Jeudi 20 Avril à 18:30 à l'Ostal d'Occitanie à Toulouse
Chanteuse et musicienne au sein de La Mal coiffée, Marie Coumes est également conteuse.
Avec « Ceux des étangs», elle nous fait partager des contes populaires qui forment un tableau poétique et drôle des paysages, des gens et de leurs habitudes : les étangs, la mer, la garrigue Languedocienne. Des villages d’aujourd’hui aux premiers peuples d’hier.
Des innocents, des vieux aussi… Et des chants pour prolonger les histoires et donner du temps aux rêves.
Durée environ 1h. Tout public à partir de 11 ans.
L'enfance de JF Brun s'est déroulée entre Cévennes et Camargue, baignée de culture classique gréco-latine et de langue d'Oc, dans ses deux aspects raffinés et sauvages. L'ensemble de son œuvre tend tout entière au réenchantement du monde, dans une passion mystique pour la nature méditerranéenne, avec ses traditions et ses croyances, et pour leur vecteur, la langue occitane, dans sa variété montpelliéraine. Son nouveau recueil célèbre, entre autres montagnes, celle de la Séranne qui illimite son horizon plus qu'elle ne le borne.
Beaux, légers, rythmés et ciselés, cette série de courts poèmes sur les chevaux de Camargue témoignent d'une véritable affection pour ce cheval et d'une longue proximité avec les manades de cavalo. Accompagnés de photographies en noir et blanc de Florent Gardin.
La cima es dins la tèsta / quauque part dins la tèsta / Lo viatge comença dins lo pantais,/ comença de jorns / De setmanas o de mes / abans lo primièr pas. [La cime est dans la tête / Quelque part dans la tête / Le voyage commence dans le rêve éveillé, / Il commence des jours, des semaines ou des mois / avant le premier pas.]
Texte occitan, italien, anglais. Edition TròbaVox.
Ce recueil de Roland Pécout reprend à partir du Lubéron un des principaux motifs mythiques et poétiques des œuvres précédentes, la lecture des paysages à travers l’épaisseur des temps qu’ils ont connue, ainsi que l’exprime le texte de la quatrième de couverture : « Lubéron : ce parcours est d’abord une errance, et un rêve de déverrouiller l’Histoire ; il est aussi un chant venu d’un microcosme qui reflète la diversité du monde, et sa finitude ».
L’occitan dans les tranchées. Ce recueil, à partir de différents documents, évoque la place de la langue occitane ou langue doc dans la vie quotidienne de la Première Guerre mondiale. Parce que le sujet nous paraissait plus original, voir même occulté. Mais bien entendu, l’occitan dans les tranchées c’est avant tout le combattant venu des quatre coins d’Occitanie, de Bordèu a Niça, de Pau a Lemòtges, de Narbona a Clarmont d’Auvernha. Pas toujours bien accueilli, parfois diffamé – se rappeler l’affaire du 15e corps – il n’en a pas moins souffert et fut tout aussi méritant dans les moments difficiles. Ces quelques pages lui sont dédiées.
Quand le sergent Louis Bonfils part à la guerre le 14 août 1914, c’est un félibre qui apporte la contribution du Midi au combat de la grande France.
Les lettres qu’il envoie à son complice Pierre Azéma sont un échange entre deux écrivains. Ce sont aussi des lettres militantes. D’abord, et c’est un fait unique parmi toutes les correspondances de poilues connues à ce jour, parce qu’elles sont écrites en occitan. Ensuite parce qu’elles témoignent d’un combat acharné pour défendre la réputation des Méridionaux rudement attaquée par les civils et les militaires du Nord de la France. Cette lutte pour l’honneur du Midi conduira Louis Bonfils jusqu’au conseil de guerre tenu sur le front, où il sera acquitté, et même félicité. Quand le capitaine Louis Bonfils est tué à la guerre, le 11 juin 1918, il a certes remporté quelques belles victoires, militaires contre les Allemands, morales contre les Français du Nord, mais la guerre qui semble occuper de façon récurrente le Nord et le Sud est loin d’être terminée.
L’édition de cette correspondance exceptionnelle, entreprise dès 1918, a dû attendre un siècle pour voir le jour.
Le Félibre F. Pouzol fut tué sur le front en septembre 1918. Militant pour l’enseignement du provençal, ses œuvres avaient été publiées en 1921. Aujourd’hui paraît une nouvelle édition largement complétée avec commentaires et analyses par différents auteurs.
CREDDO, 12 Av. A. Chabaud - 13690 Graveson