Emission del 28 de genièr de 2020
Bastisons en pèiras secas
Lo despartament de Gard ten un patrimòni d'arquitectura vernaculara, vertadièr tresaur escondut dins una garriga de la vegetacion densa. Constituit de construccions de pèiras secas calcaris : clapàs, dralhas, capitèlas, cabanas, son lei testimoniatges fragils d'un passat recent. De passionats, sensibles a la fòrça d'aquel messatge patrimoniau, esberlugats per aquel trabalh pacient de supression dei pèiras e de bastison, esmoguts per aquelei sovenirs de la vida rurala, entreprenguèron, dins mantuns luòcs de Gard, un trabalh de restauracion. En mai d'aquel trabalh pacient, un ligam sociau fuguèt retrobat dins aquelei luòcs onte passat temps clantiguèron de votz e de rires.
Un documentari de Miquèla e Patric Lapierre
[resumit de Tè Vé Òc]
Emission del 19 de novembre de 2019
Avèm profichat dei Rescòntres Occitans en Provença de l'estiu 2019, per vos concebre un reportatge sus lo patrimòni aupenc. N'aprendrètz mai sus la geologia deis Aups ambé l'especialista Joan-Claude Hippolyte-Piole, qu'avèm filmat a l'escasença dei sortidas de l'atalhier «patrimòni». Puèi, dins una entrevista amb Eliana Tourtet, jornalista e animatritz dau meme atalhier, descubrirètz l'unitat dins la diversitat dei païsatges aut-aupencs. Enfin, un testimoniatge de tria de Rogier Cézanne, un estajant dei Cròtas (comuna venguda «Les Crots»), sus l'abadiá de Boscodon, pròcha lo lac de Serre-Ponchaire, qu'eu participèt a sa valorizacion tre la fin deis annadas 60.
Un reportatge d'Amada Cròs.
[resumit de Tè Vé Òc]
Emission del 4 de decembre de 2019
Un rescontre particular amb un musician qu'a la particularitat de crear seis instruments e sei musicas. En Carcassés descubrirètz Matièu Irondèla, un afogat que joga sonca sei creacions sus od, guitara, citara, flaütas, totei son electrics e religats a una boita "magica" plena de pedalas que fan entendre una musica de tria. Ausirètz de tròçs d'aquelei musicas bèlas.
Un reportatge de Lisa Gròs.
[resumit de Tè Vé Òc]
Emission del 11 de decembre de 2019
A l'ora dei fèstas de fin d'annada, vos prepausam una emission sus la chocolatariá Chaloin, qu'avèm profichat de la jornada pòrtas dubèrtas per filmar. Situada a Pumeiràs, en Vauclusa, l'entrepresa se compausa d'una fabrica artesanala e d'una botiga. Marc Chaloin nos mena dins son laboratòri per de demostracions de cada estapa de la concepcion de lipetariás. E amb aquò, una entrevista dau joine chocolatier, eiretièr d'un saupre-faire e d'una passion transmés en familha.
Un reportatge d'Amada Cròs
[resumit de Tè Vé Òc]
Les archives des Ballets occitans de Toulouse documentent une période et une action pionnière dans le mouvement de renouveau folk occitan des années 1960-1970.
Les Ballets occitans de Toulouse sont une compagnie de spectacle vivant créée en 1962 par Françoise Dague. La compagnie a joué un rôle majeur pour le renouveau culturel occitan, en particulier en matière de musiques et danses dites traditionnelles ou populaires en Languedoc et Gascogne.
En savoir + sur Les Ballets occitans de Toulouse : lire l'article Les Ballets occitans de Toulouse dans l'Enciclopèdia.
Le fonds des Ballets occitans de Toulouse reflète la double activité de la compagnie, qui joua un rôle pionnier dans le mouvement de renouveau culturel occitan des années 1960-1970. Créés en 1962 par Françoise Dague et dissous en 1985, les Ballets occitans eurent une double activité pour la sauvegarde et la transmission du patrimoine chanté et dansé occitan : d’une part une activité de collectage via des enquêtes orales, d’autre part une activité de création et de diffusion de spectacles vivants interprétant les expressions et répertoires populaires occitans.
Le fonds comprend deux corpus d’enquêtes et documents :
Le fonds du Conservatoire occitan conserve également un ensemble d’enregistrements des activités et des créations des Ballets occitans réalisés par le Conservatoire.
Le fonds des Ballets occitans est inventorié et indexé au sein du portail documentaire du COMDT.
Voir le fonds des Ballets occitans sur le portail documentaire du COMDT.
Première ressource mondiale de contenus audiovisuels numérisés, l’Institut national de l’audiovisuel (INA), entreprise publique audiovisuelle et numérique, collecte, sauvegarde, transmet et valorise le patrimoine de la radio et de la télévision français.
Résolument tourné vers les usages, l’INA partage ses contenus avec le plus grand nombre lui permettant d’entrer dans la mémoire du XXème siècle en images et en sons : sur ina.fr pour le grand public, sur inamediapro.com pour les professionnels, dans les centres de consultation INAthèque pour les chercheurs, étudiants ou enseignants de toutes disciplines.
En 2018, un accord de partenariat signé avec le CIRDOC-Institut occitan de cultura permet de développer un nouveau site web dans le cadre des fresques interactives développées par l’INA : ce sera le site « 50 ans de borbolh occitan : cultures et mouvements occitans de 1968 à nos jours ».
En savoir plus sur la fresque «50 ans de borbolh occitan : cultures et mouvements occitans de 1968 à nos jours »
Pour accéder aux ressources vidéos de la fresque «50 ans de borbolh occitan » sur le portail Occitanica
Liens utiles :
Site internet : institut.ina.fr
Capitale du Haut-Ossau, Laruns est célèbre depuis l'apparition du tourisme thermal au XIXe s. et la venue de nombreux artistes et écrivains. Sa fête patronale Noste Dama (Nôtre-Dame) le 15 août est particulièrement remarquable.
Tôt le matin, les musiciens vêtus de leur camisole (blouse) noire et les balladins revêtus de leur veste rouge parcourent les rues de la bourgade jouant des chansons en passe-rue. Ils s'arrêtent sous les fenêtres des personnes qu'ils souhaitent honorer pour leur faire une aubade musicale de leurs flûtes à trois trous/tambourin à cordes, accordéon et violon.
La grand'messe de l'Assomption met à l'honneur les personnes portant le costume traditionnel qui se placent dans le chœur : les hommes avec les pantalons, chausses et la courte veste écarlate, les femmes recouvertes du capulet (long capuchon) de soie rouge. Cantiques traditionnels ou récents sont ici généralement chantés spontanément en polyphonie.
Dès la fin de la cérémonie religieuse, s’organise sur le parvis de l’église un cortège ouvert par les musiciens jouant des airs de passe-rues. Ce cortège traverse la place en direction du taulèr (litt. étal, le podium autrefois dressé sur des barriques sur lequel s’installent les musiciens et autour duquel se positionnent les danseurs). Le bal démarre alors selon un ordre bien établi ouvert par le très solennel branlo baish (branle bas) dansé une seule fois. Suivent un saut dansé par les jeunes hommes, autrefois les conscrits, puis un branlo airejant. La suite du bal fait ensuite alterner série de branles et sauts.
Le bal se poursuit par un long apéritif. La municipalité offre dans un premier temps un vin d'honneur sous la halle. Il s'agit là de la première étape d'une longue journée placée sous le signe de la polyphonie. Par petits groupes d'amis ou bien tous ensemble, chacun exprime le bonheur des retrouvailles et l'identité valléenne par de très nombreuses chansons de table. Les chanteurs du village et ceux venus de toute la vallée s'acheminent ensuite vers les cafés de la place puis, tard dans l'après-midi, à l'appel répété des cuisinières, vers le repas de fête où la polyphonie ne s'estompe pas, Laruns devenant ce jour-là la capitale du País de las cantas (le Pays des chants)
L’après déjeuner est marqué par un passacarrèra (passe-rue) qui remplace la procession vespérale de la Vierge abandonnée dans les années 60 après le Concile Vatican II, procession dont l’origine remontait aux processions votives ordonnées par Louis XIII.
Le passe-rue voit chaque quartier converger en chanson vers la place centrale. La déambulation s’accomplit le temps de l’interprétation par des musiciens d’une strophe de chanson. Les chanteurs s’arrêtent alors formant un cercle barrant la rue chantant une strophe puis ils reprennent leur déambulation en musique.
A l’arrivée sur la place un deuxième bal se tient enchaînant branles et sauts. Un dernier bal a lieu plus tard, vers minuit alors que les chants qui fusent toujours des cafés ne s’arrêteront que tard dans la nuit. Chacun des bals se clôt par le branle.