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La poésie moderne
Estieu, Posper (1860-1939). Directeur de publication
Fourès, Auguste (1848-1891). Directeur de publication
Revue publiée à Castelnaudary en 1882 sous la direction de Prosper Estieu et Auguste Fourès
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La Revue méridionale
Alquier, Jean-Lucien (1860-1939). Directeur de publication
Rouquet, Achille (1851-1928). Rédacteur en chef
Publication mensuelle littéraire, artistique et illustrée, organe de la Société de lecture de Carcassonne et des littérateurs et Félibres du Midi.

Suite de La Revue de l'Aude
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La Revue de l'Aude
Alquier, Jean-Lucien (1860-1939). Directeur de publication
Rouquet, Achille (1851-1928). Rédacteur en chef
Publication mensuelle littéraire, artistique et sténographique, organe de la Société de lecture de Carcassonne et des littérateurs et Félibres du Midi.

Devient La Revue méridionale (1889)
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La Belle chanson du pays de France et des pays d'Oc
Léger, Marius. Directeur de publication
Bulletin mensuel de l'Académie toulousaine et du Conservatoire de la chanson, publié de 1911 à 1914.
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Revista muzicala occitana
Boyer, Joseph. Rédacteur en chef
Bulletin de la Chorale Déodat de Séverac, Toulouse, publié de 1922 à 1925.
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Occitania nòva
Penent, Jean. Directeur de publication
Occitania nòva est publiée à Toulouse de 1970 à 1976 (soit 20 numéros) sous la direction de Jean Penent.
C’est une publication indépendante qui traite des sujets politiques et culturels. Première revue du domaine occitan qui ne sera ni intellectuelle ni folkloriste et sans appartenance à aucun groupe ou parti politique, Occitania nòva analyse tous les aspects de la société occitane d’une façon objective et donne la parole à toutes les composantes du mouvement occitaniste.
La revue est illustrée et contient des articles en français et en occitan. On peut y lire, entre autres, des textes de Robert Lafont et une chronique d’Yves Rouquette.
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Almanac patoues de l'Ariejo
Gadrat, Léon (1847-1906). Directeur de publication
L’Almanac patoues de l’Ariejo paraît pour la première fois en 1891 à l’initiative de Léon Gadrat, imprimeur à Foix. La publication sera interrompue en 1915 à cause de la guerre et ne reprendra qu’en 1922, le dernier numéro connu est celui de 1936.
C’est un almanach populaire. Contrairement à de nombreux almanachs occitans, l’Almanac patoues n’est pas une publication militante, il n’est pas un organe du Félibrige et demeure indépendant de la hiérarchie félibréenne, même si le mouvement exerce une influence durable sur la rédaction : parmi les contributeurs, Arthur Cassou et Paul Dunac sont membres de l’Escolo de Mount-Segur et Clovis Roques sera majoral représentant de l’Escolo deras Pireneos.

Le contenu de la publication évolue en raison de sa propre histoire et des évènements qui l’affectent. Les trois premiers numéros contiennent essentiellement des textes issus de la tradition orale extraits du Bulletin de la société ariégeoise des sciences, lettres et arts : des contes populaires recueillis par l’abbé David Cau Durban, des collectages de chants traditionnels réalisé à Massat par un instituteur, M. Ruffié ainsi que des proverbes extraits de Proverbes patois de la vallée de Biros collectés par l’abbé Guillaume Castet. Par la suite l’almanach va exploiter une autre source, le recueil des Chants populaires du Languedoc publié par Louis Lambert et Achille Montel.
La publication de ce corpus traditionnel a fait de l’Almanac patoues de l’Ariejo le recueil le plus dense de littérature orale pyrénéenne et a joué un rôle majeur dans la revitalisation de la mémoire occitane.

Le décès de Léon Gadrat en 1906 représente une véritable rupture. A partir de 1907 le contexte éditorial évolue, les textes recueillis cèdent la place à des compositions de moins bonne qualité : contes souvent misogynes, facéties, textes grivois suspectés de médiocrité et autres récits comiques dégénérant parfois jusqu’au scatologique. L’almanach publie aussi des textes historiques et des textes inspirés par l’actualité ou la vie quotidienne dont ils sont le reflet. La grande majorité des auteus se cache derrière des pseudonymes dont certains n'ont jamais été identifiés.

La présentation matérielle de l’almanach est toujours la même tout au long de sa publication. Il contient peu de publicité, à partir de 1900 il est illustré de petites vignettes puis de dessins et de séries de dessins humoristiques à la façon de bandes dessinées. Il est diffusé à 4500 exemplaires. 

L’almanach est entièrement rédigé en langue occitane à l’exception du chapitre « Foires et marchés ». L’Ariège a la particularité d’être un département qui inclut deux aires dialectales bien différenciées : le languedocien et le gascon, l’almanach en est le reflet. Cependant une étude de la répartition par dialecte des textes publiés met en évidence la domination du languedocien, 80 % des textes sont écrits dans ce dialecte. Les contributions en gascon chutent à partir de 1908, date à laquelle Bernard Sarrieu lance l’Armanac dera Mountanho. La communauté linguistique gasconne des Pyrénées centrales, portée par le dynamisme du Félibrige, se structure autour le l’Escolo dera Pireneos.

Quant à la graphie, elle fluctue, mais L’Almanac patoues de l’Ariejo n’a jamais adopté la graphie félibréenne. Globalement la publication adopte la graphie mise au point par Louis Lafont de Sentenac dont les règles sont énoncées dans la préface du Recueil de noëls de l'Ariège en patois languedocien et gascon publié en 1887. Ces règles sont une adaptation de la graphie félibréenne, conçue au départ pour un dialecte provençal rhodanien, à la langue parlée en Ariège. L’almanach n’adoptera pas non plus la graphie classique, un seul texte est publié dans cette graphie en 1929, il est de Raymond Lizop : La Reina Floreta.
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Lutte occitane
Bazalgues, Gaston. Directeur de publication

Journal bimestriel publié à Toulouse de 1972 à 1980 (39 numéros) sous la direction de Gaston Bazalgues. Organe de presse du courant politique occitaniste du même nom, né en 1971 de la dissolution du Comité occitan d’études et d’action.
D’abord révolutionnaire, Lucha occitana se rapprochera peu à peu des grands partis politiques de gauche en examinant les problèmes occitans sous l’angle de la lutte des classes et du colonialisme intérieur tout en rejetant le nationalisme. Par ailleurs, le journal s’engage clairement en faveur de l’écologie, contre le nucléaire et soutiendra les luttes du Larzac, de Naussac, celles des viticulteurs ou des ouvriers en grève.
Journal d'information, Lutte occitane est aussi un instrument d'analyse et de combat et joue un rôle essentiel dans le développement et l'organisation du mouvement politique.

De 1978 à 1980 le journal prendra le titre de Païs occitan. Lutte occitane publiera aussi à Antibes de 1974 à 1975 Occitania Passat e present (4 numéros).
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Lettre d'Alain Bouras, responsable national de la campagne pour l'occitan à la télévision, à la presse des pays occitans
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Lettre de l'IEO aux maires et conseils municipaux qui soutiennent la campagne pour l'occitan à la télévision
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