Manuscrit d'une adaptation théâtrale de Mirèio par Joseph Bourelly.
Le document est daté à la dernière page de "l'estiu de 1896".
Petit manuscrit à tranche doré, dédicacé à Carmen Sylva, pseudonyme de Élisabeth Pauline Ottilie Louise de Wied, reine de Roumanie de 1881 à 1914.
L'auteur, Frédéric Estre utilise le pseudonyme « Lou felibre de la mousèlo » lorsqu'il écrit en provençal, comme c'est le cas pour ce manuscrit, et « Chan Heurlin » quand il emploi le dialecte lorrain.
Manuscrit anonyme du XVIIIème siècle avec une reliure récente. Il s'agit d'une comédie apparemment incomplète.
Dans les deux scènes du manuscrit , on peut comprendre que le perruquier Catogan et sa femme, une habilleuse de théâre cherchent à se faire embaucher par M Dumontre.
Dans les premières pages du recueil, entre les portraits de Soulet et de Marsal, on trouve ces mots :
Lou felibre Soulet de Ceta
Edouard Marsal (1845-1829) est un illustrateur de Montpellier. Il a été élève puis professeur à l'École des Beaux-Arts. Certaines de ces oeuvres sont exposées au Musée Fabre.
Joseph Soulet (1851-1919) est un auteur sétois. Il est directeur de l'Armanac Cetòri de 1893 à 1913.
Ce manuscrit provenant des archives de Louis Bayle contient de nombreux poèmes inédits, attribués à Joseph Bourilly, en raison de la présence du texte intitulé Lou Cibournié, qu'il publiera en 1973.
Les variations dans la couleur de l'encre et dans l'écriture laissent supposer que les poésies ont été rédigées sur plusieurs années (de 1899 à 1907 selon les dates attribuées aux poèmes).
Sur une feuille volante est collé une coupure du journal Art et Soleil de 1904. Il s'agit d'un article de Bourilly sur le cinquantenaire du Félibrige.
Il contient aussi les avant-propos imprimés, rédigés par Bourilly, et destiné à la publication d'un recueil de poésies regroupant des oeuvres de plusieurs auteurs.
Ce manuscrit est une version commentée de Grammaire générale populaire des dialectes occitaniens : essai de syntaxe paru en 1911 dans La Revue des langues romanes.
Avec cet article, aboutissement d’un long travail de recherche sur les dialectes de la langue d’oc moderne, Louis Piat souhaite offrir aux auteurs un guide de référence sur les dialectes occitans qui n’avaient été jusque là que très brièvement étudiés. Il explique ainsi dans son introduction qu’il espère que sa grammaire puisse “venir en aide aux écrivains qui sentent obscurément le besoin de se soustraire à l’influence du gallicisme, et auxquels a, jusque ici, fait défaut un guide autorisé”.
Les pages manuscrites portant les commentaires et corrections sont intercalées entre les pages imprimées de l’article. Ces commentaires insérés dans le texte original ainsi que l’ajout d’une table des matières, d’un avant-propos et d’une préface laissent supposer que l’auteur préparait une réédition de ce travail. Par rapport au texte de 1911, ce manuscrit comporte également une nouvelle table des matières avec deux chapitres de plus, l’un dédié aux occitanismes et l’autre aux mots latins.
Le manuscrit comprend également une lettre de l’abbé L. Médan datée du 7 janvier 1914 qui félicite l’auteur pour son travail de synthèse sur la grammaire occitane.
PIAT Louis, « Grammaire générale populaire des dialectes occitaniens : essai de syntaxe », Revue des Langues Romanes, 54, pp 230-314 ; tiré à part, Cote CIRDOC : CAC 3445.
Texte d'une chanson composée par l'écrivain Carcassonnais Achille Mir à l'occasion d'une excursion à la Grotte de la Coquille (située sur la commune de Cesseras, dans l'Hérault, parfois appelée "grotte de Minerve").
L'auteur indique que ce texte de circonstance s'interprète sur l'air d'"Aquelos mountagnos que tant nautos son" (Aquelas montanhas que tant nautas son en graphie occitane), c'est-à-dire du très fameux "Se canta".
Ce texte n'était connu que par une seule référence dans l'édition des Countes en proso e en vèrs d'Achille Mir (Carcassonne, L. Bonnafous, s. d. = vers 1900). Le manuscrit est contenu dans un recueil autographe de l'auteur conservé au CIRDÒC-Mediatèca occitana (fonds du Collège d'Occitanie).
(Extrait d'un recueil de poèmes de 220 page ; p.122)