Ce manuscrit regroupe des poèmes de Jacques Prunac, connu sous le nom de Jacques Libérat ou encore, de Mèstre Prunac. Outre ses fonctions de boulanger-pâtissier à Sète, il écrivit des poésies en provençal.
Les poèmes de cet ouvrage sont dédiés à Rosalie Prunac (petite fille de Jacques Libérat) par son oncle, F. Prunac.
Le recueil se scinde en deux grandes parties, une première dédiée aux poèmes occitans, et une seconde aux poèmes français.
Long poème en vers, écrit en occitan languedocien.
Le poème s'articule comme un récit qui relate précisément les faits de la journée du 11 août 1770 et fait mention de plusieurs personnages. La narration est quelques fois entrecoupée de dialogues rapportés au discours direct ou indirect.
L'auteur du poème est Marc-Antoine Martin né à Ceilhes en 1737 et mort à Montpellier en 1821. D'abord prieur du diocèse de Béziers, vicaire à Murviel puis curé, il quitte le clergé à la Révolution. Une partie de ses textes est composée de satires contre le clergé de Béziers et contre son vicaire général l'abbé Daydé.
Dans son poème l'abbé Martin prend soin d'écrire au bas de certaines pages des notes indicatives en français. Elles précisent des noms de lieux, et parfois les fonctions occupées par certains ecclésiastes dont il est question dans le poème.
Ce poème est plus connu sous le nom de La partido de mar sous lequel il a été publié en 1842.
Références bibliographiques :
- Poésios biterouèsos dés XVIIe et XVIIIe siècles coumposados per diverses autous. [éd. par Etienne Sabatier], Béziers : impr. E. Millet, 1842, pp. 141-160
L'Université Ouverte des Humanités recense, coproduit (avec ses établissements partenaires) et met librement à disposition des étudiants et enseignants des ressources numériques pédagogiques.
Celle-ci a pour titre "L'occitan...Une langue, une littérature, une histoire"
L'occitan, une langue :
"L'occitan, langue millénaire, est avant tout une langue romane avant d'être la « langue régionale » que l'on connaît aujourd'hui. Elle possède un espace linguistique bien défini et des caractéristiques qui lui sont propres. Et si, face à l'institutionnalisation du français, elle s'est vue progressivement déclassée, la langue occitane n'en occupe pas moins aujourd'hui encore une place à part dans le paysage linguistique français."
L'occitan, une littérature :
"Phénomène étrange et inclassable, la littérature occitane est ici proposée selon un parcours historique présentant les quatre grandes périodes qui distinguent communément la littérature d’oc : l'âge d'or médiéval (Xe – XIIe siècles), la première renaissance dite aussi « baroque » (XVIe – XVIe siècles), la deuxième renaissance du XIXe siècle avec notamment le Félibrige, la troisième renaissance (XIXe et XXIe siècles)."
L'occitan, une histoire :
"Il y a un espace linguistique d'oc, d'accord. Mais est-il aussi un espace d'histoire? Ce n'est pas évident au premier abord. Il ne se trouve pas en effet de territoire immédiatement identifiable sur une carte politique, historique ou géographique, portant le nom d'Occitanie, et le terme ne s'inscrit pas en dehors du milieu militant. Et pourtant, ceux qui ont parlé la langue d'oc au fil des siècles ont une histoire. C'est elle que nous vous proposons ici de découvrir."
Petit manuscrit à tranche doré, dédicacé à Carmen Sylva, pseudonyme de Élisabeth Pauline Ottilie Louise de Wied, reine de Roumanie de 1881 à 1914.
L'auteur, Frédéric Estre utilise le pseudonyme « Lou felibre de la mousèlo » lorsqu'il écrit en provençal, comme c'est le cas pour ce manuscrit, et « Chan Heurlin » quand il emploi le dialecte lorrain.
Dans les premières pages du recueil, entre les portraits de Soulet et de Marsal, on trouve ces mots :
Lou felibre Soulet de Ceta
Edouard Marsal (1845-1829) est un illustrateur de Montpellier. Il a été élève puis professeur à l'École des Beaux-Arts. Certaines de ces oeuvres sont exposées au Musée Fabre.
Joseph Soulet (1851-1919) est un auteur sétois. Il est directeur de l'Armanac Cetòri de 1893 à 1913.