Scèna Balèti (Polifonia/Trad) :
Ceux-ci, ils cherchèrent et se cherchèrent, longtemps, finirent par se trouver et se retrouver autour d’un idéal commun un peu fou : parvenir à faire danser uniquement à la seule force de leur voix. Pas d’instruments de luthier, pas de percussions, pas de fioritures…et pas besoin ! La voix, seule, riche et nue, redevenue le plus précis des instruments, mélodique, harmonique, rythmique. Trois voix se complétant et s’entremêlant, portées par des arrangements novateurs, finement brodés sur le matériau traditionnel du Massif Central. Et un outil pour lier le tout : la langue. Les langues même, l’occitan, redoutable pour sa tonique dansante, et la bourrée, avec un vocabulaire propre, une syntaxe, une fonction sociale et une culture remises au goût du jour, partagées de bon cœur avec le public. Celui-là ne sera d’ailleurs pas le seul à s’animer : sur la scène le trio dansa al dintre, il lie les gestes à la parole, joue des cris, des silences et des rythmes. L’essence d’un groove, la création d’un jazz vocal… Quaus de Lanla occupe l’espace par le son et nous invite tous à le faire par le mouvement, la danse, nous insufflant la libre énergie de ceux qui, avec peu, donneront tout.
Avec :
Sébastien Guerrier : chant, pieds, beat box / Eric Desgrugilliers : chant, pieds / Didier Décombat : chant
À la MJC de Rodez :
Lo famós Papet es Bernard Cauhapé, compagnon de route de l’Estivada depuis longtemps, touche-à-tout inventif et gouailleur, avec des approches de l’art faussement naïves. L’essence du jazz en quelque sorte, cette musique accessible et néanmoins exigeante, sautillante, populaire, travaillée jusque dans ses parts d’improvisation. Autant de choses que l’éternel Papetapprécie, d’autant plus s’il est entouré d’un trio jazz et jeune bien plus classique dans sa formation (guitares-contrebasse) que dans son approche d’un répertoire manouche où se côtoient les icônes, Django en tête. Le Trio Savignoni touche au manouche et lo Papet passe glissando du conte à Paolo, dont il a, il est vrai, certains atours, qui attendaient simplement d’être révélés. Ça croone crânement, ça groove grave, ça swingue suavement, ça pinga-panga du tango-tango sans en faire trop, alors que le Just a Gigolo livre son numéro sur des textes revisités par l’écrivain Robert Marti. La tonique de l’òc et celle du jazz de concert dans un concert complice et enthousiasmant !
Avec :
Bernard Cauhapé : Chant / Symon Savignoni : Guitare solo / Sam Guasch : Guitare rythmique / Jacques Bernard : Contrebasse
10:00 Occitània, Catalonha, Balearas : Itineraris literaris
Une balade littéraire dans l’Eurorégion des écrivains, lectures à plusieurs voix et plusieurs langues autour d’écrivains d’Occitanie, de Catalogne et des Baléares.
Avec Michel Bourret, Éric Fraj et Jean-Claude Forêt.
Art de la communication, comment le théâtre dépasse-t-il les frontières linguistiques en puisant dans le patrimoine immatériel ?
Avec Jonathan Chevalier (théâtre de la Vista), La Rampe-TIO et Sa Xerxa. Animé par Mélanie Laupies.
16:00 Actualitats de l’edicion occitana – Libre e edicion occitans : Que de nòu ?
Rencontre autour de l'actualité éditoriale. Avec Joan Eygun pour le prix de traduction internationale en langue occitane, Sèrgi Carle (La Vida de Lazarillo de Tormes, ed. Letras d’òc), Sebastian Pugin pour la revue Lo Diari nouvelle formule (IEO-MP), Magalí Bizot-Dargent (Esquissas per un retrach de l’ombra, IEO-edicions), Florian Vernet et sa "série noire" (édition nouvelle de 5 polars en occitan, IEO-edicions), Cecila Chapduelh (A Chara o crotz, ed. Lo chamin de Sent Jaume), Jòrdi Blanc (trois nouveautés chez Vent Terral).
Retrouvez jour après jour la programmation proposée par le CIRDÒC durant l'Estivada
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Pour découvrir le programme complet de l'Estivada : Ici
Sors les mains d'tes poches propose des musiques à danser issues du répertoire traditionnel occitan enrichi de compositions chantées en Òc ou en Français.