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La borrèia de Ganhòla
La Granja. Collecteur
Bourrée instrumentale interprétée par Laurent Astorg

La vòta

Chaque village a la sienne : la fête votive (vòta), vouée à la paroisse et au saint qui la protège, est célébrée le jour du saint dans le calendrier.
Chaque communauté villageoise est attachée à “sa” fête identitaire. Au-delà des aspects religieux, avec messe, procession et célébration des morts, cette fête est par excellence celle de la jeunesse.

Au cours des aubades, les musiciens jouent dans chaque rue, apportent la réjouissance dans chaque maison, et reçoivent en paiement les pièces recueillies sur le parcours... Si les villageois ont été généreux, l’argent permettra de prolonger les festivités pendant plusieurs jours !

La communauté est appelée à se rassembler sur la place du village pour le bal. Rares moments où la danse, libération des corps observée par l’Église avec suspicion, est permise !

Ce sont les jeunes gens ayant eu 20 ans dans l’année qui organisent la fête votive. 20 ans, c’est l’âge de toutes les folies, tous les espoirs, mais c’est l’âge aussi de la conscription. Selon les époques, le service militaire pouvait durer deux à sept ans, quand il ne fallait pas partir en guerre... Alors cette fête, c’est à la fois le temps des rencontres et des promesses, et celui des adieux.

[Atlas sonore bourian, p. 52]
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Lo bal ; Passavi sus la planqueta
La Granja. Collecteur
Récit : Joséphine Bouygues
Bourrée :
Albert Campagnac

La vòta

Chaque village a la sienne : la fête votive (vòta), vouée à la paroisse et au saint qui la protège, est célébrée le jour du saint dans le calendrier.
Chaque communauté villageoise est attachée à “sa” fête identitaire. Au-delà des aspects religieux, avec messe, procession et célébration des morts, cette fête est par excellence celle de la jeunesse.

Au cours des aubades, les musiciens jouent dans chaque rue, apportent la réjouissance dans chaque maison, et reçoivent en paiement les pièces recueillies sur le parcours... Si les villageois ont été généreux, l’argent permettra de prolonger les festivités pendant plusieurs jours !

La communauté est appelée à se rassembler sur la place du village pour le bal. Rares moments où la danse, libération des corps observée par l’Église avec suspicion, est permise !

Ce sont les jeunes gens ayant eu 20 ans dans l’année qui organisent la fête votive. 20 ans, c’est l’âge de toutes les folies, tous les espoirs, mais c’est l’âge aussi de la conscription. Selon les époques, le service militaire pouvait durer deux à sept ans, quand il ne fallait pas partir en guerre... Alors cette fête, c’est à la fois le temps des rencontres et des promesses, et celui des adieux.

[Atlas sonore bourian, p. 52]
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Se sabiatz ma maire
La Granja. Collecteur
Interprétation par La Granja

Maridem-los


La nuit de noces, les jeunes mariés doivent s’attendre à recevoir la visite de leurs invités qui, une fois la fête finie, viennent jusque dans leur lit leur faire manger le tourrin, une soupe bien poivrée servie dans un pot de chambre ! C’est que le mariage n’est pas seulement une affaire privée, et pas toujours une histoire d’amour. Cérémonie de passage symbolique et réel des jeunes à l’autonomie, il doit respecter certaines règles sociales. La société revendique un droit de regard sur la vie conjugale, et divers rituels viennent célébrer l’union, tels que les hommages... ou la tourner en dérision si les jeunes du village veulent manifester leur réprobation, dans le cas par exemple où une jeune fille épouse un homme plus âgé.

Charivaris, chansons parodiques et jonchées des mariés (carivari, cansons e camins novials) : ces rites issus du carnaval consistent à faire grand bruit devant la demeure des nouveaux mariés, en tapant sur des casseroles ou en soufflant dans des cornes, jusqu’à ce qu’ils sortent de chez eux et offrent un verre. Parfois même, les mariés sont montés à l’envers sur un âne et promenés ainsi à travers le village...

[Atlas sonore bourian, p. 37]
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L'auriòl ; La planièra d'a Gramat
La Granja. Collecteur
Lo país - Le pays

La connaissance géographique du pays s’élargit au fur et à mesure que les moyens de communication se développent. Les Causses du Quercy à la géologie très variée possèdent des lieux caractéristiques qui sont l’occasion de nombreux récits : les igs et gouffres, igas et gorgs, aux profondeurs inquiétantes inspirent de nombreuses légendes.
Les rivières du Célé, du Lot ou de la Dordogne, barrières naturelles, délimitent l’accès à des mondes imaginaires. Elles sont le théâtre de contes populaires.

[Découvrir... paroles et sons des Causses du Quercy, paraulas e sons del Causse, p. 24]
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La borrèia d'Auvèrnhe ; Tourniquet de Saint-Flour ; Escotissa
La Granja. Collecteur
Lo vilatge - Le village

Depuis longtemps, la paroisse puis le village et la commune ont représenté l’unité sociale.
Dans chaque village étaient représentées les principales institutions : l’église, la commune et l’école. C’est dans l’espace villageois que s’organisait la société, divisée en groupes d’âges et en groupes sociaux liés aux métiers.
Les jeunes étaient particulièrement actifs dans l’organisation des rites et des fêtes qui se déroulaient selon un calendrier déterminé. Les fêtes du calendrier telles que le carnaval, les processions religieuses, les quêtes, les bals, les charivaris, la vòta (fête de la paroisse) les foires, etc. rassemblaient toute la population du village.
L’auberge était le lieu du rassemblement. La chronique locale y circulait, surtout au moment des foires où la population était la plus nombreuse. La chanson d’auberge - souvent une chanson à boire - représentait un genre important. La danse était souvent pratiquée dans ces lieux où se produisaient des musiciens locaux.

[Découvrir... paroles et sons des Causses du Quercy, paraulas e sons del Causse, p. 21]
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Bonjorn madama ; Bourrée
La Granja. Collecteur
Lo vilatge - Le village

Depuis longtemps, la paroisse puis le village et la commune ont représenté l’unité sociale.
Dans chaque village étaient représentées les principales institutions : l’église, la commune et l’école. C’est dans l’espace villageois que s’organisait la société, divisée en groupes d’âges et en groupes sociaux liés aux métiers.
Les jeunes étaient particulièrement actifs dans l’organisation des rites et des fêtes qui se déroulaient selon un calendrier déterminé. Les fêtes du calendrier telles que le carnaval, les processions religieuses, les quêtes, les bals, les charivaris, la vòta (fête de la paroisse) les foires, etc. rassemblaient toute la population du village.
L’auberge était le lieu du rassemblement. La chronique locale y circulait, surtout au moment des foires où la population était la plus nombreuse. La chanson d’auberge - souvent une chanson à boire - représentait un genre important. La danse était souvent pratiquée dans ces lieux où se produisaient des musiciens locaux.

[Découvrir... paroles et sons des Causses du Quercy, paraulas e sons del Causse, p. 21]
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Clica claca ; Maluros qu'a 'na femna
La Granja. Collecteur
La bòria - La ferme
Dans une société agricole, la vie quotidienne est orientée autour des activités de l’ostal, unité sociale et familiale de base que l’on peut traduire par maison. De nombreux savoirs sont acquis dans ce cercle, non seulement de par la proximité des animaux domestiques, à l’écoute des récits de l’histoire familiale ou par les jeux et distractions du quotidien mais aussi par les pratiques sonores liées au travail : les pastorèlas ou chants de bergers, les chants de labours ou de moissons ainsi que les rythmes de battage qui donnent la bonne cadence.

[Découvrir... paroles et sons des Causses du Quercy, paraulas e sons del Causse, p. 19]
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La cambaiada ; Lo paure Nicolàs
La Granja. Collecteur
La bòria - La ferme
Dans une société agricole, la vie quotidienne est orientée autour des activités de l’ostal, unité sociale et familiale de base que l’on peut traduire par maison. De nombreux savoirs sont acquis dans ce cercle, non seulement de par la proximité des animaux domestiques, à l’écoute des récits de l’histoire familiale ou par les jeux et distractions du quotidien mais aussi par les pratiques sonores liées au travail : les pastorèlas ou chants de bergers, les chants de labours ou de moissons ainsi que les rythmes de battage qui donnent la bonne cadence.

[Découvrir... paroles et sons des Causses du Quercy, paraulas e sons del Causse, p. 19]
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Bourrée (Borrèia)
Son édité
Domaine : Musique instrumentale
Provenance : Ariège - Couserans
Descripteur(s) : Danse bal
Effectif : Instrument solo
Instrument(s) : Hautbois (Aboès)
Danse : Bourrée (Borrèia)
Situation de l’enregistrement : En studio
Matériel d’accompagnement : Archives Photos
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Bourrée (Borrèia)
Son édité
Domaine : Musique instrumentale
Provenance : Ariège - Couserans
Descripteur(s) : Danse bal
Effectif : Instrument solo
Instrument(s) : Hautbois (Aboès)
Danse : Bourrée (Borrèia)
Situation de l’enregistrement : En studio
Matériel d’accompagnement : Archives Photos
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