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L’expression occitane Aver la cantanha traduit une envie ou un besoin irrépressible de chanter, seul ou à plusieurs, peu importe. Toutefois chanter en groupe, notamment dans une chorale, est un acte éminemment social, qui au-delà de l’apprentissage du chant ou de ses techniques a également pour fonction de créer du lien et de la mixité sociale. D’où l’engouement actuel pour ce type d’expression artistique. Mais chanter à plusieurs en occitan permet aussi de grimper de plusieurs degrés sur l’échelle du plaisir de donner de la voix. Il s’agit d’une sorte de reconquête de la parole occitane, d’une autre façon de repeupler symboliquement le monde dans lequel nous vivons de mille cantilènes et d’une poésie à la fois nouvelle et vièlha coma lo camin, vieille comme le chemin.
Ce recueil renferme 23 chansons traditionnelles en occitan collectées par l’association CORDAE La Talvera et 17 chansons créées par Daniel Loddo, l’ensemble étant harmonisé à deux ou trois voix par Thierry Rougier. Chaque chanson possède sa partition.
Textes en occitan, traduits en français.

En savoir plus :
https://talvera.org/catalogue/canta-cantanha/ 
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IEO Aude
Une invitation à descendre le cours de la Garonne, de la montagne à l’océan, pour une traversée de l’Occitanie où se croisent des princesses espagnoles qui n’aiment pas les fruits, des lutins malicieux qui voudraient bien apprendre à voler, des notes de musiques.

INFORMATIONS PRATIQUES

Dans le cadre des Hivernales du Cabardès
Salle de la Tour- 4 boulevard Pasteur - 11600 Pennautier

Tarifs 
Spectacle : 5€ / repas : 15€
Spectacle + repas : 18€ 
Inscription obligatoire pour le repas. 

Renseignements
tél. +33 4 68 25 19 78
mail:  ieo11@ieo-oc.org
Site internet : ICI
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Théâtre municipal de Béziers
Un còp èra… autrement dit : il était une fois… un jeune garçon, bossu, qui voulait faire le tour de France pour voir du pays, d’autres gens. Sans peur et sans crainte, il se moque bien de la loi. Au fil des rencontres, sa quête se révèle : il veut qu’on l’appelle “camarade” et non plus “bossu”… Il nous entraîne dans son voyage chargé de fabuleux trésors dont seuls les contes ont le secret…
Gilles Buonomo et Yves Durand signent la mise en scène du conte d’Yves Rouquette et orientent leur travail vers une forme proche du théâtre de tréteaux. Les comédiens incarnent tour à tour, entre français et occitan, différents personnages codifiés par le masque, la musique et l’accessoire.

INFORMATIONS PRATIQUES

Tarif jeune public : 5,50€
Renseignements et réservations auprès du Théâtre municipal de Béziers : ALLÉES PAUL RIQUET - 34500 BÉZIERS
04 67 36 82 82 - billetterie.theatre@ville-beziers.fr
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Laborde, Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Laborde, observateur fidèle des pratiques populaires, a rassemblé ici tous les proverbes et dictons se rapportant aux croyances, aux pratiques religieuses ou aux superstitions de la société rurale. Au fil des fêtes et cérémonies qui rythmaient la vie quotidienne des campagnes, égrenant le calendrier et les saisons. Grand connaisseur des finesses de la langue d’oc, il a su rassembler dans ce recueil aussi bien les pratiques religieuses officielles que les anecdotes savoureuses ou irrévérencieuses, et même les saints fantaisistes créés par l’imagination fertile de nos devanciers.
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C’est toute la fantaisie, la magie, la fantasmagorie des contes que de nous faire gambader d’un animal à l’autre, d’un monde à l’autre, d’une époque à l’autre, de la vie à la mort et, dels còps que i a, de la mort à la vie.

Pour passer « de l’autre côté », un puits, un oiseau de Paradis, une fava, le porche d’une église, un coup de marteau et même un bon coup de pied aux fesses font l’affaire. Quant à la traversée, elle peut se faire progressivement ou plus brutalement...

De cette initiation, le héros sort transformé. Mais la fin n’est pas toujours heureuse et la quête systématiquement couronnée de succès.

Ce spectacle d’une heure environ, en français mâtiné d’occitan, est fait de contes et de légendes épicés de chants et de musiques accompagnés à l’accordéon.

Alors, laissez vous embarquer !

Création 2018
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Saboly, Nicolas (1614-1675)
Moucadel, Henri (éd.)
En 2014, pour le 400e anniversaire de la naissance de Nicolas Saboly les éditions A l’asard Bautezar ! ont publié les œuvres complètes du noëliste comtadin. Depuis sa mort, les noëls de Nicolas Saboly (1614-1675) ont été réédités maintes et maintes fois jusqu’à nos jours, preuve de la grande popularité dont il jouit. Cependant ces rééditions, complètes ou partielles, sont généralement fautives, par omissions, déformations, ou ajouts inconsidérés. En outre, elles ne proposent pratiquement jamais de traduction, encore moins de notes sur la vie locale et nationale au XVIIe siècle, susceptibles de fournir des clés de lecture.

Notre publication s’attache précisément à donner les textes de Saboly dans leur graphie d’origine, avec une traduction justifiée et des notes éclairant les subtilités du texte, aussi bien du point de vue religieux, politique, que social.

Outre les noëls, on y trouvera un pamphlet de notre auteur (signé Ylobas), de plus de 500 vers, sur les événements liés à l’annexion d’Avignon et du Comté Venaissin par Louis XIV, en 1663. Ce texte, qui n’a jamais été publié dans son intégralité, ni traduit, ni annoté, peut être considéré comme le coup d’essai poétique de Saboly, puisqu’il fut rédigé pratiquement au moment où il composa ses premiers Noëls…

Henri Moucadel, de Maillane, docteur ès lettres, a enseigné la langue, la littérature, l’histoire et la civilisation provençales aux Universités d’Avignon et d’Aix-Marseille. Auteur de différents articles et ouvrages sur les noëls provençaux, les œuvres de Mistral, l’histoire locale, il est en outre un spécialiste du XVIIe siècle et de la vie religieuse en Provence. Il était donc le plus à même de réaliser cette édition complète des œuvres de Nicolas Saboly.
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Sandra Juan, CIRDÒC

L'association "Le Lecteur du Val" avait ouvert en 2013 son concours à l'occitan pour la première fois. Une belle initiative renouvelée depuis, chaque année.

Règlement du concours 

L'association des bibliothèques du Lauragais (agglomération du sud-est toulousain ) propose cette année encore à ses lecteurs un concours d'écriture en français ou en occitan.

Les amateurs occitans pourront prendre la plume à partir de la phrase suivante : « La marca aquí sus l’arbre, i èra pas quand sèm passats aqueste matin. » point de départ ouvert, laissant la voie tant à la rédaction d'un texte fantastique, policier, historique romanesque... le genre choisi est libre. 

Le tout devra prendre un format court (6 pages maximum dactylographiées, 30 lignes par page, police classique corps 12, 12 000 signes maxi, recto simple, foliotées, agrafées, non signées, format A4), absolument accompagné d'un titre. Le concours est ouvert à tous les âges, enfants comme adultes, et à toutes les variantes de l'occitan.

Le détail des modalités de participation et d’inscription sont à découvrir sur le site de l’association: ICI. Les inscrits seront répartis entre quatre catégories différentes: écoles primaires, collèges, lycées et adultes.

Après une clôture officielle des participations le 22 février 2019, un jury de professionnels de la filière du livre et de l’édition désignera les gagnants de chaque catégorie, qui recevront leurs prix le 1er juin 2019 à la Médiathèque d'Ayguesvives. Les lauréats verront leurs textes publiés et recevront différents cadeaux en récompense. De plus, à l'édition des textes sélectionnés par le jury s'ajoutera la réalisation d'un CD-audio contenant les meilleurs textes occitans reçus. 


Informations pratiques :

Site « Le Lecteur du Val »: aquí

Règlement complet disponible dans les 25 bibliothèques ou sur internet à l'adresse www.lecteurduval.org

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Forêt, Jean-Claude
Les Sonnets  sont sans doute, avec Hamlet,  l'œuvre de Shakespeaure la plus commentée. Ces 154 sonnets posent nombre d'énigmes et se prêtent aux lectures les plus contradictoires, comme si le mystère était une partie intégrante du génie de l'auteur et enveloppait toute l'œuvre de son ombre. Le poète se montre aussi original dans ses sonnets que le dramaturge dans ses pièces.

Traduction occitane avec texte original en regard, traduction française en bas de page
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Escòla Occitana
Le numéro du centenaire du Gai Saber (n° 551 – automne 2018) est le premier d’une nouvelle série : format plus pratique, présentation plus moderne, contributions plus diversifiées sur tout ce qui touche à l’occitan :
- La création littéraire, et l’ouverture aux jeunes auteurs.
- La situation de la langue, en France, en Espagne, en Italie : statut, enseignement, initiatives...
- Les solutions aux questions de langue : com- ment dire, comment écrire.
- La lecture critique des publications nou- velles. C’est le moment de vous abonner ou de vous réabonner ! Les nouveaux abonnés dont le règlement nous parviendra avant le 31 janvier 2019 recevront gratuitement le numéro du centenaire (automne 2018). Les abonnés qui se réabonnent peuvent demander un ouvrage de nos éditions.
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CIRDOC
Une chronique mensuelle pour (re)découvrir la création occitane sous toutes ses formes. Portraits d'artistes, de penseurs ou d'artisans, annonce d'une actualité, présentation d'un courant, d'une pratique ou d'une tendance, le CIRDÒC vous présente sa chronique pour faire rayonner, aujourd'hui et demain, la culture en occitan. 

Lire la chronique sur le site de Olé Mag : ici !

Mans de Breish, en occitan, ce sont les « mains de sorcière ». Mais c’est aussi le nom d’un chanteur carcassonnais de cette génération qui, guitare en main, porte ardemment la langue occitane sur toutes les luttes dès la fin des années 60. Du Larzac aux révoltes viticoles, de Marti à Patric, cette nouvelle chanson occitane sonne comme une reconquête : celle d’une culture, celle d’un pays. Dans cette voie, Gérard Pourhomme (de son vrai nom), s’y fraye une place à part, en faisant se croiser poésie et humour, révolte et sagesse dans le même geste. Et quel geste ! 
Depuis un retour sur disque en 2000 après vingt ans de silence, Mans continue de chercher l’universel derrière sa force tranquille. En atteste son dernier disque, Ont s’En Va, en forme de double hommage. Le premier est adressé « aux millions d’Africains déportés en esclavage pour bâtir l’Amérique Blanche et enrichir les ports européens de l’Atlantique ». Le second aux « Louisianais dont la langue française fut aussi méprisée et combattue que l’occitan chez nous ». 
Une formation de jazz New Orleans, donc, à l’accent languedocien. Il faut dire que les cuivres et la musique de rue collent à la peau de notre homme, des débuts de la fanfare carcassonnaise La Bobotte jusqu’à Tonton à Faim… Dans Ont Se’n Va, l’anglais et le français s’y font occitan sans trahir la philosophie des titres originels, joliment réinterprétés, permettant à la voix ronde du chanteur de naviguer loin de toute frontière esthétique. Une fantaisie ? Non, une générosité naturelle, et un plaisir du jeu. De quoi toucher du doigt un caractère commun à de nombreux artistes affiliés au domaine occitan... 
Il en va ainsi, les pratiques culturelles traversent les femmes et les hommes sans titre de propriété, du Languedoc à la Louisiane. Elles sont en mouvement, elles sont le mouvement, et sont ici entre de bonnes mains... 
mansdebreish@orange.fr 
La còla del CIRDÒC
sus 574