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Estivada à Rodez : TROBADES

MJC (Cirque / Danse Contemporaine / Jeune Public / Théâtre) :

Un lieu mystérieux, noir et blanc, peuplé de malicieuses lucioles. Une bande de copains soudée comme les cinq doigts du pied y déboule. Ils sont de cet âge béni où l’on ne craint pas les différences. Leurs affinités se créent à partir du jeu, le jeu mène la danse, dans toutes les variations qui permettent de se découvrir. Dans un charivari tendre et innocent, on se cherche, on se trouve, on s’attrape, on s’épate, on se chamaille, on rigole… Mais à qui appartient l’ombre de cette main géante qui semble décider pour eux comme l’adulte décide pour l’enfant ? Un monstre méchant, un parent bienveillant, un copain farceur ? Trobades invite à la découverte d’un univers ludique et poétique, au confluent des identités culturelles et linguistiques. La diversité des 5 acteurs-danseurs-équilibristes les a amenés à trouver un thème fédérateur : la complicité, pour dépasser les problèmes de langue, ouvrir un espace culturel commun, jouer librement selon sa fantaisie propre et sa curiosité. La compagnie majorquine de danse contemporaine Mariantònia Oliver et la Rampe T.I.O (Théâtre Interrégional Occitan) offrent ici un drôle de spectacle pour le jeune public, mescla de formes, de couleurs et de langues, un voyage poétique à travers nos particularités.

Distribution :

Chorégraphie : Mariantònia Oliver / Interprétation : Aina Pascual Silva, Gràcia Moragues Cantallops, Véronique Valéry, Mateu Canyelles Sureda, Gérard Sanchez / Musique : Jérôme Dru / Costumes : Sûan Czepczynski / Lumières : Manu Martínez, Jérôme Dru / Assistants de production : Rafel Mir, Véronique Valéry / Production : La Rampe Tio et Compagnie Mariantònia Oliver (MAO)

Site de Trobades

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Estivada à Rodez : Théâtre, langues et Méditerranée : rites, patrimoine et création en Occitanie et chez ses voisines

Cap'Cinéma (Débat / Rencontre / Théâtre) :

Art de la communication, comment le théâtre dépasse-t-il les frontières linguistiques en puisant dans le patrimoine immatériel ?

Avec Jonathan Chevalier (théâtre de la Vista), La Rampe-TIO et Sa Xerxa. Animé par Mélanie Laupies.

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Estivada à Rodez : Occitanie, Catalogne, Baléares : Itinéraires littéraires

Cap'Cinéma (Lecture / Littérature / Rencontre) :

Une balade littéraire dans l’Eurorégion des écrivains, lectures à plusieurs voix et plusieurs langues autour d’écrivains d’Occitanie, de Catalogne et des Baléares. Avec Michel BourretEric Fraj et Jean-Claude Forêt. Animé par Marie-Jeanne Verny

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Estivada à Rodez : ARTÚS

Cabaret (Electroacoustique / Folk / Rock / Rock Progressif) :

De la Familha Artús, ils ont gardé le seul prénom, celui d’un personnage mythique du légendaire gascon, tour à tour roi, héros ou simple témoin du déchaînement des forces naturelles. Un tournant radical, pour un groupe dont l’univers et la musique le sont tout autant. Et comme ils aiment remonter à la source des choses, du « radical » ils prennent le sens premier : enracinés. Enracinés si loin dans les profondeurs, negats dans les abysses à tel point que sortir au jour ne peut se faire qu’avec force violence et le concours des éléments : fracas du tonnerre, souffles lancinants et pluies de cordes, Artús invoque un panthéon païen qui était là avant toute chose et dont le pouvoir dépasse l’entendement des hommes. Massif et progressif, ce folk-rock élémentaire sans concession aucune échappe aux dogmes de la tradition, en en morcelant des fragments pour laisser le champ libre à l’imagination. Les mots qu’ils crient à travers l’orage sont ceux de l’immense poète Bernard Manciet, d’une matière extraite des contes et légendes de la Grande Lande confiée aux bons soins d’Hubert Cahuzac, avec pour mission d’en créer une musique. C’est le Cantaplora, la clepsydre, un récipient où chaque goutte de l’eau qui s’écoule tombe lourde de sens. Chaque éclat de texte résonne d’une vibration immobile, comme une formule, de ces cantiques païens égrenés pour se protéger de la Mort et de ses avatars. La présence d’un Drac aussi noir que la langue, aussi noir que la lande, flotte sur l’évocation d’une culture gasconne reversée au bassin de l’Humanité entière…

Avec :

Roman Colautti (Pairbon) : guitare baryton / Roman Baudoin : vielle alto / Matèu Baudoin : chant, violon, tambourin / Tomàs Baudoin : chant, boha, Dark Energy / Nicolas Godin (Shape2) : batterie

Site d’Artús /  / 

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Estivada à Rodez : PROJECTE MUT

Grande Scène (Folk / Pop / Rock) :

Projecte Mut
 ont en réalité beaucoup de choses à dire ! Leur petit coin de Méditerranée, leur île à eux, Eivissa comme ils la nomment, fut longtemps une laissée pour compte… Comment, vous ne connaissez pas Eivissa ? Et pourtant si : de ce côté-là des Pyrénées, on l’appelle…Ibiza ! La plus grande des îles Pityuses, elles-mêmes part de l’archipel des Baléares, entièrement de langue catalane ! Autrefois isolée, refuge de pêcheurs et de paysans, Eivissa a subi un essor explosif en quelques années, devenant le repère des promoteurs et des résidents secondaires, ce paradis artificiel d’une nuit tout aussi artificielle que l’on connaît… C’est cela que chantent David Serra et Joan Barbé, cantautors de longue date et fondateurs d’un Projecte pas si Mut : la prospection pétrolifère, la conservation de la faune et de la flore maritime, le monde de la nuit, mais aussi l’amour, la culture populaire, avec une touche festive et une d’humour, sur leurs textes propres ou ceux des poètes de toute la Catalogne. Représentants actuels d’une culture insulaire de langue catalane, ouverte sur le monde, les deux rockers méditerranéens incorporent à leur folk aux accents pop des mélodies et des instruments traditionnels pitiüssos, une musique qui leur vaut le rôle d’ambassadeurs culturels de leur terre dans le reste de la Catalogne, en Europe, jusqu’aux Etats-Unis…et à l’Estivada !

Avec :

David Serra : Chant, guitare / Joan Barbé : Guitare, mandoline

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Estivada à Rodez : DUPAIN

Grande Scène (Folk / Poésie / Rock) :

« A cadun son fais, cadun selon son biais, a cadun lo temps qu’es lo sieu, lo temps que fau, lo temps que basta… »
 Il les fallait, sans doute, ces 10 ans d’absence, une pause dans la carrière d’un groupe devenu phare car fuyant la simplicité et l’ordinaire. Le temps qu’il fallait, celui qui suffisait à trouver un nouveau territoire à explorer, après la chanson ouvrière contemporaine, les insoumis des maquis citadins et le travail qui aliène, au centre des oeuvres précédentes. Sam Karpienia a toutefois gardé de la « fabrique » Dupain, sa coopérative, une force poétique inégalée, le goût de la résistance et de la contestation. Sòrga surgit, fruit du hasard ou d’un inéluctable destin, d’une librairie du Quartier Latin. Recueil d’après-guerre, traduction Henri Espieux et œuvre d’un quasi-inconnu, Maxence, qui y consigne ses peurs, ses traumatismes d’enfance, ses angoisses d’homme, dans une poésie qui échappe à la raison pour mieux confronter ses démons. Un couloir à éclairer, un boyau où s’engouffrer, à la manière d’un spéléologue, la possibilité d’un voyage intérieur, au cœur de l’être, du néant et de l’imaginaire, où tout n’est pas beau mais où tout est si léger. Autour de ce delirium poétique, Dupain façonne une musique qui jaillit par à-coups progressifs, par boucles résurgentes, entre mélodies éthérées et lourds battements de transe. La langue affûtée comme un instrument de plus, la voix du chanteur rejoint les mots du shaman, en quête de la beauté de nos mondes intérieurs.

Avec :

Sam Karpienia : chant, mandole / Pierre-Laurent Bertolino : vielle à roue / Gurvant Le Gac : flûte / François Rossi : batterie / Emmanuel Reymond : contrebasse

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Estivada à Rodez : Rencontre : JEAN-MARC SIMEONIN

Espace CIRDÒC :

Si pour être reconnu il faut sa propre page Wikipédia et voir son nom remonter dans les recherches Google, c’est un peu manqué pour le discret Jean-Marc Simeonin, qui poursuit, depuis de nombreuses années un travail de fourmi, bien loin de toute vaine quête de gloire passagère. Mais il mérite bien, ma foi, que l’on le regarde avec davantage d’attention, que l’on s’approche de son œuvre, ou bien plutôt que l’on la laisse s’approcher de soi. Fidèle illustrateur des éditions dau Chamin de Sent Jaume et de Jan dau Melhau, imprégné comme lui d’une part d’âme limousine, son style se reconnaît de loin, et se révèle de près. C’est qu’il a l’art d’occuper l’espace, celui qu’il veut bien se laisser, ce cadre dans le cadre qu’il se trace, et qu’il remplit consciencieusement et minutieusement pour mieux le faire éclater. Les traits sont fins, sombres, nerveux, les figures désarticulées, qu’elles soient de mythes, de bêtes ou d’hommes ensemble entortillés, figés dans un même mouvement. Souvent comme lien sortira une langue, longue, bien pendue, double, multiple, enserrant ou libérant tour à tour les fous qui auraient tenté de la dompter. L’illustrateur extrait les mots, torture les lettres, fait du verbe un dessein, lui conférant une autre profondeur, une autre forme, une autre force. Et ce sont justement ses eaux-fortes que Jean-Marc Simeonin, également peintre et émailleur, viendra présenter à l’Estivada, à commencer par un de ses derniers travaux, l’illustration de « A chara o crotz » de Cecila Chapduelh.

Les œuvres de Jean-Marc Simeonin seront exposées durant toute l’Estivada à l’Espace CIRDÒC, à l’Accueil du festival ainsi qu’à la Librairie Occitane de Limogessur l’Espace Edition.

La rencontre avec l’artiste sera animée par Jean-Claude Forêt.

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Estivada à Rodez : TRIO ESPINASSE LE MEUR

Scène Balèti (Trad) :

Les frères Espinasse soufflent dans tout ce qui bouge ! Les deux gaillards se sont spécialisés dans les cornemuses, toutes les cornemuses, qu’elles se disent boha en Gascogne, bodega ou craba dans la Montagne Noire, musette dans le Centre. Et ils en ont développé, en plus, sans doute, de poumons de compétition, une manière de sonner reconnaissable, aux accents exotiques. Michel « Coco » le Meur souligne cette différence dans l’interprétation du répertoire traditionnel avec des percussions hybrides, qu’il fabrique lui-même : tambour à peau pour le rythme, steel drums pour l’écho mélodique… Dans un bal qui tient du concert, rondeaux, scottish, polkas, mazurkas, donnent envie d’être écoutées ou de danser. Mais pourquoi choisir ?

Avec :

Joan-Miquèu Espinasse : Cornemuses, fifre, flûtes à trois trous / Felipe Espinasse : Cornemuses / Coco Le Meur : Percussions, vielle à roue

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Estivada à Rodez : « UNE HISTOIRE OCCITANE »

 Cap'Cinéma :

Années 60, sur une pliure de la carte nommée Occitanie, une bande de jeunes, des militants, qui ont bien envie de réagir au bazar général. Les algériens viennent de chasser les français de leur terre, et cela donne des idées… mais guère plus. Comment rassembler les hommes du Pays d’Òc autour d’un slogan, « Volèm Viure al Païs », et d’idéaux un peu fous en des années non moins folles : décoloniser la terre, vivre, décider, travailler sur son territoire, et dans la langue de ce territoire ? « Il faut faire chanter les gens, les enchanter pour les mobiliser » dit Rouquette. Là naît la chanson contestataire occitane, Claude Marti, et d’autres. Et après ? Les armes ne sont jamais arrivés. Les slogans se sont essoufflés. Les luttes se sont diluées. Les cris se sont faits chants. La contestation devient recherche dans les années 80, quête d’identité, de culture à retrouver. Puis, citoyenne, ouverte sur le monde, la musique occitane évolue, s’enrichit au contact des autres. Jusqu’à aujourd’hui. Une histoire occitane c’est l’histoire de la chanson occitane retracée, avec ceux qui la font et ceux qui l’ont faite, aux quatre coins de l’Occitanie. Jean-Pierre Vedel « accouche » littéralement ceux qui passent devant sa caméra, ceux qui lui confient leurs choix, leurs ressentis, leurs désillusions, parfois, mais aussi leur envie d’être au monde et de l’être en occitan. Autant d’expériences de vies exprimées en paroles, en formules, en chansons, pour éclairer le présent et un pan d’une histoire commune qui est aussi celle de l’Estivada.

Ce documentaire, en partie tourné lors de l’Estivada 2014, y est proposé en avant-première. Il sera suivi d’un débat avec le public.

Documentaire de Jean-Pierre Vedel Coproduction Marmitafilms / France Télévisions Avec la participation du Centre National de la Cinématographie

Avec : Yves Rouquette, Manu Théron, Laurent Cavalié, La Mal Coiffée, Djé Balèti, Rita Macédo, Joan de Nadau, Maurice Moncozet, Patric Roux, Alem Surre-Garcia…

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Estivada à Rodez : TEATRE NU « SOMNIS D’ALÍCIA »

Village Occitan :

Alice rêve. Elle rêve qu’elle devient une géante et qu’elle poursuit un lapin, un lapin blanc toujours pressé, dans un monde plein de fantaisies, accompagnée par d’étranges personnages : les manipulateurs de rêves… Petits et grands connaissent l’histoire, ici librement adaptée, de Lewis Caroll, mais Teatre Nu propose de participer à sa reconstruction, et de faire partie du fascinant rêve d’Alice. Alice la géante s’élève petit à petit, à mesure que montent les questions du jeune public, surpris par cette apparition. Il suivra le parcours, derrière le lapin blanc, verra Alice saluer les passants, reconnaître la terrible reine et partager son universelle histoire. Portés par un récit connu de tous croisé à cette tradition occitano-catalane des gegants, ces géants carnavalesques garants de la poésie et de la fantaisie, Teatre Nu fait du théâtre de rue un genre à part entière, avec ses codes, ses fonctions, ses interactions, et le fait redoutablement bien, s’adressant au jeune public sans jamais le prendre de haut, provoquant ses émotions propres, son imaginaire, sa créativité. Segurament lo melhor dels publics, per aquesta tropa ! Les adultes croient qu’ils savent tout des enfants, au prétexte qu’ils l’ont été, mais leur mémoire leur joue des tours, voilà ce que montre l’histoire d’Alice. Chaque spectacle de Teatre Nu s’attache à réparer cette amnésie !

Site du Teatre Nu

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