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Décor de l'Acte IV de Mireille
Estampe représentant le décor de l'Acte IV de Mireille, opéra de Charles Gounod. Dans la version de l'opéra de Busser, ce décor des Saintes-Maries est présent à l'Acte V.

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Estampe représentant le décor du tableau 2 de l'Acte III de Mireille, opéra de Charles Gounod
Chaperon, Philippe (1823-1906). Dessinateur
Estampe représentant le décor du tableau 2 de l'Acte III de Mireille, opéra de Charles Gounod

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Estampe représentant le 1er tableau de l'Acte III de Mireille, opéra de Charles Gounod
Estampe représentant le 1er tableau de l'Acte III de Mireille, opéra de Charles Gounod.

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Affiche pour la représentation de Mireille le 09/07/1932 au Square des Epinettes à Paris
Affiche pour la représentation de l'opéra Mireille (Charles Gounod) le 9 juillet 1932 au Théâtre de Verdure du Square des Epinettes à Paris.

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Mireille interprété par la Garde Républicaine
Imprenta y Librería Pérez (Huesca)
Interprétation d'un air de Mireille, vraisemblablement Chantez, chantez Magnanarelles  (Acte I, Scène I) par la Garde Républicaine Française

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Mirèio de Frederi Mistral
Mistral, Frédéric (1830-1914)
Edition originale de Mirèio publiée en 1859.
Ce long poème en douze chants est dès l'origine édité avec une traduction littérale française, ce qui a certainement contribué à séduire le public parisien. C'est l'œuvre qui a rendu célèbre Frédéric Mistral, on dénombre une trentaine de traductions en langues étrangères. 
En 1861, Mireille vaut à Mistral le prix Monthyon décerné par l'Académie française. Lamartine le qualifie de "nouvel Homère". 
Mirèio relate la naissance d'un amour contrarié entre deux jeunes gens de condition différente : Mireille et Vincent. 

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Jeanne Vaultier de l'Opéra-Comique dans "Mireille" de Gounod
Photographie de Jeanne Vaultier de l'Opéra-Comique, interprète de Mireille entre 1919 et 1923.

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La correspondance entre Frédéric Mistral et Auguste Fourès
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Qui est Auguste Fourès  ?

Poète languedocien originaire de Castelnaudary, journaliste, historien albigéiste, fédéraliste. La première partie de son œuvre est écrite en français puis, vers 1875, encouragé par Mistral et Achille Mir, il commence à publier en occitan. Mistral le complimente alors beaucoup sur sa poésie. Il est, avec Louis-Xavier de Ricard, un des "félibres rouges", républicain et anticlérical. Ils fondent en 1876 l'almanach La Lauseta, dont ne paraîtront que quatre numéros entre 1877 et 1885. En 1881, il est proclamé majoral du Félibrige (Maintenance du Languedoc) et bénéficie de l’appui de Frédéric Mistral.


Description de la correspondance

Dans la lettre du 6 décembre 1875, Mistral félicite Fourès pour ses œuvres et son entrée dans le Félibrige. Toutefois, il l’encourage à adopter une graphie et un style plus occitans, c’est à dire moins proches du français. Il lui conseille donc de s’inspirer des troubadours pour sa graphie et de puiser davantage l’inspiration dans son pays pour le style. Dans la mission qu’il s’est donnée pour la langue occitane à travers le Félibrige, Mistral s’attache à rester toujours au plus proche de ce qui se fait en matière de création occitane, à entrer en contact avec toutes les personnes susceptibles d’apporter leur pierre à l’édifice et à les guider dans ce sens.

Dans la lettre du 10 mars 1882, Mistral presse Fourès de ne pas l’apparenter publiquement aux Républicains. Ce passage pointe l'ambiguïté qui touche l’orientation politique de Mistral : après une jeunesse républicaine déçue, il semble abandonner tout véritable engagement politique et il se rapproche de la tendance idéologique du Félibrige imposée par un Roumanille blanc. Son unique engagement va à la “Cause provençale”.

Le 17 janvier 1883 Fourès demande l’appui de Mistral pour un acte de solidarité en faveur de l’Alsace-Lorraine victime d’inondations. Il veut prouver à la capitale l’attachement des félibres à la patrie et contrer les accusations de séparatisme dont ils font l’objet : il veut les solliciter pour publier un fascicule de vers occitans, vendu au bénéfice des sinistrés. C’est un Républicain, politiquement engagé, et il ne veut pas prendre le risque que ses idéaux fédéralistes soient mal interprétés.

Mistral lui répond le 19 du même mois, d’abord par le paiement de sa contribution, mais aussi par un conseil : il doit bien réfléchir à son projet de soutien à l’Alsace-Lorraine qui pourrait ne pas marcher aussi bien qu’il l’espère. Sur la question du séparatisme, Mistral estime que les accusations ne doivent pas inquiéter les Félibres qui prouvent suffisamment leur attachement à la France. Ces remarques semblent traduire la désillusion de Mistral sur le plan politique : hors d’un contexte politique, des accusations de séparatisme ne représentent pas une menace réelle à la crédibilité du Félibrige. On perçoit un décalage entre les préoccupations de Fourès, politiques, et celles de Mistral, devenues presque exclusivement poétiques et culturelles.

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Lettre de Frédéric Mistral à Prosper Estieu : 7 juillet 1911
Mistral, Frédéric (1860-1914)

Qui est Prosper Estieu  ?

Instituteur et poète audois. Il fonde plusieurs écoles félibréennes. Il est membre de l’Académie des Jeux Floraux de Toulouse. En 1900 il est élu majoral du Félibrige. En 1927, il fonde le Collègi d’Occitanìa. Il dirige plusieurs revues dont Lo Gai Saber, et il élabore avec Antonin Perbosc une graphie inspirée des troubadours qui servira de base à la “graphie classique” de l’occitan. Il entretient une correspondance amicale avec Frédéric Mistral entre les années 1890 et 1910, dans laquelle Mistral le complimente sur sa poésie et commente, parfois en les lui reprochant, ses choix orthographiques.

Description de la lettre

Une autre thématique qui doit avoir intéressé Estieu est développée dans cette abondante correspondance. Elle concerne la légende d’Esclarmonde : le 7 juillet 1911 Mistral retranscrit pour son ami un échange dans lequel il refuse le titre de vice-président du “Comité parisien du monument d’Esclarmonde de Foix”, au motif qu’il ne croit plus à l’histoire de cette “militante cathare” divulguée par Napoléon Peyrat. On déduit de la formulation qu’il emploie qu’il y a cru à une époque, mais ses propres recherches ne lui dévoilent que de trop rares et brèves mentions pour justifier le symbole. Mistral a bâti sa poésie et sa Cause provençale sur un certain nombre de mythes historiques et de projets politiques qui, de déceptions en remises en question, sont passés du statut de convictions à celui d’illusions à ses yeux mais n’ont pas diminué son attachement à la poésie ni à la Cause. Ils en ont peut-être simplement modifié l’essence.

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Les olivades = Lis óulivado / Frédéric Mistral
Mistral, Frédéric (1830-1914)
Publié en 1912, deux ans avant sa mort, Lis óulivado est le dernier grand recueil de poèmes lyriques de Frédéric Mistral. Il rassemble des poèmes écrits jusqu'en 1907, majoritairement des chansons.

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