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Ten-te Marie ; Arri, arri
La Granja. Collecteur
Interprètes : Robert Rougié, les élèves de l'École de Gourdon et les élèves de l'École de Lavercantière

Continas e nanai

Tout en douceur, la berceuse (ou nanai, nom d’origine latine) se murmure à l’enfant au berceau (lo brèç). En le reliant à la voix parentale, elle lui offre ce précieux sentiment de sécurité.

Un peu plus tard, comptines et jeux de doigts permettent à l’enfant d’apprivoiser son corps, à commencer par la main et les doigts (la man et los dets), de construire son identité dans le regard de l’adulte et de se familiariser avec le langage, grâce au plaisir de jouer avec ces mots libérés des contraintes de logique… Cette chanson enfantine permet aussi, par le compte de syllabes, d’attribuer un rôle social dans un jeu.

Les sauteuses arri arri, évoquant les soubresauts des bêtes au galop, permettent à l’enfant d’apprivoiser sa peur de tomber, peur passagère car il se sait retenu par les bras de l’adulte. Qu’elles soient chantées sur les genoux d’un parent ou au sein d’une ronde, elles enseignent les notions à la fois de temps par la structure rythmique, et d’espace à travers les mouvements induits (sauter, tourner) et les évocations géographiques (D’a Paris a Briva... D’a Briva a Gordon...).
Toutes les comptines constituent un patrimoine oral qui se transmet de génération en génération, inscrivant ainsi l’enfant dans la société.

[Atlas sonore bourian, p. 12-13]
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Cinc sòs ; Lo det menèl... ; Pièrre, vèrre
La Granja. Collecteur
Interprétés par Georgette Ménauges, les enfants de l'École de Saint-Germain-du-Bel-Air et de l'École de Cazals


Continas e nanai

Tout en douceur, la berceuse (ou nanai, nom d’origine latine) se murmure à l’enfant au berceau (lo brèç). En le reliant à la voix parentale, elle lui offre ce précieux sentiment de sécurité.

Un peu plus tard, comptines et jeux de doigts permettent à l’enfant d’apprivoiser son corps, à commencer par la main et les doigts (la man et los dets), de construire son identité dans le regard de l’adulte et de se familiariser avec le langage, grâce au plaisir de jouer avec ces mots libérés des contraintes de logique… Cette chanson enfantine permet aussi, par le compte de syllabes, d’attribuer un rôle social dans un jeu.

Les sauteuses arri arri, évoquant les soubresauts des bêtes au galop, permettent à l’enfant d’apprivoiser sa peur de tomber, peur passagère car il se sait retenu par les bras de l’adulte. Qu’elles soient chantées sur les genoux d’un parent ou au sein d’une ronde, elles enseignent les notions à la fois de temps par la structure rythmique, et d’espace à travers les mouvements induits (sauter, tourner) et les évocations géographiques (D’a Paris a Briva... D’a Briva a Gordon...).
Toutes les comptines constituent un patrimoine oral qui se transmet de génération en génération, inscrivant ainsi l’enfant dans la société.

[Atlas sonore bourian, p. 12-13]
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Arri Arri ; Campanas ; Maneta
La Granja. Collecteur
Lo canton - La maison
C’est dans la maison familiale que les premiers savoirs sont acquis par le jeune enfant.
Le répertoire qui lui est transmis est riche et varié. Cette transmission s’appuie sur l’expression vocale et sonore mais passe aussi par les sensations du corps et de l’espace.
À chaque âge correspond un répertoire : berceuses et sauteuses en son et en mouvement, jeux de doigts et de mains, danses et rondes, formulettes à mémoriser, animaux, êtres fantastiques, prières…
Maneta est une formulette qui se dit en frottant la main du petit enfant pour lui faire découvrir sa main.

[Découvrir... paroles et sons des Causses du Quercy, paraulas e sons del Causse, p. 17]