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N°2 de « Tè! » - Catalòg de la produccion culturala occitana
Bancarel, Françoise
Berdou, Rémy
Cornet, Marion
Juan, Sandra
Nicaise, Marie-Alix
Saisset, Jordan
Vazelle; Jeanne-Marie
Fa mai de mila ans que la creacion en lenga d’Òc se tòrna inventar dins las mans de las e los que se’n sasisson. Es uèi dins aquel procediment, dins aquel borbolh permanent, tot d’escambis e d’ibridacions, que desiram vos convidar al fial de las paginas d’aquel primièr numèro. Té! ? Es una forma de catalòg, mièlhs encara : un rendètz-vos partejat, dos còps l’an, entre los actors de la creacion occitana e los programators. Tè! ? Es la veirina d’una creacion florissenta e divèrsa, qu’arrèsta pas d’explorar d’alhors novèls, aquí e ara, a travèrs sos rencontres. 

Bona lectura e bona immersion ! 
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Petit, Jean-Marie
François, Pierre. Ill.
De la Sarda a l’òli (la sardine à l’huile) à la Luseta (le vers-luisant), du Gabian (de Seta) à la "Vache qui rit dans sa tête en triangle” ce bestiaire s'affiche autant en tant qu'œuvre plastique que littéraire, grâce au travail du peintre sétois Pierre François qui réalisa des illustrations au fur et à mesure de la rédaction des poèmes par Jean-Marie Petit.
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Gonfroy, Gérard
Les troubadours du Limousin ont inventé l’amour, la chanson, la chanson d’amour. Météore aussi prodigieux que fugace, on a vu naître à l’orée du XIIe siècle sur les terres limousines une poésie lyrique en langue d’oc qui s’émancipe des thèmes religieux. Il s’agit d’un phénomène culturel inouï, sans équivalent, et dont le retentissement va parcourir l’Europe entière : l’amour courtois chanté par les troubadours limousins résonna de l’Angleterre à l’Allemagne, de l’Espagne à l’Italie et même jusqu’à la lointaine Hongrie ; il accompagna les Croisés jusqu’aux terres arides de la Palestine. Cette plongée au sein des châteaux limousins (Ventadour, Turenne, Comborn, Ussel, etc.) va aussi nous permettre d’entrevoir quelques éléments de la vie quotidienne d’une époque.
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Las cançons de vilatges, les chansons de village, sorte d’hymnes locaux, se sont multipliées en Occitanie – à l’instar d’autres régions – essentiellement entre 1850 et 1950. L’une des plus anciennes, la Tolosenca, composée par Lucien Mengaud en 1844 a influencé sans nul doute nombre de compositions postérieures. Chanter sa ville ou son village (en occitan en l’occurrence) reste encore aujourd’hui une façon de se positionner par rapport aux autres, aux villes voisines, mais aussi de revendiquer sa culture vis-à-vis de la langue dominante. Au-delà des clichés inhérents à ce type de compositions, on y découvre de poignants et passionnants témoignages historiques, ethnographiques et linguistiques, qui sont autant d’invitations au voyage dans l’espace et dans le temps.


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Lacoste, François-Maurice
Cet ouvrage présente le travail de l’Abbé Lacoste (1851-1924), déposé sous forme de manuscrit à la Bibliothèque de Cahors en 1915, et jamais édité à ce jour. Il contient environ 340 chants, en français comme en occitan, accompagnés de leur partition, et constitue un document unique sur la chanson populaire en Quercy vers la fin du XIXème siècle.
L'édition complète en quatre tomes reprend l’intégralité du travail de Lacoste, accompagné de photos originales et d’illustrations variées. Lorsque en juin 1915, l'Abbé Lacoste dépose son manuscrit à la bibliothèque de la ville de Cahors, il a conscience d'avoir constitué une somme originale des chansons que l'on pouvait entendre vers la fin du XIXe siècle et le début du XXème dans sa petite région, la Basse vallée du Lot pour l'essentiel. Son travail est malheureusement resté à l'état de manuscrit, oublié durant plus d'un demi-siècle. Redécouvert au début des années 80 par quelques passionnés de musique populaire, il n'a depuis cessé d'être parcouru, exploité, en particulier dans le domaine des musiques et chants à danser. Mais il est bien plus large que cela, l'Abbé Lacoste s'étant attaché à recueillir toutes sortes de chants, dans tous les genres et tous les milieux : chants du monde rural, de la bourgeoisie urbaine, chants de l'enfance, chants d'église, airs de danse, etc. Il en a scrupuleusement noté les paroles, les mélodies, constituant ainsi un recueil unique, un véritable instantané des musiques populaires d'alors – plus de 340 ! – dont la lecture devrait satisfaire tous ceux qui s'intéressent au patrimoine du Quercy.

Les tomes 1 & 2 proposés ici contiennent respectivement 74 et 87 chants.
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Macé, Laurent
Les troubadours seraient les inventeurs de l’amour courtois. Si c’est là la principale image que l’on se fait d’eux, on ne saurait pourtant réduire ces auteurs-compositeurs-interprètes des xiie et xiiie siècles à de simples poètes transis, à genoux devant leurs dames. Certes, ils chantent l’amour, ses affres et ses joies, mais c’est également en musique qu’ils clament l’adrénaline ressentie sur le champ de bataille, le mépris aristocratique à l’encontre des vilains, la moquerie mordante contre les hommes d’Église – notamment pendant et après la croisade contre les Albigeois – ; c’est avec vigueur et entrain qu’ils s’époumonent à défendre les valeurs de leur groupe social, à éduquer leurs semblables en imposant une certaine éthique, et surtout à s’amuser avec virtuosité, et non sans humour, des travers de leurs contemporains. Le monde des troubadours est un univers riche, subtilement disparate, et souvent détonnant. Leurs chansons, de par leur grande diversité de styles, permettent d’appréhender tout un pan de la société dominante au Moyen Âge ; leurs compositions, hautes en couleurs, constituent une source d’informations très précieuse pour entendre et comprendre la voix des femmes et des hommes de ce temps.
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Le Vot, Gérard
Sujet brûlant que l’amour parfait chanté par les poètes de langue d’oc aux XIIe-XIIIe siècles. Les premiers en Europe, les troubadours ont exalté la fin’amor, ses valeurs de fidélité, de générosité et de dévouement, souvent associées à l’érotisme des amants. La chanson courtoise, ou canso, matérialise par la voix la vérité de l’amour et illustre pleinement par ses paroles un comportement masculin nouveau au service de la dame. La présente anthologie propose cinquante poèmes avec la musique, les paroles en langue d’oc, la traduction française en regard et des commentaires musicologiques en fin de volume. Les chansons sont classées par ordre alphabétique de noms de troubadours avec un résumé de la vie de leur auteur. Les mélodies sont notées à partir des manuscrits du Moyen Âge. Les figures des neumes, dessinées au-dessus de la portée, donnent une vue exacte des ligatures et des pauses métriques. Ce florilège de chansons, qui vient combler un manque éditorial, sera utile à la fois pour le musicien et le poète, l’historien médiéviste, l’étudiant et l’amoureux de la culture occitane.
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Carrier, Isabèu
Labandés, Clàudia. Trad.
Anatòli que s’arrossega tostemps la caisholeta au darrèr. Que l’ei caduda dessús un dia… Ne sabem pas guaire perqué. Despuish, que’s hè gahar drin pertot e que l’empacha d’avançar. Un dia que n’a mei que pro. Que decideish de s’estujar. Mes urosament, las causas ne son pas tan simplas…
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Bec, Pierre
Cet ouvrage, axé sur les trobairitz, moins connues que les troubadours, permettra au lecteur de se faire une idée d’une lyrique féminine qui, bien qu’à l’ombre de la production masculine, n’en est pas moins spécifique et originale. Le fait remarquable pour l’époque est que les femmes (les femmes de la haute société, bien sûr) aient eu elles aussi accès à cet univers socio-poétique, somme toute assez clos, qu’était le monde troubadouresque ; qu’elles s’y soient intégrées en jouant tour à tour leur triple rôle : celui de dòmna dominatrice, de déesse poétiquement chantée et d’auditrice complaisante… L’existence des trobairitz implique une certaine égalité, une parité (paratge) en amour : entre les sexes, entre les classes, entre les sentiments ; l’amant-poète quémandeur de merci (mercé) devient le cavalier (chevalier) qu’elle peut, au moins symboliquement, tenir nu dans ses bras, comme le proclame la plus célèbre des trobairitz, la Comtesse de Die.
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Rouquette, Max
“Catalogues des peurs et de désirs, répertoires des règles morales ou esthétiques d’une époque, les bestiaires sont à la fois un genre littéraire et, par avance, l’aveu de leur contenu. C’est que les figures animales, réellement vues ou seulement entr’aperçues en rêve, hantent depuis les époques lointaines de Lascaux ou de la grotte Chauvet, la mémoire humaine : représentations réalistes ou expressions religieuses, ces poèmes de couleurs, de formes ou de mots assemblés expriment l’énigme réciproque de l’homme et de la bête, de la plus humble à la plus terrifiante. Les animaux de Max Rouquette ne sont pas pour lui des créatures marginales : on les trouve éparpillés tout au long de son œuvre, poétique, romanesque et même théâtrale. Son Bestiaire, dont on trouve ici le deuxième volet, en attendant les suivants, regroupe comme dans une étrange galerie de tableaux toutes ces présences innombrables dont le regard, souvent indéchiffrable, interpelle l’écrivain en lui tendant autant de miroirs de sa propre condition. Ces instants d’émotion intense y sont traduits en rythmes et en images souvent vertigineuses où l’humour, quand il vient à s’y manifester, souligne la qualité du lien unissant le poète à tous ces autres soi-même qui l’attirent au plus enfoui de son imaginaire, jusqu’aux abîmes du temps et de l’espace.” Philippe Gardy
sus 450