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Musée Château-Gombert (Marseille)
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Pour contacter l'établissement

Association des Amis du Musée de Château Gombert et de sa Bibliothèque
5, place des Héros
13013 MARSEILLE
Tel : 04 91 68 14 38 - Fax : 04 91 68 90 83
Site Internet : http://www.espace-pignol.com/#!missions-et-fonctionnement/c1alk

Historique et missions

Le Musée du Terroir Marseillais, fondé en 1928, est le deuxième musée d’ethnographie des Bouches du Rhône après le Museon Arlaten créé par Frédéric Mistral en 1899 à Arles. C’est dans la continuité de l’œuvre de Mistral que son fondateur Jean-Baptiste Julien-Pignol (1872-1970) fondateur en 1927 du Roudelet felibren, a voulu le situer.

Installé dans un bâtiment construit spécialement dans ce but, il expose de riches collections de meubles, costumes, objets d'usage domestique, outils, instruments de musique, crèches et santons, art sacré et religion populaire. Le Musée retrace les modes de vie provençaux des 18e et 19e siècles, s’intéressant aussi bien au petit monde paysan qu’à la bourgeoise paysanne : mises en scène d’une cuisine provençale à Noël et sa table des 13 desserts, d’une chambre bourgeoise, etc.

Géré par une association, il s’assigne la double mission de conserver et de transmettre. Son action est soutenue par l’Association des Amis du Musée de Château Gombert et de sa Bibliothèque qui participe activement aux expositions temporaires, ateliers, manifestations, conférences, concerts qui animent régulièrement le Musée.

Les collections occitanes du Musée Château-Gombert

Plus de 5000 m² qui regroupent : Un musée ethnographique de 1000 m² consacré au quotidien de la campagne marseillaise, une bibliothèque régionaliste, plus de 5000 ouvrages, revues, archives, une boutique de produits du terroir, un restaurant, "La Table Marseillaise" , un hôtel, L’Oustau, un théâtre de plein air.

Francés de Murat (1766-1838) : filològ e poèta occitan d’Auvèrnha
Assié, Benjamin
François de Murat naît le 2 avril 1766 à Fontenille (arrondissement de Mauriac dans le Cantal) de Jean-François de Murat, avocat au Parlement de Haute-Auvergne. Au cours de sa scolarité, il devient l’hôte assidu du château de Drugeac (Cantal) et fréquente la société cultivée du marquis de Saluces 1 , où il prend goût à la littérature. Admis à l’École militaire de Lunéville en 1787, il devient lieutenant au 6e régiment d’Infanterie en 1792. À la suite de son mariage avec Anne Robin, il s’installe à Riom. Il y donne alors des cours d’écriture et fréquente la société cultivée riomoise, ville où il décède au mois de mai 1838.

François du Murat a produit une œuvre éclectique, en très grande partie inédite, mêlant pièces littéraires (poésies, romans), essais agronomiques et travaux d’érudition sur la langue et l’histoire de l’Auvergne. En 1803, il écrit un « intermède pastoral dont la musique restait à faire 2 » Philone et Daphnis suivi par de nombreuses autres pièces, odes, stances et poésies qui sont restées à l’état de manuscrits. Également intéressé par les progrès agronomiques, il rédige en 1807-1809 un Essai sur les moyens de rétablir la belle race de chevaux en Auvergne, lui aussi inédit, à l’exception des deux derniers chapitres publiés en 1904 dans le Bulletin trimestriel de la Société historique de Corrèze 3 . Il composa également plusieurs romans en français : Trois amis, Le sauvage de Zerit, et Le berger de l’Arverne qui seul sera publié et contient des passages en occitan. Mais son œuvre majeure reste le projet de Tableau biographique de l’Auvergne, auquel il travaille une grande partie de sa vie et qui représente deux grands volumes manuscrits. Lorsqu’en 1836 Pierre-Germain Aigueperse (1804-1877) publie sa Biographie ou Dictionnaire historique des personnages d'Auvergne (2 vol.  Clermont-Ferrand : Berthier, 1836), Murat se sentit dépossédé et écrivit plusieurs pamphlets dans lesquels il « bafoua l’auteur avec une verve sans pareille 4 ».

À la recherche des racines celtiques de l'occitan auvergnat 

À la faveur du mouvement de l’époque sur les études celtiques qui se développe dans la France érudite du début du XIXe siècle - l’Académie celtique, fondée en 1804, fut à l’origine d’un grand mouvement culturel visant à mettre au jour l’antiquité celtique du pays contre la prééminence de l’héritage gréco-romain, en exhumant les vestiges culturels des Celtes qui subsisteraient selon les celtisants en filigrane des traditions populaires -, François de Murat réunit dans de nombreuses notes et études comparatives des matériaux afin de prouver l’origine celtique des parlers occitans de la Haute-Auvergne. « Sous cette orthographe désorientée - dit Doniol -  [il compose] une pièce drolatique de 500 vers » et de nombreuses pièces de circonstance.

Sur la fin de sa vie il ne produisait que « des compositions sur des faits politiques ou sur des racontars locaux occupant ses contemporains de Mauriac ». Il fut attiré alors par les études sur le folklore auquel il consacra plusieurs essais. Le plus développé Lou bair de l’Oustagal ou les Huns en Auvergne (sujet historique du Ve siècle), ne sera jamais achevé.

L’œuvre de François de Murat est connue à partir des articles et travaux que lui consacre son petit-fils, Henri Doniol (Jean-Henri-Antoine Doniol, 1818-1906) dans les années 1900 et les manuscrits de Murat conservés pour la plupart dans le fonds ancien de la Bibliothèque de Clermont-Ferrand (Réseau des Bibliothèques et médiathèques de Clermont-Communauté).


Œuvres de François de Murat

1/ Œuvres littéraires

2-1/ en occitan

Oeuvres inédites

  • [Les Rimes patoises d'Auvergne]

Description : sans doute recueil de poèmes, signalé par Auguste Bancharel dans : La Grammaire et les poètes de la langue patoise d'Auvergne, en 1886.

Localisation : Localisation inconnue

  • [Lou ber e lo dareit]

Description : Pièce satirique de 400 vers, court extrait publié dans : Michel Leymarie, La Cabreta, 1961

Localisation : 


2-2/ en français

Publié

  • Le Berger de l’Arverne : Nouvelle historique, avec des romances mises en musique par l’auteur, par Fr. Demurat, officier de cavalerie de l’ancien régime. Paris : Landerot et Roousset-Belin, 1804, XXIV-176 pages, 1 f. d'Errata, 6 pages de musique gravée Frontispice ; 12º. (Contient des « vers patois »).

Localisation : Bibliothèques de Clermont-Communauté : A 30735 et A 30735bis

Œuvres inédites et non localisées

  • Philone et Daphnis

  • Trois amis  « qui pourrait faire 3 volumes »

  • Le sauvage de Zerit, « un vol. »

  • Ma bibliothèque ou les plaisirs de la solitude (poème de 804 vers)

  • L’Ane Martin traduit en justice pour cause d’impuissance… (poème en 689 vers)


2/Œuvres philologiques

2-1/ philologie occitane

Œuvres inédites

  • « Vocabulaires celto-breton, basque et patois d'Auvergne, par François de Murat ».

Description : Manuscrit, s. d., 40 f.

Description donnée par Pierre-F. Fournier (Revue d’Auvergne, 1931) :

f. 1-12 - Langue basque

f. 13-18 - Celto-breton

f.. 19-24 - Vocabulaire celto-breton, cantalien, limagnien, français et cantabre ou basque des Basses-Pyrénées

f. 25-33 - De la langue anglaise et du patois d’Auvergne

f. 34-38 - Vocabulaire anglais, français et patois d’Auvergne

f. 38-40 - Comparaison du patois de Saint-Maurice (canton de Pionsat), des Martres-sur-Morge (basse Limagne), de Rilhac (Haute-Loire), du langage des maçons, du patois de Manzat (Puy-de-Dôme) avec celui de Mauriac (Cantal).

Localisation : Bibliothèque de Clermont-Communauté : Fonds ancien, ms. 531.

Ressources en ligne : voir la notice du manuscrit dans Calames (catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l’enseignement supérieur) : http://www.calames.abes.fr/pub/ms/D20011818

Voir aussi sur Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6569677g/f8.image


  • « Notice sur la langue celtique et vocabulaire du patois de l'arrondissement de Mauriac, par François de Murat »

Description : Manuscrit, s. d., 42 f. Contient : f. 1 « Notice sur la langue celtique » ; f. 34 « Petit vocabulaire patois de l'arrondissement de Mauriac » ; f. 41 « Table polyglotte ».

Description donnée par Pierre-F. Fournier (Revue d’Auvergne, 1931) :

f. 1-8  - Langue celtique

f. 9-21 - Patois d’Auvergne

f. 22-23 - Réfutations de quelques étymologies de M. le docteur de Raulhac

f. 34-40 - Petit vocabulaire patois de l’arrondissement de Mauriac

f. 41-42 - Table polyglotte

Localisation : Bibliothèques de Clermont-Communauté : Fonds ancien, ms. 532.

Ressources en ligne : voir la notice sur Calames (catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l’enseignement supérieur) : http://www.calames.abes.fr/pub/ms/D20011819

Voir aussi sur Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6569677g/f10.image


Publié

  • Vocabulaire du parler de la région de Ste-Eulalie, arrondissement de Mauriac (Cantal) par François de Murat , éd. par Pierre-Fr. Fournier , Aurillac, imp. moderne, 1932, 51 p.

Description : Extrait du Ms. 532.

Localisation : Bibliothèques de Clermont-Communauté (A 35328, A 70009)


2-3/ Histoire régionale et essais

Publié

  • Examen historique et critique du 1er volume de la Biographie des grands hommes d'Auvergne, par M. Aigueperse ; par le licencié Pero Perez, de Tirtea Fuera, Riom , Thibaud fils, 1835, 108 p. in 8°

Localisation : BnF Tolbiac LN20-16


  • « La lanterne des morts du cimetière Madame D’Orcet (extrait des papiers de François de Murat - 1835)»,  publié dans : Revue de la Haute-Auvergne, t. IV, 1902, p. 99-101.

Consultable en ligne sur Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215420x/f101.image


  • « Voyage hippiatrique, à Pompadour et à Aurillac, en 1809 par François de Murat », publié dans : Bulletin de la Société scientifique, historique et archéologique de la Corrèze. Tome XXVI, 1904, p. 615-650.

Consultable en ligne sur Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5457671n/f635.image


  • « L'Hiver dans la Haute-Auvergne : par François de Murat (manuscrit de François Murat, année 1836) », publié dans : Revue de la Haute-Auvergne, t. VI, 1904, p. 401-405.

Consultable en ligne sur Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215422p/f405.image

  • « J.-B. Monestier, vétérinaire, à Mauriac, 1764-1826 . Notice biographique extraite des papiers de François de Murat », publié dans : Revue de la Haute-Auvergne, t.  VII, 1905, p. 264-274.  

  • « Le Marquis de Saluces et le château de Drugeac. (Extrait des papiers de François de Murat.) », publié dans : Revue de la Haute-Auvergne, t.  VIII, 1906, p. 109-120.  


Pièces inédites

  • « Philone »

  • Essai sur les moyens de rétablir la belle race de chevaux en Auvergne [1807-1809]

  • Tableau biographique de l’Auvergne [2 vol. ms]

  • Lou bair de l’Oustagal ou les Huns en Auvergne  [étude de folklore]



3/ Bibliographie des travaux sur François de Murat

  • Henri Doniol, « Souvenirs du vieux Mauriac : François de Murat », publié dans : Revue de la Haute-Auvergne, t. IV, 1902, p. 97-98.

Consultable en ligne sur Gallica :http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215420x/f99.image

  • Henri Doniol, « François de Murat », Revue d’Auvergne, mai- juin 1905, p. 137-152.
  • P.-F. Fournier, « Vocabulaire du parler de la région de Ste-Eulalie, [précédé d’une notice sur F. de Murat] », Revue d’Auvergne, T. 26, 1931-1932,  p. 1-2.

Consultable en ligne sur Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6569677g/f7.image

  • Michel Leymarie, « François de Murat (de Fontenilles- Sainte Eulalie) 1766-1838 précurseur ignoré du félibrige », La Cabreta, 1961 (9), p. 13-14.
  • Michel Leymarie, « François de Murat de Fontenilles St-Eulalie 1766-1838 Précurseur ignoré du Félibrige - Une chasse mouvementée », La Cabreta, 1961 (10), p. 9-10.
  • Michel Leymarie, « François de Murat de Fontenilles St-Eulalie (1766-1838) Précurseur ignoré du Félibrige », La Cabreta, 1961 (12), p. 10-11.
  • Jean Fay, « Vie riomoise et poésie humoristique d’oc de François de Murat (1835) », Revue de la Haute-Auvergne, T. 45, 1975, p. 290-297.
  • « Frances de Murat », La Cabreta, 1980 (2), p. 10-11.

1) Notice généalogique sur la maison de Lur : suivie d'un Précis historique sur les derniers marquis de Saluces, et sur la cession du marquisat de Saluces à la France en 1560, [par Henry de Lur-Saluces], impr. de Durand (Bordeaux), 1855. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57009476

2) H. Doniol, « François de Murat », Revue d’Auvergne, mai- juin 1905, p. 140-141.

3) « Voyage hippiatrique , à Pompadour et à Aurillac, en 1809 », (voir bibliographie ci-dessus).

4) H. Doniol, « François de Murat », Revue d’Auvergne, mai- juin 1905, p. 150.

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Archives municipales de Cannes, fonds de la famille Négrin
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Émile Négrin (1833-1878) est né à Cannes le 14 octobre 1833, d’une famille de notaires cannois.

Après avoir été élève de la Marine à Toulon, Emile Négrin étudie le droit à Aix-en-Provence et devint professeur à Bagnères-de-Luchon, puis correspondant de presse à L’Union des Artistes et au Courrier des Arts à Toulouse, enfin greffier au Tribunal civil de Nice en 1861.

De retour à Cannes où il se fixe définitivement dans les années 1850, Émile Négrin se consacre entièrement à la littérature, sa véritable vocation. Son premier recueil paraît en 1857 sous le titre Le Beau ciel de Cannes (Toulouse, Vve Sens et Savy), il écrit par la suite une douzaine d’œuvres. Parmi celles-ci, Les Fleurs de Cannes parue en 1866 et Les Promenades de Nice, guide littéraire sur la ville, qui lui vaudra une grande popularité parmi les touristes.

Il fera également plusieurs études sur la langue provençale, proposant un nouveau système d’orthographe dans un livre publié en 1871 Principes orthographiques de la langue provençale et des autres idiomes romans : depuis le dialecte de Nice jusqu'au dialecte de Toulouse, (Impr. Niçoise. [Nice]).

Ami de Victor Hugo, Alphonse Karr, Sainte-Beuve, Michelet, François Coppée, Joanne, Elisée Reclus… avec lesquels il échangea une importante correspondance, il marquera son attachement au mouvement félibréen et à ses promoteurs Mistral, Aubanel, Roumanille.

En 1872, atteint d’une maladie fort grave et incurable à l’époque, il fut frappé de cécité et de paralysie. Surnommé l’Homère cannois, il meurt le 14 septembre 1878 à l’âge de quarante-cinq ans, dans sa villa la Bastidou doù Troubaïre, grande propriété de Cannes.

Modalités d'entrée :

Don aux Archives municipales de Cannes.

Accroissement :

Fonds clos

Fonds complémentaire :

Archives municipales de Cannes - Fonds Tuby

Archives municipales de Cannes - Fonds Escolo felibrenco de Lerins

Description du fonds

Fonds de la famille Négrin consacré à l’histoire littéraire de Cannes et constitué de nombreuses petites pièces. Fonds précieux, qui réunit des lettres autographes d’artistes et hommes politiques contemporains d’Émile Négrin.

Dates extrêmes :

1786–1985

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (Provençal), français

Importance matérielle :

0,10 m.l.

Supports représentés :

Manuscrits, monographies imprimées

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

4S - Papiers privés de la famille Négrin (1786-1907)
[4 S 1 à 6]

Instruments de recherche disponibles :

Répertoire numérique détaillé consultable en ligne : http://archivescannes.ville-cannes.fr/4DCGI/Web_fondsvisu/4S/ILUMP27808

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Fonds librement communicable

Conditions de reproduction :

La reproduction des documents appartenant ou conservés aux Archives communales de Cannes donne lieu à la perception d’un droit de reproduction.

V_H-625-02.JPG
A Milord W.C. Bonaparte Wyse d'Albert Arnavielle
Arnavielle, Albert (1844-1927)
Poèma en occitan (provençal) seguit de sa revirada francesa en pròsa. Es dedicat al felibre d'origina irlandesa William Bonaparte-Wyse (1826-1892), rèirenebot de l'emperador Napoleon Bonaparte. Albèrt Arnavielle (1844-1927), originari d'Alès, foguèt nomenat majoral del Felibrige en 1876.
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Fons Fèlix Arnaudin, Archius departamentals
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Musée d'Aquitaine, Bordeaux. ©Félix Arnaudin, dénicheurs, Capbat, 9 novembre 1893.
Simon Arnaudin (1844-1921), dit Félix Arnaudin, né à Labouheyre (Landes), a collecté tout au long de sa vie des données ethnographiques sur la vie rurale de la Grande Lande.

Après la loi du 19 juin 1857 relative à l’assainissement et à la mise en culture des Landes de Gascogne, Félix Arnaudin prend conscience de la mutation en train de s’opérer dans la civilisation agro-pastorale locale et décide de recueillir chants, contes populaires et proverbes. Petit propriétaire vivant du revenu de quelques métairies, il emploie tout son temps disponible à la collecte systématique de données ethnographiques relatives à cet espace et à ses habitants, qu’il complète par un projet de dictionnaire français-gascon resté inédit jusqu’en 2001.

De son vivant, il ne publie qu’une infime partie de tous les chants et contes populaires qu’il a collectés au sein du recueil des Contes populaires recueillis dans la Grande Lande, le Born, les Petites-Landes et le Marensin (Paris : E. Lechevalier ; Bordeaux : Moquet, 1887) et des deux tomes du recueil des Chants populaires de la Grande-Lande et des régions voisines (Paris : H. Champion, 1912). Il conserve jusqu’à son décès tous ses documents de travail : un ensemble conséquent de contes, proverbes et chants transcrits, répertoriés et analysés.

Par testament, Félix Arnaudin lègue à son neveu Camille Arnaudin tous ses documents, à l'exception de son matériel photographique qui revient à son cousin Paul Dourthe. En 1964, Adrien Dupin et Jacques Boisgontier, qui souhaitent publier l’œuvre d’Arnaudin signent avec les héritiers de Camille Arnaudin un contrat d’édition qui prévoit le transfert de l’ensemble des manuscrits. Ce projet de publication est finalement pris en charge par le « Groupement des Amis de Félix Arnaudin », créé le 12 décembre 1965, sans succès. En 1974, le contrat d’édition signé avec la famille de Camille Arnaudin est finalement révisé. Il prévoit de confier l’ensemble des manuscrits de Félix Arnaudin à l’écomusée de la Grande-Lande, propriété du Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne.

En 1991, le Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne décide de déposer le fonds Félix Arnaudin aux Archives départementales des Landes.

En 1997, le fonds s’accroît avec une donation de la famille d’André Poudenx - à qui avait été confié le soin d’éditer les Proverbes après le décès de Félix Arnaudin - d’un ensemble de manuscrits de l’ethnologue.

Si l’ensemble des manuscrits et documents de travail de Félix Arnaudin sont conservés aux Archives départementales des Landes, le Musée d’Aquitaine conserve aujourd’hui tout son matériel photographique et la Bibliothèque municipale de Bordeaux sa bibliothèque.

Musée d'Aquitaine, Bordeaux. ©Félix Arnaudin. Jeune femme, fin XIXe siècle. N° d'inventaire 66-27-2557Modalités d'entrée :

Dépôt du PNR des Landes de Gascogne en 1991

Accroissement :

Fonds clos 

Fonds complémentaires :

Musée d'Aquitaine (Bordeaux) - Fonds Félix Arnaudin

Bibliothèque municipale de Bordeaux - Fonds Félix Arnaudin

Description du fonds

Le fonds Félix Arnaudin contient les documents de travail de l’ethnologue et rend compte de sa production dans différents domaines : collecte de chants, contes et proverbes, recherches historiques, travaux photographiques, recherches lexicographiques et toponymiques.

On trouvera dans ce fonds : notes de travail, manuscrits d’ouvrages avec annotations en vue d’édition, documents personnels (papiers de famille, actes notariés), documents préparatoires en vue de l’édition d’ouvrages, coupures de presse, correspondance avec des érudits et des spécialistes des langues romanes, répertoires multiples. Quelques tirages photographiques figurent également dans ce fonds.

Dates extrêmes :

1844 - 1921

Langues représentées dans le fonds :

 Français, Occitan (gascon)

Importance matérielle :

 

Supports représentés :

 - Manuscrits/Tapuscrits

 - Documents iconographiques


Pour le consulter

Identifiant du fonds :

 69J 1- 69J 63

Instruments de recherche disponibles :

Archives départementales des Landes, Inventaire du Fonds Félix Arnaudin 69 J, n° 1482 - juin 1992.

Florence Galli-Dupis, Les fonds Félix Arnaudin (1844-1921), collecteur et photographe des « Choses de l’ancienne Grande Lande », In Base de données Archivethno  France, Disponible sur :http://www.garae.fr/spip.php?article206 (consulté le 27/04/2016).

 

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Voir les conditions de consultation sur le site des Archives départementales des Landes

Conditions de reproduction :

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Félix ARNAUDIN, Commensacq, Sangluroous_Inv.66.21.2166.jpg
Fons Fèlix Arnaudin, Musèu d'Aquitània
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Musée d'Aquitaine, Bordeaux. ©Félix Arnaudin, Charbonniers de Salles (Dufaure et Villetorte), 18 juin 1897. N° d'inventaire 91-8-539
Simon Arnaudin (1844-1921), dit Félix Arnaudin, né à Labouheyre (Landes), a collecté tout au long de sa vie des données ethnographiques sur la vie rurale de la Grande Lande.
Après la loi du 19 juin 1857 relative à l’assainissement et à la mise en culture des Landes de Gascogne, Félix Arnaudin prend conscience de la mutation en train de s’opérer dans la civilisation agro-pastorale locale et décide de recueillir chants, contes populaires et proverbes. Petit propriétaire vivant du revenu de quelques métairies, il emploie tout son temps disponible à la collecte systématique de données ethnographiques relatives à cet espace et à ses habitants, qu’il complète par un projet de dictionnaire français-gascon resté inédit jusqu’en 2001.
À partir de 1874 Félix Arnaudin complète sa collecte par une campagne photographique méthodique, tentant de fixer par l’image les paysages, traditions et activités de la Grande Lande au moment où ceux-ci subissent d’importantes transformations.

À son décès, l’ensemble de ses biens est légué par testament à son neveu, Camille Arnaudin, à l’exception de son matériel photographique (clichés et instruments) qui revient à Paul Dourthe, son cousin germain. Ce dernier s’engage en échange à publier une partie de la documentation photographique rassemblée par Félix Arnaudin. C'est chose faite en 1928 avec Au temps des échasses, présentant 75 clichés et légendes de Félix Arnaudin (Arnaudin, Félix, Au temps des échasses, [s.l.] : Paul Dourthe, 1928).

À la mort de Paul Dourthe, son épouse décide de faire don de l’ensemble du fonds photographique Félix Arnaudin au Musée d’Aquitaine.

Musée d'Aquitaine, Bordeaux. ©Félix Arnaudin. Grands pins de Guentes, 8 octobre 1890. N° d'inventaire 66-27-919

Modalités d'entrée :

Don de Mme Dourthe en 1966

Accroissement :

Fonds clos

Fonds complémentaire :

Archives départementales des Landes - Fonds Félix Arnaudin

Bibliothèque municipale de Bordeaux - Fonds Félix Arnaudin

Description du fonds

Entre 1874 et 1921 Félix Arnaudin parcourt la région des Landes avec son matériel photographique et entreprend de fixer les paysages, bâtiments, métiers et personnages de la société traditionnelle landaise en cours de mutation.

Son fonds photographique contient ainsi des clichés sur plaques de verre mais également des épreuves originales sur papier rendant compte d’une des entreprises ethnographiques les plus complètes sur la mutation d’une société rurale en pleine révolution industrielle.

Ce fonds iconographique est accompagné de quatre répertoires manuscrits et d'un répertoire général qui documentent une partie des prises de vue.  Ces répertoires livrent pour chaque cliché recensé des informations sur la prise de vue (sujet, date, heure, temps, position du photographe, angle de vue) et des informations techniques (diaphragme utilisé, temps de pose, marques des glaces, révélateur). Par ailleurs, une partie des clichés reproduit des documents d’archives relatifs à l’histoire de la région et à ses communautés d’habitants, réunis par Félix Arnaudin dans le cadre de ses recherches.

En complément, 376 plaques de verre qui faisaient partie du fonds photographique originel sont aujourd’hui conservées aux Archives départementales des Landes, au sein du fonds Félix Arnaudin (69J43- 69J45).

Dates extrêmes :

 1874-1921

Langues représentées dans le fonds :

Français 

Importance matérielle :

  • 3218 clichés sur plaque de verre
  • 2714 épreuves originales sur papier
  • 318 unités documentaires manuscrites

Supports représentés :

Manuscrits

Documents iconographiques

Pour le consulter

Identifiant du fonds : 66.27

 

Instruments de recherche disponibles :

Les inventaires et le répertoire méthodique rédigés à l’entrée du fonds dans les collections du Musée d’Aquitaine ont été entièrement reproduits et publiés dans : Félix Arnaudin, Œuvres Complètes : Index Général, Bordeaux : Parc naturel régional des Landes de Gascogne : Ed. Confluences, 2007.

Florence Galli-Dupis, Les fonds Félix Arnaudin (1844-1921), collecteur et photographe des « Choses de l’ancienne Grande Lande », In Base de données Archivethno France. Disponible en ligne (consulté le 05/01/2015)

Ressources en ligne

Le fonds numérisé est disponible en ligne via le moteur de recherche Collections du musée

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

 

Conditions de reproduction :

Les reproductions sont soumises à autorisation par contrat et à facturation. Cette dernière porte sur la fourniture des images sous forme numérique. 
Les demandes d’autorisations doivent être adressées au musée d'Aquitaine à l’adresse suivante : 20 cours Pasteur, 33000 Bordeaux.

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Médiathèque d’Uzès, Fonds Jules Couder
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Jules Couder (6 août 1845- 31 juillet 1931), né et mort à Uzès (Gard), est un poète local d'expression occitane.
Professeur de Lettres au collège d'Uzès, il compose de nombreux textes en occitan, poésies, chansons, fables et contes, parfois signés de son pseudonyme « Jicé ».
Il est également l'auteur d'articles et chroniques d'histoire locale.

Selon les cahiers de manuscrits autographes entrés à sa mort dans les collections de la Bibliothèque municipale d'Uzès, c'est à l'âge de la retraite, à partir des années 1910 jusque vers 1922, que Jules Couder compose des centaines de petites pièces qu'il intitule « vers patois ». Cette œuvre, en grande partie inédite, est réalisée par divertissement personnel. Jules Couder est emblématique d'une génération d'érudits locaux qui prennent goût à l'écriture en langue occitane en suivant l'exemple des écrivains de la renaissance félibréenne qui essaiment depuis la fin du XIXe siècle dans l'ensemble de l'espace occitan.

À sa disparition, les cahiers manuscrits de Jules Couder entrent dans le fonds local de la Bibliothèque d'Uzès où il sont aujourd'hui conservés.

Accroissement :

Fonds clos

Modalités d'entrée :

Don de Jules Couder

Fonds complémentaire :

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Description du fonds

Le fonds Jules Couder est composé de deux grands ensembles : un premier regroupant son œuvre française et occitane, et un second ensemble constitué par ses papiers personnels et sa correspondance.

Plan de classement du fonds Jules Couder

FL 1132-1/ Œuvres de Jules Couder
1-11/ Poésies, fables, contes et chansons en occitan
12-13/ Écrits en français
12/ Théâtre
13/ Chroniques d'histoire locale
14/ Transcription d'œuvres de Jules Couder et autres par M. Maffre

FL 1132-2 Papiers personnels et correspondances à Jules Couder

Dates extrêmes :

1910-1925 [c.a.]

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (languedocien)

Français

Importance matérielle :

0.10 mètre linéaire, 14 volumes, 1340 pages

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

FL

Instruments de recherche disponibles :

Catalogue en ligne des collections de la médiathèque d'Uzès

Ressources en ligne

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Conditions d'utilisation

© Médiathèque d’Uzès

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Sur demande motivée, ou consultation de la version numérisée.

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Petit vademecum sur les croisades (XIIe-XVe siècle). / Baloup, Daniel
Baloup, Daniel
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Actes del collòqui "Les croisades : Orient-Occident
(XIe au XIIIe siècle)"
Histoire et cultures en Languedoc
Lacroix, Jean-Louis.
Chapot-Blanquet, Maguy
Depuis 2008, l'association "Histoire et cultures en Languedoc" organise chaque année les Rencontres Internationales du Patrimoine Historique, avec le soutien de la Région Languedoc-Roussillon, du CIRDÒC-Mediatèca occitana, de la Société Archéologique et du Musée Languedocien de Montpellier,  et du Pays Cœur d' Hérault.


Découvrir l'association Histoire et cultures en Languedoc.

Présentation du colloque par Maguy Chapot-Blanquet :

Qu’est-ce que la Méditerranée ?

Au sens géographique, c’est une mer au milieu des terres et, là, on peut évoquer ses iles d’or ensoleillées, ses rivages sans nuages et son ciel étoilé comme dit la chanson.

A l’approche de ses rivages, on aborde alors le sens historique et culturel et on est loin d’une description amène.

Dans la mythologie grecque, Poséidon règne sur l’empire de la mer, il vit entouré d’un cortège de dieux et de monstres marins qu’il déchaînera contre Ulysse après la chute de Troie. A travers son récit, Homère montre que les humains sont les instruments des luttes fratricides des divinités. De là naîtra, pour le théâtre, la tragédie, chère à Sophocle, mais aussi à nos auteurs classiques qui s’en inspirèrent. La poétique de notre civilisation s’est nourrie de la lutte des divinités gréco-romaines, reflet des passions des hommes.

 

1/ Qu’il s’agisse de polythéisme ou de monothéisme, le caractère idéologique de la religion sous tendu par les intérêts politiques et économiques dominera les peuples qui s’affrontent en son nom. En Orient et en Occident, à la fin du IV° siècle, le Christianisme devient religion d’état avec l’empereur Théodose. En 612, apparait, en Arabie, une nouvelle religion monothéiste : l’Islam. Cette 3° « religion du livre » édicte ses fondements dans le Coran. Allah est grand et Mohamed est son prophète. Mohamed est à la fois chef religieux, chef militaire et chef de guerre. Toute action est dictée par Allah, donc, la guerre est une guerre sainte, dite djihad, faite au nom d’Allah. Elle peut être une guerre intestine qui oppose entre eux sunnites et chiites, elle peut être expansionniste et dirigée vers l’empire chrétien d’orient, avec Constantinople ou vers la Méditerranée occidentale avec la conquête de l’Afrique du Nord, des iles et de la péninsule ibérique. Le caractère guerrier de cette religion peu nourrir en son sein des dissidences barbares comme la secte des Assassins, redoutée et utilisée selon les besoins du moment par les musulmans eux-mêmes.

Jésus, fondateur du Christianisme, est d’essence divine. Sa doctrine est inscrite dans les Evangiles. Elle est basée sur la non-violence : « tu ne tueras point » et « mon royaume n’est pas de ce monde ». C’était la 1° année de notre ère. L’église primitive appliquera la règle fondamentale de la séparation du spirituel et du temporel.

 

2- Observons l’image qui est projetée, il s’agit bien d’une expédition guerrière. Comment en est-on arrivé à l’idée de croisade ? Cette idée résulte d’un long processus de transformation de la doctrine chrétienne que nous fera appréhender Marie-Anna Chevalier dans son exposé.

Mais avant de nous éloigner de cette projection je veux vous lire un passage d’Amin Maalouf dans son livre : Les croisades vues par les Arabes .

3- En route vers Jérusalem.

En 1095, quand Urbain II, au concile de Clermont, prêche avec succès la 1° croisade, il n’imagine pas qu’il entraine l’occident chrétien dans deux siècles de guerres et que ce qui s’est passé ne pouvait être imaginé ni par les croisés ni par le pape. « Il fallait, écrit Jean Flori, un niveau suffisant de valorisation et de sacralisation de la guerre et un état de tension politico-militaire venant créer un choc émotionnel permettant à cette sacralisation de s’exprimer à la fois dans les actes et dans les écrits. »

« Guerre sainte », il fallait reconquérir le tombeau du Christ. Guerre de conquête, et c’est la création des états latins d’Orient, Yvan Gastaut évoquera le rapport des forces à cette époque en Méditerranée. Il nous dira aussi quel portrait pouvait-on faire de ces croisés partis à l’aventure.

En Occident, pour la Péninsule Ibérique, on peut difficilement parler de croisade car la destruction de Saint Jacques de Compostelle par Al Mansour ne revêt pas le degré de sacralisation de Jérusalem. Certes, la lutte engagée par les royaumes chrétiens ibériques contre les musulmans d’Al Andalus, à partir du XI° siècle s’inscrit dans un contexte global d’affrontement entre Chrétienté et Islam au Moyen Age. Mais Daniel Baloup nous montrera la singularité du phénomène et les relations complexes avec les entreprises dirigées vers la terre sainte.

Que dire ?

Epopée ou fiasco pour les croisades en Orient, peut-être les deux.

Pour l’Occident, mettons en avant, entre-autres, l’épopée du Cid Campeador au XI° siècle, qui repousse les musulmans et s’empare de Valence. Corneille reprendra, dans « le Cid », cet épisode dans le fameux récit du combat de Rodrigues ou la vaillance des chrétiens n’aura d’égale que le nombre écrasant des galères musulmanes, et… »le flux les apporta, le reflux les remporte ».

Cette image est celle de la Reconquista. De petits royaumes divisés et hostiles entre eux, naitra un royaume unifié par les rois catholiques Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon. De ces siècles ébauchés et que nous allons parcourir au cours de cette journée, nous verrons que la réalité a souvent dépassé la fiction aussi me pardonnerez-vous d’avoir souvent mêlé Histoire et Littérature et donné une part importante à l’imaginaire. . Oui, c’est un grand moment vécu par l’Occident ; d’où est né le gout de l’Orient que nous fera partager Alem Surre-Garcia cet après-midi dans sa géopoétique de la Méditerranée.

 

Maguy Chapot-Blanquet

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CIRDÒC (Béziers, Hérault), fonds Adrien Vezinhet
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Tapuscrit de Vistalhas (Coll. CIRDÒC, VEZ-A-1-1)

Adrien Vezinhet est né à Sainte-Radegonde (Aveyron) le 27 avril 1912. Enseignant et écrivain de théâtre d'expression occitane il a également été animateur de la société folklorique de « la Pastourelle » créée à Rodez en 1947.

Issu d’une famille de paysans rouergats, il suit des études au petit séminaire de Rodez puis à Toulouse. Il devient professeur de Lettres à Rodez en 1937, censeur au Lycée Pierre-Loti de Rochefort-sur-Mer (1947) puis au Lycée de Rodez (1950), et enfin au Lycée Joffre de Montpellier (1957). En 1968, il est nommé proviseur de la Cité scolaire d’Alès. Il achève sa carrière en tant que proviseur du lycée Henri-IV de Béziers de 1970 à 1974.

Parallèlement à sa carrière d'enseignant, Adrien Vezinhet s'est également impliqué tout au long de sa vie pour l'étude et la promotion de l'occitan. À la Libération, il fait partie des fondateurs de l’hebdomadaire Le Rouergat, journal chrétien, familial et social qui paraît à partir de 1944 et dans lequel il publie des chroniques en occitan.

À Rodez, il est un ardent promoteur de la langue d’oc et des traditions locales. Au début des années 1950, il accompagne les débuts de la société folklorique « la Pastourelle », où il participe à l'écriture de pièces de théâtre en collaboration avec l'écrivain occitan Henri Mouly (1896-1981) et Jean-Marie Lacombe.

Devenu proviseur au Lycée Henri-IV de Béziers, Adrien Vezinhet se lie d'amitié avec Yves Rouquette (1936-2015) qui y est alors enseignant. Il lui fait découvrir son théâtre et ils projètent ensemble une édition sous le titre de Teatre de la Pastorèla. L'édition n'aboutiera jamais. L'ensemble des textes rassemblés pour cette édition sont ensuite déposés par Yves Rouquette au Centre international de documentation occitane (CIDO, devenue CIRDÒC en 1998). Le Teatre de la Pastorèla est édité par IEO-edicions en 2014.

Modalités d'entrée :

Don de Yves Rouquette en 1993

Accroissement :

Fonds clos

Description du fonds

Le fonds Vezinhet est composé de deux ensembles :

- VEZ-A : productions littéraires et théâtrales d'Adrien Vezinhet.

- VEZ-B : travaux sur les danses traditionelles du Rouergue et du Sud du Massif Central.

Dates extrêmes :

Fin de la décennie 1970

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (languedocien)

Importance matérielle :

0.10 mètre linéaire, environ 400 feuillets

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Reproductions (photocopies)

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

VEZ

Instruments de recherche disponibles :

Description du fonds dans Calames (Catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l'enseignement supérieur)

Inventaire dans le catalogue des archives du CIRDÒC

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultable au CIRDOC, en salle de recherche

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