A l’occasion de la Fèsta de la Sant-Joan dagtenca du 24 juin 2022 à Agde, l’homme de théâtre Claude Alranq a donné une conférence autour des fêtes languedociennes.
En plein air, sous les platanes de la cour d’école attenante au Musée agathois, il a déroulé son propos en s'appuyant sur le livre La Fête en Languedoc, signé par l’ethnologue Daniel Fabre et le photographe Charles Camberoque. Un livre qui a servi, dès sa sortie en 1977 chez Privat, de phénomène déclencheur de nombreux reviscols de carnavals, animaux totémiques et autres pratiques rituelles.
Lors de son intervention, Claude Alranq dresse notamment le pont entre les quatre grands temps du calendrier festif languedocien (Nadal, Carnaval, Sant-Joan, Martror) et les quatre grands temps de la vie (naissance, adolescence, âge adulte, mort).
Il termine ensuite, pour répondre aux questions du public, en évoquant les changements de société opérés sur le littoral languedocien depuis l’essor de l’industrie touristique.
La Fèsta de la Sant-Joan dagtenca est un événement organisé le 24 juin 2022 par la Calandreta dagtenca, le CIRDOC - Institut occitan de cultura, le Musée agathois Jules Baudou et la Ville d’Agde, dans le cadre de la programmation de L'Eté occitan d'Agde.
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Ep. 1 : Jérémie Marcais nous parle de la BD occitane de Nice et d'ailleurs
En 2020 s'est tenue une grande exposition d’art contemporain dédiée à la création niçoise, en lenga dau país : Nissa es Bellanda : la maion dei pantais
Les artistes invités, de Ben à Jànluc Sauvaigo en passant par le collectif Nux Vomica, ont offert une plongée dans l’univers foisonnant, riche et coloré de la culture nissarde, par trop méconnue.
Bellanda, la part cachée de Nice, son âme profonde, abrite en son sein un concept important : le pantai, autrement dit le rêve, étroitement lié à l’histoire de cette porte ouverte sur la Méditerranée, et qui sert de fil conducteur à une certaine contre-culture et à sa créativité débordante. Une culture « underground » comme on dit en bon français… Son symbole ? Une chauve-souris, la ratapinhata, synonyme de l’inversion des codes et de la création débridée.
Jérémie Marcais (traducteur, enseignant) nous invite à découvrir cette culture underground au travers du prisme de la BD occitane.
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