Panim panèm
La Granja. Collecteur
Lo vilatge - Le village
Depuis longtemps, la paroisse puis le village et la commune ont représenté l’unité sociale.
Dans chaque village étaient représentées les principales institutions : l’église, la commune et l’école. C’est dans l’espace villageois que s’organisait la société, divisée en groupes d’âges et en groupes sociaux liés aux métiers.
Les jeunes étaient particulièrement actifs dans l’organisation des rites et des fêtes qui se déroulaient selon un calendrier déterminé. Les fêtes du calendrier telles que le carnaval, les processions religieuses, les quêtes, les bals, les charivaris, la vòta (fête de la paroisse) les foires, etc. rassemblaient toute la population du village.
L’auberge était le lieu du rassemblement. La chronique locale y circulait, surtout au moment des foires où la population était la plus nombreuse. La chanson d’auberge - souvent une chanson à boire - représentait un genre important. La danse était souvent pratiquée dans ces lieux où se produisaient des musiciens locaux.
Panim panèm
La malhonnêteté proverbiale du meunier a donné lieu à beaucoup de mimologismes autour des sons du moulin et de ses objets : meule, charette, clochettes…
Par exemple :
Molinier, farinièr, putanièr
trauca sac pana blat,
après ditz los rats z'an fach
Meunier farinier putanier
troue le sac, vole le blé,
après il dit que les rats l’ont fait
[Découvrir... paroles et sons des Causses du Quercy, paraulas e sons del Causse, p. 21-23]