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Archives municipales - Commune de Saint-Gilles
CIRDÒC-Mediatèca occitana
La commune de Saint-Gilles est une collectivité territoriale. Son service patrimoine écrit gère les archives municipales qui ne disposent d'aucune collection occitane connue en dehors du coutumier proposé à la numérisation. Les archives sont composées de trois unités : En premier lieu, les archives anciennes antérieures à la Révolution, qui ont été inventoriées en 1858 par Bligny-Bondurand, en second lieu, les archives modernes 1790-1982 et en troisième lieu les archives contemporaines regroupées en série W.


Le service patrimoine écrit gère aussi le fonds patrimonial issu du leg Cazelles conservé à la Médiathèque Emile Cazelles. Il est constitué de 7029 livres et documents dont 338 livres antérieurs à 1810, 5305 livres, 1229 périodiques, 67 cartes plans photographies, estampes, 91 lettres, livrets et papiers divers de 1810 à 1914 et d'un fonds local d'environ 250 titres en cours de traitement.
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Les collections occitanes de la Médiathèque du Grand Narbonne
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Présentation de l’établissement :

La médiathèque d’agglomération du Grand Narbonne est la médiathèque de lecture publique de la ville et de l’agglomération, lieu de culture, d’information et de loisirs, lieu de rencontres et d’animations, d’accès libre et gratuit, et la bibliothèque historique de la ville en conservant les fonds patrimoniaux de l’ancienne Bibliothèque municipale.

Héritière d’une longue histoire, possédant un très riche patrimoine culturel, Narbonne figure parmi les capitales historiques et culturelles du Languedoc. Reflet de la richesse de la vie artistique, savante et culturelle de la ville depuis le Moyen Âge, la Médiathèque d’agglomération de Narbonne possède un fonds patrimonial remarquable composé de 20 000 livres anciens, 10 incunables, 293 manuscrits, 37 atlas et 137 cartes et plans.


La Bibliothèque de Narbonne fut créée en parallèle de la Commission archéologique, par arrêté de M. Tessier, préfet de l'Aude, du 21 octobre 1833. La Bibliothèque et la Commission archéologique héritaient des collections bibliographiques et artistiques nationalisées pendant la Révolution. Dès 1792 des mesures avaient été prises par les administrations locales et départementales pour la création d'une bibliothèque publique. L’arrêté de 1833 visait à fonder un musée et une bibliothèque publique qui devaient réunir « tous les ouvrages publiés par des auteurs qui sont nés à Narbonne ou dans l'arrondissement ou qui y ont passé leur vie ; tous les ouvrages imprimés à Narbonne depuis l'introduction de la typographie dans cette ville ; tous les ouvrages concernant la biographie des Narbonnais qui se sont distingués à quelque titre que ce soit : l'histoire civile, politique et religieuse du pays... » [note : Patrimoine des bibliothèques de France. Tome 7, p.152.

Les collections occitanes de la Médiathèque d’agglomération du Grand Narbonne :

Hormis le fonds Paul Albarel (voir ci-dessous), les collections occitanes de la Médiathèque du Grand Narbonne sont dispersées au sein des fonds patrimoniaux en tant que documentation régionale.

Fonds ancien et moderne :

Les livres et manuscrits hérités des confiscations révolutionnaires et les nombreux dons et legs de personnalités narbonnaises au cours des XIXe et XXe siècles ont formé une importante documentation régionale, dont une partie en occitan ou d'étude sur la langue et la littérature occitanes. Ces ouvrages sont répartis entre le fonds ancien (imprimés occitans antérieurs à 1945) et moderne (postérieur à 1945). Les fonds anciens et modernes conservent une centaine d’imprimés occitans constituant un fonds de documentation générale sur la linguistique et la littérature occitanes en Languedoc, œuvres d’écrivains régionaux, dictionnaires anciens, études dialectologiques, revues littéraires, etc.

Manuscrits occitans :  

La Médiathèque du Grand Narbonne conserve quelques manuscrits anciens en occitan, pour la majorité du XVIIIe siècle.

- ms 71 : « Recueil de pièces originales concernant les ville, vicomté, sénéchaussée et archevêché de Narbonne. » (contient quelques documents administratifs ou notariaux en occitan, XIIIe siècle). Voir la notice dans le CCFR.

- ms 207 : « Remarques sur l'ancien alphabet languedocien ou narbonnois celtique et sur l'antiquité de notre langue » (attribué au Chevalier Viguier de l'Estagnol. XVIIIe siècle). Voir la notice dans le CCFR.

- ms 208 : « Odyssée d'Homère, en vers burlesques patois » (XVIIIe siècle). Voir la notice dans le CCFR.

- ms 214 : « Paraphrases sacrées en langage narbonnois composées en l'année 1750 »(XVIIIe siècle). Voir la notice dans le CCFR.

- ms 218 : « Tragedia del glorios prothomartir sant Esteve. Signé : doctor Puig, medicus » (XVIIIe siècle). Voir la notice dans le CCFR. 

Fonds privés :

La Médiathèque de Narbonne conserve la bibliothèque et les archives privées du médecin et félibre audois Paul Albarel.

Consulter la fiche Narbonne (Aude). Médiathèque, Fonds Albarel [fiche d’inventaire]

Informations pratiques et instruments de recherche :

Informations pratiques, conditions de consultation et de reproduction, catalogue informatisé des collections sur le site de la Médiathèque du Grand Narbonne : www.lamediatheque.com

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Médiathèque (Uzès, Gard)
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Pour contacter l'établissement

41 Le Portalet
30700 Uzès
http://www.biblio-uzes.com/
info@uzes-mediatheque.com

Historique et missions

La médiathèque d'Uzès est installée au cœur de la ville, dans l'hôtel Espérandieu, au riche passé culturel.

La médiathèque propose au public toute sorte de documents : livres, revues, journaux, bandes dessinées, CD audio, vidéos (VHS, DVD), cédéroms, accès à internet. Ils peuvent être consultés librement sur place ou empruntés à domicile par les personnes inscrites.

Les collections occitanes de la médiathèque d'Uzès

La médiathèque d'Uzès comprend de nombreux documents en langue occitane inclus dans le Fonds local. Parmi les auteurs représentés on peut citer : Albert Roux, Émile Brunet, Alfred Brunet et Jules Couder dont le fonds est présenté à cette adresse.

Instruments de recherche disponibles :

Voir le catalogue de la médiathèque d'Uzès

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L'InÒc-Aquitània
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Pour contacter l'établissement

Institut Occitan d'Aquitaine Château d’ESTE, BP 326 64141 BILLERE CEDEX 05 59 13 06 40 inoc@in-oc.org www.in-oc.org www.sondaqui.com

Historique et missions

Organisation associative, l'Institut Occitan Aquitània (InÒc-Aquitània) est créé en 1996 pour défendre et promouvoir l’occitan dans sa variante gasconne sur l'initiative conjointe des « Estats Generaus de la lenga », réunion d'acteurs culturels du Béarn, de la Bigorre et du Bas-Adour  œuvrant depuis 1988 au développement de la langue dans ces territoires, et du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques.

Ses missions prioritaires relèvent du travail de socialisation de la langue occitane auprès des Aquitains. Afin de soutenir le développement de la langue et de la culture occitanes, l'InÒc propose ses compétences et son expertise (traductions, élaboration de lexiques spécialisés, soutien au montage de projets culturels) à toute institution, association ou particulier lui en faisant la demande.

Dans le cadre de ses diverses missions, citons la sauvegarde et à la valorisation du Patrimoine oral occitan aquitain, via notamment le portail internet Son d'Aqui (sondaqui.com), ainsi que des lettres occitanes. L'Institut assure ainsi la réalisation des préconisations formulées en 2008 par l'ARPEL Aquitaine dans la filière de l'édition d'expression occitane.

L’Institut Occitan d’Aquitaine est labellisé ethnopôle en 2014 par le Ministère de la Culture afin de valoriser notamment ses compétences relatives au patrimoine culturel immatériel et au domaine de l’ethnomusicologie. En 2018, l’INÒC fusionne avec le Centre inter-régional de développement de l’occitan, le CIRDÒC à Béziers, et change ainsi de statut pour devenir un Établissement public de coopération culturelle.

Les fonds occitans de l'In'Òc Aquitània

La plus grande partie du fonds fut achetée entre 1996 et 2000. Par la suite la spécificité gasconne fut privilégiée et constitue donc la majorité du fonds conservé au centre de documentation.  Depuis 2007 deux orientations ont été choisies: linguistique-sociolinguistique et littérature contemporaine d'expression occitane. 

Centre de ressources de l'In'Òc Aquitània
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Le CIRDÒC-Mediatèca occitana
CIRDÒC - Mediatèca occitana

Pour contacter l'établissement

1 bis, boulevard Du Guesclin
BP 180 34503 BÉZIERS cedex
04 67 11 85 10
secretariat@cirdoc.fr

Historique et missions

Le CIRDÒC-Mediatèca occitana est l'établissement public à vocation interrégionale chargé de la sauvegarde, de l'étude et de la transmission du patrimoine culturel occitan.

À sa création en 1999, le CIRDÒC hérite des collections rassemblées depuis 1975 par le Centre international de Documentation occitane (CIDO, association loi 1901, dissoute en 1995). Grâce à de nombreux achats, dons, legs et dépôts, les collections du CIRDÒC sont constamment enrichies et représentent aujourd'hui, avec plus de 100'000 volumes du XVe siècle à nos jours, la plus importante collection linguistique et culturelle occitane. Les collections du CIRDÒC couvrent l'ensemble du champ documentaire occitan, notamment géo-linguistique (auvergnat, alpin, gascon, languedocien, limousin, provençal), socle de la vocation interrégionale de l'établissement.

Le fonds des Imprimés occitans anciens (antérieurs à 1850), les manuscrits isolés (environ 1900 pièces), les fonds d'Archives privées (100 mètres linéaires), d'Affiches et estampes (plusieurs milliers d'affiches, photographies, dessins, gravures) constituent les axes forts des collections du CIRDÒC et de sa politique d'acquisition. Les collections de périodiques (1800 titres, dont 200 abonnements vivants) couvrent l'ensemble du paysage documentaire occitan et des disciplines voisines (linguistique et philologie romane, histoire régionale, domaina catalan, etc.).

Le CIRDÒC propose également une médiathèque de lecture publique pour la consultation sur place, le prêt à domicile et le prêt aux collectivités (associations, bibliothèques, établissements d'enseignement), qui met en accès libre près de 5'000 documents tous supports.

Les collections patrimoniales sont communiquées sur demande dans une salle de lecture spécifique.

Les fonds documentaires du CIRDÒC


Le fonds d'imprimés anciens 

 


Les fonds d'archives et manuscrits 

- Fonds Christian Anatole

- Fonds Yves Rouquette

- Fonds Robert Lafont

- Fonds Anatole Moulharac

- Fonds des dossiers thématiques

- Bibliothèque et archives du Collège d'Occitanie

- Fonds des correspondances du début de félibrige

- Fonds des manuscrits isolées

- Fonds Marius Bacquié-Fonade

- Fonds Adrien Vezinhet

- Fonds Jules Seuzaret

- Fonds Pierre Azéma

- Fonds Georges Girard

- Fonds Jouveau

A propos des fonds d'archives et manuscrits :

Le CIRDÒC ne conserve que des fonds privés issus de dépôts, dons ou achats. De nombreux types de documents sont ainsi conservés : manuscrits, photographies, dessins... et couvrent l'ensemble des parlers occitans du Béarn à Nice. Les documents les plus anciens remontent aux début du XVIe siècle, mais les XIXe et XXe siècle demeurent les périodes les plus abondantes en ressources.


Les fonds de documentation contemporaine 

A propos des fonds de documentation contemporaine :

Les fonds contemporains sont composés de tous les livres publiés en occitan, quel que soit le dialecte ou la graphie employée. Mais également de tout document en français permettant l'étude de la langue, de l'histoire ou de la civilisation occitanes.


Les fonds musicaux 


Les fonds iconographiques et audiovisuels

- Fonds Michel Cans

Instruments de recherche disponibles :

Catalogue général des collections

Inventaire des fonds d'archives

Patrimoine occitan numérisé

L'intégralité des collections numérisées occitanes du CIRDÒC sont accessibles sur Occitanica.eu

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COMDT, Fons Didier Olive

Histoire du fonds

Originaire du Mas-Cabardès dans la Montagne noire, Didier Olive s’est intéressé très tôt à la culture locale et plus particulièrement à la bodega aussi appelée craba, cornemuse de sa région dont il a appris à jouer. Alors qu’il était étudiant, il a mené une enquête auprès de la population du Mas-Cabardès pour mieux connaître les traditions orales et pratiques musicales de la région et tenter de retrouver les mélodies jouées à la bodega. Il a complété ses enquêtes orales par des recherches historiques à partir de documents d’archives sur la région.

Modalités d'entrée :

Dépôt de Didier Olive (2010)

Accroissement :

Fonds clos

Fonds complémentaire :

 

Description du fonds

Le fonds comprend les campagnes de collectages ethnomusicologiques menées par Didier Olive dans la région du Cabardès, principalement autour de la bodega. On y trouve principalement des témoignages, des chants (parfois accompagnés à l’accordéon diatonique ou à l’harmonica) et des airs de bodega. Les typologies de chants contenus dans ces collectages sont variés : amour et mariage, chants de conscrits, chants de bergers, chansons grivoises ou satiriques, chants de carnaval, chants religieux ou encore musiques de bal. D’un point de vue ethnologique, ces témoignages s’articulent autour des thèmes de la fabrication et la pratique de la bodega, des pratiques agricoles, de la médecine populaire, de la religion mais aussi des coutumes locales. Quelques contes et récits populaires en français et occitan figurent également dans le fonds.

Aux côtés des collectages sur la bodega, on trouve dans ce fonds des enquêtes sonores menées dans le Lauragais par Xavier Vidal et Renat Jurié.

Enfin, figure dans ce fonds un document remarquable : un enregistrement de Charles Alexandre, spécialiste de la bodega dans les années 1970. L’instrumentiste y interprète plusieurs morceaux à la bodega, parfois en version lente, assortis de commentaires à visée pédagogique.

Contenu du fonds :

Campagne de collecte au Cabardès en 1975 et 1976
Campagne de collecte au Mas-Cabardès en 1977
Campagne de collecte au Mas-Cabardès en 1978
Répertoire de chansons récentes et de tradition
Campagne de collecte au Mas-Cabardès et à Pradelles en 1979
Chants et airs du Cabardès à la bodega et à l'harmonica
Chants du Lauragais (enquête de Xavier Vidal et Renat Jurié)
Chants et formulettes du Lauragais (enquête de Xavier Vidal et Renat Jurié)
Sept chants du Cabardès
Répertoire de chants de création et de tradition accompagnés à l'accordéon diatonique
Interprétations chantées d'airs de bodega
Airs de chansons et de danses interprétés à la bodega
Campagne de collecte au Mas-Cabardès en 1978

Dates extrêmes :

1975-1985

Langues représentées dans le fonds :

Français

Occitan (dialecte languedocien)

Importance matérielle :

14 cassettes audio, 09:22:00

Supports représentés :

Enregistrements sonores

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

2069 - 2081

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire détaillé en ligne sur le catalogue documentaire du COMDT : http://83.155.146.68/Record.htm?idlist=31&record=19133497124919516799

Ressources en ligne :

Fonds entièrement consultable sur le catalogue documentaire du COMDT : http://83.155.146.68/Record.htm?idlist=31&record=19133497124919516799

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation libre

Conditions de reproduction :

Copie sur autorisation

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Le S.I.C.D. de Toulouse
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Pour contacter l'établissement

Adresse : 11 rue des Puits-Creusés, BP 7093, 31070 Toulouse Cedex 7I
Tél. 05.62.15.01.40
Fax 05.62.15.01.50

Historique et missions

Créé en 1995, le S.I.C.D. est un service inter-universitaire créé par convention entre sept établissements d’enseignement supérieur et de recherche de Midi-Pyrénées (universités Toulouse 1 Capitole, Toulouse 2 Le Mirail, Toulouse 3 Paul Sabatier, Institut national polytechnique de Toulouse, INSA de Toulouse, Institut supérieur de l’Aéronautique et de l’espace, EPA Jean-François Champollion d’Albi), et rattaché au Pôle de Recherche et d’enseignement supérieur PRES-Université de Toulouse (depuis 2008).

À ce titre, il agit également pour les autres établissements qui sont membres du PRES mais non signataires de la convention. Il a reçu délégation pour piloter les actions et les dispositifs qui sous-tendent le fonctionnement en réseau des bibliothèques des établissements :

- informatique documentaire : système informatique commun et interfaces de recherche.

- acquisitions mutualisées de ressources électroniques,

- gestion et valorisation du patrimoine écrit des universités,

- développement de contenus numériques : numérisation patrimoniale, portail des publications de recherche de l’université de Toulouse formations aux outils mis en place au sein du réseau,

- formation professionnelle des personnels (CRFCB) et formations à l’Information scientifique et technique (URFIST).

La mission du S.I.C.D. a été renforcée par la volonté des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, membres de l’Université de Toulouse, de placer la politique documentaire de site dans les objectifs du projet de PRES dès sa gestation en 2006. En 2012, le système informatique commun équipe 60 bibliothèques au sein du réseau, et la mutualisation des ressources documentaires électroniques concerne la quasi-totalité des établissements membres du PRES.

Le S.I.C.D. assure également la conservation, le signalement, la communication et la valorisation des fonds patrimoniaux des bibliothèques universitaires (manuscrits et imprimés antérieurs à 1830, soit environ 50.000 documents).;

Les collections occitanes du SICD de Toulouse

Instruments de recherche disponibles :

Archipel : Catalogue collectif des bibliothèques universitaires de Toulouse et Midi-Pyrénées

Tolosana : les collections anciennes numérisées de l'Université de Toulouse

Lirel : liste des revues électroniques disponibles dans les bibliothèques de l'Université de Toulouse et Midi-Pyrénées

Épure : entrepôts d'Archives Ouvertes des établissements membres de l’Université de Toulouse

Patrimoine occitan numérisé

Voir les ressources occitanes numérisées

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La Bibliothèque francophone multimédia de Limoges
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Pour contacter l'établissement

2, place Aimé Césaire 87032 - Limoges Cedex France 05.55.45.96.00

Historique et missions

Grande bibliothèque historique du Limousin, la "Bfm" (Bibliothèque francophone multimédia), bibliothèque de la Ville de Limoges, assure des missions de référence au niveau régional, notamment en tant que signataire du Pôle associé régional avec la Bibliothèque nationale de France. Bibliothèque dite de « dépôt légal imprimeur » (BDLI), elle a la charge de collecter tout document imprimé en Limousin et d'en assurer la conservation. La Bfm mène plusieurs projets à vocation régionale, en particulier le développement d'un portail numérique des bibliotèques du Limousin (Biblim) lancé en 2012. Dans le paysage documentaire et patrimonial occitan, la Bfm de Limoges est le principal conservatoire de l'écrit occitan du Limousin et représente un centre de ressources de premier plan pour la connaissance et l'étude de la langue occitane, de la littérature et de la culture limousines.

Les collections occitanes de la Bfm de Limoges

Fonds courants :

Dans le cadre de sa politique d'acquisition, la Bfm acquiert toutes les parutions en occitan limousin et tous les documents audiovisuels en lien avec la langue (musique traditionnelle, documentaires, contes, etc. ). Livres, CDs, DVD, méthodes de langue sont localisés dans l'espace "Pôle Limousin" de la bibliothèque centrale. Tous les documents après 1945 sont empruntables par les usagers de la Bfm.

Fonds patrimoniaux occitans :

La Bfm conserve au sein de ses collections patrimoniales d'importantes collections anciennes et contemporaines occitanes.

Le fonds ancien occitan non-limousin

La Bfm conserve un fonds de documents anciens (XVIIe au XIXe siècle) composé d'un corpus d'imprimés en occitan représentatifs de la vie littéraire, intellectuelle et linguistique des principaux foyers de production en langue occitane.

En savoir + : voir la fiche détaillée du "Fonds ancien occitan non-limousin" de la Bfm.

Le fonds ancien occitan limousin

Composante du fonds régional de la Bfm ou "Pôle Limousin", le fonds ancien occitan limousin est composé de livres, revues, journaux, manuscrits, etc. en occitan du limousin. Parmi les pièces les plus remarquables, on trouve le premier dictionnaire français-limousin, manuscrit inédit, réalisé par Léonard Duclou à la fin du XVIIIe siècle : voir le document.

Le fonds Marcelle Delpastre

Composante du fonds limousin, le fonds Marcelle Delpastre est composé des manuscrits de l'écrivaine, ethnologue et paysanne limousine, figure majeure de la création occitane du XXe siècle. Légataire de Marcelle Delpastre (1925-1998), Jan dau Melhau a fait don de ses manuscrits à la Ville de Limoges.  
Voir la fiche de fonds relative à Marcelle Delpastre

Manuscrit du poème « Las raiç dau sang » / « Les raçines du sang », paru dans le recueil Saumes Pagans(Périgueux, IEO, Novelum, 1974 ; rééd. Meuzac, Las edicions dau Chamin de Sent Jaume, 1999).

Tous droits réservés : manuscrit reproduit et publié avec l'aimable autorisation de la Bfm de Limoges et de Jan dau Melhau. Document sous droit, copie et diffusion interdite sans autorisation des ayants droit.

Patrimoine occitan numérisé

La Bfm poursuit une politique de numérisation de ses collections occitanes. Cette politique de numérisation est réalisée en concertation avec le programme Occitanica. Les ressources occitanes numérisées par la Bfm sont ainsi accessibles dans Occitanica : voir les ressources disponibles dans Occitanica.

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Fonds ancien occitan (non limousin), Bibliothèque francophone multimédia (Limoges)
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Le fonds ancien occitan de la Bibliothèque de Limoges doit beaucoup à Émile Ruben, bibliothécaire de 1855 à 1871, proche des écrivains de la "renaissance d'oc" (Félibrige et autres mouvements régionalistes du XIXe siècle).

  Jean-Baptiste-Émile Ruben est né à Limoges le 15 avril 1823. Après des études de droit à Limoges, à Poitiers puis à Paris où il prête serment comme avocat, il revient à Limoges vers 1852 et devient chef de bureau des contributions à la mairie. Le 1er octobre 1853, il est chargé de la direction du bureau de statistique et de la conservation des archives municipales. Il occupe cette fonction jusqu'au 10 février 1855, date à laquelle il est nommé bibliothécaire de la ville, en remplacement de Léon Duboys, qui venait de décéder.

Au cours de sa carrière à la Bibliothèque de Limoges, il rédige les trois grands catalogues des collections de la bibliothèque : « Histoire » (1858), « Polygraphie/Belles-Lettres » (1860) et « Sciences » (1863), catalogues encore actuellement utilisés pour les fonds historiques de la bibliothèque.

À sa prise de fonction, l'établissement comptait presque 14.000 volumes ; à son décès, il en comptera 23.000. Membre de la Société archéologique et historique du Limousin en 1854, il en devient secrétaire-archiviste le 24 janvier 1856, puis, le 30 mai 1862, son secrétaire général, jusqu'à son décès prématuré le 18 décembre 1871. À côté de ses fonctions professionnelles, discret sur ses convictions républicaines, il participe à la vie intellectuelle locale en dirigeant la publication des Registres consulaires de Limoges (6 volumes, 1867-1897) et par l'édition des Annales manuscrites de Limoges dites manuscrit de 1638 (1867) en compagnie de Félix Achard et Paul Ducourtieux. Rédacteur principal de l'Almanach limousin depuis 1866, il a publié de nombreuses critiques littéraires. Il a aussi édité les Poésies en patois limousin de Jean-Baptiste Foucaud (1866).

Son intérêt pour la langue limousine lui a fait écrire De quelques imitations patoises des fables de La Fontaine (1861) ou des poésies « patoises » dans l'Almanach limousin. Ses relations avec les personnalités de la "Renaissance d'oc" ont permis la constitution, aux côtés du fonds occitan au sein du fonds régional (aujourd'hui pôle Limousion), d'un fonds occitan représentatif de la renaissance d'oc dans son ensemble (provençal, languedocien, gascon, etc.), aujourd'hui constitué en fonds autonome "fonds ancien occitan non limousin".

Le fonds comporte de nombreux ouvrages dédicacés à Emile Ruben, de la part des grands écrivains de la renaissance d'oc : Frédéric Mistral, Joseph Roumanille, Anselme Mathieu, William-Charles Bonaparte-Wyse et de conserver une édition originale de Mireio de Frédéric Mistral.

Modalités d'entrée :

don / legs (origine du fonds), politique d'acquisition en complément.

Accroissement :

Fonds clos

Description du fonds

Composé de 85 titres, ce fonds occitan est composé de livres anciens occitans, à l'exception des documents relatifs à la langue et culture occitanes du Limousin (regroupés au sein du fonds Limousin de la Bfm). Ce fonds se compose essentiellement d'ouvrages du XIXe siècle. Cependant, certains titres provenant très certainement des confiscations révolutionnaires sont du XVIIIe siecle, voire du XVIIe siecle, ainsi Le Tableu de la bido del parfet crestia en bersses de l'abbé Barthelemy Amilha (1609-1673) paru a Toulouse en 1759, Les quatres saisons ou Les Géorgiques patoises de Jean-Claude Peyrot (Rodez et Millau, 1781), Le Misantrope travesti du citoyen Daubian (Castre, 1797).

Dates extrêmes :

1677-1888

Langues représentées dans le fonds :

Occitan, Français.

Dialectes : Auvergnat, Gascon, Languedocien, Provençal.

Importance matérielle :

Env. 100 volumes (85 titres)

Supports représentés :

Monographies Imprimées, Périodiques (presse et revues).

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

L 1159 - L 1166.

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire des titres composant le fonds ancien occitan de la Bfm de Limoges (.pdf) 

Catalogue informatisé des collections de la Bfm de Limoges http://catalogue.bm-limoges.fr

Ressources numériques : la Bfm n'a pas numérisé ce fonds mais certains documents sont accessibles en ligne sur Gallica. Les titres disponibles en ligne sur Gallica sont accessible à partir des notices du catalogue informatisé de la Bfm.

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultable sur place uniquement.

Conditions de reproduction :

Document reproductible gratuitement. Possibilité de photographier sur place. Publication soumise à l'autorisation de la Bfm.

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Max Roqueta
Max Roqueta (1908-2005) es un escrivan lengadocian sortit del rèire país de Montpelhièr. I faguèt un temps de medecin abans que d’exercir en vila per la Securitat Sociala. Causiguèt la lenga occitana de son enfança coma lenga d’escritura per nos daissar una òbra de las bèlas, uèi reconeguda internacionalament, amb de poèmas recampats en recuèlhs (Los sòmis dau matin, 1937 ; Sòmis de la nuòch, en 1942 ;…) de pròsas (La tièira dels Verd Paradís), de romans (La cèrca de Pendariès ; Tota la sabla de la mar de la mar ; …), de pèças de teatre, (Lo Metge de Cucunhan, 1942 o Medelha, 1989), d’ensages, de traduccions de Dante o de Federico Garcia Lorca, d’articles e de contribucions de totas menas.

[imatge id=22179]Animator de l’occitanisme dempuèi son temps d’estudiant, sòci del Nouveau Languedoc (1928), membre de la Societat d'Estudis Occitans (SEO), cap redactor de la revista Occitania (1936), es tanben en 1945 un dels fondators de l’Institut d’Estudis Occitans (IEO). En 1962, cotria Jean Camp et Jòrgi Reboul, forma lo Pen-Club de lenga d’Òc.

Jogaire –bateire- e afogat de tambornet participa a sa renaissença per la creacion d’una federacion en 1939 e la refonda de sas règlas en 1954, a partir del tamburello italian.


Biografìa detalhada :

Max Roqueta nasquèt lo 8 de decembre de 1908 d’Adèla Altairac e de Constantin Roqueta, que fasián de vinhairons a Argelièrs dins Erau. La familha de son paire davalava de La Covertoirada, sul Larzac, « la tèrra abandonada » que l’enfachinèt sa vida tota. Son enfança es imergida dins la lenga occitana e marcada carnalament per lo contacte amb una natura salvatja que vendrà lo teatre bèl « mièg garriga, mièg serrana » de son òbra d’escrivan. Serà còrferida tanben per la despartida de sa maire enlevada per la marrana de la gripa espanhòla en 1917. A dètz ans, Max Roqueta quita l’escòla del vilatge per continuar sos estudis segondaris al pichon puèi al grand Licèu de Montpelhièr. Pensionari, i descubrís estrambordat la cultura classica e lo mond de l’escritura abans que, bachelieirat en pòcha, d’estudiar la medecina dins l’anciana facultat d’aquela vila. Es dins aquela temporada, virant l’esquina a un Felibritge jutjat tròp passadista e mejancièr, que rejonh Le Nouveau Languedoc, associacion estudianta occitana afrairada amb los catalans e fondada per Joan Lesaffre. Ne van far un esplech ambiciós de difusion e de valorizacion de la cultura d’Òc e contribuïr a pausar las fondamentas de l’occitanisme modèrne.
Manda a Francés Dezeuze, en 1927, jot l’escais de Max Cantagrilh –un masatge de la comuna d’Argelièrs- son primièr tèxte : Lo paure òme e la crotz qu’es publicat dins la Campana de Magalouna, jornal clapassièr de lenga d’òc. La jove còla estudianta se va ligar amb los vièlhs Dissabtièrs1 de Dezeuze e participar a d’unes de sos acamps. Aquí Max Roqueta costeja mond bèlses, mai que mai lo poèta catalan Josèp Sebastià Pons qu’aurà sus el e sus son biais d’enfàciar la causa escricha una influéncia decisiva.
Publica dins la revista Òc de la Societat d’Estudis Occitans de poèmas que son remarcats e passa, en 1931, lo concors de l’internat de medecina a Tolon. I encontra sa futura esposa, Leona, de las originas còrsas. Fa son servici militar dins la Marina, anima amb Carles Camprós un jornal militant Occitania qu’esperlonga l’accion del Nouveau Languedoc en l’espandissent a l’ensems dels païses d’Òc. Es lo moment que comença d’escriure de pròsas d’una noveltat totala, tresmudant lo mond de las garrigas nautas en metafòra cosmica de l’anma umana derrabada del jardin d’Eden e escampada dins lo non-res esglasiant de l’existéncia del sègle XX.
Max Roqueta sosten sa tèsi e s’installa coma metge dins lo campèstre, a Aniana, en 1936 dins lo revolum del Front Populaire per qual a de simpatias. N’aprofiècha per afortir sa coneissença de la lenga d’òc, Dins la boca dau pòble d’Òc, e pren lo temps d’escriure d’unas de sas paginas mai polidas. Mobilizat en 1939, en Tunisia, se’n torna lèu al país per repréner sas activitas de medecin dins las condicions malaisidas del temps. Escriu, a partir d’un conte de Josèp Roumanille, sa primièira pèça de teatre, en 1942 : lo Metge de Cucunhan tot s’investissent dins lo fonctionament de la Societat d’Estudis Occitans. Aquel trabalh caparrut mena en 1945, còsta Ismaël Girard e Renat Nelli, a la fondacion oficiala de l’Institut d’Estudis Occitans. Max ne farà un temps lo secretari puèi lo president. La Securitat Sociala es a se metre en òbra, capita lo concors e muda a Montpelhièr per faire lo medecin-conselh.
Max Roqueta disiá que dins sos sòmis aüroses somiava de tambornet. Es a aquel moment que se ronça dins la respelida d’aquel jòc que l’ancora un pauc mai dins l’arc mediteranèu. Participèt en 1939 a i donar una federacion novèla. Sortís un primièr libre en 1948 (n’i aurà dos autres mai tard), Le jeu de la balle au tambourin, amb un lexic occitan, la lenga d’origina del tambornet. Se pensava Max Roqueta que l’avenidor de l’occitan e del jòc de pauma lengadocian non podián èsser desseparats. Farà puèi en 1954 evolucionar aquel espòrt en manlevant d’unas règlas als italians per rendre lo jòc mai viu tot servant lo batedor lengadocian del margue long de falabreguièr.
Baileja de 1954 a 1978 Vida Nòva una revista occitano-catalana que permet als escriveires catalans espanhòls de se poder exprimir dins sa lenga enebida en aquel temps. En 1962, amb Jean Camp et Jòrgi Reboul, forma lo Pen-Club de lenga d’Òc, ne farà lo president.
A partir de 1974, es la retirada, l’urgéncia d’escriure l’arrapa un còp encara, emai aquela d’acabar d’en bèl primièr los sèt tòmes de Verd Paradís.
De 1978 a 1983 dirigís la revista Òc, una revista novatritz a la poncha de la creacion en occitan e en catalan. Dins aquelas revistas, sa pluma viva e aguda e sas qualitats de polemista fan miranda, al servici de la lenga d’òc, de la literatura e de la cultura. Se’n torna en poesia amb D’aicí mil ans de lutz en 1995 e se consacra puèi cap-e-tot a son escritura que se diversifica amb de romans, de teatre, de bestiaris o dins de collaboracions amb de fotografs.
Revirada al francés e dins de nombrosas lengas, son òbra sortís de la confidencialitat del pichon cercle dels occitanistas per tocar a la notorietat internacionala a partir de 1980. Sa pèça de teatre lo Glossari/le Glossaire dintra en 1998 al repertòri de la Comédie Français e sa tragedia Medelha/Médée, considerada coma un cap d’òbra es creada en francés en 2003 e represa en 2008.
Max Roqueta se defunta a Montpelhièr lo 24 de junh de 2005, per la Sant Joan d’estiu que li èra talament cara, annadit de 96 ans. La publicacion d’inediches e l’espandiment de l’òbra de Max Roqueta se perseguís uèi a travèrs d’una associacion : Amistats Max Rouquette, mercé lo trabalh, entre autres, de Joan Guilhem Roqueta -l’enfant de Max, de Joan Frederic Brun e Joan Claudi Forêt. Dempuèi 2007 editan cada annada una revista de las bèlas, les Cahiers Max Rouquette qu’abòrda successivament totes los aspèctes de l’òbra grand de l’enfant d’Argelièrs.
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