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Las cançons de vilatges, les chansons de village, sorte d’hymnes locaux, se sont multipliées en Occitanie – à l’instar d’autres régions – essentiellement entre 1850 et 1950. L’une des plus anciennes, la Tolosenca, composée par Lucien Mengaud en 1844 a influencé sans nul doute nombre de compositions postérieures. Chanter sa ville ou son village (en occitan en l’occurrence) reste encore aujourd’hui une façon de se positionner par rapport aux autres, aux villes voisines, mais aussi de revendiquer sa culture vis-à-vis de la langue dominante. Au-delà des clichés inhérents à ce type de compositions, on y découvre de poignants et passionnants témoignages historiques, ethnographiques et linguistiques, qui sont autant d’invitations au voyage dans l’espace et dans le temps.


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Lacoste, François-Maurice
Cet ouvrage présente le travail de l’Abbé Lacoste (1851-1924), déposé sous forme de manuscrit à la Bibliothèque de Cahors en 1915, et jamais édité à ce jour. Il contient environ 340 chants, en français comme en occitan, accompagnés de leur partition, et constitue un document unique sur la chanson populaire en Quercy vers la fin du XIXème siècle.
L'édition complète en quatre tomes reprend l’intégralité du travail de Lacoste, accompagné de photos originales et d’illustrations variées. Lorsque en juin 1915, l'Abbé Lacoste dépose son manuscrit à la bibliothèque de la ville de Cahors, il a conscience d'avoir constitué une somme originale des chansons que l'on pouvait entendre vers la fin du XIXe siècle et le début du XXème dans sa petite région, la Basse vallée du Lot pour l'essentiel. Son travail est malheureusement resté à l'état de manuscrit, oublié durant plus d'un demi-siècle. Redécouvert au début des années 80 par quelques passionnés de musique populaire, il n'a depuis cessé d'être parcouru, exploité, en particulier dans le domaine des musiques et chants à danser. Mais il est bien plus large que cela, l'Abbé Lacoste s'étant attaché à recueillir toutes sortes de chants, dans tous les genres et tous les milieux : chants du monde rural, de la bourgeoisie urbaine, chants de l'enfance, chants d'église, airs de danse, etc. Il en a scrupuleusement noté les paroles, les mélodies, constituant ainsi un recueil unique, un véritable instantané des musiques populaires d'alors – plus de 340 ! – dont la lecture devrait satisfaire tous ceux qui s'intéressent au patrimoine du Quercy.

Les tomes 1 & 2 proposés ici contiennent respectivement 74 et 87 chants.
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Macé, Laurent
Les troubadours seraient les inventeurs de l’amour courtois. Si c’est là la principale image que l’on se fait d’eux, on ne saurait pourtant réduire ces auteurs-compositeurs-interprètes des xiie et xiiie siècles à de simples poètes transis, à genoux devant leurs dames. Certes, ils chantent l’amour, ses affres et ses joies, mais c’est également en musique qu’ils clament l’adrénaline ressentie sur le champ de bataille, le mépris aristocratique à l’encontre des vilains, la moquerie mordante contre les hommes d’Église – notamment pendant et après la croisade contre les Albigeois – ; c’est avec vigueur et entrain qu’ils s’époumonent à défendre les valeurs de leur groupe social, à éduquer leurs semblables en imposant une certaine éthique, et surtout à s’amuser avec virtuosité, et non sans humour, des travers de leurs contemporains. Le monde des troubadours est un univers riche, subtilement disparate, et souvent détonnant. Leurs chansons, de par leur grande diversité de styles, permettent d’appréhender tout un pan de la société dominante au Moyen Âge ; leurs compositions, hautes en couleurs, constituent une source d’informations très précieuse pour entendre et comprendre la voix des femmes et des hommes de ce temps.
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Le Vot, Gérard
Sujet brûlant que l’amour parfait chanté par les poètes de langue d’oc aux XIIe-XIIIe siècles. Les premiers en Europe, les troubadours ont exalté la fin’amor, ses valeurs de fidélité, de générosité et de dévouement, souvent associées à l’érotisme des amants. La chanson courtoise, ou canso, matérialise par la voix la vérité de l’amour et illustre pleinement par ses paroles un comportement masculin nouveau au service de la dame. La présente anthologie propose cinquante poèmes avec la musique, les paroles en langue d’oc, la traduction française en regard et des commentaires musicologiques en fin de volume. Les chansons sont classées par ordre alphabétique de noms de troubadours avec un résumé de la vie de leur auteur. Les mélodies sont notées à partir des manuscrits du Moyen Âge. Les figures des neumes, dessinées au-dessus de la portée, donnent une vue exacte des ligatures et des pauses métriques. Ce florilège de chansons, qui vient combler un manque éditorial, sera utile à la fois pour le musicien et le poète, l’historien médiéviste, l’étudiant et l’amoureux de la culture occitane.
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Carrier, Isabèu
Labandés, Clàudia. Trad.
Anatòli que s’arrossega tostemps la caisholeta au darrèr. Que l’ei caduda dessús un dia… Ne sabem pas guaire perqué. Despuish, que’s hè gahar drin pertot e que l’empacha d’avançar. Un dia que n’a mei que pro. Que decideish de s’estujar. Mes urosament, las causas ne son pas tan simplas…
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Bec, Pierre
Cet ouvrage, axé sur les trobairitz, moins connues que les troubadours, permettra au lecteur de se faire une idée d’une lyrique féminine qui, bien qu’à l’ombre de la production masculine, n’en est pas moins spécifique et originale. Le fait remarquable pour l’époque est que les femmes (les femmes de la haute société, bien sûr) aient eu elles aussi accès à cet univers socio-poétique, somme toute assez clos, qu’était le monde troubadouresque ; qu’elles s’y soient intégrées en jouant tour à tour leur triple rôle : celui de dòmna dominatrice, de déesse poétiquement chantée et d’auditrice complaisante… L’existence des trobairitz implique une certaine égalité, une parité (paratge) en amour : entre les sexes, entre les classes, entre les sentiments ; l’amant-poète quémandeur de merci (mercé) devient le cavalier (chevalier) qu’elle peut, au moins symboliquement, tenir nu dans ses bras, comme le proclame la plus célèbre des trobairitz, la Comtesse de Die.
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Rouquette, Max
“Catalogues des peurs et de désirs, répertoires des règles morales ou esthétiques d’une époque, les bestiaires sont à la fois un genre littéraire et, par avance, l’aveu de leur contenu. C’est que les figures animales, réellement vues ou seulement entr’aperçues en rêve, hantent depuis les époques lointaines de Lascaux ou de la grotte Chauvet, la mémoire humaine : représentations réalistes ou expressions religieuses, ces poèmes de couleurs, de formes ou de mots assemblés expriment l’énigme réciproque de l’homme et de la bête, de la plus humble à la plus terrifiante. Les animaux de Max Rouquette ne sont pas pour lui des créatures marginales : on les trouve éparpillés tout au long de son œuvre, poétique, romanesque et même théâtrale. Son Bestiaire, dont on trouve ici le deuxième volet, en attendant les suivants, regroupe comme dans une étrange galerie de tableaux toutes ces présences innombrables dont le regard, souvent indéchiffrable, interpelle l’écrivain en lui tendant autant de miroirs de sa propre condition. Ces instants d’émotion intense y sont traduits en rythmes et en images souvent vertigineuses où l’humour, quand il vient à s’y manifester, souligne la qualité du lien unissant le poète à tous ces autres soi-même qui l’attirent au plus enfoui de son imaginaire, jusqu’aux abîmes du temps et de l’espace.” Philippe Gardy
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Lafont, Robert
Une anthologie historique de la littérature occitane. Cet ouvrage monumental rassemble une somme de textes bilingues introduits par des notices historiques et critiques permettant de les replacer dans l'évolution générale de la langue et de la littérature d'oc depuis mille ans. Ce premier tome, qui couvre une période extrêmement agitée de l'histoire d'Occitanie, restitue cinq cent ans d'écriture occitane : de sa naissance, au XIe siècle, à son apogée avec l'extraordinaire poésie des troubadours ; de son grand comtat et de sa survie. On sait que les troubadours ont, au XIIe siècle, inventé pour toute l'Europe moderne le chant d'amour, produisant des chefs-d'œuvre dont on continue à s'émerveiller. On sait moins que, sur les chemins de Saint-Jacques, l'Occitanie a donné en même temps ses premiers modèles à la poésie narrative. Cet essor exceptionnel a été brisé au XIIIe siècle par la grande guerre dite « croisade albigeoise », période tragique où la grande voix occitane va célébrer les valeurs agressées et dénoncer le crime. Cette aventure primordiale de la civilisation européenne s'est accompagnée du surgissement social d'une langue qui a enregistré la vie quotidienne comme les événements majeurs de la politique et occupé les domaines de la chronique et du savoir jusqu'à la fin du XVe siècle.
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Compagnie Montanaro

PRESENTACION

Baltazar Montanaro e Simon Drouhin son dos electrons liures que son visceralament engatjats dina la creacion de novèlas musicas d'inspiracions tradicionalas, alargant lor cèrca a la question del nòstre rapòrt a la dança. 

Lor musica, qualificada d'inclassabla, se presenta coma un laboratòri d'experimentacions : a partir de melodias que s'inspiran de la tradicion occitana e interpretadas per Baltazar al violon bariton, explòran a eles dos los aspèctes electrics e acostics de l'instrument, tot en los confrontant a la particion electronica compausada per Simon a las maquinas. 

Amb aquel set de MUSICA ELECTRICA OCCITANA, plenament ancorat dins lo monde actual, plaçan lo public al còr dels espacis sonòrs novèls e distillan a lor entorn, una fèbre aventurosa e contagiosa de generositat !  

Lo Duò - « Pagaï» es lo besson del solo, son miralh, una luta contra las idèas qu'escurisson e necessitan d'èsser mai d'un. Per qué los «mantuns» sián infinits, es dins la reflexion de Baltazar Montanaro-Nagy d'assistir la musica per ordinator, per que se crèen d'oportunitats novèlas fins a las limitas de l'imaginacion sola. Aquel trabalh serà fait en collaboracion amb Simon Drouhin, per sa coneissenças de las raices, de la tèrra e la practica de las musicas electronicas. Lo violon bariton es al centre de l'atencion musicala amv Baltazar Montanaro-Nagy coma instrumentista principal e Simon Drouhin dins lo ròtle d'un alquimista experimentaire. Trabalharàn ensemble a partir de la meteissa sorsa sonòra qu'es lo violon bariton tan coma de sons recoltats dins lor environament. La partida « Amours» solo es una cèrca de l'intime, es pr'aquò que lo «combat» se mena sol amb l'instrument. Lo violon bariton es utilizat per sa paleta sonòra completa e sa capacitat a tradusir per rason de son timbre, un discors personal entre-mesclats de silencis e de partidas jogadas. 

LO RAPÒRT A LA MUSICA DE DANÇAR – Aquela exploracion es tanben lo punt de despart d'un questionament sul nòstre rapòrt a la musica, dins un monde en constanta evolucion, qu'ofrís uèi, un larg panèl de ressorsas de creacion sonòra. Es la confrontacion de las musicas de dançar dins lo lor sens lo mai grand, que sián tradicionalas o mai actualas, coma la musica electronica. En confrontant lo violon als ordinators, lo duò sortís la musica tradicionala de sa presentacion abituala, la propulsa vèrs una musica en ligam amb lo monde actual e ensaja de li redonar una plaça alprèp d'un public novèl. S'agís de convidar de publics que venon de las musicas tradicionalas e de las musicas actualas dins un univèrs permetent una apropriacion e mai un afranquiment dels còdis pre-establits. 

Lo rapòrt al public – Tradicionalament, e es totjorn largament lo cas, lo public es installat fàcia a la scèna, çò que l'inscriu dins un ròtle sustot passiu. Pagaï, s'inspirant dels còdis de la musica electronica, ensaja de rompre amb aquela distància. Posicionats al centre dels dançaires, los artistas ofrisson una disposicion susprenenta que permet de dessacralizar lo rapòrt scèna/public. Aquela proximitat, ligada a un dispositiu sonòr qu'enròda lo public permetrà an aquel darrièr de poder plenament sentir la dinamica de la musica e sas impulsions. Aital, al còr d'un espaci comun, los escambis entre los artistas e lo public son facilitats, e la circulacion de las energias produsidas per cadun dona una compreneson tota autra de la musica tant del punt de vista dels musicians coma dels dançaires. 

Aquel projècte s'adreça a las musicas actualas e sabentas, sens oblidar la scèna tradicionala per qué l'energia de la dança es una sorsa d'inspiracion solida. S'inscriu dins la dralha de l'evolucion de la musica tradicionala qu'Euròpa n'es ara la breçòla. 

EQUIPA ARTISTICA

Baltazar Montanaro (violon baryton)
Simon Drouhin (ordinators)

FICHA TECNICA

Telecargar la ficha AQUÍ 

CONTACTE DIFUSION


Difusion : Louise Migné Booking Cie Baltazar Montanaro Tel : +33 (0)7 83 56 65 11
Produccion : Anastasie Betron Administration / Production Tel : +33 (0)6 52 70 74 13
Site internet : https://compagnie-montanaro.com/
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Lafont, Robert
À l’intention de tous, les portraits critiques de trois « sauveurs » accusés d’avoir bâti leur gloire sur l’abandon de la France : Pétain, de Gaulle, Mitterrand. En contrepoint, et par l’un de ses principaux acteurs, l’histoire récente d’une revendication occitane aujourd’hui confrontée aux échéances de la mondialisation et d’une Europe en crise.
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