Ce livre d'Albert Darclanne est un recueil de poésies occitanes (dialecte gascon) paru en 1903.
Dans ce document, A. Castéran relate la vie de Marcellin Albert, poète ayant joué un rôle fondamental dans la révoltes des vignerons de 1907.
En effet, il mena campagne contre les vins non naturels qui inondaient le marché à l'époque.
En 1907, lorsque le cours du vin s'effondra, la crise pris une ampleur telle que 600 000 personnes manifestèrent à Montpellier le 9 juin 1907.
Louis Vestrepain (1809-1865), cordonnier et poète-ouvrier toulousain, donne ici un jugement de carnaval, sous le nom de Jutjoment de Capcarrat. Cette fête, ses manifestations et rituels étaient l'une des principales sources d'inspiration de ses écrits. Le jugement est suivi de la chanson La Coucudo et Capcarrat.
Le fouet de carnabal est une succession de satires, moquant selon l'esprit de carnaval, un certain nombre de comportements condamnés par son auteur, Louis Vestrepain, qui n'a toutefois pas aposé son nom sur ce recueil.
Louis Vestrepain (1809-1865), cordonnier, fait partie de la génération dite des « poètes-ouvriers » occitans. Il participe aux côtés de Lucien Mengaud (1805-1877), musicien, peintre, bijoutier puis secrétaire de mairie, au renouveau de la culture occitane toulousaine, sa ville natale.
Ses premiers écrits paraissent dès 1836, et rencontrent immédiatement un certain succès. En 1860, il réunit dans un même recueil, Las espigas de la lenga mondina, une sélection de ses précédentes publications. Le succès rencontré, conduira par la suite à de fréquentes ré-éditions de cette œuvre.
S'inspirant des auteurs phares de son époque, dont Jasmin qui semble son modèle principal, Louis Vestrepain s'essaye tant à la poésie lyrique, qu'au genre folklorique. Souvent satiriques, ses poèmes mêlent occitan et français, et sont autant de portraits en rime de la vie quotidienne de Toulouse au XIXe siècle, dévoilant les mœurs et coutumes de son époque.