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Martel, Philippe
Attention : il s'agit de l'Occitanie « véritable » et non pas de la nouvelle région appelée à tort « Occitanie » et qui n'en est qu'une petite partie. De plus, cette région comprend la Catalogne-Nord (Pyrénées orientales) qui est catalane et pas occitane. Si on prend les grandes provinces, l'Occitanie authentique comprend : le Limousin, l'Auvergne, l'Aquitaine, la Gascogne (+ le Béarn), le Languedoc, la Provence (+ le comté de Nice) et le Bas-Dauphiné, soit 32 départements et 14 millions d'habitants. L'Occitanie se définit sur des critères linguistiques : l'ensemble des pays de langue d'oc. Il y a donc plusieurs Histoires mises ensemble, chacun des pays occitans ayant eu une histoire propre jusqu'à leur annexions par la France.
L'hypothèse de cet ouvrage, c'est qu'un espace linguistique est par définition un espace de communication. Cela implique au-delà de la langue, des contacts, des traits culturels partagés, et une certaine conscience, ne serait-elle que « méridionale ». Du coup, il est possible de raconter l'histoire de cet espace et de ses habitants.
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CIRDOC
Une chronique mensuelle pour (re)découvrir la création occitane sous toutes ses formes. Portraits d'artistes, de penseurs ou d'artisans, annonce d'une actualité, présentation d'un courant, d'une pratique ou d'une tendance, le CIRDÒC vous présente sa chronique pour faire rayonner, aujourd'hui et demain, la culture en occitan. 

Lire la chronique sur le site de Olé Mag : ici !

A côté de Claude Marti, l’autre grand nom du renouveau musical occitan dans les années 1970 est une femme : Rosina de Pèira, chanteuse ariégeoise formée au sein des Ballets occitans de Françoise Dague, s’impose par un charisme et un timbre puissant qui marqueront bien des esprits. Dans la lignée de Françoise Dague, elle s’attache à décloisonner ce que l’on nomme le « folklore » en dépoussiérant un patrimoine qui n’attendait qu’à revivre au présent. Elle contribue alors grandement au renouveau folk qui prend son envol dans les années quatre-vingt, et se fait même remarquer jusqu’au Japon.
En 1974, à Toulouse, elle monte la maison de disques indépendante Revolum, qui n’hésitera pas à mélanger expériences synthétiques et répertoires traditionnels du domaine occitan. Car, si les disques de Rosina de Pèira font appel, dès les années 70, aux savoirs les plus avant-gardistes de leur époque, ils s’attellent d’abord à sublimer notamment des chansons anciennes de transmission orale. Le journaliste Franck Tenaille la nommera « L’Oum Kalsoum du chant d’oc ». Sa voix a marqué les esprits, et reste à ce jour l’une des plus belles pierres posées sur l’édifice du renouveau musical sur l’ensemble des pays d’Òc, et bien au-delà.
Rosina de Pèira est décédée le 16 juin dernier, nous voulions ainsi lui rendre hommage.
La còla del CIRDOC
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Derrière cette expression familière des Provençaux, devise des seigneurs des Baux en référence au roi mage Balthazar (Bautezar en provençal), qui signifie partir à l’aventure, s’en remettre au destin, s’affirme une jeune et très bonne maison d’édition en langue d’oc.

Créée en 2013 à Montfaucon dans le Gard par Clément Serguier, A l’asard Bautezar ! est rapidement devenu un éditeur associatif important qui permet de lire dans des éditions de grande qualité, présentées et commentées par des universitaires spécialistes, les grands textes du patrimoine provençal : Noëls de Nicolas Saboly, grands poèmes de Frédéric Mistral, contes de François Jouve, etc.
Le texte provençal original est conservé dans la graphie des auteurs. Les textes sont édités en bilingue avec traduction française.

A l’asard Bautezar !
est une association qui propose également des rencontres et des expositions.

Informations, contacts, catalogue et commandes en ligne sur le site d’A l’asard Bautezar ! :
  http://www.alasardbautezar.com 

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L'Astrado prouvençalo publie depuis 1965 des ouvrages en langue provençale, prose, poésie, théâtre, essais, ouvrages pédagogiques, ainsi qu'une revue annuelle et un bulletin trimestriel, Li fascicle de l'Astrado prouvençalo.
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Les éditions Fédérop sont nées à Lyon en 1975. Nées des rêves et de l’obstination de Bernard Lesfargues, entouré d’amis qui avaient tous en commun d’être partisans d’un fédéralisme européen – d’où le nom de « fédérop ».
Occitan, très attaché à sa langue, Bernard Lesfargues eut à cœur de défendre les langues des minorités, il créa une collection de langue occitane et de culture occitane qui réunit des auteurs tels que Robert Lafont, Bernard Manciet, Jean-Yves Casanova, Pierre Bec, Max Rouquette, Alem Surre-Garcia, Philippe Gardy… et publia deux ouvrages en langue berbère ; il fut également le premier en France à publier les auteurs d’expression catalane : Quim Monzó et Baltasar Porcel.
Après avoir repris la collection Solaire (fondée par François-René Daillie), les éditions fédérop se sont attachées également à faire découvrir des poètes d’expression française et étrangère, en créant la collection Paul Froment. C’est dans cette collection qu’en 1976 fut publié pour la première fois en français le grand poète espagnol, Vicente Aleixandre, (Prix Nobel 1977), suivirent Yannis Ritsos, Julio Llamazares, Franco Fortini, Simonne Jacquemard, Desmond Egan… Les éditions fédérop ont également publié des contes, des romans français et étrangers et des livres d’art.
Reprises en 1999 par Bernadette Paringaux, bientôt rejointe par Jean-Paul Blot, les éditions fédérop entendent poursuivre dans la voie tracée par Bernard Lesfargues. Elles continuent de publier des poètes d’expression française ou étrangère, des ouvrages en occitan (ou traduits de l’occitan), et de culture occitane ; des romans français ou étrangers. Et se sont enrichies d’une collection de littérature de voyage Chemins du monde, et de la collection Troubadours.

En 2023, les ouvrages édités par Fédérop rejoignent le catalogue des Éditions Pierre Mainard, y constituant une collection éponyme. 
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Depuis 1985 les Éditions Trabucaire présentent un catalogue de près de 500 titres,  dont un bon tiers en catalan (création littéraire, histoire, dictionnaires, apprentissage de la langue), une vingtaine en occitan ou de problématique occitane (création littéraire, essai), le reste en français sur le pays catalan (histoire, essai, sociologie,littérature) et plus largement sur le Sud (histoire, essai). 
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Vent Terral, en langue d’oc, le mistral, le vent de terre : écho sonore des interpellations et des murmures des hommes, des bruits des métiers et de la rumeur des activités, mémoire des espaces traversés. Vent Terral, une association culturelle occitane née en 1973 dans le Ségala. Une initiative d’auteurs désireux d’y vivre l’aventure de la création, à la rencontre des genres et des langues. Un parti pris d’enracinement et d’ouverture, à travers une production sans frontières, de l’Allemagne à l’Afghanistan, d’Israël au Maghreb, de la Gascogne à l’Auvergne, par la recherche, la création et l’écriture, l’élaboration d’un matériel pédagogique et les animations publiques ou scolaires. Une maison d’édition qui, grâce à l’implication de tous, a permis la publication d’une centaine de titres : poésie, romans, contes, récits, nouvelles, essais, linguistique, histoire, philosophie,…
La maison d'édition est dirigée, depuis sa création, par Jòrdi Blanc,  auteur de plusieurs ouvrages sur Jean Jaurès. Vent terral a publié les grands auteurs du domaine occitan, Robert Lafont, Yves Rouquette, Roland Pécout entre autres, on lui doit aussi la réédition de l'œuvre de la poétesse Louisa Paulin (1888-1944).
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Reclams, né en 1897, est à la fois une revue littéraire et une maison d'édition en occitan. Les éditions Reclams publient les écrivains de langue occitane contemporains (Joan Loís Baradat, Eric Gonzalés, Sèrgi Javaloyès, Sèrgi Labatut, Robert Lafont, Joan Loís Lavit, Bernard Manciet, Albèrt Peyroutet, Eric Rei-Bèthvéder...). Elles proposent également des rééditions en graphie classique des principaux auteurs d'expression gasconne de la première moitié du XXè siècle (Camelat, Palay, Pic...) annotées et commentées.
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Premières lumières

AU CŒUR
AVEC LOUS CASTELOUS DE SÉNERGUES
Chorégraphie de DALILA BELAZA 

19/07 à 19H30. Entrée libre.
Dans le cadre de « l’archive de Rouergue » initiée pour Premières Lumières, installation in situ conduite à l’été 2019 au Musée Denys-Puech à Rodez à l’occasion du Siècle Soulages par les artistes-chercheurs Antonin Pons Braley et Lucile Viaud, la chorégraphe et danseuse Dalila Belaza compose une écriture contemporaine dédiée au groupe folklorique Lous Castelous de Sénergues. 
Hérité de leurs cultures et pratiques respectives, ce deuxième volet de la trilogie « Au Cœur » présenté en marge de l’Estivada le 19 juillet à 19:30, invite le public à un regard singulier sur les danses traditionnelles Rouerguates — où celles-ci se dilatent, se redéploie, à la fois minimales et puissantes. Une expérience unique, fruit de mois de recherche et dialogue en Aveyron, à laquelle le public se mêle en déambulant entre les danseurs, sous la Grande Verrière du Musée. 
« En rencontrant Les Castelous, j’ai découvert un univers éclatant, vivant et coloré, qui remplit l’espace entre ciel et terre. Leur danse et leur musique s’écoulent sans répit. Elles célèbrent la vie et ses dons, telle une incantation. Mon travail a consisté à créer des espaces-temps, des interstices où tout pouvait durer infiniment. Je ne saurais dire ce qui pousse un individu à en rencontrer d’autres, sans doute l’espérance d’une quête renouvelée de liberté. » 
Au sortir de la représentation, le public suivra Lous Castelous de Sénergues en procession, au fil des rues de la ville, du Musée Denys-Puech au parvis du Musée Soulages

PREMIÈRES LUMIÈRES

ANTONIN PONS BRALEY LUCILE VIAUD
Autour de recherches-créations in situ, Antonin Pons Braley & Lucile Viaud conduisent une « Archive du paysage par la matière », œuvrant à des installations éphémères et évolutives, pivots d’un large corpus esthétique et scientifique. En 2019, le duo formule un Verre de Rouergue inédit à partir de coproduits locaux endémiques aux paysages d’Aveyron. À l’occasion du Siècle Soulages, ils substituent trois mois durant les vitres de puits de  lumière surplombant la grande galerie du Musée Denys-Puech — “un ciel des sols des Causses” visible jusqu’au 20 septembre. 

LIENS UTILES 

Site internet du projet : premiereslumieres.net 
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Jérôme Gallician
Spectacle de 50 mn - Tous publics
De et avec : Jérôme Gallician
Récit, chant, percussions, looper, shruti box, bénas, objets sonores


PRÉSENTATION 

Le Sauvage (Paul Blanchet jusqu'à son retour d'Afrique), chansonnier, jardinier, descouneur, fabricant de cadrans solaires, acteur de cinéma...

Sans chapeau ni aucun signe hiérarchique , chante des ôdes aux araignées en « provençal ensauvagé », fuse sur son vélo aux 35 cloches, pourfend le culte du progrès, fait sensation à Carnaval, invente le mot anthropomule, cite L'astronomie populaire de Flammarion, compose des fresques avec ses feuilles d'impôts, apprend aux enfants à aimer les orties. 
Un homme qui, à travers l’expérience coloniale et face à la violence politique, écrit un morceau de défiance poétique et fraternelle : sa vie.
Un comédien musicien raconte l’histoire de cet homme connu sous le nom du Sauvage (1865-1947), poète insurgé, revenu transformé de l'expérience coloniale en Afrique. Il mêle récit et musique, slam et paysages sonores, chants d’amour et de révolution en langue d'oc. 

Découvrir le spectacle à travers son « teaser » : ICI

ÉQUIPE ARTISTIQUE 

De et avec Jérôme Gallician
Collaboration à l’écriture : Laure Porta
Collaboration à la mise en scène : Elizabeth Guyon, Laure Porta
Lumières : Valentin Pinoteau
Son : Stéphane Perrin
Scénographie : Elizabeth Guyon (conception) Timothé Van Der Steen (fabrication)
Recherches documentaires et dramaturgiques : Félix Laffé, Elsa Bonal, Virginie Ollier
Composition musicale : Manu Théron pour le chant La Liberta

VARIATIONS AUTOUR DU SPECTACLE 

Le Sauvage... et nous 
En avance sur notre époque, l'alternative de vie libertaire du Sauvage s'accommode d'une pluriactivité créative et traditionnelle. 
Des temps conviviaux pour imaginer ensemble des postures poétiques et fraternelles, inspirés par le Sauvage : 

1/ Rencontres, débats
Culture et décolonisation : Débat - 1h avec lecture et échanges. Dès 12 ans. 

De l'expérience partagée par les anciens pays colons et colonisés, nous sommes tous les héritiers. Un échange autour de cet héritage du point de vue de la culture et particulièrement des langues. Avec des lectures d'extraits de textes d'Henri Michaux (Des langues et des écritures, pourquoi l'envie de s'en détourner), Ngugi wa Thiong'o (Décoloniser l'esprit), Bénédicte Savoy et Felwine Sarr (Restituer des œuvres d'art pour changer le rapport à l'autre) et Kerry James. 
Dans le jardin du Sauvage : Rencontre palabre – 1h – Dès 10 ans. 
Écoutez les témoignages (collectés pour l'enquête préalable à la création) sur notre énergumène, échangez autour de ses textes inédits, rencontrez ses collines et son entourage et rentrez dans une époque charnière pour la France. 


2/ Atelier 
Main dans la main : Atelier danse et chant. 1h. Dès 6 ans. 
Comment faire des danses et chants traditionnels une façon de s'ouvrir sur le dialogue interculturel ? Une réponse par l'expressivité spontanée, l'énergie collective, le corps et la voix. 


3/ Projection 
Mireille - Film – 1933 – 1h – Dès 10 ans. 
Inspiré du poème épique de Frédéric Mistral, Mirèio (1859), Mireille conte les amours impossibles de deux jeunes de conditions sociales différentes dans une intrigue située au cœur des traditions et des croyances populaires provençales. Le Sauvage y joue le rôle du père de Vincent, le « Roméo » de Mireille. 


FICHE TECHNIQUE 

Pour ce point, merci d'entrer en contact avec les équipes (cf. contact diffusion). 

CONTACT DIFFUSION 

Jérôme Gallician - 06 95 50 17 83 - sauvage@netcmail.com 
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