Explorar los documents (14961 total)

copertina3.jpg
copertina2.jpg
copertina4.jpg
Occitania que t’en vas, titre du premier morceau, donne d’entrée le ton. Comme dans Electroch’oc, la poésie des troubadours a été savamment intégrée aux rythmes électroniques - occitania se conjugue avec drum & bass et trip-hop - , autre exemple réussi de la façon dont le nouveau folk italien s’émancipe sans honte ni faute de goût en se frottant à la technologie numérique actuelle.
copertina1.jpg
Des « novés occitans », chants traditionnels de Noël chantés en Provence et dans les Vallées occitanes d’Italie. Ces chants populaires racontent toute l'histoire de la nativité telle qu'elle est rapportée par les Evangiles apocryphes : c'est la simplicité du petit peuple qui se réjouit de Noël.

"Une bien jolie création. Selon la marque de fabrique de ces musiciens du Piémont, cet album présente le répertoire occitan en utilisant les instruments traditionnels (galoubet, mandoline, ghironda, organetto) mais aussi des rythmiques latines et africaines et l’électronique de manière sophistiquée. Un ensemble percutant et réussi, à écouter d’urgence, pour s’étonner par exemple du reggae de la chanson La camba me fai mau (la jambe me fait mal). Il émane de cet album une vraie joie et une certaine fierté d’exprimer aussi sa foi en langue occitane." (Trad Magazine)
gruppo--1-.jpg
Groupe occitan originaire du Piémont, fondé en 1992, Gai Saber est considéré aujourd’hui comme un groupe phare de l’expression occitane en Italie. Après une expérience dans le folk rock le groupe fait un choix artistique nouveau et se tourne vers les musiques électroniques, opérant une symbiose entre musique traditionnelles occitane et les atmosphères jungle et trip-hop, loops et échantillons.

Le groupe est fortement encré dans son territoire, la vallée occitane de Pesio, ce qui l’a amené depuis sa création au développement de nombreux projets et actions culturels locaux, dont la création d’une école de musique et d’instruments traditionnels, où seront formés de jeunes musiciens qui les rejoindront ensuite le groupe avant de voler de leurs propres ailes.

Gai Saber a participé à de nombreux festivals en Italie et en Europe dont le Strictly Mondial à Marseille, les Suds à Arles (2003), Fiesta Sète (2004), L’Estivada de Rodez (2002 et 2007), les Olympiades de Turin (2006),etc.

La publication de six CD et de nombreuses participations, l’innovation de son travail, a porté le groupe à être choisi pour la compilation Italia Nova – Italian underground: the hybrid generation” (2007).

Aujourd'hui les Gai Saber proposent au public une nouvelle production, qui prolonge leur action pédagogique et culturelle, avec la création des Saber Système, un groupe multiethnique, de très jeunes musiciens, pour la plupart formé par les Gai Saber.
parpalhon.jpg
Solindre.jpg
Que ganharam.jpg
1441393080.jpg

Pourquoi Parpalhon ?

Salut monde d’ici, de là-bas, d’ailleurs et du lointain ! Désirez-vous connaître l’origine de l’envol du papillon ?
Eh bien, nous dirons que c’était un 21 juin…ou un 22 décembre. Il faisait beau surtout dans nos coeurs tandis que dehors tombaient …des flocons étoilés.
La raison de son envol ? L’amour, la passion, l'amitié, le plaisir d’un verre de vin autour d’un chant ou peut-être même le contraire ! Restons sérieux ! Le papillon vole pour le plaisir de faire danser sur sa musique, les mots de notre savoureuse langue d’Oc, d’assister à l’éclosion d’une idée, de son développement jusqu’au frisson scénique...pour l’amour du partage et de l’émotion, pour l’amour de cette terre où éclot le phrasé gascon, de cette langue malmenée, déclassée en « patois », en parler mineur et pourtant si chantante, si gouleyante et veloutée comme un bon vin.
Nous ne sommes pas des poètes, pas de grands musiciens, mais des amoureux fébriles, excessifs, emportés, démesurés, frissonnants, volubiles...passionnés ! Nous promenons notre bonne humeur aux quatre coins de la Gascogne, nous ne colportons pas de message mais chantons nos convictions, nos incompréhensions aussi.
Notre culture est notre patrie, comme l'amour notre musique n'a pas de frontières. Suffit maintenant, nous lassons !
affiche-gojatas.jpg
François Gibut

Un trio féminin solaire avec la lune pour seul témoin.


Il s’agit presque d’une reprise. On dira plutôt une re- création. En effet, ce spectacle a déjà été joué de 1998 à 2001 où il a été vu pour la dernière fois au Théâtre Prémol de Grenoble.
Il ne s’agira donc pas à proprement parler d’une reprise, même si le thème reste le même. Les trois interprètes retenues pour ce projet ont recrée les personnages, l’interprétation et le déroulement des actions. Ainsi le spectacle leur appartient désormais tout à fait.
Gojatas (prononcer gouyates ) est un mot gascon qui n’a pas de traduction appropriée en français. Alors, par commodité et faute de mieux, on traduit par adolescentes . Le mot désigne en effet cette période de la vie aux frontières variables où il est encore toléré de ne pas être sérieux.

Le propos

« Quand on est que deux on ne s’amuse pas bien. Ah, si on était trois !!! »

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les jeunes filles vont souvent par trois.
On dirait qu'elles ont toutes lu "Les contes du chat perché" de Marcel Aymé. Dans Le loup, Delphine et Marinette s'ennuient seules à la ferme et on les entend dire ceci:

" Quand on est que deux on ne s'amuse pas bien.......... Ah, si on était trois !!! ".

Et justement, nos gojatas (prononcer gouyates) sont trois. Trois sœurs, ou cousines, ou copines, peu importe. Ce soir-là, dans leur chambre commune, elles sont tout près de se coucher. Mais elles vont surtout bien s'amuser car leurs nuits sont plus belles que leurs jours. Même si, ça et là, leurs jeux pourront prendre des tournures acides, tant que leur mayonnaise aura du mal à prendre. Mais elle prendra, leur mayonnaise. Au coeur de leur nuit sans sommeil, elles trouveront finalement comment juxtaposer leurs imaginations créatrices.

Nul doute qu'à trois, elles sont plus fortes, plus riches, plus inventives. Voyez les Pussy riots russes ou les Femmen ukrainiennes. Ne sont-elles pas trois à chaque fois comme pour se donner le courage de leurs actes rebelles? Et ne trouvez-vous pas que les triptyques sont plus équilibrés? Thèse, antithèse, synthèse. Une trinité est la réunion de trois éléments formant un tout , nous dit le Larousse.

Et bien, nos adolescentes le prouvent bien, que quand on est trois on s'amuse beaucoup mieux.

Et que, former un tout, à trois, c'est tout à fait possible. Toutes leurs élucubrations sont plus gestuelles et vocales que verbales. Et justement, l’adolescence se caractérise souvent par une difficulté à verbaliser les choses. Alors, un nouveau langage est créé. Ici, c’est une chanson de gestes, d’attitudes, d’exclamations, d’interjections, d’onomatopées, de cris. Une petite musique de nuit qui parfois s'approchera plus du feu d'artifice. Une escalade d'affrontements obstinés au début, qui conduiront inévitablement aux outrages, à la surenchère des vexations et forcément aux règlement de compte. Mais elles ont du cœur, nos gojatas et elles n'en resteront pas là. Elles se rabibocheront de la plus belle des façons. Et enfin, elles surferont d'un commun accord jusqu'au bout de la nuit sur une mesclade d'univers visités avec l'énergie bondissante qui n'appartient qu'à cette période de la vie.

Ce n'est qu'aux premières lueurs du jour que l'épuisement aura enfin raison d'elles. Au moment où les oiseaux du petit matin prendront le relais.

Il y a du cinéma muet et du dessin animé dans ce spectacle. Sauf que, dans le muet américain d'avant guerre, les vedettes du burlesques sont toutes masculines. Aujourd'hui, l'humour se conjugue aussi au féminin mais plutôt de façon verbale. Du burlesque (car ce spectacle a des accents burlesques) féminin essentiellement non verbal, comme dans le cinéma muet, c'est plus rare, voir très rare.

Ce spectacle jubilatoire et sensible est tout public. Tous, les enfants et les adolescents qui adhèrent d'emblée à cette traversée émotionnelle et ludique, mais aussi les adultes et femmes surtout, qui peut-être en cette occasion, s'étonnent de se reconnaître un peu.
sus 1497