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RIVATGES a œuvré parmi d’autres pendant 25 ans à la renaissance d’un instrument populaire, le hautbois du Languedoc, menacé de disparition dans les années 70. Tout au long du XIXème siècle et jusqu’en 1950 cet instrument sonnait dans toutes les fêtes, joutes, baléti, bouvines, carnavals dans le Gard, l’Hérault et en Lozère. C’est le travail passionné (et entêté) de Bruno Salenson (facteur associé à la cité de la musique de Paris) en lien avec les musiciens de la région qui lui a redonné vie.

RIVATGES s’est alors employé sans relâche, à travers la production de groupes de musique et de danses, d’animation d’ateliers d’apprentissage de l’instrument, de stages de fabrication d’anches, en élargissant son répertoire, en l’intégrant dans toutes sortes d’ensembles musicaux à le faire sonner.

Mission accomplie. Aujourd’hui le hautbois du Languedoc est complètement réhabilité. Nombreux sont les musiciens qui le pratiquent dans son territoire d’origine et au delà. Aujourd’hui RIVATGES veut s’attacher à le faire rayonner davantage. Le hautbois du Languedoc et tous ses cousins occitans et méditerranéens. Faire se rencontrer les instruments, les répertoires, les enseignements, enrichir le tout pour que la pratique des hautbois populaires reste vivante et actuelle.

RIVATGES c’est aussi de la recherche organologique sur les hautbois et leurs anches et de la formation à travers ses stages de facture d’anches, ses cours de hautbois du Languedoc et ses master class de hautbois populaire du sud.

 

Créations et formations

- La Horde, ensemble musical, et ses spectacles Aubois chiche ?, Horde Nostrum et Horde grand sud.

-Les hautbois de Rivatges

 

Par ailleurs, Rivatges est éditeur d’un manuel de facture d’anches (« De l’art de faire les anches de hautbois populaires et anciens » de Bruno Salenson.)

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Au départ, il y eut pour Manu Théron (voix), Patrick Vaillant (mandoline) et Daniel Malavergne (tuba), un engouement pour ces « cançons » tout à fait singulières de Victor Gelu, poète majeur de la culture populaire marseillaise (1806-1882) qu’une nouvelle génération d’oc avait redécouvert. (...) Le trio adoptant pour cette remise en bouche d’un esprit frondeur, entre mélodrame et farce, le nom de « Chin na na poun », en référence à la passion de ce Daumier du petit couplet pour les flonflons des musiques de cabaret.

Ce travail ayant rencontré un joli écho public et donné beaucoup de plaisir aux trois compères, ces derniers ont décidé de poursuivre et d’élargir le spectre de leurs références avec toujours comme maître de cérémonie, le truculent Victor Gelu. (...) On trouvera donc au menu de ce nouveau rendez-vous, nombre de pépites sonores. Citons « Cannatella », clin d’œil au baroque napolitain, thème cher à Roberto Murolo, un des maîtres de « la canzone popolare napoletana ». « Vurriu fa’un palazzo » de la grande Rosa Balistreri, chanteuse emblématique de la Sicile. « Lunita nueva » de l’icône du « son » cubain, Antonio Machin. « Rocio » de l’actrice-chanteuse espagnole Imperio Argentina, star de l’entre-deux guerres. Mais aussi des « douceurs françaises à savourer » (eux dixit) à l’instar de « Le petit bal perdu » immortalisé par Bourvil ; de « Prison » redevable à Paul Verlaine et Gabriel Fauré ; ou de « La java des bombes atomiques » du trompettiste pataphysicien, Boris Vian. 

Pour redonner une pertinence actuelle à ces chansons, chaque membre du trio y distille ses ingrédients, l’unité se faisant via goût partagé pour la mélodie populaire. Ainsi, Manu Théron (figure de proue du « Cor de la plana ») apporte sa connaissance du chant d’essence patrimoniale. Patrick Vaillant (leader du « Melonius Quartet ») en réfère à une érudition musicale à cheval sur le savant et le traditionnel. Daniel Malavergne (membre de « Auprès de ma blonde ») fait appel à son expérience de la fanfare, de l’harmonie et des arts de la rue. Et ce faisant, dans un espace de jeu fait de partis pris minimalistes, d’épures, de détournements, entre simplicité et échafaudages harmoniques, ils se livrent à un jubilant troc de codes esthétiques. La fidélité à l’esprit de chaque thème, - sombre, grotesque, romantique ou frondeur -, servant de filigrane à ce parcours amoureux.

FRANK TENAILLE

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Manu Théron, né en 1969, a découvert le chant traditionnel dans le Mezzogiorno, puis en Bulgarie, et en a rapatrié l’idée à Marseille.
Il y fonde ainsi Gacha Empega, puis Lo Còr de la Plana, dans une perspective nouvelle des chants polyphoniques traditionnels.
Aujourd'hui, il est présent dans un certain nombre de formations, s'effaçant parfois derrière des pratiquants du chant polyphonique qu'il aura contribué à former et qu'il dirige artistiquement : Chin Na Na Poun, basé principalement sur les textes de Victor Gélu, Polifònic System, groupe électro-trad transique, La Madalena, choeur féminin construit autour de l'interprétation d'un texte religieux, Sirventés, vue pan-méditerranéenne des poésies contestataires des troubadours occitans...
Manu Théron participe également à un grand nombre d'atelier et de stages, afin de faire partager son parcours et son goût pour les musiques en général, ainsi qu'aux différentes réflexions ayant cours autour de la musique occitane en particulier.
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Le DVD-CD de Sors Les Mains d'Tes Poches vient d'arriver, ça va danser dans les foyers, ça va être chaud pour les pitchots, et balèti pour les petits...

A la fois véritable outil pédagogique et CD que les enfants aimeront écouter, ce coffret comprend des vidéos de danse en situation pour apprendre pas à pas les danses du balèti mais aussi un enregistrement des musiques et chansons correspondantes.
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Cantèra, mot magique pour tous ceux qui y ont goûté. Car la cantèra se vit ! En chantant bien sûr ou même seulement en vibrant. Bars, discothèques, estanguets peu importe, seul compte cet espace-temps où l'on ne fait plus semblant, où l'on se livre tout entier.

En Béarn et dans les Pyrénées gasconnes, la cantèra est l'alpha et l'oméga du chanteur. Pour Balaguèra, comme pour tant d'autres, c'est là que tout a commencé. Au coin d'une buvette. Au Hameau. là que l'on se retrouve ;  que l'on se ressource. Autour d'un verre, chacun amène ce qu'il a en partage : une chanson, une émotion, une langue, une identité. là, dans l'exubérance des rires et des corps, trouve à s'exprimer l'intime du chant : le vrai, celui qui naît cap a cap, au creux des cercles d'amis. Quand les bustes basculent, que les regards s'accrochent, dans la tension des voix la polyphonie se déploie alors comme un arc en plein cintre. Car la polyphonie c'est une cathédrale ! D'où, longtemps, ce penchant pour la saisir dans des acoustiques à réverbération généreuse ? Les Corses nous en montraient le chemin. C'était sans compter sans André (le neveu de Jeannot Minvielle, ce grand chanteur). Au Café des sports d'Uzeste il s'en était un jour étonné. Heureusement de l'église au café il n'y a qu'un pas ! Péry passé de l'autre côté du zinc nous attendait. en presque quinze ans la salle de l'Auberge Cassen s'était aussi remplie d'amis cantaires, quelques uns de ceux et celles - et oui - qui, par chez nous, participent aujourd'hui de cette vitalité retrouvée.
Si la cantèra se vit, elle se bâtit aussi. Puisse alors ce disque aider à pousser, ici et là, la porte de l'auberge pour, toutes et tous, "faire" cantèra.

Balaguèra, Septembre 2016
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Flor Enversa vous emmène à la découverte des troubadours en Auvergne aux XIIe et XIIIe siècles.

Sur une zone recouvrant les départements actuels du Cantal, Haute-Loire et Puy-de-Dôme, ancienne Auvergne et Velay, voici un florilège parmi les chansons de cette région qui nous sont parvenues dans les manuscrits : Peire d'Alvernha, Peirol, Peire Cardenal, Ponç de Capduelh, Monge de Montaudon, Perdigon, et la trobairitz (femme troubadour) Na Castelosa.

Flor Enversa réalise un travail d'archéo-lutherie, reconstitution des instruments par rapport aux sources de l'époque, et fait revivre ces chants avec les sons qui les ont portés.
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La résistance prend bien des formes et des couleurs Toujours dans son désir de partage, de fête et de révolte, GOULAMAS’K la met à l’honneur à travers cet album.
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Entre mystique carnavalesque et prière païenne, Djé Balèti lorgne toujours plus loin vers l’Afrique via une Méditerranée réinventée. Le trio toulousain marie les riffs chamaniques de l’espina, instrument niçois redécouvert par Jérémy Couraut, aux rythmes châabis, à la tarentelle ou au highlife, dans une transe fusionnelle furieusement primitive. Un mix détonnant qui ouvre la voie à une expérience musicale inédite, véritable passerelle entre le Nord et le Sud de la Méditerranée.
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Le thème

Seul en scène dans un espace qui évoque celui d’une cellule, un homme construit des caisses en bois, comme quelqu’un qui effectuerait une punition. Il rêve,chante, et peu à peu de ses mains nait un pantin, naïf autoportrait. Cet homme est bien Pinocchio…quelques années plus tard! Il joue et dialogue avec sa marionnette puis nous raconte ses aventures, les revit en direct, détourne tous les objets de son habitacle pour évoquer Gepetto, la fée,les animaux… Résolument, il tente de se réhabiliter, se donner le beau rôle mais fréquemment un masque apparait sur son visage, et la longueur de son nez le trahit… Le récit de ses aventures prend valeur de conte; le parcours de Pinocchio, figure emblématique d’insolence joyeuse et innocente est celui d’une construction et d’une libération.

L'équipe

Donné en première les 20 et 26 avril 2016, respectivement au centre culturel de Frais Vallon et à la Busserine à Marseille, cette nouvelle aventure rassemble autour de Renat Sette (interprète, chanteur et scénographe) le metteur en scène Bruno Deleu, le responsable du son Romain Giusiano ; la régie générale est assurée par Deborah Marchand, la création de masque est de Nicolas Raccah et celle des tatouages de Maeva Sevilla.

Le spectacle existe en français et en occitan (traduction de Roger Pasturel)
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La Sauze

La Sauze, muicien, auteur-compositeur-interprète est un conteur ; son œuvre appartient au patrimoine culturel linguistique et populaire occitan. À travers ses compositions, il perpétue l'esprit.
En effet, dans la lignée des troubadours, l'artiste joue, avec dextérité, avec la langue, il en extrait la quintessence, ses verbes font mouche, ses mots chantent avec l'accent et ses rimes ainsi que sa guitare en marquent le tempo. Cocasse ou parfois grave, l'éventail de son expression est large et s'adresse à tous. Humour et sensibilité donnent à son œuvre cette singularité rare qui la caractérise. Ses chants colportent et renouvellent les valeurs humanistes du terroir languedocien, de cette terre qui l'a vu naître et sur laquelle s'est forgée son identité.

Auteur de six CD, La Sauze se produit, sur scène, depuis des décennies mais il existe peu de réelles transcriptions écrites de ses chansons. C'est autant un plaisir qu'un honneur pour l'association Milles-Poètes en Méditerranée de combler cette aberration, ce manque et de vous présenter La Sauze, à l'image de l'homme qu'il est au quotidien, humaniste, généreux : un artiste au talent authentique... 


Philippe Lemoine
Président de l'association Mille-Poètes en Méditerranée

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