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Fonds de l'enquête Charmeurs d’oiseaux et siffleurs de danses, CORDAE-La Talvera
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Créée en 1979, l'association CORDAE-La Talvera œuvre à la conservation et à la valorisation du patrimoine culturel occitan. Ses activités se développent dans plusieurs domaines : la recherche (collectage), la sauvegarde et documentation du patrimoine occitan, l'édition et la diffusion ainsi que la formation et création artistique.
L'association mène depuis ses origines un important travail de recherche ethnologique, essentiellement en Occitanie, touchant non seulement les communautés occitanes mais aussi les communautés immigrées. 
Lors des différentes enquêtes sur les traditions orales du territoire occitan, le CORDAE - La Talvera a souvent été confronté à des siffleurs : siffleurs de danses et charmeurs ou imitateurs d’oiseaux. Ces rencontres ont amené à la création d'un fonds documentaire inédit autour de ce phénomène, essentiellement constitué dans les années 1990, à l'initiative de Daniel Loddo et Xavier Vidal. Il continue toutefois à être alimenté par les témoignages de siffleurs rencontrés au gré des nombreuses enquêtes de terrain réalisées par l'association (certains collectages, réalisés dans les années 2000 ne sont pas encore analysés mais iront rejoindre ce fonds). 


Cette enquête a donné lieu à l'édition d'un CD avec livret de 100 pages, d'un film documentaire (aujourd'hui numérisé et disponible en DVD) et d'une exposition photographique (photographies de Dominique Delpoux). Un colloque sur les langages sifflés, pour lequel les actes ont été édités en 1995, a également été organisé par l'association en 1993 à Albi.

Modalités d'entrée :

Versement (production du CORDAE)

Accroissement :

Fonds ouvert

 

Description du fonds

Ce fonds regroupe tous les témoignages sonores ou vidéo ayant trait aux siffleurs de danses et imitateurs d’oiseaux, recueillis lors d'enquêtes de terrain dans les communes de Albi (81), Balaguier-sur-Rance (12), Brasc (12), Castres (81), Castanet (82), Centrès (12), Fons (46), Labastide-du-Vert (46), Le Garric (81), Lisle-sur-Tarn (81), Lunac (12), Marssac-sur-Tarn (81), Montcléra (46), Montpezat-de-Quercy (82) Parlan (15) Rayssac (81), Saint-Hilaire (46), Salvagnac (81), Saussenac (81), Villeneuve-sur-Tarn (81).

Il est complété par des photographies, prises sur le terrain lors des différentes campagnes de collectage.

Le périmètre géographique de ce fonds, à l'origine limité aux départements du nord Midi-Pyrénées (Tarn, Aveyron, Tarn-et-Garonne, Lot), a été au fur et à mesure élargi à d'autres départements et aires culturelles, notamment avec une campagne photographique réalisée autour du concours d'imitations d'oiseaux à Piolenc dans le Vaucluse (Voir les références et les photographies sur la base documentaire de La Talvera).

Le fonds contient pour le moment l'ensemble des documents produits entre 1988 et 1993 mais est amené à être complété par des collectages sonores ou vidéos et des photographies issus des enquêtes de terrain réalisées depuis 1993 par l'association.

Dates extrêmes :

1988 -

Langues représentées dans le fonds :

Occitan

Français

Importance matérielle :

40 heures d'enregistrement sonores (enregistrements originaux sur cassettes DAT mais aussi quelques bandes analogiques), 10h de captations vidéo, 500 photographies.

Supports représentés :

Enregistrements sonores
Documents audiovisuels
Documents iconographiques

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

Documents sonores : 
Enq 0006
, Enq 0303, Enq 0342, Enq 0344, Enq 0572, Enq 0573, Enq 0574, Enq 0588, Enq 0591, Enq 0592, Enq 0593, Enq 0600, Enq 0618, Enq 0625, Enq 0631, Enq 2279, Enq 2280, Enq 2281, Enq 2282, Enq 2283, Enq 2284, Enq 2285, Enq 2286, Enq 2287, Enq 2288, Enq 2289, Enq 2290.

Documents vidéo (documents numérisés mais non consultables) : 

EnqV 003, EnqV 004, EnqV 007, EnqV 012, EnqV 026, EnqV 029, EnqV 030, EnqV 031, EnqV 032, EnqV 033, EnqV 034, EnqV 035, EnqV 036, EnqV 037, EnqV 038, EnqV 042EnqV 043EnqV 044EnqV 045EnqV 046EnqV 047EnqV 048EnqV 049EnqV 050EnqV 051, EnqV 052, EnqV 053EnqV 054 .

Photographies

Une recherche dans la base documentaire du CORDAE-La Talvera avec comme mot-clé "Charmeur d'oiseaux" et comme type de documents "Image" permet d'accéder à l'ensemble des photographies inventoriées à ce jour.

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire du fonds disponible en ligne sur le catalogue documentaire du CORDAE-La Talvera : http://cordae-talvera-documentation.kentika.fr

 

Conditions de consultation :

Consultation libre, sur rendez-vous, à l'exception des documents vidéos.

Conditions de reproduction :

Reproductions numériques possibles sur autorisation

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CIRDÒC (Béziers, Hérault), fonds Léon Cordes
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Manuscrit de <i>Lo pichòt libre de Menerba</i> (Coll. CIRDÒC, COR-C)

Né en 1913, d’une famille originaire de Minerve où il passe son enfance, Léon Cordes commence à écrire ses premiers textes en occitan dès l’âge de quinze ans, alors interne à l’Institut Agricole Saint-Joseph de Limoux. Dès le début des années 1930, il reprend la propriété viticole familiale à Siran.

C’est après son service militaire qu’il se rapproche d’acteurs importants de l’occitanisme d’alors comme Max Rouquette ou Pierre Azéma et que débute son parcours militant pour le moins atypique. Il sera en effet à la fois membre du Félibrige et de l’Institut d’Études Occitanes (I.E.O) durant une période d’importantes dissensions entre les deux plus grandes organisations occitanes du siècle. C’est à cette même période que Léon Cordes s’engage dans le théâtre d’oc en suivant la troupe d’Ernest Vieu et en commençant à écrire ses propres pièces. La première d’entre elles à rencontrer un public important sera Prudòm de la luna.

Également proche de la jeunesse fédéraliste incarnée par la revue Occitania et menée par Charles Camproux, il aborde dès son premier numéro, en mars 1934, la question paysanne.

Il rencontre en 1945, lors de la création de l’Institut d’Études Occitanes, Hélène Cabanes et Robert Lafont avec qui il fonde les revues occitanes L’Ase Negre et Occitania, principaux organes d’expression de la jeunesse occitane d’après-guerre.

La crise viticole que connaît le Minervois durant les années 50 le contraint à changer d’activité, il vend sa propriété de Siran et achète un terrain à Lattes où il deviendra maraîcher. En 1969, il revend sa propriété, s’installe à Montpellier et décide de consacrer plus de temps à l’écriture. C’est durant cette période montpelliéraine qu’il rédige une grande partie de son oeuvre poétique et théâtrale.

La pièce Menèrba 1210, qui retrace le siège de Minerve durant la Croisade contre les Albigeois, qui sera jouée en 1984 et 1985 dans le site de Minerve devant plus de 10 000 personnes, et l’Orsalhèr, scénario du film Le montreur d’Ours de Jean Fléchet, restent deux de ses œuvres emblématiques, aboutissement de son engagement artistique, littéraire et militant.

Léon Cordes disparaît en 1987, laissant derrière lui une oeuvre littéraire considérable : une vingtaine de pièces de théâtre, quatre romans et nouvelles, huit recueils poétiques, auxquels il faut ajouter de nombreux essais, scénarios, bandes dessinées, illustrations, poèmes-affiches.

Modalités d'entrée :

Dépôt de Magalie Jarque-Cordes en février 2014

Accroissement :

Fonds clos

Description du fonds

Le fonds est classé en cinq grandes parties :

- Sous la cote COR-A, on retrouve des papiers personnels de l’auteur comme un répertoire de contact ou un récapitulatif des dates et lieux de présentations de certaines de ses pièces.

- La correspondance passive de Cordes est elle conservée sous la cote COR-B.

- Sous la cote COR-C, on retrouve les œuvres manuscrites de Léon Cordes comprenant une très grande majorité de pièces de théâtre ainsi que des poèmes, de la prose et quelques fables.

- Sous la cote COR-D, se retrouvent les œuvres d’autres auteurs envoyées à Léon Cordes.

Dates extrêmes :

1914-1982

Langues représentées dans le fonds :

- Occitan (languedocien)
- Occitan (provençal)
- Français

Importance matérielle :

1.8 mètre linéaire

Supports représentés :

- Manuscrits/Tapuscrits

- Documents iconographiques

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

COR

Instruments de recherche disponibles :

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultable au CIRDOC, en salle de recherche

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

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Clairac (Lot-et-Garonne) - Monument als mòrts
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Inauguré en 1922, le monument aux morts de Clairac fait partie des monuments comportant une inscription en occitan. Ce choix, original dans la statuaire publique en France, se retrouve dans de nombreux monuments aux morts de l’espace occitan, en Aquitaine, en Languedoc ou encore en Provence.
 
Sculpté par Eugène Delpech, un artiste originaire du village, le groupe placé au centre du monument représente un sujet classique des monuments commémoratifs de la Première guerre mondiale, celui de la mère veuve et l’enfant. La mère tient un livre à la main qui porte l’inscription « Livre d’or de la Grande Guerre » et invite son enfant au devoir de mémoire patriotique. Beaucoup plus originale est l’inscription du socle, en occitan et non en français, et qui renvoie à la tenue « traditionnelle » paysanne des deux personnages sculptés : « N’oublides pas, Pichiou, lous qué soun mors per la Patriou ! » : en graphie classique : Doblides pas, pichon, los que son mòrts per la Patria ! ; traduction française : N’oublie pas, petit, ceux qui sont morts pour la Patrie !)
La graphie peu maîtrisé et très phonétisante de l’inscription occitane prouve que le choix de l’occitan n’est pas lié aux mouvements de renaissance occitane mais participe plutôt d’une volonté d’ancrage très local du discours porté par le monument.
 
Eugène Delpech propose ici, pour honorer la mémoire des 103 Clairacais morts entre 1914 et 1918, un monument d’inspiration très patriotique. Il fait cependant le choix plus original et sans doute plus émouvant pour les observateurs des années 1920, d’identifier le monument à la communauté locale plutôt que nationale, par ses vêtements, et surtout par sa langue.
 

Nom de l'édifice :

Monument aux morts de Clairac

Autres appellations :

Localisation :

Clairac, Jardin public

Fonction d'origine de l'édifice :

Monument aux morts de la guerre de 1914-1918

Fonction actuelle de l'édifice :

Monument aux morts 

Datation :

1921-1922
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Plafond peint du Palais des archevêques de Narbonne
Association internationale de Recherche sur les Charpentes et les Plafonds Peints médiévaux (RCPPM)
Sur l’ancienne Caulada (“place aux choux”, ancienne place du marché) se dresse l’actuel Hôtel de Ville de Narbonne. Entre ces murs, qui abritaient auparavant la résidence des archevêques de Narbonne - parmi les plus riches et les plus puissants de leur époque -, se trouve le Musée d’archéologie et, en son sein, un ancien plafond peint du Palais Vieux des Archevêques.

Le plafond est entièrement peint : les poutres portent un décor floral qui rythme l'espace, les consoles sont décorées d'élégants enroulements végétaux, mais le plus spectaculaire ce sont les décors des closoirs (planchettes positionnées entre 2 poutres) : les animaux y sont nombreux, en particulier les oiseaux . Ils cohabitent avec quelques scènes guerrières. Il est plausible que le commanditaire du plafond avait  encore présents à l'esprit les terribles combats qui opposèrent les fidèles du Pape et du Roi de France à de nombreux Occitans au cours des guerres dites, aujourd'hui, « cathares » .  



Plafond peint du Palais des Archevêques de Narbonne : vue générale

Restauré dans les années 1940, c’est vraisemblablement l’un des plus anciens plafonds peints de la région. Cette charpente, qui , au sein du palais archiépiscopal, ornait une vaste salle dont on ne connaît pas la fonction, exprime la puissance des archevêques de Narbonne . L’issue de la croisade contre les Albigeois au cours de laquelle, en 1212, le légat pontifical Arnaud Amalric devient archevêque de Narbonne, accroît leur fortune et leur pouvoir sur les seigneuries concurrentes, de même que leur engagement dans la Reconquista. Ils furent par la suite proches des rois de France et au XIVe siècle, des papes d’Avignon.

Nom de l'édifice :

Musée archéologique de Narbonne

Localisation :

Narbonne, Hôtel de Ville

Fonction d'origine de l'édifice :

Lieu de résidence et d’administration des archevêques de Narbonne.

Fonction actuelle de l'édifice :

Musée d’archéologie, locaux de l’Hôtel de Ville.

Datation :

XIIIe siècle

Éléments remarquables

La salle elle-même (14 m de long, 6 m de large, 6 m de haut) est d’une architecture remarquable : le mur oriental notamment, très mince (environ 30 cm) malgré sa hauteur, fait en petit appareil antique remployé, et renforcé par de grands arcs formerets.


La salle touchait au Sud à la chapelle de la Madeleine, avec laquelle elle ne communiquait pas : à l’époque la circulation se faisait à l’extérieur, par une galerie disparue.

Corbeaux et poutres sablières richement ornés

La charpente de cette pièce, montée sur 33 poutres, est exceptionnelle. Elle a quelques ressemblances avec la Loggia de la reine au Palais des Rois de Majorque à Perpignan, (fin du XIIIe siècle). Mais ici, les poutres ont été datées par dendrochronologie (étude des cernes de croissance des arbres) du premier quart du XIIIe siècle : donc en pleine croisade des Albigeois.

Les 33 poutres reposent sur des corbeaux, eux-mêmes posés sur une poutre sablière. Pas d’assemblage en bois, mais de longs clous traversants fixent la poutre aux corbeaux; poutre et corbeaux ont été assemblés au sol et hissés ensemble. Deux rangées de planchettes, glissées dans des fentes ménagées dans les poutres et les corbeaux, cachent les « trous noirs » entre les poutres. Les planches constituant le plafond (et, en même temps, le plancher de l'étage supérieur) viennent sur les poutres : des couvre-joints cachent les jointures entre les closoirs et entre les planches.

Tout l’ensemble est peint, en partie au sol, avant d’être mis en place. Les analyses physico-chimiques ont montré un curieux mélange d’emploi de pigments peu coûteux, grossièrement broyés et d’un rouge précieux, venu d’Asie, le lac-laque, pour la couche supérieure du fond, aux effets de brillance.

Détail : animal bondissant

On y voit des dessins géométriques, des arbres, des animaux bondissant, des oiseaux dans un style d’influence espagnole. Les scènes de guerre sont nombreuses, mais les combats entre fantassins sont un thème rare à l’époque de la chevalerie triomphante.

Un éléphant et une machine de guerre occupent la tranche des corbeaux dans l’angle nord-est. La machine détruit les murs d’une ville d’où tombe un combattant noir (c’est-à-dire, à l’époque, mauvais).

L’absence de représentations héraldiques, très fréquentes sur les plafonds peints médiévaux, s’explique peut-être par l’ancienneté du décor de cette salle.

Tranche des corbeaux de l'angle Nord-Est représentant un éléphant
Détail : chevalier tombant d'une muraille

Statut de protection

Classement au titre de Monuments historiques par liste 1840 et 8/07/1937.

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CORDAE/La Talvera
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Le Centre Occitan de Recherche, de Documentation et d'Animation Ethnographiques (CORDAE/La Talvera) est une association qui œuvre à la conservation et à la diffusion du patrimoine culturel occitan. Ses activités s'étendent dans plusieurs directions : la recherche, l'édition, la diffusion, la création et la formation.

Pour contacter l'établissement

Association CORDAE/La Talvera
23, grand rue de l'horloge 
BP 40 
81170 CORDES SUR CIEL 

Tél. : 05 63 56 19 17 
Fax : 05 63 56 24 87 
Email : talvera@talvera.org

Historique et missions

Depuis sa création en 1979 par Daniel Loddo, le CORDAE/La Talvera mène un important travail de recherche ethnologique et ethnomusicologique dans la région Midi-Pyrénées, touchant non seulement les communautés occitanes mais aussi les communautés immigrées. Le CORDAE/La Talvera effectue en outre des investigations à l'étranger, au Portugal, au Brésil et dans d'autres parties du monde. L'association anime tout au long de l'année de nombreuses classes culturelles, artistiques ou de découverte, des stages de formation consacrés à l'apprentissage de la langue occitane, des danses, du chant, des instruments de musique... Elle propose aussi une série de conférences sur des sujets divers liés à ses recherches ainsi que des colloques et séminaires. Plusieurs expositions itinérantes sur différents thèmes (Légendaire du Haut-Languedoc, Petits métiers d'autrefois, Maraîchers de la vallée du Tarn, langages sifflés, mémoires de l'immigration, musique traditionnelles, êtres fantastiques, charbonniers de Grésigne...) réalisées par l'association sont disponibles en location toute l'année. 
Avec ses différentes salles de documentation, d'expositions, de concerts et d'animations, son studio et sa régie équipés de matériel audio, informatique et multimédia, le CORDAE/La Talvera s'est fixé un triple objectif :

  • Il tient lieu de centre de recherche, de ressources et de création ouvert à un public le plus large possible de chercheurs, d'étudiants, de pédagogues, d'animateurs et de créateurs...
  • Il apparaît en outre comme une véritable vitrine pour la culture occitane et les traditions orales avec de nombreuses expositions, des animations, des concerts et des stages... destinés aux touristes et au public étranger en visite dans la région.
  • Enfin il constitue un équipement culturel de proximité en direction de la population cordaise mais aussi en direction des populations tarnaises et des régions limitrophes.

Le CORDAE/La Talvera travaille en étroite relation avec le Conseil départemental du Tarn, le Conseil Régional Midi-Pyrénées, le Ministère de la Culture et l'Europe.

Les collections occitanes du CORDAE/La Talvera

Le Centre de documentation du CORDAE/La Talvera conserve et met à disposition en consultation sur place (et sur rendez-vous) l'ensemble des fonds documentaires recueillis et numérisés par l'association (6000 heures de collectages sonores, 39000 images, documents audiovisuels et manuscrits) ainsi que de nombreux ouvrages et phonogrammes édités concernant les cultures minorisées et les traditions orales du monde entier.

Instruments de recherche disponibles :

Catalogue documentaire disponible en ligne : http://cordae-talvera-documentation.kentika.fr/

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Fonds des Archives de la revue Folklore, GARAE Ethnopôle
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds :

« Doyenne des revues d’ethnographie publiées en France » (1) la revue Folklore-Aude est créée en 1938 par le « Groupe d’études régionalistes et de folklore audois », né en 1937 à l’initiative du colonel Fernand Cros-Mayrevieille. Dès 1938, l’association devient le « Groupe audois d’études folkloriques » (GAEF) et libère peu après la revue de son attache territoriale, qui devient tout simplement Folklore (n° 11, 1939). 

Le GAEF est composé d’érudits originaires de l’Aude, dont un certain nombre sont impliqués dans les mouvements de renaissance occitane de l’entre-deux-guerres, comme l’écrivain René Nelli (1906-1982) ou encore le pharmacien Louis Alibert (1884-1959), auteur de la première Gramatica occitana publiée quelques années plus tôt à Barcelone. 
Lié à Georges-Henri Rivière et au Musée national des Arts et Traditions populaires inauguré à Paris en 1937, le groupe audois est aussi en relation avec les figures internationales de l’ethnographie comme Arnold Van Gennep. La revue Folklore devient rapidement un lieu d’échanges intellectuels sur la discipline ethnographique en cours de définition et en quête de légitimité dans la France de la fin des années 1930. Folklore participa pendant ses deux premières années à la définition intellectuelle et institutionnelle de l’ethnologie française. 

La revue se donnait dès l'origine pour objectif « avant qu'il ne soit trop tard, de réunir en un corpus que nous voudrions le plus complet possible, non seulement les matériaux concernant le Folklore audois que nos devanciers ont su rassembler dans des livres devenus rares, mais, aussi et surtout, la somme de traditions orales que, dans notre département, l'on se passe encore de bouche en bouche, de plus en plus altérées, il est vrai, de plus en plus affaiblies (2) ». 

La présence de Louis Alibert et de René Nelli parmi les membres actifs de la revue fit également de Folklore une revue pionnière d’étude et de recherche ethnolinguistique, s’intéressant particulièrement à la collecte des traditions orales d’expression occitane. 

Au début des années 1980, sous la direction de René Nelli, le « Groupe audois de recherche et d'animation ethnographique » (GARAE) se crée et lance le projet d’un centre de documentation ethnographique d’intérêt national. Le GARAE poursuivra, à la place du GAEF, la publication de la revue Folklore jusqu'en 1988. En 1996 le GARAE est labellisé « ethnopôle » (pôle national de recherches et de ressources en ethnologie) et devient un des plus importants centres de ressources documentaires sur la discipline, en particulier pour sa très riche collection de revues françaises et étrangères. 

(1) Daniel FABRE, Un demi-siècle d’ethnologie occitane : Autour de la revue folklore, Groupe Audois de recherche et d’Animation ethnographique, Carcassonne, mai-juin 1982.

(2) René NELLI,  « Présentation », Folklore-Aude, Groupe audois d’études folkloriques, n° 1, 1938, p. 1-2.
 

Description du fonds :

Au sein du centre de documentation du GARAE, le fonds des archives de la revue Folklore contient de nombreux envois liés aux débuts de la revue (manuscrits d’articles publiés, réponses à des questionnaires d’enquête, dossiers documentaires sur les thématiques de la revue : rites festifs et religieux, métiers et savoir-faire, parémiologie, objets et mobilier d’art populaire, etc.) Le fonds d’archives conserve également des documents plus anciens, remis ou reçus par les membres du Groupe audois d’étude folklorique : matériaux d’enquêtes folkloriques (fin XIXe siècle), documents sur la Révolution dans l’Aude (fin XVIIIe siècle), brochures et imprimés d’intérêt ethnographique. 

Dates extrêmes :

1792 - 1964 (la majorité des documents concernent les deux années fondatrices de la revue : 1938-1939) 

Langues représentées dans le fonds :

français, occitan (languedocien) 

Importance matérielle :

802 dossiers 

Supports représentés :

manuscrits, imprimés, documents iconographiques, coupures de presse. 

Accroissement  :

fonds clos 

Modalités d’entrée :

Fonds produit par l’organisme (GAEF, puis le GARAE à partir de 1981) dans le cadre de ses activités de recherche et de publication. 

Pour le consulter :

Identifiant du fonds (cotes extrêmes) :

Ressources en ligne : 

L'ensemble des numéros de Folklore (1938-1988) et les archives de la revue ont été numérisés par le GARAE-Ethnopôle avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication. Vous pouvez les consulter en ligne ici

Instruments de recherche disponibles :

Christine BELLAN, Inventaire du fonds d’archives de la revue Folklore, GARAE Ethnopôle. 
En ligne :
http://www.garae.fr/IMG/pdf/Inventaire_Archives_Revue_Folklore.pdf 

Conditions d’utilisation :

Conditions de consultation :

Voir sur le site internet du GARAE Ethnopôle : http://www.garae.fr/ 

Conditions de reproduction :

Voir le site internet du GARAE Ethnopôle : http://www.garae.fr/

 

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Fonds Marcelle Delpastre, Bibliothèque francophone multimédia (Limoges)
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Née en 1925, dans un hameau limousin de quatre fermes à Germont, commune de Chamberet (Corrèze), Marcelle Delpastre passe de l'école communale au collège de Brive. Après un bac philosophie-lettres, elle s'oriente vers les Arts décoratifs à Limoges, puis retourne définitivement à la terre dans la ferme familiale en 1945. Elle rédige ses premiers poèmes et textes en français dans les années 1940 et commence à publier dans des revues de poésie dès les années 1950 (Bfm Limoges : fonds Delpastre : mss. 35-74 : cahiers de jeunesse 1945-1963).

Au cours des années 1960, alors qu’elle assiste à la transformation du Limousin rural, le percevant comme la fin d’une civilisation paysanne plus que millénaire, Marcelle Delpastre fait la rencontre des personnalités qui animent le mouvement félibréen en Limousin, en particulier l’universitaire et poète Jean Mouzat, réunis autour de la revue Lemouzi : « J’en appris davantage sur ma langue, celle que je parlais tous les jours, en une petite heure qu’en trente-huit ans de vie. […] J’étais émerveillée que l’on pût parler si clairement, si longtemps, dans une chose aussi décriée que la nôtre, pour exprimer tant de choses plus passionnantes les unes que les autres. […] je savais maintenant que cette langue pouvait tout dire… ». Elle apprend dès lors l’écriture de l’occitan limousin, qu’elle avait pour langue maternelle, et découvre l’héritage littéraire occitan, celui des troubadours, dont le Limousin avait été un des principaux foyers.
Elle publie alors son premier poème en occitan, « La lenga que tant me platz » (Lemouzi, 13, 1964).

Au même moment, elle entame une œuvre ethnographique inséparable de son oeuvre littéraire, en collectant et réécrivant les contes et les mythologies populaires du Limousin. Publiés sous forme de chroniques, son œuvre ethnographique est réunie en volume, Le tombeau des ancêtres, en 1976 : « Mon ambition n'est pas tant d'en donner un tableau complet que de rechercher le sens, ésotérique mais surtout psychologique, de ces traditions. »

Dans les années 1970 Marcelle Delpastre fait deux rencontres importantes, celles de Michel Chadeuil et de Jan dau Melhau, deux jeunes auteurs occitans du Limousin. Elle participe régulièrement à leur revue Lo Leberaubre dont le titre est une contraction de leberon (le loup-garou) et d'aubre (l'arbre), et qui se donne pour mission « de balhar de las raiç au leberon e far corre l’aubre la nuech », c’est-à-dire de donner des racines au loup-garou et de faire courir l'arbre la nuit.

La publication en 1974 du recueil des Saumes Pagans (Psaumes païens) dans la collection Messatges de l’Institut d’estudis occitans la fait connaître de l’ensemble des milieux littéraires occitanistes. Bien qu’en dehors de tout mouvement - si ce n’est sa collaboration aux revues limousines d’expression occitane - Marcelle Delpastre est dès lors considérée comme un des auteurs majeurs de la littérature occitane contemporaine. De la maison familiale de Germont, dans le Limousin, d’où elle ne sortit pas plus de trois semaines dans toute sa vie comme elle l’écrivit dans ses Mémoires, Marcelle Delpastre a écrit des milliers de pages, dont beaucoup inédites, dans des carnets qui la suivaient partout. L’œuvre poétique de Marcelle Delpastre est immense : ballades, psaumes, prose poétique, poèmes dramatiques... Isolée par choix dans la ferme où elle trouvait le calme pour écrire, elle vécut seule avec ses parents, ne se mariant pas (quelques jours avant de mourir, elle disait encore : « Qu'est-ce qui devait compter ? Vivre ou écrire ? »). Elle écrit l'arbre, la terre, le mystère de la création, l'amour, la déploration du monde, l'âme meurtrie, la solitude et la souffrance. Ses poèmes souvent tristes et durs célèbrent aussi la vie sensuelle et crue. L’oeuvre de Marcelle Delpastre, par son ampleur, par son originalité, sa liberté, n’ont cessé d’impressionner les critiques. Jan dau Melhau et sa maison d’édition Lo Chamin de Sent Jaume (Meuzac, Haute-Vienne) a permis d’éditer une grande partie de l’oeuvre de Marcelle Delpastre.
Légataire et ayant-droit de l’écrivaine, il a donné à la Bibliothèque francophone multimédia de Limoges l’ensemble des manuscrits réunis aujourd’hui au sein du Fonds Marcelle Delpastre.

Modalités d'entrée :

 Don de Jan dau Melhau, légataire et ayant-droit de Marcelle Delpastre.

Accroissement :

 Fonds clos

Fonds complémentaire :

 

Description du fonds

Composante du fonds limousin, le fonds Marcelle Delpastre est composé des manuscrits de l'écrivaine, répartis en 6 grands ensembles :
- Manuscrits littéraires en prose
- Manuscrits littéraires de poésie
- Manuscrits d'études ethnographiques
- Manuscrits de chroniques publiées dans la presse locale
- Cahiers de jeunesse comprenant des écrits de Marcelle Delpastre rédigés entre 1944 et 1963.
- Carnets de notes regroupant des textes écrits en 1983 et 1993

Dates extrêmes :

 1944-1998

Langues représentées dans le fonds :

 Français, occitan (limousin)

 

Importance matérielle :

 110 dossiers manuscrits

Supports représentés :

 Manuscrits/Tapuscrits

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

Fonds Marcelle Delpastre, Mss. 1-110.

Instruments de recherche disponibles :

 Bibliothèque francophone multimédia de Limoges, Inventaire des manuscrits du fonds Marcelle Delpastre, janvier 2015. Disponible en ligne : http://www.bm-limoges.fr/documents/FondsManuscritDelpastre.pdf

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Presse et revues anciennes occitanes et catalanes en Languedoc-Roussillon
CIRDOC - Institut occitan de cultura
Emportées dans un mouvement général de revendications culturelles lié au Printemps des peuples européens, les élites occitanophones et catalonophones de France et d’Espagne animent à partir des années 1850 deux mouvements renaissantistes : la Renaixença en Catalogne espagnole et la Renaissance d’oc dominée par le Félibrige provençal autour de l’écrivain Frédéric Mistral.
Langues-sœurs parfaitement intercompréhensibles, le catalan et l’occitan partagent un brillant héritage littéraire, celui des troubadours et de la littérature courtoise du Moyen-Âge. Face à une relégation officielle des deux langues dans le domaine de l’oralité, les félibres comme les catalanistes vont engager une bataille de l’écrit qui donne lieu à une floraison de publications périodiques : almanachs, revues, journaux, etc.

Les premières revues occitanes du Languedoc-Roussillon



Pour le Félibrige naissant les journaux et revues vont constituer un moyen privilégié de propagation de normes d’écriture, d’une pensée de l’unité de la langue malgré la diversité des dialectes régionaux, de la valeur esthétique et littéraire de l’expression d’oc, de revendications pour la reconnaissance officielle face à une politique “d’éradication des patois” à son apogée sous la IIIe République.
Proche culturellement et linguistiquement de la Provence, c’est Nîmes qui est la première tête de pont de la renaissance félibréenne en Languedoc-Roussillon, et voit paraître dès 1876 un journal hebdomadaire, Dominique qui devient La Cigalo d’or en 1877. Il s’impose comme une des plus importantes revues littéraires occitanes et fait connaître les textes de grandes plumes de la fin du XIXe siècle, comme Théodore Aubanel, le “Musset provençal”, qui y publie pour la première fois les sensuelles Fiho d'Avignoun, qui lui valent une condamnation de l'Église.
Fleurissent également dans toute la région des revues d’intérêt plus local, organes de défense et illustration de chaque “petite patrie” de la grande Occitanie rêvée et chantée par les écrivains de la renaissance occitane. Ces revues qui mêlent littérature, arts et traditions populaires sont aussi les organes d’information des activités du mouvement félibréen, elles sont publiées par des “escolos” (écoles) locales. Pour la région de Montpellier, c’est La Campana de Magalouna, qui publie 437 numéros entre 1892 et 1933. Béziers prend naturellement son animal totémique pour emblème avec Lou Camel créé en 1904 tandis que Narbonne aura de 1911 à 1949 sa Cigalo Narbouneso.
Le Roussillon catalanophone connaît quant à lui la double influence de la Renaixença et de l’activité félibréenne. C’est d’ailleurs dans le plus pur schéma félibréen, que “l’escola del Canigó” (école du Canigou) fonde la revue Montanyes Regalades : revista tradicionalista del rosselló à partir de 1915 en opposition à la Revue catalane, déjà engagée dans le modernisme catalan parti de Barcelone. 

Titre numérisés accessibles sur La Plateforme de la Région Languedoc-Roussillon : 

  • Camel (Lou)

Journal risoulhè è artistiqué, bado cado quinzéno
Lou Camel est un journal bimensuel publié à Béziers de 1904 à 1906 puis de 1922 à 1927. Le journal est publié en occitan, son premier directeur est Laurent Hot, les principaux collaborateurs sont René Fournier, Jean Laurès, Pierre-J. Bédard, Melchior Barthes, Félix Niel.

Emile Barthe (1874-1939), félibre majoral, en devient directeur en 1922 et installe son siège chez lui au Café des félibres sur les allées Paul Riquet.
Lou Camel est le journal humoristique, littéraire et artistique des félibres biterrois. Il contient des chroniques, feuilletons, pièces, actualités, brèves et extraits des œuvres d’auteurs biterrois. Il contient des publicités. Tiré à 300 exemplaires à sa parution, il atteint 3000 au bout de 2 ans.


  • Campana de Magalouna (La) / Lou Souc de Nadau

Journal poupulàri que parei lou 1è e lou 15 de toutes lous meses
Journal bimensuel publié à Montpellier de 1892 à 1933, soit 437 numéros, (avec plusieurs interruptions) par François Dezeuze (1871-1949, dit l’Escoutaïre) et Edouard Marsal (1845-1929). La Campana de Magalouna est un journal populaire, Lou Souc de Nadau est le titre de son supplément de Noël.

Chaque numéro, entièrement rédigé en occitan, contient une chronique, des poèmes, des textes sur l’histoire littéraire de la région, des chansons, des devinettes ainsi que des publicités.
Max Rouquette y publiera son premier texte à l’âge de 19 ans, en 1927, Lou paure ome e la Crous sous le pseudonyme de Max Cantagril.


  • Cigalo narbouneso (La)

Revisto artistico, literario e risouliero
Revue mensuelle publiée à Narbonne de 1911 à 1949 par l’école félibréenne “La Cigalo Narbouneso”. Fondée par Paul Albarel (1873-1929), ses principaux contributeurs sont Charles Pelissier, Etienne Barraillé, Jules Azema.


  • Dominique (devient La Cigalo d’or)

Journau dóu Gai-Sabé espelissént lou dimenche, publica pèr li felibre de l’escolo de Nimes
Journal hebdomadaire publié à Nîmes en 1876, Louis Roumieux (1829-1894) en est le rédacteur en chef. La publication, suspendue pendant plusieurs mois en raison de démêlés avec la censure, reprend en avril 1877 sous un autre nom : La Cigalo d'or. Le journal disparaît en septembre 1877, au bout de 52 numéros, pour des raisons financières. Alcide Blavet et Albert Arnavielle avec le concours de Louis Roumieux remontent La Cigalo d'or en avril 1889. Elle devient alors l'organe officiel des Maintenances de Languedoc et d'Aquitaine et est publiée à Montpellier.

C'est dans la Cigalo d'or que Li Fiho d'Avignoun de Théodore Aubanel parait pour la première fois. De nombreux félibres de renom y collaborèrent. Il contient de la poésie, des contes, pièces de théâtre, des proverbes, des billets d'humour, des chansons, des fables, etc. Des débats émaillent certains numéros entre les partisans de la terminaison provençale en « o » et les partisans de la terminaison languedocienne en « a ». Les principaux contributeurs sont : Louis Roumieux, Albert Arnavielle, Alcide Blavet, Antonin Glaize, Théodore Aubanel.


  • Montanyes Regalades

revista tradicionalista del rosselló
Perpinya, 1915-1923

Publication en catalan et en français de l’Escola del Canigó (école felibréenne)


>> Consultez l'ensemble de ces revues sur la Plateforme Languedoc-Roussillon

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Centre de documentation Provençale de Bollène
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Pour contacter l'établissement

Centre de Documentation Provençale
Place Reynaud de la Gardette
BP 207
84505 Bollène Cedex

Historique et missions

Le Centre de Documentation Provençale a été créé en 1981 par l’association Parlaren à Bouleno ; conçu au départ pour être une simple bibliothèque d’ouvrages provençaux à destination des membres de l’association, il est devenu au fil des ans un Centre de Documentation assurant une mission de Conservation du patrimoine provençal.

Description des collections

Les collections ont pour sujet la Provence et sa langue, et ce sur de nombreux types de support. Les collections comprennent environ 530 titres de périodiques, 100 000 coupures de presse et papiers divers, 120 disques, 350 cassettes, 300 CD, 30 DVD, 3 500 photos, 600 affiches et plusieurs dizaines de manuscrits des manuscrits. Un inventaire en ligne en disponible en suivant ce lien.

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Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Marseille
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Pour contacter l'établissement

Académie des Sciences, Lettres et Arts de Marseille
40 rue Adolphe Thiers
13001 Marseille
Site internet

Historique et missions

L'Académie de Marseille, fondée par lettres patentes d’août 1726, est un espace de culture littéraire et de rayonnement scientifique de la cité qui obtient de Louis XVI la direction de l'Observatoire de la Marine de Marseille.

Supprimée à la Révolution, elle reprend vie dès 1799, tout d'abord sous le nom de Lycée des Sciences et des Arts, puis en 1802 d’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts. Depuis cette date, elle n'a jamais cessé de publier : Recueils, Mémoires et Documents et de distribuer des prix annuels.

Description des collections

Débutée dès 1726, la bibliothèque de Académie de Marseille recèle de nombreux livres rares et précieux, brochures inédites et des ouvrages retraçant l'histoire de la pensée et des sciences. Parmi les ouvrages conservés dans sa bibliothèque figurent les Mémoires, revues et brochures éditées par cette société savante depuis sa fondation, complétés par un important fonds ancien, constitué de près de 10 000 documents, datant pour certains du XVIIIe siècle.

Ayant compté dans ses rangs des membres prestigieux dont le poète Frédéric Mistral (1830-1914), l’Académie conserve dans ses archives une partie de la correspondance entre Frédéric Mistral et le botaniste Ludovic Legré (1838-1904).

Patrimoine occitan numérisé

Correspondance entre Frédéric Mistral et Ludovic Legré conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille

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