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Atlas sonore du fijagòl
La Granja. Collecteur
Dans la veine des publications que nous avions déjà consacrées à des « Pays » du Département du Lot (Atlas d’Argentat à Souillac, Paraulas del Causse, Atlas sonore Bourian), l’association La Granja a voulu mettre à disposition du public ces documents de collectages concernant le Pays de Figeac.
Un travail a déjà été publié en 2003 par l’association La Granja sur la mémoire musicale du figeacois (numéro 112 de la revue Quercy Recherche).

Les documents sonores et audiovisuels présentés ont été collectés durant des enquêtes de terrain menées de 1985 à nos jours. Ces enquêtes ont été menées dans plusieurs villages du « Grand Figeac » (Labathude, Rudelle, Sainte Colombe, Latronquière, Camburat, Saint Perdoux, Cardaillac, Livernon, Assier, Fons, Reyrevignes, Faycelles, Aynac, Le Bourg, Saint Cirgues, Bessonies, Cajarc, Figeac…). Au travers des terroirs (Causses, Vallées, Limargue et Ségala) ce n’est pas une unité de traditions que nous avons rencontré mais bien des transmetteurs, personnalités porteuses d’une mémoire et d’un vécu. Ces récits, contes, chants, musiques, témoignent d’une histoire ancienne qui est celle de l’ancienne société paysanne, mais aussi d’une histoire en mouvement, celle de l’évolution d’une société rurale vers la modernité actuelle.
Toutes ces expressions appartiennent à la tradition orale vivante et vivace. Elles ont été transmises à l’oral. La pratique de l’oralité était celle du quotidien. Elle développait une très grande virtuosité de la mémoire. Bien que la génération qui témoigne dans ces enregistrements est aussi celle qui a été scolarisée dés le plus jeune âge et pour qui l’écrit garde une place importante, elle a gardé cette pratique et ce sens de l’oralité. Sur cette base de la tradition orale, le respect du modèle avec ses récurrences et ces biais de dire, est remarquable. Toutefois la création et la variation à partir du modèle traditionnel sont aussi très présentes. L’appropriation de cette tradition orale « à la manière de chacun », produit le style personnel de chaque interprète. Les récurrences, les manières de dire, de conter, de chanter, les thèmes, les formes, produisent la tradition.
La langue du quotidien est l’occitan dans sa forme locale nord-quercynoise. Les témoins utilisent le mot de « patois » qui les relie au milieu du proche et du familier, à la « musique » de la langue locale. Le français possède lui aussi sa place, importante. La chanson traditionnelle en français est très valorisée. Le passage d’une langue à l’autre est courant, chaque langue gardant sa fonction, celle du quotidien et de l’intime, du burlesque, pour l’occitan ; celle de l’extérieur, du public, de la moralité pour le français.
La collecte de ces documents, ces dires, contes, récits, anecdotes, témoignages, chants, musiques… constitue une véritable documentation qui nous instruit sur l’histoire du figeacois et au-delà. La petite histoire locale s’inscrit dans la grande histoire. Le local dans le national et l’universel.
Ces matériaux représentent également pour nous un parcours dans ce paysage figeacois. Ces rencontres ont été de véritables « leçons de vie » au contact d’une génération qui témoigne d’une évolution très rapide de l’histoire et de la société, qu’elle soit de la paysannerie locale ou issue de l’immigration. Ces « figures » rencontrées sont devenues nos modèles dans notre action d’appropriation, de création, d’enseignement, de diffusion de notre tradition orale locale.

Dans cet atlas sonore nous avons voulu mettre en valeur plus particulièrement certaines personnalités qui ont fait partie de notre réseau de proximité et avec qui nous avons entretenu une relation pendant de nombreuses années.

L'Atlas sonore du fijagòl n'ayant pas encore été édité ni publié les documents présentés ici ne sont qu'un extrait du travail de recherche et de collectage mené par l'association La Granja.
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Camina que caminaràs - Estivada de Rodés
Brees, Aimé

Emission realizada a l'Estivada de Rodés. Es constituïda d'una enquèsta "socolingüistica" al près de joves que parlan la lenga occitana. Cossí an aprés la lenga ? Ont ? Per de qué ? e se la practican dins la vida vidanta ? Son aitant de questions pausadas per Aimat Brees.

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Atlas sonore bourian
La Granja. Collecteur
Après l’Atlas sonore de la Moyenne Dordogne d’Argentat à Souillac, et l’Atlas sonore des Causses du Quercy « Paroles et sons du Causse », ce livret est le troisième de cette collection consacrée au patrimoine occitan lotois. Il est le fruit du travail mené par plusieurs acteurs culturels occitanistes. L’association la Granja, située à Soulomès dans le Lot, oeuvre à la valorisation des traditions orales du département à travers des activités d’animation, d’enseignement et de publication. La tradition orale de ce territoire touchant nécessairement à la langue occitane, elle travaille en étroite collaboration avec l’Institut d’Études Occitanes d’Òlt (IEO) dont la mission est la valorisation de l’occitan.
À partir des années 1980, Xavier Vidal, musicien et président de la Granja, accompagné des bénévoles de l’Association pour les Musiques de Tradition Populaire en Quercy (AMTPQ), a collecté des éléments du patrimoine sonore et musical de la Bouriane auprès des anciens, témoins de cette culture orale.
D’autre part, l’Institut d’Études Occitanes d’Òlt, en partenariat avec la Granja, a collecté des témoignages sur les animations autour des rites calendaires, la littérature orale et les savoir-faire...
Tous les sons présentés ici ont été récoltés en Bouriane. Vous entendrez, pêle-mêle, des chants et des paroles enregistrés auprès de personnes âgées et d’enfants des écoles, entrecoupés de morceaux instrumentaux joués par des musiciens de La Granja.
Le Pays Bourian a inscrit dans son schéma de développement culturel la valorisation de l’identité culturelle du territoire. Son objectif est de conduire des actions de connaissance et de découverte des patrimoines du territoire.

Entre les départements du Lot et de la Dordogne, la Bouriane étend sa mosaïque de paysages, collines verdoyantes et forêts de châtaigniers. Malgré cette ressource qui alimente une importante économie locale, on ne trouve aucune référence au bois dans l’étymologie du nom « Bouriane », qui est sans doute bòria (la ferme, en occitan).
Ce territoire se définit donc aussi par l’agriculture grâce à une terre lourde et fertile, l’albuga. Même si elle côtoie les sols acides des châtaigneraies, cette terre riche, alliée à la douceur du climat, fait de la Bouriane un pays d’opulence et de bien-être L’activité de la région était liée à la ville principale, Gourdon, si bien que l’actuel Pays Bourian s’étend à toute la zone d’influence du Gourdonnais, au-delà de la Bouriane historique.
Un territoire ne se pense jamais seul mais en lien avec les autres.
Ce n’est pas un hasard si la Bouriane est aussi nommée par les géographes le « Sarladais », si les moissonneurs bourians poussaient vers le Causse à l’est, et si les équipes de vendangeurs et feuillardiers se dirigeaient vers le sud et la vallée du Lot. Ces mouvements de population ont marqué de leur empreinte la langue occitane.
Dans ses enquêtes, l’ethno-musicologue Xavier Vidal a recueilli auprès du poète Raoul Moulet, à Labastide-du-Vert (dans la vallée du Lot), des vers écrits de sa main avec la mention « Écrit en patois de la Bouriane ». Un patois qui n’est autre, bien sûr, que la langue historique et millénaire parlée dans la moitié sud de la France : l’occitan.

Collectés auprès de personnes âgées, les chants et témoignages de ce livret abordent les thématiques liées à la jeunesse, de la naissance à l’autonomie. Loin de répondre à une commande, les témoins ont spontanément évoqué la jeunesse : la leur, et celle qu’ils voient pétiller dans les yeux de leurs petits-enfants. Car la jeunesse est au coeur de la transmission et de l’acquisition des savoirs, et c’est pour les jeunes que les anciens livrent leur expérience.
La transmission (sens premier du mot « tradition ») commence dès la petite enfance : comptines et chansons accompagnent l’éveil du corps et des sens, la découverte de la nature, la confrontation à la peur... Puis, des chants et des rituels encouragent la prise de responsabilités dans le cadre du travail, de la fête et du mariage, conduisant les jeunes gens à l’orée de l’âge adulte.
Ce collectage est complété de chants d’enfants des écoles du territoire qui font une sensibilisation à l’occitan.

[Atlas sonore bourian, p. 5-11]
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Atlas sonore - D'Argentat à Souillac, Limousin et Quercy (Moyenne-Dordogne)
Vidal, Xavier. Collecteur
Bonin, Dominique. Collecteur
« D'Argentat à Souillac » est un voyage sonore, le long de cette Dordogne toujours sauvage, entre Limousin et Quercy.
À la rencontre des mémoires à propos de la navigation, de la pêche ou de l'agriculture traditionnelles, à l'écoute des récits, des contes, des chants et des musiques, nous percevons toujours l'attachement des populations à l'histoire du fleuve.

Le réseau des musiques traditionnelles poursuit son travail de mise en valeur du paysage sonore de la Dordogne. Faisant suite au premier atlas « De la source à Argentat », édité par l'AMTA et le CRMT Limousin, nous reconstituons le parcours historique de la descente du fleuve, avec la nécessité de confirmer les liens interrégionaux culturels et associatifs.

Atlas sonore - D'Argentat à Souillac, Limousin et Quercy (Moyenne-Dordogne), p. 2-3 :

Après avoir quitté son berceau encaissé de la montagne auvergnate et limousine, la Dordogne se découvre à la lumière des pays corréziens et quercynois. Pays luxuriants et lumineux d'arbres fruitiers, de vignes et de noyers.

La ville d'Argentat est le point de départ de ce nouveau voyage. Elle représente un point géographique et historique important avec ses gués et ses passages (« Lo Bel », « Port Soustrot », « Port Vieux » ou « Port Saulou ») reliant les pays tulliste et briviste aux bourgades des Xaintries et aux cités de Mauriac et d'Aurillac.

La Dordogne devient sinueuse. Elle s'étale de tout son lit mouvant qui balaie la plaine. Elle fait et défait le paysage, les rives et les îles au gré de son humeur changeante. Parfois, elle a une fausse allure tranquille. Gare au nageur ou au navigateur naïf ! Parfois, au contraire, elle se déchaîne avec un violent courant.

Le bassin de la Dordogne, avec ces affluents, devient industrieuse (métallurgies de la Cère, conserveries de fruits et fabriques de traverses de chemin de fer de Biars) et la densité humaine s'amplifie. La population devient plus diverse. Les communautés d'origine immigrée (italiens, espagnols, manouches, gitans catalans) laissent davantage leur empreinte.

Au fil de la Dordogne, villes et bastides riantes se succèdent, avec leurs histoires riches et leurs activités agricole et artisanale anciennes entièrement axées sur la vallée : Beaulieu, Bretenoux, Puybrun, Bétaille, Vayrac. C'est le débouché sur la plaine et malgré le faible dénivellement, la rivière reste sauvage, toujours prête à changer son lit à la moindre montée des eaux. Les crues endémiques ont disparu depuis la construction des barrages en amont, mais le souvenir des inondations historiques est toujours vigoureux.

Plus loin, à Carennac, la Dordogne vient buter contre le plateau calcaire du Quercy, le coupant en deux causses, celui de Martel au Nord, celui de Gramat au Sud. Les passages au pied des falaises deviennent dangereux. La rivière devient encore plus sinueuse. Les cingles se rétrécissent. La pierre calcaire éblouit par sa blancheur et se reflète dans l'eau. L'implantation de l'homme date ici de la préhistoire.

Enfin, après un parcours tortueux, Souillac apparaît, ville des communications modernes du chemin de fer et de la route, mais également ville ancienne de l'artisanat sur l'eau des moulins et des tanneries, ancien centre du tabac, étapes des anciens gabariers, porte du Périgord.

C'est ce voyage que nous vous proposons de faire à l'écoute d'une palette de sons rencontrés sur ce territoire.

L'évocation sonore des activités humaines des gens de la vallée de la Dordogne représente matière à souvenirs et également matière à imaginer.
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Fons Utz Maas
Maas, Utz (1942-....). Collecteur
Utz Maas es un lingüista alemand nascut lo 24 de novembre de 1942 a Bonn. Es dins l’encastre de sos estudis en lengas romanicas, en linguistica generala e comparada e en filosofia qu’encontra l’oltés Gaston Bazalgues. Totes dos passèron lors tèsis en 1968 e après faguèron de cercaires e professors d’universitat.
Segon Gaston Bazalgues, Utz Maas cercava dins las annadas 1966-1967 los elements linguistics (sustot fonetics e lexicals) de la marcha linguistica que correspond a l’anciana entitat politica del Vescomtat de Torena que va del nòrd d’Òlt al sud de Corresa e sud-èst de Dordonha. Aquesta zòna correspond al pas del dialècte lengadocian al dialècte lemosin.

Gràcias a l’entremesa de Jean Sibille, lingüista e cercaire restacat al CNRS, que demòra a Senalhac de Lausès dins Òlt, l’associacion La Granja reculhiguèt la numerizacion de las bendas sonòras, e qualques nòtas manuscritas, realizadas per Utz Maas dins aquesta zòna.
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Fons Jean Lafon
Lafon, Jean (1923-2015). Collecteur
Jean Lafon (Ròcamador, 1923 - Gramat, 2015) foguèt un prèire oltés, collectaire e promotor de la lenga e de la cultura occitanas. Se formèt al Pichon Seminari de Gordon e en ne sortir, a l’atge de 14 ans, consigna los primièrs cants e racontes que constituiràn un còrpus d’unes 280 cants, 46 contes e 116 racontes que n’enregistrarà d’unes sus caisseta àudio tre las annadas 1960 puèi mai tard a la debuta de las annadas 1990.
Requisicionat dins los obradors de joventut en Aquitània se’n escapa per anar al maquís de Ròcamador. Partís coma volontari al Liban tre la fin de la guèrra : i ensenha e i apren notadament l’arab e los rudiments de las lengas semiticas (aramèu, ebrèu) que li serviràn per un projècte de traduccion dels Salmes.
Tornat en França s’adonèt a d’estudis teologics al Grand Seminari de Caors e tanben a l’Institut Catolic de Tolosa. Ordenat prèire, percorrèt Òlt dins l’encastre de son sacerdòci. Retirat en 1989 a Ròcamador, perseguiguèt son entrepresa de collècta e de consignacion de la literatura orala del país de Ròcamador en mai de son ministèri d’acompanhament espiritual.

Las collèctas de Jean Lafon prenon la fòrma d’una colleccion de pichons objèctes literaris orals e de testimoniatges (manuscrits, tèxtes picats, àudio) que s’organizan a l’agrat de sas peregrinacions, descobèrtas e rencontres. Avèm pas aquí un biais scientific metodic coma o poguèt entreprene l’abat Georges Delbos de Faicelas mas puslèu un florilègi que testimònia d’una itinerància per la memòria, l’espiritualitat e l’expression vernaculara del país de Ròcamador e de sas environas.
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Fons Jean-Louis Fossat
Grimault, Alain (19..-....). Collecteur
Jean-Louis Fossat nasquèt dins una familha de maselièrs landeses. Professor de dialectologia a l’universitat de Tolosa II Lo Miralh, dirigiguèt tre la fin de las annadas 1960 una Equipa de Recèrca Concertada del lexic tecnic de l’economia del bestial e de las carns (E.R.C.V.).
Lo projècte formulat tre 1971 dins La formation du vocabulaire gascon de la boucherie et de la charcuterie es « d’establir lo còrpus gascon de la bocariá-carnsaladariá, e de pausar, a tèrme mejan, las basas del lexic meridional de l’economia de las carns, en collaboracion amb d’equipas de cercaires que trabalhan sus programa concertat ; a tèrme long, d’establir un inventari general del lexic de bocariá-carnsaladariá e de l’economia de las carns dins lo domeni galloromanic, puèi romanic, o europèu » dins un apròchi « istoric e etiologic ».
Òlt faguèt part dels territòris d’enquèsta de Jean-Louis Fossat e de sos collaborators, entre aqueles lo fijagòl Alain Grimault.

Aqueste fons documentari que concernís Òlt (iconografia, documents sonòrs, questionaris de pre-enquèsta dels maselièrs / mercands / elevaires) es en cors de constitucion (2022).
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Découvrir... paroles et sons des Causses du Quercy, paraulas e sons del Causse
La Granja. Collecteur
Institut d'estudis occitans (Toulouse). Seccion (Lot). Collecteur
« Rare » est peut-être le mot qui qualifie le mieux les Causses du Quercy. L'eau y est rare. Les sols fertiles sont rares. Les habitants mêmes sont rares… Or rareté ne veut pas dire désert !
L’occitan, par décret, est devenu une langue rare mais elle continue d’exister et d’être cultivée au quotidien dans les bouches tenaces de ces gens du Sud dont nous sommes.
C’est pour la promouvoir et la faire vibrer que nous avons réalisé ce travail.
La méthode de l’enquête : une collecte orale
Ce CD est le fruit d’une collecte orale. Pour la réaliser, nous nous sommes tournés vers les populations les plus âgées du causse. Paysans, instituteurs, religieux ou artisans, ils représentent l’ensemble de la société rurale. D’autres classes d’âge auraient eu des choses à nous dire mais un travail de sauvegarde de la mémoire occitane se devait de laisser la parole en priorité à ceux dont l’occitan est la langue maternelle.
Par ailleurs, le choix de l’occitan peut paraître se couper d’une mémoire qui vit également en français, ces deux expressions vivent côte à côte et se complètent. Mais, dans un milieu s’exprimant au quotidien exclusivement en occitan, c’est bien cette langue qui traduit le mieux la réalité des modes de vie. L’expression occitane aborde des thèmes spécifiques liés à la vie rurale. Ce sont ces thèmes qui sont ici restitués.
Thématiques de l’enquête
Les thématiques explorées ont été larges afin de restituer l’expression orale dans son ensemble :
- comptines, berceuses, formulettes et jeux de mains…
- contes, autobiographies, récits, devinettes, vira lenga et mimologismes…
- végétaux, animaux domestiques et sauvages, lieux et légendes…
- chansons, musiques, instruments, paramusique, danses…
- rites et fêtes du calendrier,
- récits du quotidien, du travail, des métiers, des évolutions sociales, des modes de vie et des solidarités…
Contenu du livret - CD
L’ensemble du livret s’appuie sur une trame sonore découpée en trois volets :
- les enregistrements réalisés auprès d'habitants,
- les paysages sonores : son d’un ruisseau, d’une rivière, d’une grotte…
- les musiques et les chants interprétés par les musiciens de l’association La Granja.
La matière sonore collectée a été classée par espaces, du plus intime au plus ouvert.

[Découvrir... paroles et sons des Causses du Quercy, paraulas e sons del Causse, p. 9-11]
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Fons Georges Delbos
Delbos, Georges (1920-2018). Collecteur
Georges Delbos (Faicelas, 1920 - Gramat, 2018), foguèt prèire oltés, professor de filosofia, collectaire e istorian. Après d’estudis de filosofia e de teologia al Pichon Seminari d’Essaudun, al que dintra en 1934, pronóncia sos vòts en 1940 a la fin de son noviciat a Marselha e es ordenat prèire a Borges en 1946.
Sa longa carrièra d’ensenhaire lo fa peregrinar en França metropolitana e tanben a Nomea en Nòva Caledònia que farà l’objècte de qualques unes de sos trabalhs d’istorian. Aquesta vocacion d’istorian, es son vilatge natal que la li revèla : Faicelas. A la fin de las annadas 1960 e a la debuta de las annadas 1970, entrepren una monografia istorica de Faicelas que donarà luòc a una tèsi d’universitat Faycelles en Quercy que ne tirarà una publicacion en nòu librets : Il y a cent ans... UN VILLAGE QUERCYNOIS.

En mai d’un apròchi de la preistòria e de l’istòria politica del vilatge, es sustot l’istòria de la vida vidanta de las gents e de las mentalitats que l'interèssa d’estudiar e de publicar. La preparacion combinada de la tèsi e de l’obratge dona luòc a una seria d’enquèstas sonòras depausadas als Archius Departamentals d’Òlt e numerizadas, que lor estudi foguèt fisat a l’associacion La Granja.