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Inauguracion de l'exposicion Lenga(s) de guèrra : festenal Mascaret de Pessac (33)
Aurélien Bertrand

Lo 29 de setembre de 2015 se debanarà l'inauguracion de l'exposicion Lengas de Guèrra del CIRDÒC à l'Hôtel de Ville de Pessac en Gironda.
Aquela exposicion presenta l'estat de las lengas de França abans e pendent la Primièra Guèrra mondiala e o confronta lo testimòni de mai d'un Poilu occitan.

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Jornadas del patrimòni al CIRDÒC : 19 e 20 setembre
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Pour cette 32e édition des journées du patrimoine, le CIRDÒC vous invite à découvrir les acteurs de la culture occitane et à participer à la fabrique du patrimoine occitan de demain.
Ouvert de 13h00 à 18h00 samedi 19 et dimanche 20 septembre, le CIRDÒC vous accueillera pour des visites de ses réserves patrimoniales, une exposition autour des films de Michel Cans réalisée par les lycéens de Pézenas, et une projection de documentaires.
Enfin, sur ces deux jours, La Cooperativa - fabrica collectiva dels patrimònis occitans vous donne rendez-vous pour participer à la grande collecte des éléments qui constitueront le patrimoine occitan de demain.
Cette année, le CIRDÒC s’associe également aux Amis de Saint-Aphrodise et à Réussir à Béziers pour vous faire découvrir le patrimoine occitan biterrois grâce à des visites commentées dans la ville.

Samedi 19 septembre 2015

14h00 - Visite commentée du Cimetière Vieux, à la découverte des auteurs et lieux de mémoire occitans de Béziers.

Départ Place Saint-Aphrodise

13h00 à 18h00 au CIRDÒC - Exposition, visite des réserves patrimoniales, projections : le CIRDÒC vous invite à découvrir la fabrique du patrimoine occitan.


16h00 - Vernissage de l’exposition Los passejaires de Pesenàs et projection des documentaires Bufa lo Cèrç e raja l’Orb… et … E filma Miquel Cansd’Hélène Morsly, suivi d’un moment d’échange avec la réalisatrice.

(2015-FR et OC - 17 min. et 22 min.)

Autour d’images d’archives réalisées par Michel Cans dans les années 50, Hélène Morsly, assistée par les lycéens de Pézenas, a réalisé un «road movie languedocien» pour dire «la fin du village», la fin d’un monde et le début d’un autre, chaotique, incertain, dans lequel on se raccroche parfois à des branches qui menacent de tout emporter dans leur chute.
On a peur, on est seul.
Alors on se couche dans l’herbe, en contrebas d’une route déserte, on écoute le vent et le fleuve qui descend vers Béziers, on se souvient d’un poème de Joan Bodon, on l’entend…

Dimanche 20 septembre 2015

9h45 - Visite guidée des vieux quartiers de Béziers, à la découverte des lieux de mémoire occitans de Béziers.

Départ Place Saint-Aphrodise

13h00 à 18h00 au CIRDÒC - Exposition, visite des réserves patrimoniales, projections : le CIRDÒC vous invite à découvrir la fabrique du patrimoine occitan.

16h00 - Lancement de La Cooperativa - Fabrica dels patrimònis occitans

"La Cooperativa", grande collecte participative des éléments du patrimoine occitan de demain, vous donne rendez-vous à Béziers.
Apportez vos documents, objets, témoignages ou anecdotes : des bibliothécaires et archivistes, experts du patrimoine occitan, seront présents pour discuter avec vous, comprendre et expliquer ce que ces souvenirs, objets et documents représentent et  vous donneront des conseils pour assurer leur sauvegarde, leur valorisation afin d’enrichir la mémoire occitane de demain.
Pour en savoir plus : http://cooperativa.occitanica.eu/

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Estivada à Rodez : DJÉ BALÈTI

Cabaret (Blues / Folk / Gnawa / Rock) :

On peut bien faire le tour du monde, quelque part la Terre est ronde… Mais, de ce voyage, en revient-on jamais vraiment ? Le voyage questionne notre rapport à l’identité, au « Qui suis-je ? » et à l’ « Où vais-je ? », et notre lien à l’autre, aux autres, ceux qu’il faut aller voir vivre pour se rendre compte, qu’au fond, nos différences sont quantité négligeable. Jérémy Couraut, dit Djé Balèti, a fait le tour du monde, et celui de la question, avant de revenir poser ses valises, chargés de souvenirs bien plus familiers qu’exotiques, à Niça la Bèla, sa ville, là où tout, pour lui, avait commencé. Dans son road-trip au long cours il eut le temps d’apprendre et comprendre les musiques que l’on dit, à tort, « du Monde », celles qui sont de partout en étant de quelque part : la tarantelle du Sud de l’Italie, les cuivres de Balkans, la java parisienne, les rythmes caribéens, le blues sub-saharien, le rock anglais, la transe indienne, le forró brésilien… Riche de ce folklore mondial en réinvention permanente, il le marie à sa culture niçoise, aux rites carnavalesques, populaires par essence, crée son style musical, le « Pica doun pica » amplifie un instrument oublié, symbole à lui seul de l’union des deux rives de la Méditerrannée. Son « espina », son dard, lui offre une totale liberté, avec elle il pique, titille et agite le public, chante (avec lui) les chapacans, les estofagarris, tout ce qui embête et ennuie. Djé Balèti vient faire bolegar et trampinar, mais aussi travalhar e mai benlèu rompre li tantiflas ! La catharsis-balèti : le meilleur moyen de vivre et d’exprimer, tous ensemble, la même chose !

Avec :

Jérémy Couraut : espina, chant / Frédéric Mialocq : batterie / Sophie Ramia Medina : basse

Site de Djé Balèti
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Estivada à Rodez : ASPENCAT

Grande Scène (Dancehall / Dub / Dubstep / Hip-Hop / Reggae) :

Un concentré d’antimatière, rien de moins. Incontournables chez eux, au Pays Valencien, les Aspencat ont su développer un son propre, unique et familier à la fois, reconnaissable dès les premières mesures, aux héritages marqués mais aux apports personnels plus marqués encore. Comme un trou noir, ils ont absorbé et digéré le rock-ska catalan, le dub français, et aussi la chanson valencienne, l’électro, le drum’n'bass, le dubstep…et en ont fait autant de constellations dans une musique en perpétuelle expansion, presque une galaxie complète. Entre chaque, une part d’ombre, qu’ils cultivent aussi, les sentiments mêlés d’une génération qui ne croit plus en grand-chose, rêve au présent d’une grande explosion, un séisme, un cyclone, une pluie qui viendra balayer l’Enfer. Leur plume acérée ? Une bombe qui jamais ne tombe. Leur énergie scénique ? Une force universelle. Extrêmement puissant, chacun de leurs concerts est un show qui ne prend jamais vraiment le temps de se poser, où chaque chose est amenée à sa place juste, de la voix des deux frontmen, dure ou douce mais toujours forte, à la basse, écrasante sans être étouffante, en passant par des nappes cuivrées plus festives, des beats dubstep lourds ou des boucles de luth presque traditionnelles qui viennent régulièrement rappeler l’attachement du groupe. Dix ans qu’ils défient et critiquent la culture institutionnelle du Pays Valencien, sans jamais faire de concession à la forme de leur discours : pour eux la poésie est une arme. Leur chant, rap ou ragga, avec quelques accents pop, est chargé d’images, de références universelles, d’appels au rêve ou à la lutte. Leurs rimes, comme tout le reste, tombent juste, touchent au cœur et déboulonnent quelques statues. Essencial ! Le concert à l’Estivada, qui marquera un pas de plus vers un prochain album (le quatrième) et de nouvelles sonorités, s’annonce d’ores et déjà atomique ! Llavors, comencem el compte enrere ?

Avec :

Kiko Tur : Voix / Ivan Gosp : Voix / Pasqu Giner : Claviers, Programmation, Choeurs / Pep Garcés : Guitare, Choeurs / Xavi Arias : Basse / Albert Benavent : Trompette / Bruno Mas : Trombone / Jaume Tur : Batterie / Hèctor Peropadre : Luth, accordéon

Site d’Aspencat
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Estivada à Rodez : ZOO

Grande Scène (Electro / Hip-Hop / Rap) :

Il aura suffi d’un clip pour que Toni Sánchez, alias Panxo, alias Sophy Zoo, jusque là nomade de la nouvelle scène valencienne, décide de prendre son envol. Un clip très rapidement devenu viral dans toute la Catalogne, Estiu, involontaire tube de l’été malgré son nom prédestiné, et à l’image du rappeur : sans prétention, drôle et populaire. Addict du texte, de l’écrit, aimant poser posé des rimes sur ces triviaux combats du quotidien qui bien souvent se révèlent être des moulins, Panxo sent que le rap est à la base de tout, que son essence est faite d’une savante combinaison de mots, mais il a aussi envie d’y incorporer d’autres choses. Sa référence ultime en la matière : The Roots. Cette fois donc, il ne laisse rien au hasard, et Zoo Posse devient un vrai collectif, bâti autour de lui par des musiciens, membres de La Raíz, la Gossa Sorda, Obrint Pas, Aspencat, Orxata Sound System…un luxe, révélateur de la bonne santé musicale du pays ! Ce qui n’empêche pas ce dernier de souffrir d’autres maux, et des maux qu’ici l’on connaît… Panxo a entrepris de récupérer ce valencien que chez lui et autour de lui on ne parlait pas, lui rendant sa dignité, sa créativité de langue, et découvrant au passage qu’elle se prêtait diablement bien au jeu, des mots et des sons. Avec Zoo, le flow et le rythme s’accélèrent, portés par une production coup-de-poing, des sonorités rock, ska, r’n'b, électro, soul, jazz, funk… Comme le dit un de leurs nombreux compagnons de route, Zoo prouve que « Valéncia es més que ska i gralla ! »

Site de Zoo
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Estivada à Rodez : DOCTORS DE TROBAR

Grande Scène (Hip-Hop / Rap) :

Doctors de Trobar ce sont 4 MC’s, Drac, Chab et Inti de Mauresca, ainsi que Yellow, un de leurs compagnons de route, mais une seule envie : faire du rap en occitan. Decomplexés de l’oc et du hip-hop, plus fous que doctes, ils remontent l’origine du verbe jusqu’au trobar, l’art des troubadours, consistant à trouver la rime juste, les mots qui frappent et claquent, tombant à point sur un riddim bâti comme un patchwork précis de pièces glanées au hasard de la vie et des envies. Traditionnel, le hip-hop ? Benlèu… Il ne s’apprend pas mais se vit, dans les rues et les périphéries du monde, au contact des autres citoyens de seconde zone, ceux qui sont laissés en dehors de la société, de ses codes et de sa culture. Le son traverse l’époque et il en est le fruit, le produit des années 90, du rap historique à la NTM, IAM, X-Men, mais aussi de l’école East Coast américaine (Notorious B.I.G, A Tribe Called Quest). C’est leur folklore, comme ils disent, celui d’un XXIème siècle réaliste, urbain, cynique, d’un quotidien vécu en franglais et aussi en « patois », un bagage comme un autre au milieu d’une culture populaire mondialisée et en mutation permanente. DTZ est l’évolution logique d’une génération embucada de breakbeat et d’occitan et l’invention tout aussi logique de la rencontre des deux et de l’identité de chacun : samples de grosses guitares rock ou sitar mélancolique, beats entraînants ou choeurs soul, textes tour à tour poétiques, drôles, contemplatifs, corrosifs ou engagés, le trobar des Doctors est clar, non pas clus ! Une Occitan Zulu Nation qui offre à tous une définition moderne de « larguesa » : un flow généreux, des lyrics accrocheurs, et en avant faya !

Avec :

Yellow / Drac / Chab / Inti

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Estivada à Rodez : TORNAMAI

Scène Balèti (Trad) :

Hop hop hop, les châtaignes, jetées à pleines mains dans la poêle, commencent à sautiller. En rythme d’ailleurs, écoutez donc : c’est une bourrée ! Rien que du très normal dans les Cévennes, où les deux s’entendent très bien, tout comme ces 4 instrumentistes à même de nous les apporter, pour y voir, y goûter et y danser. Mana Serrano et Basile Brémaud brassent à coup d’archets francs, Nicolas Roche dépique au banjo pendant que Clément Gauthier ravive le feu du souffle combiné de sa voix et de sa chabrette. Une musique qui castagne, una musica de castanha : un pelon qui pique, une peau rugueuse, un cœur chaud et sucré. Un petit goût de revenez-y, aussi…mais comment dit-on ? Òc, Tornamai, es aquò… Prêts pour le balèti qui débogue ?

Avec :

Basile Brémaud : violon, violon aigu, violon grave, chant / Nicolas Roche : banjo, mandoline, mandole, karthal, chant / Mana Serrano : violon, violon aigu, violon grave, chant / Clément Gauthier : chant, tambourin à cordes, cornemuses

Site de Tornamai
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Estivada à Rodez : DANÇATZ PROJECT (BAL ENFANT)

Scène Balèti (Conte / Jeune Public / Trad) :

Le voyage de Piou-Piou est un CD-livre qui mène un jeune héros, sans peur et sans reproche comme il se doit, dans quelques coins des Pays d’Òc. Pourquoi un conte (ici une création de Bernard Cauhapé) pour un bal enfant ? Dans la culture occitane, comme dans de nombreuses cultures, la transmission orale est prédominante, et de même que le conte peut être initiatique, il peut structurer le temps et l’espace, ouvrir les oreilles et les esprits. De toutes ces qualités, il en faut aux danseuses et danseurs, petits ou grands, et si en plus comme ici on peut s’aider des chansons, les pieds n’ont plus qu’à commander… Les musiciennes et musiciens chanteront, joueront, et un guide au voyage aidera les enfants de 5 à 12 ans à danser. En plaça, lo bal va començar !

Animation proposée en partenariat avec le C.A.M.O.M, Comité Artistique Musical Occitanie Méditerrannée.

Avec :

Guillaume Lopez : chant, flûte / Manu Isopet : accordéon, chant / Simon Portefaix : percussions / Sam Burguière : violon, bugle / Philippe Espinasse : cornemuse / Fabienne Vayrette : chant / Bernard Cauhapé : chant / Mickael Vidal : clarinette

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Estivada à Rodez : LIZA

Amphithéâtre (Chanson / Jazz) :

D’origine anglo-danoise et provençale, Liza baigne dès l’enfance dans une vida vidanta qui s’écrit à plusieurs langues. Vidanta et trépidante aussi, autour des balètis animés par ses parents, des premiers accords de piano et d’un goût pour la musique tôt révélé. Son piano, il ne la quittera pas, jamais, même si Liza voyage beaucoup : l’Italie, l’Angleterre, le Maroc… avant de revenir dans sa Provence natale. Composant toujours, toujours chantant coma un aucèl de prima, elle en vient à remporter le Prix du Public à l’Eurovision des langues minoritaires en Suède (Liet Lavlut International), une distinction qui la fera reconnaître et lui permettra de présenter, amb son estrambòrd natural, une émission de télévision en provençal. Légère, elle survole les pays et les langues, sautillant de l’une à l’autre comme d’autant de branches où se reposer. A la manière d’une trobairitzd’ara, elle se plaît à chanter l’amour, qui, lui non plus, ne connaît pas de frontières, d’une voix chaude et envoûtante. Une ambiance jazzy, douce, chaleureuse et intimiste se construit autour de son Babel musical, provoquant l’agréable impression que Liza ne s’adresse qu’à soi, et à soi seulement, comme si elle nous chuchotait ses ballades ensoleillées au creux de l’oreille.

Avec :

Liza : Chant / Patrick Cascino : Piano / Charly Thomas : Contrebasse / Luca Scalambrino : Batterie

Site de Liza /
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Estivada à Rodez : Actualités de l’édition occitane – Libre e edicion occitans : Que de nòu ?

Espace CIRDÒC (Littérature/rencontre) : 

Rencontre autour de l’actualité éditoriale. Avec Joan Eygun pour le prix de traduction internationale en langue occitane, Sèrgi Carle (La Vida de Lazarillo de Tormes, ed. Letras d’òc), Sebastian Pugin pour le magazine Lo Diari nouvelle formule (IEO-MP), Magalí Bizot-Dargent (Esquissas per un retrach de l’ombra, IEO-edicions), Florian Vernet e sa « seria negra » (nouvelle édition de 5 polars en occitan, IEO-edicions), Cecila Chapduelh (A Chara o crotz, ed. Lo chamin de Sent Jaume), Jòrdi Blanc (trois nouveautés chez Vent Terral).

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