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Calandreta Ametlièr
Calandreta Falbreguièrs
Calandreta lo Garric
La Clau

La traditionnelle fête, tant attendue des Biterrois, est de retour pour une 35ème édition !

Depuis plusieurs semaines déjà, c'est l'effervescence dans les salles de classe des écoles Calandretas de Béziers pour mettre au point le grand défilé. Calandrons (élèves des Calandretas), équipes pédagogiques, parents et bénévoles se sont mobilisés pour l'occasion et le labeur ne manque pas : ateliers de petaçons (costumes traditionnels), fabrication des déguisements, confection du terrible Caramentrant (roi Carnaval) et de sa cour, rédaction et mise en scène de son jugement par le tribunal des enfants. 



Programme 


15:00 - Départ du défilé, place Jean Jaurés, puis déambulation dans les rues de Béziers jusqu'à l'arrivée place du 14-Juillet. 
Le vin chaud sera offert après la crémation. 

18:00 - Apéro-tapas et Concert avec la Compagnie Phil Armo, le Pian-Automate et Onda Ya.

Informations pratiques 


Repas : Plat et boisson : 10€
Cloître Saint-Aphrodise, Béziers. Rue du Puits de la Courte - 34500 Béziers 
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la còla del CIRDOC
Une chronique mensuelle pour (re)découvrir la création occitane sous toutes ses formes. Portraits d'artistes, de penseurs ou d'artisans, annonce d'une actualité, présentation d'un courant, d'une pratique ou d'une tendance, le CIRDÒC vous présente sa chronique pour faire rayonner, aujourd'hui et demain, la culture en occitan. 

Lire la chronique sur le site de Olé Mag : ici !

« Es sus la talvèra qu’es la libertat. » (« C’est sur la lisière qu’est la liberté »). Aux mots du romancier Jean Boudou, une petite équipe de passionnés de patrimoine culturel occitan a voulu répondre par les actes. A Cordes-sur-Ciel, dans les collines tarnaises, au beau milieu d’un décor médiéval, existe une association qui fait parler d’elle au-delà toute frontière départementale : la Talvera. 
A la fois centre de documentation et groupe de musique, la Talvera met le fruit de ses recherches en pratique, de bal en bal, sans oublier que toute démarche scientifique s’appuie sur une prise de conscience active. Entre transmission et création, donc, l’association est devenue une véritable référence. En atteste son catalogue. Des sorties discographiques, des recueils de collectages, des actes de colloques ou des ouvrages à destination du jeune public : il s’agit ici de s’intéresser à tout ce qui touche au patrimoine local. Contes et légendes, histoires et chansons, mais aussi figures emblématiques et métiers disparus, du mont Lozère jusqu’aux plaines héraultaises en passant par le Rouergue, la Talvèra dévoile un monde foisonnant, mort ou vivant, réel ou imaginaire, qui a fait la vie des femmes et des hommes du pays. Avec quelques voyages au Portugal ou au Brésil… 
Cette année, la Talvera souffle ses quarantes bougies, et marque le coup avec une série d’événements, généreux, entre concerts et colloque. 
Côté parutions, comme à l’accoutumée : une mine d’or, et autant de portes d’entrée sur ce monde qui nous entoure. Sur ce que nous transportons, inconsciemment, inscrit dans les tréfonds de nos mémoires. Car si la culture est un pont, elle nous embarque, derechef et sans même nous en apercevoir, entre hier et demain. 

La còla del CIRDÒC.

www.talvera.org

Crédit photo : Dominique Delpoux
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Manifèste Mon païs escorjat
Lafont, Robert (1923-2009)
Maffre-Baugé, Emmanuel (1921-2007)
Chabrol, Jean-Pierre (1925-2001)
Le manifeste Mon païs escorjat est paru en 1979, dans le numéro 2 de la revue occitaniste Aici e ara. Il est publié à nouveau quatre ans plus tard comme supplément du numéro 4 de la même revue, sous la forme d’une affiche bilingue (français-occitan).
Le manifeste est signé de trois noms : Robert Lafont, Jean-Pierre Chabrol et Emmanuel Maffre-Baugé, ainsi que « 10 000 autres signataires ».
Emmanuel Maffre-Baugé (1921-2007) est une figure du syndicalisme viticole héraultais, député européen de 1979 à 1989, par ailleurs petit-fils du félibre Achille Maffre de Baugé, de Marseillan. Sympathisant communiste, Maffre-Baugé s’illustre dans la défense des revendications des vignerons languedociens dans les années 1970, notamment dans leur lutte contre l’entrée dans l’Union européenne de l’Espagne, de la Grèce et du Portugal, concurrents directs des viticulteurs et fruiticulteurs occitans.
Le manifeste porte également les noms du cinéaste Jean-Pierre Chabrol (1925-2001), originaire des Cévennes gardoises, également figure du Parti communiste, et de l’universitaire, écrivain et poète Robert Lafont (1923-2009), figure de la décentralisation et de la reconnaissance politique et culturelle de la langue et de la culture occitanes.
Dans l’ouvrage de Jean-Claude Bouvier et Jean-Noël Pelen Récits d’Occitanie est publiée la réponse donnée par Robert Lafont à l'article d'un autre universitaire montpelliérain, Jean-Marie Guillon. Robert Lafont y affirme être le premier auteur de Mon païs escorjat, qu’il aurait écrit à Heidelberg avant de le soumettre à Maffre-Baugé et Jean-Pierre Chabrol, le syndicaliste héraultais lui disant « On va le faire signer ».
Le texte a pour thème principal le refus par ses auteurs de l’intégration de l’Espagne, du Portugal et de la Grèce dans le Marché commun, pour des raisons économiques. Selon eux, cette triple incorporation entraînerait une concurrence déloyale avec les agriculteurs des pays d’oc, dans les domaines viticoles, de la production de fruits et légumes (fraises, pêches, abricots, tomates) ainsi que de l’élevage ovin. Maffre-Baugé y voit, ainsi qu’il le développe dans l’interview qu’il accorde à Jean-Pierre Laval pour Aicí e ara, une stratégie des “grands lobbies”, comprendre des entreprises de la grande distribution qui, associés à l’état centraliste, vont saigner l’économie des régions occitanes. Au discours économiste vis à vis du Marché commun vient donc s’adjoindre un discours régionaliste aux relents séparatistes : ce serait l’économie de l’Occitanie, pensée en tant que territoire propre,  que la France, poursuivant une logique de destruction, et les “multinationales”, envisageraient de détruire.
D’un autre côté, dans un propos d’ouverture culturelle, les signataires précisent - tout comme Maffre-Baugé dans son article - que ce rejet est purement économique et qu’ils ne seraient en aucun cas opposés à une Europe “des peuples”, une construction européenne basée sur le rapprochement des cultures, et notamment des « pays frères », mais que tel n’est pas le projet réel de cet élargissement du Marché commun. Le propos occitaniste transparaît avec la mention explicite d’une Occitanie en pleine renaissance culturelle, terre de combats sociaux et émancipateurs, convoquant les Cathares, les Camisards et enfin les Maquisards de la Deuxième guerre mondiale.
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“Venez (la)bourer ensemble les rues de Clermont-Ferrand et (re)découvrir les danses et musiques traditionnelles d’Auvergne et d’ailleurs !”

Désireux de valoriser et pérenniser la danse et les musiques traditionnelles, les Brayauds-cdmdt63 et l’AMTA lancent pour la 4ème édition le festival TRACES DE DANSE et son fameux grand bal du samedi soir à la Maison du Peuple. Cette année encore, le festival s'approprie les rues de la capitale auvergnate et en fait son terrain de jeu et d'expression. 

Au programme cette année, des concerts nombreux (Goug'el Trad, Veûn, Duo Rivaud/Lacouchi et Bâtons de Quartier), des stages et initiations danses, le traditionnel bal pour enfant proposé par Les Brayauds s’adresse aux plus jeunes danseurs, de 3 à 12 ans. Mais également, rencontres, conférence, exposition, machine sonore...

INFORMATIONS PRATIQUES 

Tout le détail de la programmation des 18 au 23 mars, sur le site des Brayauds :  https://brayauds.fr/bal-o-centre/traces-de-danse/ 

Renseignements : 
Les Brayauds-CDMDT63 
Adresse : 40 rue de la République - 63200 Saint-Bonnet-Près-Riom
Téléphone. (+33) 04 73 63 36 75
Mail : brayauds@wanadoo.fr

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Maison théâtre des littératures à voix hautes
Calandreta Aimat Serre
Librairie Tessier
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Estelle Ceccarini, auteure  notamment de Li piado dóu matin, sera présente le 18 mars à la Calandreta A.Serre de Nîmes, pour une dédicace ouverte au grand public de ses œuvres poétiques. 

INFORMATIONS PRATIQUES 

Ouvert à tous.
Le lundi 18 mars à 16h30. 
Calandreta A.Serre : Mont Duplan - 2 rue André Girard - 30000 NIMES. 
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Adaptation libre d’après le livre de Claude Ponti, Almanach Ouroulboulouck, paru à l’Ecole des Loisirs.

« Mes histoires sont comme des contes, toujours situées dans le merveilleux, elles parlent de la vie intérieure et des émotions de l'enfance, ainsi chaque enfant peut-il mettre ce qu'il veut dans les images : les personnages et les rêves qui sont les siens. » Claude Ponti

Ce spectacle jeune public s’articule autour de quelques histoires, conseils et questionnements cueillis dans Almanach Ouroulboulouck  de Claude Ponti dont l’invention et la poésie rappellent l’univers rabelaisien. Chaque histoire se pose comme un enchantement, une surprise, une émotion, venant réveiller des jubilations de l’enfance.

Transportée par son voyage au pays Ouroulboulouck, la conférencière Miss Oups, dévoile enfin ses découvertes. Chargée de souvenirs, de cartes, de croquis, elle raconte les anecdotes les plus impertinentes et les plus drôles. Des objets insolites sortis de son sac sont apprivoisés, un pied, une main, un grossoleille, des couverts sauvages, tout est prétexte à jeu pour Miss Oups.

Mais ce personnage burlesque nous tire aussi vers d’autres horizons. Celui du voyage dans les langues : l’occitan et la langue des signes font leur entrée dans l’univers ludique de Claude Ponti. Comme l’album, ce spectacle est très visuel. Ainsi la plasticienne Mélie Cauhapé amène une part de rêve dans la création d’objets illustrant l’univers foisonnant de l’auteur. On peut imaginer Tirelangues comme un terrain d’aventures où les obstacles existent pour renforcer l’audace, l’humour pour enchanter le quotidien.

Adaptation / Comédienne : Anne Thouzellier

Regard extérieur : Myriam François

Costume :  Suan Czepczynski

Décors :  Mélie Cauhapé

Fiche technique 

Jauge : 60 enfants à partir de 5 ans. Jusqu’à 200 dans les théâtres équipés.

Espace scénique : dans l’idéal 6m  d’ouverture, 4m de profondeur. Noir exigé.

Durée : 45 minutes.

Installation : 2h30.

Branchement : 3 prises 220 volts.

Plan et conduite lumière fournis pour les salles de théâtre.

Version en gascon ou catalan envisageable.

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Espace culturel Bonne Fontaine
Un còp èra… autrement dit : il était une fois… un jeune garçon, bossu, qui voulait faire le tour de France pour voir du pays, d’autres gens. Sans peur et sans crainte, il se moque bien de la loi. Au fil des rencontres, sa quête se révèle : il veut qu’on l’appelle “camarade” et non plus “bossu”… Il nous entraîne dans son voyage chargé de fabuleux trésors dont seuls les contes ont le secret…
Gilles Buonomo et Yves Durand signent la mise en scène du conte d’Yves Rouquette et orientent leur travail vers une forme proche du théâtre de tréteaux. Les comédiens incarnent tour à tour, entre français et occitan, différents personnages codifiés par le masque, la musique et l’accessoire.

INFORMATIONS PRATIQUES

Espace Culturel Bonne Fontaine 
Avenue Saint-Promasse - 04300 Forcalquier
Site internet : https://espace-culturel-la-bonne-fontaine.business.site/ 
Téléphone : 04 92 75 45 66
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Garae ethnopôle
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Présentation de l'exposition


Depuis son émergence sous l’égide de l’UNESCO, convention de 2003, la notion de Patrimoine Culturel Immatériel (PCI) fait l’objet d’une prise de conscience de la richesse et de la fragilité des traditions vivantes. Cette notion large recouvre par exemple les traditions orales, les connaissances et savoir-faire liés à l’artisanat mais aussi les rituels et événements festifs etc. Après un aperçu théorique et politique de cette notion, l’exposition Cultura Viva – Fargaires de tradicions se propose de mettre en avant ceux qui font vivre et transmettent le PCI dans la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.


Programme du vernissage du 8/03 


  • 17 h 30 : Animation musicale place Carnot et rue de Verdun par  Sophie Jacques et l’Escòla de bodega de Villardonnel
  • 18 h 00 : Vernissage de l’exposition à la Maison des Mémoires
  • 18 h 30 : Apéritif en chanson avec le GESPPE – Groupe d’étude et de  sauvegarde du patrimoine polyphonique espérazanais


INFORMATIONS PRATIQUES


Maison des Mémoires - 53 Rue de Verdun, 11000 Carcassonne
Téléphone : 04 68 72 45 55 
Site internet du Garae : http://www.garae.fr/
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Lo Còr de la Plana
ATP Marmande
Polyphonies en occitan.

Depuis 2001, au quartier de la Plaine à Marseille, Lo Còr de la plana réinvente la vocalité méridionale, en la mêlant aux sonorités archaïques d’une méditerranée violente et crue. La percussion et la voix sont le couple emblématique de ce rituel rudimentaire, minimal, accompagnés par ce que le corps peut encore faire battre d’essentiel : les mains, les pieds ou les peaux. Peuplés au début de saints sanguinaires et de monstres bienveillants, encore luisants des ardeurs d’une Provence païenne, les textes du vieux répertoire occitan y côtoient aujourd’hui la foule bigarrée de la cité phocéenne, faisant résonner et déraisonner dans le chant de ce groupe phare des nouvelles musiques traditionnelles, tout ce que le monde lui donne à entendre … Manu Théron a réuni autour de ce projet polyphonique quatre chanteurs percussionnistes : Benjamin Novarino- Giana, Sébastien Spessa, Denis Sampieri et Rodin Kaufman. Au-delà de référents musicaux « particularistes » (même quand l’ancrage marseillais sert d’appui et la langue occitane de point de vue), l’univers musical organique qui se construit dans Lo Còr de la Plana exalte toutes les influences, de la musique concrète aux Ramones, de Bartòk au Velvet Underground.


INFORMATIONS PRATIQUES

Concert dans le cadre de la Quinzaine occitane organisée par l'ATP Marmande.

Entrée 2 €
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Espieux, Enric
Torreilles, Claire (éd.)
Henri Espieux, né en 1923 à Toulon, est un des grands noms de la jeune poésie occitane de l’après-guerre. Vivement impliqué dans l’écriture et dans la construction de l’occitanisme, il vécut à Paris puis à Nîmes où il mourut en décembre 1971. Aujourd’hui, son œuvre est mal connue, en dehors de quelques poèmes d’anthologie. Les éditions JORN ont donc voulu éditer ou rééditer son œuvre poétique, en deux volumes, sous le titre de TRÒBAS, qui était le sien, en hommage aux troubadours. Le premier volume réunit les poèmes de 1947 à 1960 et le second ceux de 1960 à 1971.

L’édition critique, avec notes et traduction française, a été préparée par Claire Torreilles à partir des manuscrits conservés par le Cirdoc. Le choix fut fait de tout publier de l’œuvre, dans l’ordre chronologique de l’écriture : recueils composés, édités ou en attente d’éditions qui n’ont pas vu le jour, feuillets épars, longs poèmes d’inspiration épique ou poèmes du hasard et du banal. Espieux plus que quiconque a vécu la poésie comme un courant vital, le souffle du vent ou le ressac de la mer, et il n’a cessé d’en dire la nécessité quotidienne :

Un jour sans éclair est un jour perdu,
Un jour sans vent et sans orage,
Un jour sans poème.

En savoir plus :
https://lespoetes.site/acctualite/actualites%20oc_fichiers/2018/Soscripcion-Espieux1.pdf 
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