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Sur ce cinquième album baptisé « Artémis », se dénote plus que jamais l’influence du blues (« Embarcatz ! », « Te’n vas de matin », « Mistral », « Lei rainards », « Occitanie sur mer »...), que ce soit dans les sujets abordés (« Tout mon temps ») ou dans la forme, sans jamais tomber dans le style académique mais plutôt par l’utilisation de formes modales ou par l’emploi d’open tuning, très fréquent dans le blues (notamment chez Led Zeppelin ou les Rolling Stones). L’inspiration de Moussu T e lei Jovents est multiple et variée, allant des compositions brésiliennes (« Le bateau », « Mon drapeau rouge ») à des formes plus pop à la Floyd frôlant le progressif sans jamais oublier la chanson (« Monte vas cançoneta ? »). La place accordée à la guitare acoustique sur l’album donne à ce disque une dimension moins électrique que « Putan de cançon », leur précédent opus, tout en restant résolument rock ! L’usage de l’occitan est plus que jamais présent puisque c’est dans cette langue que le groupe se sent le plus indépendant. On retrouve donc un savant mélange de légèreté et de nostalgie, de révolte et d’accents poétiques puissants, sans ostentation aucune. Cette fois-ci c’est la déesse Artémis qui devient l’égérie de Moussu T e lei Jovents. Artémis, déesse de Phocée et protectrice de Marseille. Elle représente à la fois la figure de la lutte pour le changement, contre l’exploitation mais aussi cette image immuable de la maternité et de la douceur du foyer : ambivalence que l’on rencontre dans l’œuvre du groupe, au fil des chansons. C’est d’ailleurs ce même principe qui a guidé les troubadours occitans du Moyen Age (compositions de chansons d’amour et poèmes dédiés à la «Dame») et que l’on retrouve aussi chez des artistes plus contemporains. Leur répertoire est un subtil mélange de douceur du climat et de paysages de bord de mer, mêlés à l’âpreté de la construction navale et à l’odeur de l’acier, le tout mâtiné de relents de luttes sociales et de combats. Une fois encore les thèmes favoris du groupe (dont le point de vue est parfois très « masculin » : la guerre, l’acier, les pétroliers) s’expriment sous l’égide de la femme protectrice et meneuse, Artémis, qui succède logiquement aux figures féminines déjà présentes dans les précédents albums : l’amourette d’école dans « Mademoiselle Marseille », les filles du voisinage dans « Forever Polida » ou la garçonne dans « Home sweet home ».
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Moussu T e lei Jovents s’emparent des airs de l’opérette marseillaise, se les approprient avec gourmandise et espièglerie pour rendre un magnifique hommage aux inventeurs du genre.
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Moussu T e Lei Jovents est un groupe basé à La Ciotat. Créé en 2004 par Tatou (chanteur) et Blu (Guitariste) de Massilia Sound System et un célèbre percussionniste brésilien, Jamilson Da Silva. Sur scène, le groupe se produit avec le fameux Déli K de Martigues aux percussions et, depuis septembre 2010, Denis « Lo Bramaire » à la Batterie.
Moussu T e Lei Jovents s’inspirent du Melting-pot Marseillais des années trente où les chansons provençales côtoyaient les opérettes Marseillaises et les musiques noires alors en pleine explosion (blues et Jazz mais également musiques des Antilles et du Brésil). Sur cette musique cosmopolite, ils composent un nouveau répertoire en occitan ou français, à l'image du littoral provençal, de Marseille ou de La Ciotat : traditionnel et moderne, local et universel, nostalgique et boulégant. Altérité et confrontation qui, pour Moussu T e lei Jovents, restent le passage obligé pour embrasser le réel afin que face à la globalisation commerciale de la planète, émerge en réponse le libre et fraternel dialogue des peuples.
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Immergé dans la pratique conviviale de la polyphonie spontanée qui vibre lors des fêtes pyrénéennes, Vox Bigerri est un chœur professionnel de cinq artistes chanteurs qui se consacrent aux polyphonies des Pyrénées, de Bigorre, Béarn, Pays Basque et Catalogne.

Créé en 2004, le groupe a donné plus de 200 concerts en France et au-delà. Attaché à l’authenticité de la voix pyrénéenne, travaillant sans cesse les nombreux placements de la voix minérale libérant des harmoniques, baignant dans le phrasé à la fois fluide et vigoureux du chant pyrénéen, Vox Bigerri s’affirme aujourd’hui comme l’un des groupes majeurs pour la polyphonie, étant invité dans de nombreux festivals, permettant de révéler à un nombreux public cette richesse musicale et culturelle.

Groupe de tradition et de création, le travail sur le son traditionnel minéral lui sert de matière pour développer une approche d’aujourd’hui, alliant héritage et modernité, de façon décomplexée et ludique ; les chanteurs de Vox Bigerri sont ainsi engagés dans une démarche innovante, marchant sur les traces des maîtres anciens qui, à l’aide du son, créent des instants uniques, des versions uniques, des moments à vivre.

Combinant profondeur, aisance, humour et fusion des voix, ainsi que l’envie de nourrir les racines et de faire pousser les branches d’avenir, Vox Bigerri voit la tradition comme un oiseau en vol et non pas comme un oiseau en cage, permettant la liberté et le partage sans modération.

Source : http://www.voxbigerri.com/
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Savignoni Trio e Lo Papet
L'essence du jazz en quelque sorte, cette musique accessible et néanmoins exigeante, sautillante, populaire, travaillée jusque dans ses parts d'improvisation. Autant de choses que l'éternel Papet apprécie, d'autant plus s'il est entouré d'un trio jazz et jeune comme le Savignoni Trio... ça croone crânement, ça groove grave, ça swingue suavement, alors que le Just a Gigolo livre son numéro sur des textes revisités par l'écrivain Robert Marti. La tonique de l'òc et celle du jazz de concert dans un concert complice et enthousiasmant !
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Massilia Sound System
«Massilia», le nouvel album studio, le 8ème, du Massilia Sound System, se veut, une fois de plus et au-delà de la musique et de l’esprit de fête qu’il dégage naturellement, avoir une fonction, être comme un outil au service d’une cause (ou de plusieurs) : celle de la conscientisation, non seulement politique mais aussi du vivre ensemble, de la tolérance et de l’ouverture sur le monde à l’instar de leur ville, «Massilia», un port accueillant depuis plus de 2600 ans toutes les cultures de la Méditerranée et d’ailleurs.

Marseille, Massilia, une ville, un symbole, une lutte, une résistance, un espoir, un regard, un amour. C’est tout ça à la fois. Le Massilia Sound System, c’est aussi tout cela réuni en un groupe : 3 MCs pour prendre le micro, avec 3 voix, 3 sensibilités bien distinctes (qu’on peut retrouver également par ailleurs chacun dans leurs projets parallèles) : Papet J (alias Jali), Gari Grèu et Moussu T (alias Tatou), accompagnés par de talentueux musiciens : Dj Kayalik aux platines, Blu à la guitare électrique et Janvié aux claviers. Massilia Sound System c’est le son de Marseille ! Il est ensoleillé et engatsé, il parle fort et sent bon l’anis...

14 titres pour chanter Marseille, l’espoir, pour raconter 30 ans de vie et dénoncer les travers du système (capitalisme, société de consommation...), pour redonner envie de bouléguer et de chanter : si leva mai la cançon, si tout va mal, que tout semble perdu, la chanson se lèvera encore... Et Massilia sera là pour la chanter.
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Massilia célèbre autant d’années marquées par une volonté de confronter les points de vue, faire se rencontrer les gens, et faire se mélanger les styles. Massilia Sound System chante Marseille, la fête, l’amour, mais aussi ses colères et ses luttes.
Chantant en français et en occitan, le groupe utilise ces deux atouts comme autant de multiples possibilités. La langue d’oc, presque millénaire, est pratiquée non comme un enfermement régionaliste, mais comme un véritable espace de liberté, un outil de création aux possibilités infinies, tout comme l’est la musique reggae, ainsi la boucle est bouclée.
En ces temps troublés de divisions, de repli communautaire et de peurs, Massilia Sound System opère cette année un retour salutaire.

«Massilia», leur nouvel album studio, le 8ème, se veut, une fois de plus et au-delà de la musique et de l’esprit de fête qu’il dégage naturellement, avoir une fonction, être comme un outil au service d’une cause (ou de plusieurs) : celle de la conscientisation, non seulement politique mais aussi du vivre ensemble, de la tolérance et de l’ouverture sur le monde à l’instar de leur ville, «Massilia», un port accueillant depuis plus de 2600 ans toutes les cultures de la Méditerranée et d’ailleurs.

Marseille, Massilia, une ville, un symbole, une lutte, une résistance, un espoir, un regard, un amour. C’est tout ça à la fois. Le Massilia Sound System, c’est aussi tout cela réuni en un groupe : 3 MCs pour prendre le micro, avec 3 voix, 3 sensibilités bien distinctes (qu’on peut retrouver également par ailleurs chacun dans leurs projets parallèles) : Papet J (alias Jali), Gari Grèu et Moussu T (alias Tatou), accompagnés par de talentueux musiciens : Dj Kayalik aux platines, Blu à la guitare électrique et Janvié aux claviers. Massilia Sound System c’est le son de Marseille ! Il est ensoleillé et engatsé, il parle fort et sent bon l’anis...

14 titres pour chanter Marseille, l’espoir, pour raconter 30 ans de vie et dénoncer les travers du système (capitalisme, société de consommation...), pour redonner envie de bouléguer et de chanter : si leva mai la cançon, si tout va mal, que tout semble perdu, la chanson se lèvera encore... Et Massilia sera là pour la chanter.
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