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Èran tres que volián la Jana
La Granja. Collecteur
Chant de mariage interprété par La Granja

Maridem-los

La nuit de noces, les jeunes mariés doivent s’attendre à recevoir la visite de leurs invités qui, une fois la fête finie, viennent jusque dans leur lit leur faire manger le tourrin, une soupe bien poivrée servie dans un pot de chambre ! C’est que le mariage n’est pas seulement une affaire privée, et pas toujours une histoire d’amour. Cérémonie de passage symbolique et réel des jeunes à l’autonomie, il doit respecter certaines règles sociales. La société revendique un droit de regard sur la vie conjugale, et divers rituels viennent célébrer l’union, tels que les hommages... ou la tourner en dérision si les jeunes du village veulent manifester leur réprobation, dans le cas par exemple où une jeune fille épouse un homme plus âgé.

Charivaris, chansons parodiques et jonchées des mariés (carivari, cansons e camins novials) : ces rites issus du carnaval consistent à faire grand bruit devant la demeure des nouveaux mariés, en tapant sur des casseroles ou en soufflant dans des cornes, jusqu’à ce qu’ils sortent de chez eux et offrent un verre. Parfois même, les mariés sont montés à l’envers sur un âne et promenés ainsi à travers le village...

[Atlas sonore bourian, p. 37]
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Pel maridatge ; Piucèla la menèm
La Granja. Collecteur
Lo vilatge - Le village

Depuis longtemps, la paroisse puis le village et la commune ont représenté l’unité sociale.
Dans chaque village étaient représentées les principales institutions : l’église, la commune et l’école. C’est dans l’espace villageois que s’organisait la société, divisée en groupes d’âges et en groupes sociaux liés aux métiers.
Les jeunes étaient particulièrement actifs dans l’organisation des rites et des fêtes qui se déroulaient selon un calendrier déterminé. Les fêtes du calendrier telles que le carnaval, les processions religieuses, les quêtes, les bals, les charivaris, la vòta (fête de la paroisse) les foires, etc. rassemblaient toute la population du village.
L’auberge était le lieu du rassemblement. La chronique locale y circulait, surtout au moment des foires où la population était la plus nombreuse. La chanson d’auberge - souvent une chanson à boire - représentait un genre important. La danse était souvent pratiquée dans ces lieux où se produisaient des musiciens locaux.

[Découvrir... paroles et sons des Causses du Quercy, paraulas e sons del Causse, p. 21]