Explorar los documents (4489 total)

13062361_1160210453990454_3492395169664240451_n.jpg

Pantais Recòrds est un label indépendant qui a pour objectif la promotion de la création artistique contemporaine en langue occitane, ou liée aux territoires dit “d'oc”.
Cette promotion se fait notamment à travers l'édition limitée de disques et de livres fabriqués par nos soins, ainsi que l'organisation d'expositions, concerts, rencontres et la mise à disposition de savoir faires et de matériel aux artistes représentés par le label.

Définition :

PANTAIS : du grec phantasia ϕανταὓία : imagination.
Mais si nous allons plus loins dans l’étymologie, ce mot vient de phainô ϕαίνω : mettre en lumière, qui vient de phôs ϕάοὖ : lumière.
Dans la langue occitane c’est un terme qui veut dire rêve, au même titre que sòmi, d’origine latine, mais étant donné l’étymologie profonde de ce mot, certains disent que le pantais est un rêve de lumière, qui nous révèle une vérité.

RECÒRD : nous connaissons bien entendu tous le sens anglais de ce mot qui veut dire enregistrer, mais nous ne pouvons pas faire abstraction du sens latin de ce mot occitan qui signifie le souvenir.

PANTAIS RECÒRDS, ce sont les souvenirs d’un rêve de lumière.

8012497.jpg
Notre héros, Peirol d'Auvergne, évolue sur un théâtre de l'imaginaire entre épique et quotidien, réel et merveilleux. La vie et l'oeuvre de Peirol se situent au basculement d'un monde et le réflètent.

Dans ce monde tourmenté, marqué par l'illusion des croisades qui s'éteindra définitivement en 1291 avec la chute d'Antioche, Peirol a vécu cette illusion et chanté l'amour dans ses espoirs et ses désespérances en composant des mélodies profondes qui nous interpellent encore aujourd'hui.
51mBnhGknDL._SX355_.jpg
Natalis Cordat, le vicaire de campagne, auteur de noëls très aristocratiques et Nicolas Saboly, le caustique maître de chapelle avignonnais, écrivain de pièces dans le goût populaire, se font écho. Leurs oeuvres illustrent la variété et l'intérêt des baroques occitans, qui marient populaire et savant, profane et religieux, local et universel, français et langue d'oc.
51YRc1ZAM2L.jpg
A la manière du fiancé de la belle Isabeau qui hésite entre sa mie et la conquête d’un vaste monde au-delà des mers, Bruno Bonhoure a toujours navigué entre une tradition qu’il respecte infiniment et sa passion de la découverte. Pour cet enregistrement, comme alternative à la pureté originelle ou à l'amalgame des influences, Bruno Bonhoure et les musiciens de la Camera delle Lacrime ont choisi le métissage, c'est à dire la coexistence de fibres distinctes au sein d'un même tissu harmonieux. C’est donc par l’alternance du chant à voix seule et des rencontres avec le djembé, la mandora et l’accordéon, que s’incarne ce désir d’une autre forme d’authenticité.
La-Camera-delle-Lacrime2016.jpg
Ce concert restitue l'intégralité de la poésie chantée de Peirol d'Auvergne, poète troubadour qui s'est confronté aux atmosphères d'une terre éloignée au XIIème siècle.

Pleinement inspiré par l'amour courtois, en chantant les espoirs et les désespérances à travers des mélodies profondes qui nous interpellent encore aujourd'hui, Peirol nous emmène dans son itinérance à travers le sud de la France, puis l'Italie, la Syrie, enfin Jérusalem, avant de revenir en France, à Montpellier, imprégné de couleurs multicolores, de saveurs inconnues, de sonorités étonnantes.

A l'écoute des dix-sept poèmes de Peirol, témoin d'un monde tourmenté marqué par l'illusion des croisades, sur le point de basculer, tout un nouvel univers s'offre au public et le surprend par une "performance kaléïdoscopique" où les codes d'une esthétique d'aujourd'hui, d'un autre temps, ou d'un autre lieu, participent à donner une lisibilité nouvelle à un texte ancien, à une musique, à une danse.

Dans cette belle aventure envoutante et dépaysante, qui emprunte à l'esthétique occidentale et orientale par le choix des instruments et par l'interprétation, le verbe règne en maître et partage le trône avec la pulsation. Car au commencement était le rythme, le rythme sans cesse changeant, au gré de l'ondulation de la voix du chanteur, souple et mouvante, et de la cadence des instruments qui l'accompagnent.

Des rythmes évocateurs de vie et de mouvements, de découvertes et de rencontres...
Aura.jpg
Souffle de la Terre du Milieu

Aura signifie le souffle ou le vent en occitan. Le rapport au souffle pour un chanteur comme pour un instrumentiste est le témoignage d’un héritage, d’un savoir faire, transmis à chacun par son histoire personnelle. Cançon de l'Aura est un voyage au fil des saisons à la découverte de la musique des XIIème et XIIIème siècles et de la musique de tradition orale de France et d'Angleterre.
bruno-bonhoure.jpg
Né à Aurillac en 1971, Bruno Bonhoure porte en lui l'héritage des chants et des histoires d'Auvergne. Comparé au "bildung" par Carlo Ossola (Professeur au Collège de France) ou à Giovanna Marini par Lionel Esparza (France Musique), la qualité vocale, la présence scénique et la personnalité de Bruno Bonhoure en font l'un des ténors français les plus attachants. Ce musicien défend et valorise la langue occitane au travers de spectacles pluridisciplinaires.
11922931_939975252730395_8430226060507270507_o.jpg
Fréquemment invitée au sein des festivals français dédiés à la musique ancienne, les créations de la Camera delle Lacrime sont également présentées à l'étranger et contribuent au rayonnement du patrimoine immatériel de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes.

Dirigé par Bruno Bonhoure, directeur musical et chanteur ténor, et Khaï-dong Luong, concepteur artistique et metteur en scène, cet ensemble propose des créations ayant pour fondement une source historique musicale ou littéraire, et cherche à rendre la musique de répertoire plus intelligible grâce à la réalisation d'un travail dramaturgique.

La compagnie a été fondée en 2005.
14707916_1129607033821620_6395237061767792688_o.jpg
Sorn (sombre en occitan) est le résultat d'un travail de recherche, d'expérimentation et de création musicale qui prend pour point de départ le répertoire collecté par Damase Arbaud en Haute-Provence à la fin du 19ème siècle. C'est une sélection et une mise en relation de textes qui se rejoignent autour des thématiques de l'obscur et du funèbre.

Ce répertoire pré-félibréen n'a quasiment jamais été réinterprété depuis sa collecte, tant il ne correspond pas à l'image policée d'une Provence idyllique que plus d'un siècle de littérature, cinéma et campagnes de publicité ont contribué à façonner en toute artificialité. Nous plongeons ici dans la Provence ténébreuse, rude et violente, celle du récit cru, où les codes esthétiques folklorisants sont dévorés et digérés dans un seul et même geste. C'est la Provence des bandits de grands chemins, d'une humanité maléfique, la Provence des terres arides et rocailleuses que l'on cache sous une abondance de couleurs vives.

Sorn est la mise en musique de cette histoire. Cinq solistes se relaient pour porter tour à tour une narration qui se veut tantôt collective tantôt solitaire, alors que chocs, frictions et tintements, dessinent un paysage peuplé d'ombres et de reflets qui conduisent les voix dans leur simplicité nue de parole initiale.

Quatre chanteurs issus de pratiques différentes, du chant populaire à la musique contemporaine, accompagnés d'un percussionniste au parcours à la fois classique et expérimental.

Le dispositif de percussions issu d'une collecte dans le montagne de Lure (pierres, bois, pommes de pins) se fait comme un écho matériel au territoire où ces chants ont été notés il y a de cela plus de cent ans.
Cocanha_photo-trio.jpg
Cave Poésie - René Gouzenne
Après leur premier EP Cocanha sorti en 2015, le groupe sort en 2017 leur premier album : “I ÈS ?” .

Dix titres en occitan, trois voix enracinées, touchantes, timbrées qui s’entremêlent entre monodie, harmonies et rythmiques vocales.
sus 449