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Le Manifeste multi-culturel (et anti-régionaliste) de Félix Castan
Castan, Félix-Marcel (1920-2001)

En 1984, le poète et penseur occitan Félix Castan publie à Montauban, aux éditions Cocagne dont il est le fondateur, son Manifeste multiculturel (et anti-régionaliste).

Fondements du castanisme

Ce texte  posera les principes d'un nouveau courant de pensée à la fois politique et culturel, le castanisme, qui tente de reconsidérer le concept d’Occitanie en lui confrontant celui de décentralisation culturelle.
Selon cet instituteur de village devenu professeur de collège,  l’occitanisme tel qu’il s’est construit depuis l’époque de Mistral fait fausse route. Au fédéralisme, à l’ethnisme de François Fontan, fondateur du PNO, au régionalisme (tels que les pensent les groupes félibréens de l’Entre-deux-Guerres ainsi qu’une partie de l’occitanisme moderne dont Robert Lafont), Castan oppose une Occitanie comme culture dans une France plurielle.
Selon lui, l’urgence est de rémédier au fait que, hors de Paris, il se trouve des terres coupées de la culture, de l’art et du débat qui s’y rattache.

De l'anticentralisme en France

L’anticentralisme est différent de la décentralisation économique ou politique, ainsi que du régionalisme : il s’agit de lutter contre une névrose inscrite en chaque citoyen français, d’accepter le diktat culturel du centre, sans penser qu’il existe des territoires, des langues, des espaces créatifs réduits au silence. La défense non pas de la langue ou du peuple occitan, mais de l’écriture en occitan et, plus largement, de l’art pensé comme partant d’Occitanie et non pas de Paris ou de ses satellites est au cœur du projet castanien.

Cela implique de substituer à l’occitanisme politique une décentralisation culturelle. Félix Castan s’est trouvé en marge du mouvement occitaniste de par cette prise de position qui rejetait des façons de voir les choses fermement ancrées dans l’occitanisme. Exclu de l’Institut d’Études Occitanes, opposé frontalement aux options politiques occitanistes dominantes (ethnisme, fédéralisme, régionalisme), il tente alors de créer sa propre dynamique, à Montauban et à Toulouse, proposant un regard posé sur le monde depuis l’Occitanie rurale : Mòstra del Larzac, Centre International de Synthèse du Baroque de Montauban qui publie la Revue baroque en sont de parfaits exemples.

Castan considère que l’Occitanie est une composante de la nation française, mais entend repenser entièrement cette nation dans la pluralité.

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Les collections du Centre occitan des musiques et danses traditionnelles Toulouse Occitanie (COMDT)
Assié, Benjamin
Créé en 1971, le Conservatoire occitan de Toulouse, devenu le Centre occitan des musiques et danses traditionnelles Toulouse-Occitanie (COMDT), fut l’un des premiers organismes créé pour assurer la sauvegarde des cultures orales et populaires dans une visée de transmission et création. Il est l’un des membres fondateurs de la fédération des acteurs et actrices des musiques et danses traditionnelles, la FAMDT, qui regroupe notamment la plupart des grands centres de ressources en archives orales en France.
Le COMDT est un lieu de transmission et de création, autant que de recherche et documentation sur les cultures de tradition orale occitanes.

Histoire des collections

Son lien originel avec des acteurs importants du collectage de la mémoire des cultures orales et populaires du Languedoc et de Gascogne, en particulier la compagnie des Ballets occitans de Toulouse et Françoise Dague, ses relations constantes dans le cadre de ses activités avec les praticiens et experts des musiques et danses populaires d’Occitanie (musiciens, enseignants, transmetteurs, collecteurs, ethnomusicologues, facteurs d’instrument, etc.) ont permis de réunir pour son centre de documentation un ensemble remarquable de fonds d’archives orales (son, vidéo et documentation liée : photos, archives papier, etc.)

Présentation des collections et fonds documentaires

Le centre de documentation du COMDT propose une riche documentation éditée (livres, revues, CD, etc.) et de nombreuses ressources inédites (archives) sur les pratiques musicales, chantées, contées et dansées des pays d’Oc, particulièrement de la zone Languedoc-Gascogne.

Bibliothèque et documentation éditée

En accès libre dans la salle de lecture, le centre de documentation propose une riche documentation (livres, revues, CD, DVD), pour la consultation sur place ou le prêt aux adhérents, documentant les musiques et danses populaires des pays d’Oc et plus largement l’ethnomusicologie et les musiques et danses traditionnelles en France et en Europe.

Volumétrie : 2600 livres, 1600 CD et disques vinyles, 180 titres de périodiques.
Domaines couverts : ethnomusicologie, littérature orale et ethnographie des régions occitanes, de la France et du monde.
Conditions de consultation : en accès libre pour la consultation sur place ou le prêt.

Voir le site du COMDT pour les modalités d’accès, de consultation et de prêt : https://www.comdt.org/ressources/centre-de-documentation/

Voir les collections du COMDT

Les fonds d’archives orales 

Le COMDT conserve une quarantaine de fonds d’archives (son, audiovisuel, photographies et documentation papier) documentant le patrimoine oral régional, pour la plupart constitués par des privés ou des associations dans le cadre de collectages et d’enquêtes musicaux ou ethnologiques depuis le début des années 1950 jusqu’à nos jours.
Une grande partie des fonds d’archives orales a été déposée ou donnée au COMDT pendant la phase la plus active du renouveau folk occitan (1970-1980) et couvre l’espace Gascogne-Languedoc.

Volumétrie : 44 fonds représentant 1’600 heures d’enregistrement, plusieurs milliers de documents papier (documentation, photographies).
Domaines couverts : chant occitan de tradition orale, pratiques dansées d’Occitanie, littérature orale occitane, rites et pratiques collectifs (fêtes, croyances, sociabilités, etc.)
Modalités de consultation : sur place, une partie est numérisée et accessible en ligne sur le portail documentaire du COMDT.

Corpus et fonds d'archives

Fonds des Ballets occitans de Toulouse

Le Conservatoire occitan de Toulouse à sa création en 1971 (devenu plus tard le Centre occitan des musiques et danses traditionnelles) est une émanation directe de la compagnie des Ballets occitans, créée par Françoise Dague une décennie plus tôt.

Présentation détaillée du fonds : COMDT - Fonds des Ballets occitans

Patrimoine sonore sur le pays agenais (Lot-et-garonne)

Le COMDT conserve plusieurs fonds issus d’un partenariat avec l’Association pour la culture populaire en Agenais (ACPA) conclu en 2004.
- Fonds de l’Association des quatre cantons du Haut-Agenais
- Fonds Denise Baratz
- Fonds Claude Pons
- Fonds de la Fédération des oeuvres laïques du Lot-et-Garonne
- Fonds de la Maison des jeunes et de la culture / Maison de la vie rurale de Monflanquin
- Fonds Pèire Boissière - Radio 4 cantons
- Fonds Pèire Boissière
- Fonds Association pour la culture populaire en Agenais (ACPA)
- Fonds Michel Valière - Haut-Agenais
- Fonds Lo Pifre Fonds des ATP Marmande
- Fonds Annie Parrouy

Fonds Marinette Aristow-Journoud

Éducatrice et conseillère technique et pédagogique nationale d’arts et traditions populaires au sein de l’Éducation Nationale, Marinette Aristow-Journoud a constitué entre 1954 et 1970 un fonds d’enregistrements liés à son activité de pédagogue.

Présentation détaillée : COMDT - Fonds Marinette Aristow-Journoud

Fonds Didier Olive

Enquête ethnomusicologique menée dans la zone Cabardès-Montagne Noire, pays de la bodega ou craba (cornemuse de la Montagne Noire).

Présentation détaillée : COMDT - Fonds Didier Olive

Fonds Francine Lancelot

Francine Lancelot (1929-2003), chercheuse, danseuse et chorégraphe s’est très tôt intéressée aux danses traditionnelles régionales et à l’étude des danses anciennes, populaires et savantes. Le fonds concerne ses recherches sur les pratiques dansées en Gascogne (Gers, Landes, Béarn).

Présentation détaillée : COMDT - Fonds Francine Lancelot
 

Fonds Pierre Bec et Eliane Bec-Gauzit

Fonds Pierre Corbefin

Faire une recherche, consulter les fonds en ligne

Le COMDT décrit l’ensemble de ses collections au sein d’un catalogue informatisé accessible en ligne.
Le portail documentaire du COMDT donne aussi accès aux ressources numérisées.
Aller sur le portail documentaire du COMDT : http://cataloguedoc.comdt.org/

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Maurice Andrieu : pionnier de l'occitan à la télévision
Maurice Andrieu (1933-2011) est natif du Rouergue, en Aveyron. Débutant sa carrière comme médecin anesthésiste à Paris, il décide rapidement de se consacrer à « réaliser cette envie qu’[il] avait dans la peau », comme il le dit dans une interview donnée à la revue Tecimeoc à l’hiver 1980. Cette prise de conscience de la nécessité de s’engager sur la voie du théâtre est parallèle à celle de sa culture occitane. Il indique :
« Car si, grâce à ma grand-mère qui m’a élevé intégralement, je peux dire que l’occitan est ma véritable langue maternelle, comme à tous les enfants de ce pays qui ont fait quelques études, on m’a appris à renier ce « patois » infâmant qui est pourtant une des grandes langues de civilisation, comme on le sait, et qui est notre langue. Et je crois qu’on ne peut pas s’exprimer au mieux en dehors de sa langue, de sa langue véritable. Voilà comment je suis devenu comédien et occitaniste. »

Les débuts à la radio

Installé à Toulouse dès 1973, juste après la parenthèse parisienne de son début de carrière, il est engagé par l’Académie des Jeux Floraux pour écrire le scénario d’un feuilleton de 26 minutes, qui sera diffusée par la Maison de la Radio de Toulouse. Puis, au moment de l’éclatement de l’ORTF en 1975, il est pressenti pour animer en langue d’oc l’émission L’Heure occitane sur Radio Toulouse. La portée de cette dernière s’avère bien plus large que les frontières de la Ville rose, puisque, étant diffusée sur ondes moyennes, elle est entendue jusqu’en Catalogne Sud et aux Baléares. Très vite, les auditeurs écrivent d’un peu partout : Provence, Limousin, Gascogne et Languedoc.
Parallèlement, Maurice Andrieu rencontre la chanteuse Jacmelina, pour laquelle il écrit de nombreux textes de chansons. Viendra ensuite une collaboration fructueuse avec Rosina de Pèira.

L’homme de théâtre

Mais c’est sur les planches que Maurice Andrieu s’épanouit réellement, de par le rapport direct qui se crée avec le public. Pour lui, là où la télévision et le cinéma sont affaire de technique, le théâtre porte un enjeu artistique autrement plus fort. Il fonde ainsi en mars 1978 la Comèdia Occitana Tolzana, avec le musicien Eric Fraj, la productrice Noëlle Veriac et la comédienne Maria-Elèna Gellis. Cette troupe, composée d’une quinzaine de comédiens professionnels, est la première à se vouer au théâtre intégralement en langue occitane. Elle se donne aussi pour but de former de jeunes comédiens d’expression occitane. De son côté, Maurice Andrieu n’hésite pas à traduire Molière en occitan languedocien, considérant qu’il n’existe malheureusement pas à ce jour de grand auteur de théâtre occitan : ce sera Lo Mètge per Fòrça (Le Médecin malgré lui).

Présence à la télévision

Pour autant, la télévision fait aussi largement appel à lui. En tant qu’acteur, il participe à des productions télévisées nationales et réalise de nombreuses voix-off pour différents programmes. Mais les places sont chères :
« Il faut voir, et c’est un problème très vaste, que les comédiens « de province » sont utilisés comme des appoints. Alors en général, le rôle importe peu : ce sont des rôles de bouche-trou, plus ou moins exploités financièrement… Encore que la télévision paie beaucoup plus correctement que la radio. Je m’excuse de parler de finances, mais c’est ce qui permet de vivre ! Nos problèmes, notre lutte, se passent aussi sur le plan matériel. [...] Ce qu’il faut dire, c’est que les comédiens, les réalisateurs d’ici ont très peu droit à la parole. Pourtant il faut continuer à se battre, être présent, se perfectionner sans cesse dans son travail. »
Cet engagement pour une télévision telle qu’il la rêve, des programmes de qualité en langue occitane, trouvera son aboutissement lorsque, en 1981, en application des promesses électorales de François Mitterrand pour une représentation des langues régionales à la télévision publique, la chaîne FR3 aménage ses grilles de programmation.
C’est à lui qu’on fait appel pour présenter le tout premier programme télévisé en langue d’oc : Per Jòia Recomençar, diffusé le 25 septembre 1981. Produite par Maurice Andrieu lui-même et réalisée par Jean Fléchet, cette émission propose de découvrir l'originalité d'une culture à travers le regard qu'une jeune femme, une certaine Jacmelina, porte sur les pays occitans et catalans.
Un mois plus tard est diffusé L’erba d’agram (« le chiendent », en français) où il met en scène, avec le comédien Claude Alranq, la confrontation entre un professeur de l’école républicaine avec un ancien élève, puis avec un viticulteur.
S’ensuit, juste après ces deux productions de type « docufiction », le lancement du tout premier magazine hebdomadaire occitan, Viure al Pais, qu’il présentera pendant dix-sept années, jusqu’à sa retraite en 1998. Initialement programmé le samedi et durant un peu plus d’une demi-heure, il atteindra les 40 minutes d’antenne dans les années 1990 avant d’être ramené à 26 minutes à la fin de la décennie. Avec près de quarante années d'existence, c'est à ce jour le plus ancien programme télévisuel en langue occitane qui soit toujours à l'antenne. Il en inspirera de nombreux autres.
Centre International de Recherche et de Documentation Occitanes - Institut Occitan de Cultura

Contenu bientôt disponible

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Peter Ricketts
    Professeur à l’Université de Université de Birmingham et au Westfield College de Londres, Peter Thomas Ricketts (1933-2013) a joué un rôle considérable dans le développement des études occitanes. Il a été, en particulier, le président-fondateur de l'Association internationale d'études occitanes (AIEO) qu'il a animée durant plusieurs mandats et à laquelle il a collaboré par d'abondantes publications.

Son œuvre est plus spécialement marquée par l’édition du Breviari d’Amor de Matfre Ermengaud, et l’élaboration de la Concordance de l’Occitan Médiéval (COM), vaste banque de données appelée à terme à couvrir l’ensemble des textes occitans du moyen âge et mettant à la disposition des chercheurs un outil de travail exhaustif et performant.
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Los Estudiants ramondencs
Association régionaliste fondée à Toulouse en 1931 par des étudiants de l’Université sur l’exemple du Nouveau Languedoc de Montpellier. Autour de son président Fernand Gaulhet sont réunis Jean Séguy (1914-1973), Antoine de Bastard et Marcel Carrières (1911-1982), le groupe est patronné par Joseph Salvat (1889-1972) et l’Escòla Occitana, il a été un foyer actif du jeune occitanisme languedocien et gascon. De 1932 à 1934 Los estudiants ramondencs ont publié une chronique occitane dans l'Echo des étudiants de Toulouse.

Avec Le Nouveau Languedoc, Los estudiants ramondencs constituent une étape importante dans l’occitanisme contemporain en se dégageant de la littérature et du passéisme félibréen, ils élaborent une véritable doctrine occitane dans laquelle les problèmes de la société occitane sont embrassés dans leurs globalité, sans exclure les revendications socio-économiques et politiques.
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Les amours prodigieuses d'Augier Gaillard

Résumé

C’est le sixième livre d’Auger Gaillard. 

Ce livre est surtout un recueil de requêtes adressées à Catherine de Navarre. 

Ernest Nègre suppose qu’il a été imprimé à Pau où Gaillard était censé se trouver à cette époque, mais rien ne permet d’étayer cette hypothèse.

Le document est disponible sur Gallica, Bibliothèque numérique de la BnF

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Mont-Joià
En 1976, en plein cœur de la redécouverte des musiques traditionnelles en France, l’association Mont-Jòia inaugurait les Rencontres musicales méditerranéennes à Fontblanche, une commune de Vitrolles.
Cette association, active dans la revendication et la réanimation de la culture occitane, était aussi un groupe de musique traditionnelle.
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Augièr Galhard, poèta de Rabastens
Escarpit, David (1980-....)

Sa vida, son òbra (sintèsi)

Augièr Galhard (envèrs 1530-1595) èra originari de la vila de Rabastens, entremitan Galhac e Tolosa, a la limita dels actuals departaments de Tarn e de Nauta-Garona. Èra gessit d'una familha d'artisans rodièrs, mestièr qu'exercèt el-meteis avant d'entrar brevament dins los òrdis. Augent quitat son mostièr, se convertís al protestantisme e s'engatja coma soldat dins lo contèxte de las Guèrras de Religion. Tornat a la vida civila, devèrs 1576, retròba lo sieu mestièr de rodièr a Rabastens, tot en exerçant coma menestrièr, cançonièr e musicaire alprèp de las grandas familhas rabastinesas. Partit s'installar a Pau, redigís son testament lo 25 de mai de 1595 puèi morís probable pas gaire aprèp. 
Augèr Galhard es una figura originala dins lo contèxte de la Renaissença literària occitana, mercada mai que mai per l'espelida d'una literatura religiona (revirada dels psalmes) mai d'una poesia sabenta (amb la figura del Gascon Pèir de Garròs) e pel primièr còp, engatjada dins un discors identitari en favor de la cultura dels paises d'Òc (çò qu'es pas briga lo cas d'Augièr Galhard). Aquò's tanben la periòda que vei se desvelopar lo genre dels nadals en lenga occitana.

L’òbra poetica d'Augièr Galhard

Augièr Galhard a daissat uèit obratges que quatre tan solament son vertadierament pervenguts entrò nosautres. Dos nos son coneguts per d'extraches mai de fragments, e dos enfin son totalament perduts. S'inscriu dins un genre d'inspiracion populara, una poesia volontièrs farcèsca, pebrada, qu'a per encastre lo quotidian. Aquel aspècte estilistic, Galhard lo reinvindica el-meteis dins un de sons sonets en francés.



Las Obros gaitat coma lo primièr recuèlh d'Augièr Galhard, es estat estampat en 1579 a Bordèu. Contenen 49 poèmas, dont 40 en occitan e 9 en francés. Disponibla sus Gallica, aquela edicion es estada reeditada en fac-simile en 2014 a cò de Chapitre, amb un sistèma d'estampatge a la demanda.


Lou Libre gras (1581), interdich per lo consistòri de Montalban, ne nos es pas pervengut, manca per de fragments publicats ulteriorament dins Lou Banquet.


Recoumandatious (1582 o 1583)  es un obratge dedicat al rei Enric III mai a son favorit lo duc de Joyeuse, que dos exemplaris nos en son pervenguts. Galhard i fai òbra de cortisan, cercant de subsidis per tal de finançar l'estampatge del sieu obratge seguent, Lou Banquet.


Lou Banquet (1583), estampat a París, òbra majora de Galhard, que repren mantes extraches dels sieus obratges anteriors (dont 25 de las Obros e 3 del Libre gras, per alhors perdut), a lasqualas ajosta 88 òbras ineditas, que 79 son en occitan. Los estíles abordats son fòrça variats. 


L'Apocalypse ou Révélation de Saint-Jean (1589), obratge estampat a Tula, en cò d'Arnaud de Bernard, recampa d'unes tèxtes en francés mai en occitan. Se lo libre complet es perdut, mantes fragments son estats retrobats, notadament a la bibliotèca de Pau, puèi es estat possible de reconstituïr lo libre, al mens en partida. Saben pas s'i aviá  de partidas suplementàrias. En Soulice, bibliotecari de la BM de Pau a publicat en 1874 dens la 2e seria, tòme 3 del Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau (pp. 22-44) un fragment qu'a retrobat. Aquel tèxte es disponible sus Gallica, puèi es estat reeditat en fac-simile en cò de Chapitre, amb estampatge a la demanda.
Aquò's André Nègre que, dins la siá edicion de 1970, perpausa la primièra version "completa" restituïda de l'Apocalypse d'Augièr Galhard.


Description du chateau de Pau (1592), obratge perdut.


Les Amours prodigieuses, sens cap de luòc d'estampatge, (1592) [imatge id=20942] Ernèst Nègre supausa qu'es estat estampat a Pau onte Galhard èra supausa se trobar d'aquel temps, mes rès ne permet d'apiejar aquela ipotèsi.


Le cinquième livre (1593 ?) :  Aquel libre n'es conegut que per lo testimoniatge de l'erudit e jurista paulin Gustau Bascle de Lagrèze (1811-1891), que ne'n pretendiá possedir lo sol exemplari. Los inventaris de sa bibliotèca quora moriguèt n'an çaquelà pas permeés de localizar l'obratge, que'n cita mantes vèrses en francés emai en occitan. Aquesles extraches, publicats per Ernèst Nègre, son tot çò que coneissèm del libre. 


Signalèm que, segond Nègre, Augièr Galhard aviá intitolat aquel obratge aital perqué lo gaitava coma son cinquen, e las Amours prodigieuses coma son quatren. Ne sembla donc pas ager comptat dens la siá bibliografia la Description du chateau de Pau, obratge de circonstància, nimai las Recoumandatious, recuèlh d'elògis al rei mai a son favorit en vista de recaptar de fons.


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La praxématique
La praxématique est une discipline linguistique initiée sous l’impulsion de Robert Lafont à la fin des années 70. Son nom est extrait de son unité d’étude de base: le praxème (du grec ancien praxis : l’action et semeion : le sens) 
Elle s’est construite en réponse critique aux approches structuralistes de Ferdinand de Saussure. Contrairement à cette approche qui distingue fond et forme, la praxématique est centrée sur l’analyse de la production du sens en langage.  Ce qui intéresse la praxématique est donc la signifiance. Robert Lafont invente la création de la signifiance en tant que concept, faite pour remplacer celui de signification. 
La praxématique est une linguistique anthropologique, réaliste et dynamique qui s'intéresse aux processus. Son idée fondatrice est que l'homme tire ses représentations linguistiques de sa praxis. Ainsi un des choix méthodologiques est le travail de description et d'analyse de corpus écrits et oraux authentiques pris dans leur contexte de production.
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