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Chabaud, Auguste
Tout le monde connaît le peintre Auguste Chabaud, les spécialistes savent qu'il est aussi l'auteur d'une œuvre littéraire en français, mais qui connaît ses écrits provençaux ?

Les éditions du CREDD'O ont voulu remédier à cette situation en publiant enfin ses œuvres en langue d'Oc disseminées jusqu'ici dans différentes revues comme FE ou l'Armana Prouvençau.
Il est entouré dans cet ouvrage de ses concitoyens gravesonnais qui, eux aussi, se sont essayés à l'écriture en lengo nostro.
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Delpastre, Marcelle

Version française de Bestiari lemosin.


Le volet ethnographique de l’œuvre de Marcelle Delpastre inclut deux volumes majeurs : Lo libre de l'erba e daus aubres (Le livre des plantes et des arbres) et Bestiari lemosin (Bestiaire limousin). Bien que le terrain d’enquête soit limité au village de Germont (Chamberet, 19) et à ses alentours, les observations qu’on y trouve valent pour tout le Limousin, parfois même au-delà. L’auteure y décrit comment les paysans, dans leur vie quotidienne, percevaient les animaux familiers, domestiqués ou sauvages ainsi que les végétaux cultivés ou non et comment ces « hommes-terre » interagissaient avec ces deux règnes jusqu’au milieu du vingtième siècle environ.

Ces deux ouvrages furent intégralement rédigés en occitan, langue prédominante du milieu étudié à l’époque, renforçant ainsi l’authenticité du récit.

Une traduction de Christine Virolle Da Silva, assistée par Jan dau Melhau.
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Moliar, Edoard
Edoard Moliar, imprimidor e jornalista a Ortès, que balha en aqueste obratge un testimoniatge excepcionau sus la guèrra de 1914-1918, dab ua gran libertat de jutjament suus eveniments e ua fòrça emocionau qui estrementeish. Que sap evocar l’esglàs, la dolor, los òdis, autant com l’amistat, la fraternitat e l’amor de la tasca e deus sons, en ua lenga de tria. Qu’ei shens contèsta l’ua de las òbras màgers de la literatura occitana de Gasconha deu començament deu sègle XXau.
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Carrère, Gilbèrt
Lo promier còup, aviá aperaquí nòu ans. Aviá percorregut toei lei quartiers dau vilatgi, solet sus sa bicicleta. Èra un pauc las mai contènt, mentre que devistava de luenh lo portau de son ostau. Si trobava tant bèn a lampar en ròda libra, sènsa esfòrç sus lo sòu plan, tot en doçor, a volar, mé lei pès sus lo pedalier, que vòuguèt vèire, sobde, coma fariá de sentir aqueu bèn-èstre encara pus perfectament. E coma parlam mielhs en desvirant lo regard, coma tastam pus inten-sament una bòna en plegant lei parpèlas, coma joïssèm mai ale¬grament d’una careça de mamà mé la tèsta esconduda dins son còle, coma auvèm mai fòrt una cançon mé lei mans sus leis uelhs, eu fèt simplament aquò pèr esquilhar mai agradablament sus sei doás ròdas, flotejar pus aut. Pleguèt leis uelhs.
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Bizot-Dargent, Magalí
Ancuei avèm lo plasir de retrobar Magalí BIZOT-DARGENT embé de « Novèlas sornas » mas sempre embé un chícol d’umor que permete d’alenar, de bofar, de dedramatizar quora lo sorn vèn fòrt de tròup. Un umor, que de còup que l’i a, es un pauc grinhant a la maniera dau filme de Franco Brusati « Pane e cioccolata ». Aquesti novèlas vos faràn viatjar tra l’Atge-Mejan e lo jorn d’ancuei sensa esfòrç, quasi de maniera naturala. Ieu, lo faguèri aquest viatge dins lo sorn e vos convidi a lo faire tanben. « Enavisatz-vos que si pòu trovar lo bònur meme en lu moments lu mai sorns. Basta si renembrar d’acendre lo lume. »
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Rouquette, Yves
Paul Gayraud (1898-1994) est l’auteur de six romans occitans publiés à compte d'auteur. C’est un écrivain au purgatoire, ignoré jusque récemment par le Grelh Roergàs, par l’IEO... et par l’histoire littéraire. Et pourtant, sa langue était riche et naturelle (quoique dans une graphie impossible), ses témoignages sur la condition populaire, vigoureux, bien au-delà des stéréotypes, mais jugés passéistes. Il fut aussi résistant et auteur du premier livre sur la Résistance en Rouergue.
Très peu se sont employés à le faire sortir de l’oubli aussi vigoureusement qu'Yves Rouquette, de manière aussi courageuse et pertinente, littérairement et sociologiquement. Vous trouverez dans ce recueil huit articles d'Yves Rouquette, en français ou en occitan, publiés dans des revues diverses entre 1968 et 2004.
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Blin-Mioch, Rose
On ne s'étonnera pas de voir la place tenue dans ce livre par ces femmes qui ont eu un rapport particulièrement étroit avec la langue d'oc, au point de l'écrire, comme déjà Lydie de Ricard, comme Léontine Goirand, issue d'une famille protestante et républicaine, ou de la chanter comme Rose Bordas. On croisera ici Lazarine de Manosque, femme au travail (volaillère à Marseille), divorcée, républicaine avancée et néanmoins poétesse d'oc respectée par Mistral, ce qui n'est pas rien. Ou cette institutrice sétoise, Olga Criscelli, animatrice de ces Abeilles sétoises auxquelles Rose Blin- Mioch avait déjà consacré une étude, association féminine liée aussi bien au Félibrige local qu'à la Ligue de l'enseignement. Sans oublier, de l'autre côté de la barrière des sexes, le regard porté sur les femmes par Théodore Aubanel, cofondateur du Félibrige, aux heures de loisir que lui laissait son vrai métier, imprimeur du Pape à Avignon. Son œuvre ne se limite pas à la célébration de la beauté des jeunes filles – ses correspondances montrent que ce n'était pas pour lui simplement un exercice de style convenu. Son théâtre, très sombre, aborde aussi la question de la frustration féminine et du viol, en des termes qui lui ont valu les foudres des milieux catholiques et de droite (c'est à l'époque tout un) dont il était pourtant issu.

C'est donc de femmes exceptionnelles, si humbles qu'elles aient été par ailleurs, qu'il est question ici. Leurs parcours valent le détour, et ce ne sont pas seulement des lectrices qui doivent les suivre. Nul doute, en tout état de cause, que l'histoire ne s'arrête pas là, pas plus que les recherches de Rose Blin-Mioch. Oui, il y a encore tant de choses à découvrir... Philippe Martel
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Lafont, Robert
Torreilles, Claire. Trad.
Revirada francesa de Claire Torreilles
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Mistral, Frédéric
Fayet, Gustave. Illustrateur
Une édition exceptionnelle du chef-d’œuvre de Frédéric Mistral Mirèio, avec une nouvelle traduction de Claude Guerre attendue autant que discutée depuis près d’un siècle !

Quand le peintre et collectionneur Gustave Fayet (1865-1925) se consacre au soir de sa vie à illustrer Mireille, le sublime chant d’amour et de liberté de Frédéric Mistral, et la beauté de la Provence s’imposent à lui avec évidence. Les soixante-douze planches qu’il dessine à la plume et au roseau composent une œuvre majeure, mêlant indissolublement la Provence de Mistral et celle de Vincent Van Gogh, que nul n’avait avant lui rapprochées.

2024 commémore les cent vingt ans de la disparition du poète Frédéric Mistral, qui a reçu le prix Nobel de littérature en 1904, soit quarante-cinq ans après la publication de Mirèio.
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Fabre, Pierre. Ed.
Les lettres de Frédéric Mistral à sa femme présentées dans cet ouvrage sont parvenues par hasard entre les mains de Pierre Fabre. N’ayant pas été destinées à être publiées, elles sont absolument inédites. L’auteur s’est posé bien des questions avant de les réunir dans ce recueil : par exemple sur leur intérêt, quand il s’agit de sujets en apparence anecdotiques, ou sur leur apport à notre connaissance de la philosophie mistralienne, en comparaison avec d’autres déjà publiées.

Pourtant, ces lettres constituent un ensemble nouveau significatif pour notre connaissance de la vie et de l’œuvre de Mistral. C’est en effet l’occasion d’approcher Frédéric Mistral au-delà des discours convenus, en lui rendant un peu de son humanité. Connaissait-on Mistral dans son quotidien ? Et connaissait-on celle qui avait partagé presque quarante ans de son existence, en dehors de son seul statut de « noble veuve » après le décès de Mistral ?

« L’ouvrage qui est présenté prend en considération un corpus total de 453 lettres originales, constitué de 287 lettres de Frédéric Mistral à Marie Rivière et de 166 lettres de Marie Rivière à Frédéric Mistral. Il n’est pas une nouvelle biographie. Il n’a d’autres prétentions que de vouloir simplement compléter celles existantes ou en corriger certains points par un ensemble de touches successives. Le lecteur n’en deviendra peut-être pas plus ou pas moins « mistralien ». Nous ne croyons pas pour autant qu’il y restera insensible. Tout comme nous supposons qu’il visitera désormais différemment la maison du poète, berceau de l’intime, nous subodorons aussi qu’il (re)découvrira ses écrits avec un regard renouvelé. » (Extrait des « Notes liminaires ».)
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