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Lo CIRDÒC en Estivada - Divendres 24 de julh de 2015
Jeanne-Marie Vazelle

Programme Estivada du CIRDÒC - vendredi 24 juillet -

 

Le CIRDÒC-Mediatèca Occitana est cette année encore partenaire du festival interrégional des cultures occitanes de Rodez. N'hésitez pas à venir nous rencontrer et échanger sur notre stand !

CAP-Cinéma

10:00 LOS BOUDOUMEN : Joan Bodon, actual e universal

Février 2011, Roger Harvey, traducteur de l’œuvre de Joan Bodon en anglais et Joan-Francés Mariot, poète occitan de La Sala, se trouvaient ensemble sur scène chez Papillion à Bigergues. C’est la naissance des Boudoumen et du spectacle « Redissonances », lectures multilingues, parfois simultanées, en anglais, occitan et français, des poèmes et passages en prose de Joan Bodon, soutenues par les interprétations sonores de Papillion (force musicale de Novel Òptic), sur son instrument, « Lo Votz del Caos ».

Les Boudoumen proposent une interprétation vivante de l’oeuvre de Jean Boudou, livrée avec passion, respect, audace et innovation dans les langues préférées de l’écrivain.

11:30 La Gacha a la cistèrna : Seguida poetica a tres voses e tres lengas (Robert Lafont)

La Gacha a la cisterna représente la somme et le sommet de l’œuvre poétique de Robert Lafont, « celle où convergent tous les fils de l'écheveau, où se trouvent conciliées toutes les postulations de l'auteur » (J.-C. Forêt). Initialement parue en 1998 en occitan avec traduction française de l’auteur (ed. Jorn), La Gacha a la cistèrna vient d’être traduite et publiée en version bilingue occitane-anglais par Marie-Christine Rixte (ed. Jorn et Pen Club de langue d’Oc) Lecture à trois voix et trois langues avec Jean-Claude Forêt et David Stanley. 

 

 

Espaci CIRDÒC

16:00 Istoriografias occitanas de uèi : Los trobadors, la Guèrra Granda, la Retirada, l’occitan a l’escòla

L’histoire revient en force dans l’écrit et la création occitans. Présentation d’ouvrages et débats avec Michel Lafon (Qui a volé mon patois ? l’épopée scolaire aveyronnaise d’une langue proscrite, ed. Presses universitaires de la Méditerranée), Joan Saubrement (D’una Guèrra, l’autra, memòris, IEO-edicions – IEO-Creo Provença), Jean-Baptiste Martin (Les poilus parlaient patois : un regard différent sur la guerre de 1914-1918, ed. EMCC), Miquèla Stenta et Miquèl Decor (La Controvèrisa de Puègnautièr, projècte centre d’escritura occitano-catalan-programa europèu e tranfrontalièr TERTROB), Guillaume Lopez (La retirada et l’exil), Fèliç Daval (Antonin Daval, lo paisanton d’a Badalhac, ed. Ostal del Libre), André Coste (Sous le soleil du midi, ed. La société des écrivains).

Retrouvez jour après jour la programmation proposée par le CIRDÒC durant l'Estivada

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Dissabte 25 de julh >>

Pour découvrir le programme complet de l'Estivada : Ici.

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Lo CIRDÒC en Estivada - Dijòus 23 de julh de 2015
Jeanne-Marie Vazelle

Programme Estivada du CIRDÒC - jeudi 23 juillet -

Le CIRDÒC-Mediatèca Occitana est cette année encore partenaire du festival interrégional des cultures occitanes de Rodez. N'hésitez pas à venir nous rencontrer et échanger sur notre stand !

 

CAP-Cinéma

10:00 40 ans de borbolh creatiu : la cultura occitana en ebullicion (1975-2015) – Omenatge a Ives Roqueta / En partenariat avec l'INA

“Volèm l’occitan a la television !” À l’occasion des 40 ans de la création du CIDO par Yves Rouquette, retour en images et en « live » sur 4 décennies de création, de réflexion et de revendications qui ont transformé la création occitane. Du Larzac aux débuts du Magazine occitan, de la Nòva cançon à Massilia, de l’invalidation de la candidature de Robert Lafont à la présidence à la ratification de la Charte des langues minoritaires, l’INA vous livre pour ses 40 ans autant de trésors documentant la mémoire audiovisuelle occitane. 

11:30 Balhar la votz als imatges – Creacion, lenga e patrimòni : lo projècte Chronos (ASUELH/CIRDÒC)

Avec Chronos, entre improvisation, création musicale et ciné-concert, ASUELH puise dans la littérature d’oc pour redonner la voix aux images muettes des films de Michel Cans, témoignages des années 1950 sauvegardés par le CIRDÒC et plébiscités par le public. Revanche ou allégorie, comment des films muets deviennent-ils une matière première de choix pour la création occitane contemporaine ?  Quelle fascination exerce sur les artistes cette galerie de portraits animée, en noir et blanc, succession d’instantanés capturant sans paroles le quotidien de centaines d’anonymes ?

 

Espaci CIRDÒC

16:00 Occitània-Catalonha-Balearas : un espaci cultural de (tornar) bastir ?

Des auteurs, penseurs et créateurs des trois régions nous invitent à comprendre le paysage culturel de l'espace eurorégional dans ses spécificités locales et ses héritages partagés. Il sera notamment question de savoir comment les créations contemporaines mettent en scène ou interrogent les liens avec les territoires voisins. Dans le cadre du forum eurorégional Patrimoine et création

Retrouvez jour après jour la programmation proposée par le CIRDÒC durant l'Estivada

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Pour découvrir le programme complet de l'Estivada : Ici

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Un lieu mystérieux, noir et blanc, peuplé de malicieuses lucioles. Une bande de copains soudée comme les cinq doigts du pied y déboule. Ils sont de cet âge béni où l’on ne craint pas les différences. Leurs affinités se créent à partir du jeu, le jeu mène la danse, dans toutes les variations qui permettent de se découvrir. Dans un charivari tendre et innocent, on se cherche, on se trouve, on s’attrape, on s’épate, on se chamaille, on rigole… Mais à qui appartient l’ombre de cette main géante qui semble décider pour eux comme l’adulte décide pour l’enfant ? Un monstre méchant, un parent bienveillant, un copain farceur ? Trobades invite à la découverte d’un univers ludique et poétique, au confluent des identités culturelles et linguistiques. La diversité des 5 acteurs-danseurs-équilibristes les a amenés à trouver un thème fédérateur : la complicité, pour dépasser les problèmes de langue, ouvrir un espace culturel commun, jouer librement selon sa fantaisie propre et sa curiosité. La compagnie majorquine de danse contemporaine Mariantònia Oliver et la Rampe T.I.O (Théâtre Interrégional Occitan) offrent ici un drôle de spectacle pour le jeune public, mescla de formes, de couleurs et de langues, un voyage poétique à travers nos particularités.
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D’origina anglo-danesa e provençala, Liza banha tre l'enfància dins una vida vidanta que s’escriu dins mantuna lenga.

Vidanta e trepidanta tanben, a l’entorn dels balètis animats per sos parents, dels primièrs acòrds de piano e d’un gost per la musica que s’es revelat d’ora. Son piano, jamai la quitarà pas, pasmens Liza viatja fòrça : en Itàlia, en Anglatèrra, al Marròc... abans de tornar dins sa Provença natala. Totjorn compausant, totjorn cantant coma un aucèl de prima, n’arriba a ganhar lo Prèmi del Public a l’Eurovision de las lengas minoritàrias en Suècia (Liet Lavlut International), una distincion que la farà reconéisser e li permetrà de presentar, amb son estrambòrd natural, una emission de television en provençal.

Leugièra, subrevòla los païses e las lengas, en tot sautejar de l’una a l’autra coma tant de brancas ont se repausar.

Tala una trobairitz d’ara, se carra de cantar l’amor, qu’el tanpauc coneis pas de frontièras, d’una votz cauda e enfachilhanta. Un ambient jazzy, doç, calorós e intimista se bastís a l’entorn de son Babèl musical, que balha l’impression agradiva que Liza s’adreça pas qu’a nos, e sonque a nos, coma se nos marmolhava sas baladas ensolelhadas al trauc de l'aurelha.

Sos albums : « Gripeton e Tartugueta / Gripetoun e Tartugueto » (2024), « Why not? » (2022), « Gripeton e lei colors / Gripetoun e li coulour » (2022) + livre, « Gripeton e lei sasons / Gripetoun e li sesoun » (2022), « Patonet » (2018), « L » (2013), « Duo Flamenco-Occitan » (2010), « Coma ma vida » (2005)
A retrobar en linha sus son site : https://liza-music.com/bio/  
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Le voyage de Piou-Piou est un CD-livre qui mène un jeune héros, sans peur et sans reproche comme il se doit, dans quelques coins des Pays d’Òc. Pourquoi un conte (ici une création de Bernard Cauhapé) pour un bal enfant ? Dans la culture occitane, comme dans de nombreuses cultures, la transmission orale est prédominante, et de même que le conte peut être initiatique, il peut structurer le temps et l’espace, ouvrir les oreilles et les esprits. De toutes ces qualités, il en faut aux danseuses et danseurs, petits ou grands, et si en plus comme ici on peut s’aider des chansons, les pieds n’ont plus qu’à commander… Les musiciennes et musiciens chanteront, joueront, et un guide au voyage aidera les enfants de 5 à 12 ans à danser. En plaça, lo bal va començar !
Animation proposée en partenariat avec le C.A.M.O.M, Comité Artistique Musical Occitanie Méditerrannée.
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Hop hop hop, les châtaignes, jetées à pleines mains dans la poêle, commencent à sautiller. En rythme d’ailleurs, écoutez donc : c’est une bourrée ! Rien que du très normal dans les Cévennes, où les deux s’entendent très bien, tout comme ces 4 instrumentistes à même de nous les apporter, pour y voir, y goûter et y danser. Mana Serrano et Basile Brémaud brassent à coup d’archets francs, Nicolas Roche dépique au banjo pendant que Clément Gauthier ravive le feu du souffle combiné de sa voix et de sa chabrette. Une musique qui castagne, una musica de castanha : un pelon qui pique, une peau rugueuse, un cœur chaud et sucré. Un petit goût de revenez-y, aussi…mais comment dit-on ? Òc, Tornamai, es aquò… Prêts pour le balèti qui débogue ?
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Doctors de Trobar ce sont 4 MC’s, Drac, Chab et Inti de Mauresca, ainsi que Yellow, un de leurs compagnons de route, mais une seule envie : faire du rap en occitan. Decomplexés de l’oc et du hip-hop, plus fous que doctes, ils remontent l’origine du verbe jusqu’au trobar, l’art des troubadours, consistant à trouver la rime juste, les mots qui frappent et claquent, tombant à point sur un riddim bâti comme un patchwork précis de pièces glanées au hasard de la vie et des envies. Traditionnel, le hip-hop ? Benlèu… Il ne s’apprend pas mais se vit, dans les rues et les périphéries du monde, au contact des autres citoyens de seconde zone, ceux qui sont laissés en dehors de la société, de ses codes et de sa culture. Le son traverse l’époque et il en est le fruit, le produit des années 90, du rap historique à la NTM, IAM, X-Men, mais aussi de l’école East Coast américaine (Notorious B.I.G, A Tribe Called Quest). C’est leur folklore, comme ils disent, celui d’un XXIème siècle réaliste, urbain, cynique, d’un quotidien vécu en franglais et aussi en « patois », un bagage comme un autre au milieu d’une culture populaire mondialisée et en mutation permanente. DTZ est l’évolution logique d’une génération embucada de breakbeat et d’occitan et l’invention tout aussi logique de la rencontre des deux et de l’identité de chacun : samples de grosses guitares rock ou sitar mélancolique, beats entraînants ou choeurs soul, textes tour à tour poétiques, drôles, contemplatifs, corrosifs ou engagés, le trobar des Doctors est clar, non pas clus ! Une Occitan Zulu Nation qui offre à tous une définition moderne de « larguesa » : un flow généreux, des lyrics accrocheurs, et en avant faya !
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On peut bien faire le tour du monde, quelque part la Terre est ronde… Mais, de ce voyage, en revient-on jamais vraiment ?

Le voyage questionne notre rapport à l’identité, au « Qui suis-je ? » et à l’ « Où vais-je ? », et notre lien à l’autre, aux autres, ceux qu’il faut aller voir vivre pour se rendre compte, qu’au fond, nos différences sont quantité négligeable. Jérémy Couraut, dit Djé Balèti, a fait le tour du monde, et celui de la question, avant de revenir poser ses valises, chargés de souvenirs bien plus familiers qu’exotiques, à Niça la Bèla, sa ville, là où tout, pour lui, avait commencé. Dans son road-trip au long cours il eut le temps d’apprendre et comprendre les musiques que l’on dit, à tort, « du Monde », celles qui sont de partout en étant de quelque part : la tarantelle du Sud de l’Italie, les cuivres de Balkans, la java parisienne, les rythmes caribéens, le blues sub-saharien, le rock anglais, la transe indienne, le forró brésilien… Riche de ce folklore mondial en réinvention permanente, il le marie à sa culture niçoise, aux rites carnavalesques, populaires par essence, crée son style musical, le « Pica doun pica » (en gros, ''ça tape où ça peut'' !) amplifie un instrument oublié, symbole à lui seul de l’union des deux rives de la Méditerrannée. Son « espina », son dard, lui offre une totale liberté, avec elle il pique, titille et agite le public, chante (avec lui) les chapacans, les estofagarris, tout ce qui embête et ennuie. Djé Balèti vient faire bolegar et trampinar, mais aussi travalhar e mai benlèu rompre li tantiflas ! La catharsis-balèti : le meilleur moyen de vivre et d’exprimer, tous ensemble, la même chose !

Clips
Le clip réalisé par Linda Cerqueda pour le titre "La Sirena" a été finaliste du concours de clips musicaux d'animation de la BPI "Faut qu'ça bouge" en 2015. En savoir plus


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« Asuelh, l’horizon », traduit les pratiques musicales multiples des 6 musiciens composant ce collectif. Totalement libres et ouverts, leur contemporanéité, leur rapport à l’instant, celui où, avec le public, ils créent en direct une musique unique à chaque concert, leur goût pour la poésie, enracinent leur discours dans un imaginaire collectif plus large, faisant fi du passage du temps. Le temps est, on s’en doute, central dans le projet Chronos, où Asuelh s’empare littéralement de films, d’images d’archives tournées par le réalisateur Michel Cans dans le Languedoc des années 50 et 60, livrant une « galeries de portraits de famille » (dixit Yves Rouquette) à laquelle ils ajoutent une narration ainsi que toute une bande-son qui n’existait pas. Scénarisées par la monteuse Catherine Legrand, ces images si proches et distantes d’un quotidien révolu sont interrogées, disséquées, et ces instants volés à ceux qui ne sont plus, beaux et émouvants, dialoguent avec des musiciens et des auditeurs-voyeurs de ce spectacle intimement universel. La langue occitane n’est plus l’objet, mais l’interprète d’une matière muette et décalée de notre temps. Un véritable ciné-concert, qui ne cède jamais à la nostalgie et préfère se concentrer sur l’évocation vraie et la contemplation poétique du temps qui a passé.
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Alice rêve. Elle rêve qu’elle devient une géante et qu’elle poursuit un lapin, un lapin blanc toujours pressé, dans un monde plein de fantaisies, accompagnée par d’étranges personnages : les manipulateurs de rêves… Petits et grands connaissent l’histoire, ici librement adaptée, de Lewis Caroll, mais Teatre Nu propose de participer à sa reconstruction, et de faire partie du fascinant rêve d’Alice. Alice la géante s’élève petit à petit, à mesure que montent les questions du jeune public, surpris par cette apparition. Il suivra le parcours, derrière le lapin blanc, verra Alice saluer les passants, reconnaître la terrible reine et partager son universelle histoire. Portés par un récit connu de tous croisé à cette tradition occitano-catalane des gegants, ces géants carnavalesques garants de la poésie et de la fantaisie, Teatre Nu fait du théâtre de rue un genre à part entière, avec ses codes, ses fonctions, ses interactions, et le fait redoutablement bien, s’adressant au jeune public sans jamais le prendre de haut, provoquant ses émotions propres, son imaginaire, sa créativité. Segurament lo melhor dels publics, per aquesta tropa ! Les adultes croient qu’ils savent tout des enfants, au prétexte qu’ils l’ont été, mais leur mémoire leur joue des tours, voilà ce que montre l’histoire d’Alice. Chaque spectacle de Teatre Nu s’attache à réparer cette amnésie !
sus 449