'un don du Museum national d'histoire naturelle qui conserve toujours les archives des travaux scientifiques de Coquebert de Montbret, est représentative de l'activité de Charles-Etienne et d'Eugène Coquebert de Montbret, diplomates et savants. La collection contient une section de « Linguistique » (2 vol. : NAF 20080-20081 contenant une partie des archives de l'Enquête impériale sur les patois, dispersées après 1812). 

Contenu du fonds :

> BNF - NAF 20080 : Collection Coquebert de Montbret : vol. 3 : Linguistique, t. I  (368 f.)

Ligne de démarcation de la langue française au nord-est (1807). -- Spécimens de patois picard, gallau, lyonnais, occitan (gascon, languedocien). -- Chansons de la Creuse et de Porrentruy. -- Dialectes italiens, roman de Suisse et catalans. -- Chansons en dialecte sicilien et grec moderne. -- Traductions de la parabole de l'Enfant prodigue en allemand, espagnol, occitan (gascon), grec, italien, portugais et slavon.

> BNF - NAF 20081 : Collection Coquebert de Montbret : vol. 4 : Linguistique, t. II 196 f.

Démarcation entre le bas et haut allemand, par Grimm. -- Facsimilés d'actes islandais. -- Langues tartare, finnoise, mikemake, huronne. -- Les Gitanes (1808). -- Notice sur les Arméniens et leur langue, par Chahan de Cirbied (1811). -- Recueil de copies d'actes relatifs aux Juifs de France (1198-1299), de Provence (1512), d'Alsace (1784), de Parme (1789), de Francfort-sur-le-Mein (1816), etc.

Importance matérielle :

2 vol., recueils factices, montés in-fol. (368, 196 f.)

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

NAF 20078-20102 (collection Coquebert de Montbret)
> Section de « Linguistique » : NAF 20080-20081

Instruments de recherche disponibles :

BnF - Archives et manuscrits (catalogue en ligne : http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/)

Accéder à l’inventaire complet de la collection Coquebert de Montbret de la Bibliothèque nationale de France (NAF 20078-20102) : http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ead.html?id=FRBNFEAD000006471

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Archives départementales du Lot-et-Garonne, fonds du Jasmin d’argent
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Frontispice du livret Jasmin d'argent de 1922, d'après Jean Torthe.Le Jasmin d'argent, « société littéraire de l'Agenais » a été fondée en 1920 par Jacques Amblard et qui organise un concours annuel de poésie sur le principe des jeux floraux. À l'image de la violette des Jeux floraux toulousains, les initiateurs de ce nouveau concours de poésie décernaient à l'origine un jasmin en argent, double référence à la fleur et au grand poète occitan d'Agen, Jasmin.

Dès 1930 le prix prend la forme d'un diplôme et d'une médaille. Depuis 1952, les Jasmin d'argent sont décernés en séance solennelle sur la scène du théâtre d'Agen ou de Villeneuve-sur-Lot. Le concours récompense des compositions littéraires dans trois catégories : poésie française, poésie francophone émanant d'un auteur étranger et poésie ou prose en occitan ou en catalan.

Modalités d'entrée :

Dépôt

Accroissement :

Fonds ouvert

Fonds complémentaire :

 

Description du fonds

Dossiers thématiques pour 1980-2004, livrets du Jasmin d'argent, articles de presse et photographies des manifestations du Jasmin d'argent.

Dates extrêmes :

1921-2002

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (languedocien)

Occitan (gascon)

Français

Catalan

Importance matérielle :

 

Supports représentés :

2,50 mètres linéaires

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

132 J

Instruments de recherche disponibles :

État des collections

Ressources en ligne

 

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation libre

Conditions de reproduction :

Libre, attention droits de propriété intellectuelle, oeuvres de l'esprit

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Archives nationales (Paris), Fonds Géraud Jouve
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Portrait de Géraud Jouve. © http://www.assemblee-nationale.fr

Géraud Jouve (1901-­1991) est un journaliste, résistant, député socialiste du Cantal à la Libération (1946-­1951) puis diplomate. Ses archives ont été confiées aux Archives nationales par son fils Pierre Jouve en 1992. Parmi le dossier de « papiers personnels », on trouve une série de documents témoignant de l'intérêt de Géraud Jouve pour l'Auvergne et sa langue, en particulier la région de Trizac (Cantal) dont il était originaire.

Modalités d’entrée :

don de monsieur Pierre Jouve, 1992

Accroissement :

 

Description du fonds

Le dossier 549AP/1 contient : L'enfant du siècle, souvenirs de Trizac (Cantal) notes manuscrites, fragments de mémoires. Notes sur l'histoire d'Auvergne et le patois de Trizac. poèmes en patois auvergnat. Discours de distribution des prix du collège de Mauriac (1949).

Fonds complet :

549AP/1 à 549AP/17 Géraud Jouve.

549AP/1 Papiers personnels. 1917-1981
549AP/2 Correspondant de l’Agence Havas en Europe centrale. 1929-1950
549AP/3 à 549AP/5 La France libre. 1941-1944 549AP/6 Après la Libération. 1944-1946
549AP/7 Membre de l’Agence Havas puis de l’AFP. 1947-1955
549AP/8 à 549AP/12 Député du Cantal. 1946-1951 549AP/13 Carrière diplomatique. 1945-1960 549AP/14 Géraud Jouve et l’arme nucléaire. 1945-1951
549AP/15 Biographe du général de Gaulle. 549AP/16 Journaliste et cinéaste. 1945-1976 549AP/17 Articles en projet.
549AP/18 Vidéocassettes d’interviews réalisés par Pierre-André Jouve, fils de Géraud Jouve, pour la revue Esprit .

Dates extrêmes :

1917-1981

Langues représentées dans le fonds :

Occitan

Français

Importance matérielle :

18 cartons, 2,1 mètres linéaires

Supports représentés :

Manuscrits (pour 549AP/1)

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

549 AP
(549AP/1 à 549AP/18)

Instruments de recherche disponibles :

répertoire numérique dactylographié, par M. Guillot et A. Callu, 1992-1996, 12 pages

Fiche de fonds de la Base d’Orientation et de Recherche dans les Archives.

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 La consultation de ces documents est soumise à l'autorisation de l'ayant-droit. Cette autorisation est à demander aux Archives nationales.

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Bibliothèque d' Etude et du Patrimoine. Toulouse, Fonds Antonin Perbosc
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Antonin Perbosc est une figure importante des mouvements occitans de la première moitié du XXe siècle : écrivain d'expression occitane, ethnographe, instituteur puis bibliothécaire de la Ville de Montauban, il a entrepris la réforme graphique aux côtés de Prosper Estieu.

Ses archives et sa documentation sont réparties entre plusieurs lieux de conservation : fonds Antonin Perbosc de la Bibliothèque de Montauban  ; sous-fonds Antonin Perbosc (fonds Collège d'Occitanie – CIRDÒC); fonds Antonin Perbosc (Bibliothèque de Toulouse – BEP). Ce dernier est cependant le plus important, rassemblant les manuscrits et une grande partie des archives de Perbosc.    

Le fonds a été donné à la Bibliothèque de Toulouse entre 1962 et 1980 par sa petite-fille Suzanne Cézerac-Perbosc.

Modalités d’entrée :

Le fonds Perbosc de la Bibliothèque de Toulouse a été constitué en trois phases (achats et dons de Suzanne Cézerac-Perbosc, petite-fille d'Antonin Perbosc).

> Acquisitions et dons 1962-1965 : ms. 1383 à 1510 (description dans : Catalogue général des Bibliothèques publiques de France, Tome 58, supplément Toulouse. Paris, B.N., 1971. pp. 316-330.)

> Acquisitions et dons entre 1965 et 1980 : ms. 1697 à 1736 (description dans : Cahier d’inventaire des achats de la Bibliothèque municipale de Toulouse et dans la base PALME).

> Acquisition 1982 ou 1983 : ms. 2527 à 2614 inventaire établi par Élisabeth Coulouma, conservateur à la bibliothèque municipale au moment de l’achat, et Josiane Bru, ingénieur au Centre d’Anthropologie de Toulouse, lors de l’entrée de ces documents dans le fonds de manuscrits de la Bibliothèque (descriptions dans : cahier d’inventaire des achats de la Bibliothèque municipale de Toulouse).

Voir aussi la base PALME (Répertoire national des manuscrits littéraires français du XXe siècle. BM de Toulouse)

Accroissement :

 

Description du fonds

Contient de nombreux manuscrits des œuvres de Perbosc, des correspondances et papiers personnels. Les 60 cartons de dossiers documentaires réunis par Antonin Perbosc contenant des coupures de presse, notes et documents divers classés thématiquement (ancienne cote Bibliothèque de Toulouse : Lm B 2281) ont été transférés à la Bibliothèque municipale de Montauban (fonds Perbosc)

Dates extrêmes :

 

Langues représentées dans le fonds :

Occitan

Français

Importance matérielle :

256 documents ou liasses

Supports représentés :

Manuscrits

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

 

Instruments de recherche disponibles :

Catalogue général des Bibliothèques publiques de France, Tome 58, supplément Toulouse. Paris, B.N., 1971. pp. 316-330 [ms. 1383 à 1510 uniquement] ; informatisé dans CCFR – CGM

CCFR - PALME : Répertoire national des manuscrits littéraires français du XXe siècle. BM de Toulouse 

Josiane BRU, Antonin Perbosc (1861-1944), dans ArchivEthno France : http://www.garae.fr/spip.php?article297

François PIC, « Bibliographie de l’œuvre imprimée d'Antonin Perbosc ». Publié dans : Antonin Perbosc (1861-1944)...

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

 

Conditions de reproduction :

 

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Bibliothèque municipale de Rouen, Rn'Bi (Rouen Nouvelles Bibliothèques), Fonds Coquebert de Montbret
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Certains droits réservés
La_cigale_et_la_fourmi_illustration_dore.jpg
Je recherche la Cigale et la Fourmi de Jean de la Fontaine en occitan
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Les fables de la Fontaine ont fait l'objet de nombreuses adaptations en occitan. En voici quelques exemples :

La cigala, avia cantat,
Arrèu l'estiu empenat.
Se prenguèt la mala crampa,
Quand arribèt la cisampa.

Extrait de :  Fablas de La Fontaine : 52 fablas reviradas en occitan, Marcèu Esquieu, Contes de la Doas Bocas, 2006, p. 9. Cote CAC 9125


La cigala cantèt : « criu-criu »
Tot l'estiu.
Mès, se trobèt mal plantada,
Quand cisampèt la bofada.

Extrait de :  Jan de la Font : 100 fablos rebirados en lengo nostro, Félix Remize, Les Amis du Païs et L'Escolo Gabalo, 2006, p. 134. Cote CAB 4458


La cigala ajent cantat
L'estivat,
Se trobèt desprovesida
Jos la cisampa amalida,

Extrait de : Novèl pichon fablièr revirat en occitan, Crestian Mathieu, Comitat de Peirigòrd de la Lenga Occitana, , 1988, p. 1. Cote CAC 4795

Bibliographie des traductions occitanes des Fables de La Fontaine disponibles au CIRDÒC :


Fablas de La Fontaine : 52 fablas reviradas en occitan, Marcèu Esquieu, Contes de las Doas Bocas, 2006.

Jan de la Font : 100 fablos rebirados en lengo nostro, Félix Remize dit Lou Grelhet,... ; édition inédite et recueillie par Félix Buffière, Prosper Rambier et Joseph Tichit, les Amis du Païs et l'Escolo Gabalo, 2006.

Quauquas faulas de Joan de La Font chausidas e reviradas en lenga lemosina per Paul Rainal, Escòla 'Chabatz d'entrar de Lion, 2005.

Joan de La Font mai que jamai : encontres = rencontres, Alban Cazals, Grelh Roergàs, 2005.

13 Fablas de La Fontaine [Enregistrement sonore] : Òc : Reviradas en occitan, Marcèu Esquieu, Contes de las Doas Bocas, 2003.

50 fablas causidas botadas en vers gascons pre'N Joan Darreche, Princi Negre, 1996.

Fables causides de La Fontaine en bers gascouns : La cigale é l'Arroumits, transcripcion Guy Latry, Publié dans Oc, N° 36, julhet de 1995, pp. 23-24.

Novèl pichon fablièr revirat en occitan [par] Crestian Mathieu, Comitat de Peirigòrd de la Lenga Occitana, 1988.

Pichon fablièr revirat en occitan [par] Crestian Mathieu, Ed. del Cotelon-Morron : Escòla Felibrenca Rochegude, [198.?].

Fables causides de La Fontaine en bers gascouns, Limarc, 1980.

La fontaine a nostro fuont, reviraduro en lengo d'oc de quaucai fablos per l'Abat Antoni Marty, Gerbert, [1969].

Tradutçiou libro de las fablos de Moussu de Lafountaino, Josselin Gruvel, [19..?]

Chansons patoises de la région de Thiers ; suivi de Fables de La Fontaine traduites en patois de la région d'Ambert par un paysan d'Olliergues, [19..?].

Caoucos fablos en rimos bigourdanos-patouès de Bagneros de J. de La Fontaine, Nabaillet, 1899.

Fables caùsides de La Fontaine en bérs gascouns par l'Abbé Foix, Hazael Labèque, 1891.

La cigala e la fourniga : fable en vers languedociens par E. Montabré, Impr. Centrale du Midi, 1889.

Caoucos fablos en rimos bigourdanos, patouès de Bagneros de J. de La Fontaine, Impr. J. Cazenave, 1886.

Les fables de La Fontaine, trad. librement ou imitées en vers provençaux par Hippolyte Laidet, M. Lebon, 1879-1880.

Fables de Jean de La Fontaine, trad. en vers provençaux par Marius Bourrelly, A. Gueidon Remondet-Aubin, 1872-1875

Fablos caousidos de Lafountaino, libromen traduitos en patoués pyrénéen et enrichidos dous éléments de la grammairo d'aquéro lengo per Jules Portes, P. Plassot, 1857.

"La cigalo et la fournigo", dans : Roumavagi deis troubaïres, Aix, 1854.

"Lou raïnard, lou singe et les aoutros bestios", dans : Lou Bouil-Abaïsso, 14 juillet 1845.

"La cigougno et lou rinard", dans : Lou Bouil-Abaïsso, 11 mars 1842.

Fablos causidos de Jean de La Foutaino, tremudados en berses gascouns, é dediados a Soun Altesso Rouyalo Mou lou Duc d'Angoulémo per un bourdelés, M. Bergeyret lou nebout = Fables choisies de Jean de La Fontaine, mises en vers gascons, et dédiées à son Altesse Royale Mgr. le Duc d'Angoulême par un bordelais, M. Bergeret neveu, 1816.

Quelques fables choisies de La Fontaine, mises en vers patois limousin par J. Foucaud, A Limoges : chez J.-B. Bargeas, Imprimeur-libraire, An 1809.

Fables caousides dé La Fontaine : Curieuse traduction en vers patois des Fables de Lafontaine, [18..?]

Fables causides de La Fontaine en bers gascouns, Bayoune : P.F. Duhard, 1776.


Manuscrits des traductions occitanes des Fables de La Fontaine disponibles au CIRDÒC :


Fables Gascones, L'an 1773. 1 livret, 52 pages et 6 pages découpées. 110 x 170 mm. 1770-1773. Cote Ms 1167

La cigalo et la fournigo - Lou gorp et lou reinard - Lou loup et l'agnel. 1 pièce, 5 feuillets. 270 x 210 mm. 1958. Cote SAB-A-12-042

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Ostal de Félix Arnaudin (1844-1921)
CIRDÒC-Mediatèca occitana

DESCRIPTION

La Maison du « Monge » fut un temps celle de l'ethnologue français Félix Arnaudin (1844-1921), de 1856 jusqu'à la fin de sa vie. C'est entre ces murs que l'imagier de la Grand'Lande entreposa les fruits de ses collectes dans un pays et une société en recomposition au cours de ce second XIXe siècle. Elle est aujourd'hui Maison de la photographie des Landes.

Nom de l'édifice :

Maison de naissance de Félix Arnaudin 

Autres appellations :

Maison de la photographie des Landes 

Localisation :

Maison de la photographie des Landes 
Espace Félix Arnaudin 
Quartier Le Monge 
40210 Labouheyre 

Fonction d'origine de l'édifice :

La Maison du « Monge » fut un temps celle de l'ethnologue français Félix Arnaudin (1844-1921), de 1856 jusqu'à la fin de sa vie. C'est entre ces murs que l'imagier de la Grand'Lande entreposa les fruits de ses collectes dans un pays et une société en recomposition au cours de ce second XIXe siècle.

Issu d'une famille de métayers landais, Félix Arnaudin (Simon de son nom de baptême) naît le 30 mai 1844 dans une demeure du quartier du Monge, propriété de la famille Arnaudin depuis son achat en 1826 par le patriarche Simon Arnaudin. Il vit les 12 premières années de sa vie, jusqu'à l'année 1856, dans cette demeure aujourd'hui disparue. La maison, placée au nord de l'airial devient alors propriété de l'oncle de Félix Arnaudin, Pierre, au cours du partage familial. Puis par le jeu des successions, demeure du frère de l'ethnologue, Ariste Arnaudin en 1872.

À partir de 1856, Félix Arnaudin et sa famille s'installe dans la demeure du Monge, aujourd'hui Maison de la photographie des Landes, située plus au sud de la propriété. Elle est une ancienne maison de pasteur de brebis, remaniée et déplacée à l'époque de Simon Arnaudin, pour devenir la maison principale. Là, « l'imagier » va vivre les principales années de son existence, ne revendant la demeure du « Monge » qu'aux dernières heures de sa vie, en 1920, afin d'améliorer ses faibles revenus.


Fonction actuelle de l'édifice :

La maison de naissance de Félix Arnaudin, rachetée un temps par le fokloriste Élie Menaut, et devenue propriété de la commune de Labouheyre. Depuis 2003, elle abrite la Maison de la photographie des Landes et accueille périodiquement des expositions, dont une annuelle, dédiée à "l'imagier de la Grande Lande". Le Ministère de la Culture et de la Communication la labellise en 2012 "Maison des Illustres" en hommage à son prestigieux ancien propriétaire.

Datation :

Demeure paysanne transformée et agrandie au XIXe siècle.

Importance pour la culture occitane :

Demeure de Félix Arnaudin (1844-1921) : l'Imagier de la Grande Lande

Naissance et formation, l'entrée en folklore 

C'est au sein d'une famille de la paysannerie aisée, à Labouheyre dans les Landes, que naît Félix Arnaudin le 30 mai 1844 (de son prénom de baptême, Simin). Ses études secondaires au collège de Mont-de-Marsan ainsi que les enseignements suivis auprès du curé de Labouheyre, préparent l'esprit du jeune érudit à la recherche et aux questionnements intellectuels. 

De retour dans son village natal, et en dépit de quelques emplois dans le domaine de l'industrie, Félix Arnaudin se tourne progressivement vers le foklore et l'ethnologie. En 1873 paraît une première notice sur "Une branche des Pic de la Mirandole dans les Landes" (Revue de Gascogne), marquant les débuts du jeune homme dans le cercle des fokloristes de l'époque, dont Jean-Baptiste Lescarret (1819-1898). 

L'année 1874 constitue un réel tournant dans la vie de Félix Arnaudin. Les goûts personnels de l'érudit pour sa Lande et la recherche, le contexte familial troublé par le scandale de ses amours avec une jeune servante et les métamorphoses que connaissent alors la société landaise traditionnelle par la politique de valorisation lancée dans les années 1860 par Napoléon III, tout concourt alors à engager Félix Arnaudin dans la voix de l'ethnologie et de la photographie. C'est en effet au cours de cette même année 1874 que le landais se dote de son premier appareil.

L'Imagier de la Grande Lande
Cette combinaison de faits personnels et généraux conduisent Félix Arnaudin sur la Grande-Lande, dont il enregistre peu à peu les formes traditionnelles, au cours d'un long travail photographique qui l'occupe de 1874 à la fin de sa vie, à peine marqué par de brêves interruptions. 

2700 plaques photographiques, aujourd'hui conservées au Musée d'Aquitaine (Bordeaux), retracent ce long travail méthodique de sauvegarde des formes et traces d'une culture en cours de mutation et des paysages de la lande originelle se muant progressivement en massif forestier. Tous supports confondus, ce sont près de 3218 négatifs, dont 2425 répertoriés par Félix Arnaudin lui-même, qui témoignaient à sa mort de l'incroyable travail mené par le photographe. Circulant à pied ou à vélo, allant à la rencontre des habitants de la lande, ce preneur d'image, reçoit les surnoms du Limajayre (l'imagier en français), mais également de pèc, le fou, tant son action est l'œuvre alors d'un précurseur en ce domaine et dans ces territoires.


Un important travail de collectage
Dès ses débuts lou limajayre présente une grande rationnalisation de son travail, classant, organisant ses recherches, établissant pour ses photos d'importants répertoires photographiques. Ses prises de vue témoignent d'un intérêt constant porté par leur auteur à l'évolution des techniques, tout comme au matériel photographique. Félix Arnaudin mène conjointement à ses captations photographiques, un important travail de collectage de la mémoire landaise, enquêtes auxquelles il applique la même rectitude scientifique. Adoptant le principe des fiches d'enquêtes aux champs détaillés, Félix Arnaudin récolte ainsi au cours de son existence un grand ensemble de contes, chansons, proverbes... 

Ce travail minutieux sur plusieurs dizaines années lui vaut la reconnaissance de ses contemporains. Aux importants dossiers ethnographiques et linguistique (il est l'auteur d'un Dictionnaire gascon) conservés aux Archives départementales des Landes, s'ajoutent ainsi les nombreuses correspondances entretenues entre l'imagier de la Grande Lande et les folkloristes de son époque, locaux ou nationaux, Paul Sébillot (Revue des Traditions Populaires), Henri Gaidoz (Mélusine, 1877), Jean-Eugène Dufourcet (Société de Borda, Dax), ou Pierre-Daniel Lafore (Escole Gastou Febus). 

De son vivant ne paraîtront toutefois que trois recueils livrant au public et aux chercheurs le fruit du colossal collectage effectué: Contes populaires en 1887, Chants populaires (1912) et Choses de la Grande-Lande aux alentours de 1919, ce dernier recevant une suite posthume; et un manuscrit achevé mais non publié de son vivant, qui est celui des Proverbes.


Devenir du travail d'un pionnier
 
A sa mort le 6 décembre 1921, Félix Arnaudin laisse une importante somme de documents, comprenant tant les négatifs de ses campagnes photographiques, que les notes, fiches d'enquêtes, correspondances réunies au cours de sa carrière. Le tout est progressivement déposé auprès de structures spécifiques. Le Parc Naturel Régional (PNR) de la Grande-Lande à Marquèze, créé en 1970, hérite de l'ensemble d'un fonds aujourd'hui déposé aux Archives départementales des Landes tandis que les plaques de verre enrichissent les collections du Musée d'Aquitaine. A ce premier ensemble, vient s'ajouter en 1992, les donations de Jacques Boisgontier, linguiste bordelais. La Bibliothèque municipale de Bordeaux conserve pour sa part la bibliothèque personnelle de l'érudit landais.

Si du vivant de Félix Arnaudin ne sont parues que très peu de publications traduisant l'importance de son travail; aux alentours de 1964, s'organise autour de Adrien Dupin et de Camille Arnaudin, neveu de l'imagier et exécuteur testamentaire de celui-ci, une politique d'édition de ses Oeuvres complètes. Regroupant tant des proches de l'auteur que des universitaires bordelais ou le linguiste Jacques Boisgontier, le Groupement des Amis de Félix Arnaudin entreprend un travail de longue haleine. Faisant suite à la parution de quelques pièces disparates, sortent entre 1994 et 2003 huit volumes des Oeuvres complètes de Félix Arnaudin offrant une nouvelle visibilité et une nouvelle audience au travail mené près de cent ans plus tôt par Lou limajayre.


Éléments remarquables :

La propriété du Monge entre dans la famille Arnaudin en 1826, lorsque, quittant Lue suite semble-t-il à une brouille avec son père, Simon Arnaudin, grand-père parternel de Félix Arnaudin, achète une propriété qui compte alors deux demeures paysannes (cf. Franck Lalanne, 150e anniversaire de la naissance de F.Arnaudin). La demeure la plus au sud de la propriété, ancienne demeure de pasteur de brebis, devient demeure principale de l'ensemble. 

Déplacée et remaniée une première fois du temps de Simon Arnaudin, elle subit également des travaux à l'époque de Barthélémy, le père de Félix Arnaudin, pour tenter de mettre la modeste demeure au goût du jour. Les plafonds sont ainsi réhaussés, comme nous l'indique Franck Lalanne (ibid). 

Il s'agit d'une demeure de plein pied, dont « la façade Est fut agrémentée de fenêtres larges et vitrées » du vivant de Félix Arnaudin.


Statut de protection :

Labellisée Maison des illustres. Propriété de la commune de Labouheyre. Ouverte au public durant les périodes d'exposition : 15h-18h. Libre accès.
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