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Stevenson, Robert-Louis (1850-1894)
Beziat, Peire . Traducteur
En 1878, Stevenson commence son voyage dans les Cévennes accompagné de Modestine, une ânesse achetée pour porter ses bagages. Parti du Monastier sur Gazeille, en Velay, il chemine jusqu’à St-Jean du Gard. Après avoir traversé le Velay et le Gévaudan, il descend dans le pays des Camisards. Ce faisant, il nous rappelle que 180 ans auparavant, les Cévennes furent le théâtre d’une guerre sans pitié où tout un peuple lutta pour vivre sa foi. Au cours de son excursion, sans cacher ses ennuis et déboires avec Modestine ou les gens qu’il croise, il nous fait partager son approche poétique et sensible de la nature, mais aussi son cheminement intérieur. Il nous invite à partager son enchantement pour les paysages traversés, les plaisirs de la marche, ses nuits passées à la belle étoile et quelquefois la chaleur de l’hospitalité reçue. Ce livre est probablement la plus belle histoire écrite au XIXe siècle sur le Velay, le Gévaudan et les Cévennes. L’itinéraire suivi par l’auteur est aujourd’hui intégré au réseau des GR sous le nom de GR 70, ou chemin Stevenson.
L’ouvrage paraît simultanément avec celui de Sèrgi Viaule : Dins las pesadas d’En Robèrt-Loís Stevenson (éditions des Régionalismes). L’occasion d’un parallèle passionnant, à 140 ans d’intervalle, et dans la langue même du pays d’Oc.
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Jacquet, Michel
Désabusé, un étudiant en mal d’amour revient du plateau de Sault. Mais quel est ce curieux vieillard qu’il rencontre en chemin ? Et quel secret prodigieux veut-il lui révéler ? A partir de ce moment, le jeune-homme affrontera des événements étranges, où le rêve croisera la réalité, où les spectres d’un passé anéanti se mêleront à sa vie quotidienne. Plus que tout autre pays, la terre d’oc recèle encore une foule de mystères. Mais pourquoi cet obscur jeune homme se croit-il choisi pour les éclaircir ?..
Michel Jacquet passa son enfance dans le Quercy, puis visita de nombreux pays tropicaux. Après deux recueils bilingues, intitulés « Contes mystérieux du Quercy » et « Contes d’Outremer », il vous propose maintenant une fable ésotérique écrite en langue occitane. Lo Sagèl escondut (Le Sceau caché), court roman écrit en occitan, fable ésotérique sur ce fonds de catharisme qui parcourt, depuis bientôt mille ans, le Pays d’oc.
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Leis rescontres de Salinèlas - Tè Vé Òc
Gros, Amy. Metteur en scène ou réalisateur
Emission dau 10 de julhet de 2019

A Salinèlas, en país someirés, quauca ren se preparava despuèi de mes, dins l'encastre dau Total Festum. Ambé, entre autrei, la volontat de l'editor de L'Aucèu libre Pau Martin, son nascuts lei « Rescòntres Salinèlas : literaturas e creacions d'Òc actualas ». Una primièra edicion que recampava un molon d'especialistas e d'autors, amb una generacion que renovela la literatura d'òc, mai que tanben prepausava un concors d'escritura en occitan per encoratjar lei joines. Aqueu rendètz-vos recampèt tant de militants coma de curiós. Tè Vé Òc èra presenta tota la dimenchada e vos prepausam ara una revista d'aqueu moment inedit e ambiciós. Mòstras, taulièrs d'editors e d'autors, conferéncias-debats, lecturas, contes e musica... E tanben una cabussada dins lo polit vilatge de Salinèlas.
Un reportatge de Miquèu Gravier.
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Lo tambornet en Eraut, un espòrt tradicionau - Tè Vé Òc
Cros, Amy. Metteur en scène ou réalisateur
Carteyrade, Marc. Metteur en scène ou réalisateur
Emission dau 24 de julhet de 2019

Lo tambornet es un espòrt tradicionau dins Eraut, mai tanben dins d'autrei regions d'Euròpa. Leis espòrtius utilizan un tambornet per picar e remandar una bala de l'autre costat de l'estadi. Aquí, aquel espòrt fuguèt valorizat e institucionalizat per Max Roqueta, que creèt la Federacion dau tambornet quora èra jovent. Siam anats en Anhana, a l'escasença d'un rescòntre entre la còla d'Anhana e aquela dei Penas-Mirabèu. Ambé Lionèl Causse e son amic Benjamin Marc, farètz la coneissença d'un espòrt qu'exigís fòrça e agilitat. Lo jòc dau tambornet se pratica ambé doas còlas, tant en exterior coma en interior. Nautrei vos prepausam leis especificitats dau jòc en terrenh exterior, ambé de tròç. Aquí, cada jogaire a una foncion particulara : dos « fons » (e mai bacelaires) que clavan lo terrenh, au mitan un "ters", puèi davans eu dos « cordièrs ».
Un reportatge de Marc Carteyrade e Amada Cròs.
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Accents du Sud
Hestiv'Òc
Du 22 au 25 août, le cœur de l'Occitanie battra du côté de Pau à l'occasion du festival interrégional Hestiv'Òc. Cette année encore, le CIRDOC sera présent durant toute la durée de l'événement pour vous proposer actions de médiation et rendez-vous culturels, invitations à découvrir les différentes facettes d'une culture et d'une littérature occitanes vivantes.  

Centre de premiers secours occitans – Du 22/08 au 25/08, stade Tissié.

En 30 minutes chrono, ce parcours d’activités interactif et ludique permet à chacune et chacun, petits et grands, de passer un moment convivial en famille et de tester ses connaissances, avant de découvrir son profil (l’occitan curieux, l’occitan qui l’a dans l’oreille, l’occitan qui se connaît…). Envie de prolonger l’expérience ou de se ménager un temps de pause ? Avec leurs désormais incontournables transats, les espaces jeux et détente du Centre accueillent toute la famille au gré des envies : « musicothérapie » avec les siestes sonores, bibliothèque éphémère, initiation aux jeux traditionnels, etc.  

« Les Hymnes de l'Hestiv'Òc » : Conférence en chansons de Jean-Jacques Castéret – Le 23/08 à 11:00 – Pavillon des Arts

Pour tout savoir des hymnes d’Hestiv'Òc : Aqueras montanhas (Se canti), Bèth cèu de Pau, L’Immortèla, La Sobirana. D’où viennent ces chansons qui, pour certaines, ont traversé les siècles ? Comment sont-elles devenues des hymnes du Béarn et parfois de l’ensemble occitan, aujourd’hui chantées aussi bien dans les cantèras que dans les manifestations officielles ou les grandes rencontres sportives : des Jeux olympiques d’hiver de Turin au Stade du Hameau ? A l’aide des précieuses éditions de recueils chansonniers béarnais du début du XIXe siècle conservées au sein des collections patrimoniales de la Médiathèque de Pau et du CIRDOC (Site Mediatèca - Béziers 34) , mais aussi d’enregistrements sonores et audiovisuels dont les plus anciens furent collectés auprès de Poilus béarnais et gascons prisonniers en Allemagne en 1916, entre histoire et légende, venez découvrir, la longue histoire de la chanson béarnaise. Une découverte qui finira en chanson, Béarn et Hestiv'Òc obligent !

Où l'on ne parle plus de « musique » : exposition. Du 22 au 25/08. Pavillon des Arts 

Une exposition pour une approche transversale et onirique des musiques populaires des pays d'Oc d'hier et d'aujourd'hui. Entre documents d'archives et regards transversaux, il s'agit de mettre en relation des pratiques et des citations pour travailler les imaginaires de demain.

Aperitiu literari : actualité de l'édition occitane d'ici et d'aujourd'hui – Lo 25/08 a 11:30- dimanche matin sur le plateau de Radiò País 

Le CIRDOC invite les éditeurs occitans (Per Noste, Cairn, Letras d'Òc...) à venir présenter lors d'un temps convivial, leur actualité éditoriale récente. Une heure pour découvrir les romans, nouvelles... en présence de ceux qui les produisent et si l'occasion se présente, de ceux qui les rédigent.

DÉCOUVRIR L'ENSEMBLE DE LA PROGRAMMATION 2019 : ICI
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Omenatge a la manadièra Fanfonne Guillierme - Tè Vé Òc
Gros, Lise. Metteur en scène ou réalisateur
Emission dau 4 de abril de 2019

Coma cada an, lo vilatge d'Aimargue organiza lo primièr dissabte de març una jornada en omenatge a Fanfonne Guillierme. Aquela manadièra defuntada i a trenta ans es au centre d'una fèsta dedicada ai « gents de bovina », ela que s'es tant implicada dins la tradicion gardiana. La manifestacion de 2019 marquèt lei 30 ans de la desparicion d'aquela femna coratjosa, un exemple per totei, lei femnas entre autrei. E per vautrei, n'avèm profichat per entrevistar Robert Faure, Crestian Espelly e Andrieu Mégias. En mai d'aquò, veirètz un apercebut deis animacions d'aqueu jorn : benediccion dei chivaus, abrivada, rossataia e corsa camarguenca dins l'arena d'Aimarga.
Un reportatge de Lisa Gròs.
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« Décoloniser la province » : rapport de Michel Rocard (1966)

Par son titre choc dans un France encore divisée et marquée par les conflits de la décolonisation, particulièrement en Algérie, « Décoloniser la province », le Rapport Général proposé par le Comité d’Initiative aux délibérations des colloques sur la vie régionale en France présenté par le jeune Michel Rocard (sous le pseudonyme de Georges Servet), a marqué les mémoires et demeure comme un jalon important de l’irruption de la question régionale qui marqua la France des années 1960-1970. La question est particulièrement vive en Occitanie autour de grands mouvements sociaux qui mobilisent les populations, les médias et les acteurs du mouvement occitan en plein développement  : grève des mineurs de Decazeville en 1961-1962, lutte des paysans du Larzac contre l’extension du camp militaire de 1971 à 1981, crise et manifestations viticoles en Languedoc tout au long de la décennie 1970 et au-delà, mouvement des mineurs de Ladrecht de 1979 à 1981, entre autres.

La Rencontre socialiste de Grenoble : refonder la gauche socialiste autour de nouvelles idées et doctrines

La Rencontre socialiste de Grenoble a lieu les 30 avril et 1er mai 1966 à l’appel de nombreuses personnalités politiques, syndicales, clubs, mouvements de jeunesse, etc. de la gauche des années 1960. Elle s’inscrit dans un mouvement de refondation de la gauche française face à la faiblesse et au discrédit de la SFIO au sortir de la IVe République, mouvement qui aboutit au Congrès d’unification des socialistes à Epinay en 1971. Avec 500 participants et une grande couverture médiatique, la Rencontre de Grenoble fut un événement politique important des années 1960.
Animés par la volonté de construire un « socialisme moderne », notamment au cœur du projet du nouveau Parti socialiste unifié (PSU fondé en 1960) coorganisateur de la Rencontre de Grenoble, les participants souhaitent élaborer un projet politique de gouvernement prenant acte des évolutions économiques et sociales des années 1960-1970, et capable de susciter l’adhésion de la jeunesse qui se détourne des partis de gauche traditionnels. Cette période est marquée par l’irruption de nouveaux sujets voire de véritables ruptures dans les doctrines traditionnelles de la gauche française. Avec le Rapport présenté par Michel Rocard, le problème du sous-développement régional français est mis en lumière et permet l’intégration des analyses et propositions des mouvements régionalistes, en particulier celles du Comité occitan d’étude et d’action (COEA, créé en 1962) de Robert Lafont, à la pensée et aux propositions d’une partie de la gauche française.

Dès l’ouverture de la Rencontre, le maire de Grenoble Hubert Dubedout évoque la question régionale comme un sujet fort et toujours mal appréhendé par la gauche française, de tradition étatiste et centralisatrice  : « Il y a dans ces textes un grand vide en ce qui concerne la vie régionale, étant bien entendu que je ne me réfère pas à la parodie de vie régionale que nous connaissons actuellement. Vous faites l'étude des structures d'un État socialiste et vous risquez de tomber dans le piège de l'État centralisateur... » Le colloque qui doit avoir lieu sur la vie régionale autour du rapport de Michel Rocard sera l’occasion d’intégrer pleinement les enjeux et problèmes régionaux.

Le concept de colonialisme intérieur

Si le rapport ne fait pas mention explicite au « colonialisme intérieur » comme concept d’analyse et de propositions politiques face au sous-développement régional, son titre volontiers provocateur dans la France des années 1960, y compris devant un auditoire de personnalités de la gauche française, montre qu’il est inspiré de ce qui se passe, se pense et se dit depuis de début des années 1960 en Occitanie.
La première mention médiatique du concept de colonialisme intérieur est liée à la grève des mineurs de Decazeville, qui donne l’occasion à Serge Mallet - qui fait partie des participants à la Rencontre de Grenoble - d’écrire un article publié dans France Observateur sous le titre : « La révolte des colonisés de l’intérieur » (11 janvier 1962). Au même moment, des écrivains et intellectuels issus du mouvement occitan (autour de Robert Lafont et de l’Institut d’estudis occitans) vont nourrir le concept en le transformer en analyse économique, sociale et politique étayée d’études de plus en plus chiffrées et argumentées. Dès 1962 ils se sont regroupés autour d’une organisation, qui se définit comme un club politique plus d’un parti, le Comité occitan d’étude et d’action. Robert Lafont en est le Secrétaire général et le principal animateur.
Le Rapport fait une référence explicite au mouvement de Decazeville : « Que l'on y prenne garde cependant : les affrontements sociaux changent aujourd'hui de nature. Les mineurs de Decazeville en grève défendaient moins l'avenir de la mine que celui de leur région. Ils ont été mieux soutenus par les paysans aveyronnais que par leurs frères mineurs du Nord. Petit à petit, c'est l'inégalité géographique de développement qui devient l'injustice la plus criante. » En lien avec ce passage, on trouve la seule mention du Rapport sur les revendications linguistiques (reconnaissance officielle et enseignement des langues dites régionales), prouvant qu’il n’est pas une émanation directe des mouvements régionalistes.

Quoi qu’il en soit, au même moment le COEA affiche clairement sa proximité idéologique particulière avec le PSU au sein des différentes composantes de la gauche, en particulier à compter de 1966 lorsque celles-ci tendent à se recomposer autour de François Mitterrand dans une optique de rassemblement avec la SFIO (qui sera opérée à Epinay en 1971, le PSU restant d’ailleurs en dehors de l’unification des composantes socialistes). Côté mouvement régionaliste, la rupture est également consommée en 1966-1967 avec un certain nombre de mouvement, dont le COEA, qui conduit à une candidature autonome des « minorités nationales » à l’élection présidentielle de 1974, représentée par le Secrétaire général du COEA, Robert Lafont. Invalidé par le conseil constitutionnel, il soutiendra la candidature écologiste de René Dumont et non celle du candidat du Parti socialiste, François Mitterrand.

Une émanation indirecte des idées et revendications du Comité occitan d’études et d’action (COEA)

Malgré son titre, on ne trouvera pas dans le Rapport « Décoloniser la province » la réalité des enjeux et propositions du COEA et des autres mouvements régionalistes. Il s’agit d’un rapport d’étude et de mise en lumière du sous-développement économique régional français. Sans que l’on puisse en être certain, il est fort possible que le rapport d’orientation présenté par Robert Lafont à l’Assemblée générale du COEA au printemps 1967 soit en partie une réponse, critique, au rapport de Michel Rocard : « Dans le domaine de l’analyse du colonialisme intérieur : notre intervention théorique a consisté dès le départ à substituer à la notion amorphe, peu distincte, diversement interprétée, du sous-développement régional, une notion infiniment plus dynamique et qui nous engage à une étude structurale, fonctionnaliste, du dépérissement de nos régions : le colonialisme intérieur. Sur ce point, il y a eu succès ; le terme s’est répandu, il a été repris avec vigueur dans la presse et ailleurs. Nous nous sommes pourtant bien aperçus que ce succès même risquait d’être un affadissement… Ceux qui adopteront en France notre terminologie, risquent de confondre sous-emploi, exode rural, retard d’industrialisation et colonisation. En parlant de décolonisation, ils ne viseront qu’une revitalisation économique et finalement une action anodine, qui ne résoudra aucune question de fond. »  (Bulletin d’information du COEA, 20 juillet 1967).

Pour autant, par l’importance politique de la Rencontre de Grenoble, le Rapport de Michel Rocard et plus largement l’irruption dans le champ de la gauche socialiste française d’une nouvelle approche de la question régionale, ont incontestablement joué un rôle dans la diffusion et le succès des analyse et propositions portées par Robert Lafont et le COEA autour du colonialisme intérieur. Quelques mois après la Rencontre socialiste de Grenoble, les éditions Gallimard publient dans une collection à grand tirage, les deux essais de Robert Lafont sur le colonialisme intérieur : La Révolution régionaliste (Paris : Gallimard, 1967), Sur la France (Paris : Gallimard, 1968).

La gauche socialiste et le colonialisme intérieur de 1971 à 1981

Pour ce qui est de l’adhésion de la gauche française aux analyses et propositions du mouvement régionaliste, si la rupture est consommée entre le COEA et le Parti Socialiste au début de la décennie 1970, la question revient dans la seconde moitié de la décennie alors que la candidature invalidée de Robert Lafont a débouché sur la naissance d’un mouvement socialiste occitan autonome, Volèm viure al país, qui fait sans doute craindre la perte d’une partie d’un électorat dans un bastion du socialisme, le Languedoc méditerranéen. Dans le cadre de la campagne présidentielle de 1981, le Parti socialiste et le candidat Mitterrand multiplieront les signes d’adhésion aux revendications régionalistes : programme « La France au pluriel » (Parti socialiste, 1981), discours de François Mitterand à Lorient le 14 mars 1981 et proposition 56 des 110 propositions pour la France. 

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Surre Garcia, Alem
Au gré d'un chant d'Amour lancé à travers l'intemporel, vers l'éternelle bien-aimée, vers l'adorée intérieure, vous cheminerez ici dans le courant d'eaux héritées des sources arabo-persannes, le long de la rivière enchantée des troubadours, des fidèles d'Amour italiens, jusqu'à la mortification de l'amant qui, par l'anéantissement en son chant-même, permet la résurrection transcendante de la Dame. Grace à un langage aussi clair et accessible que sont profondes et colorées les épaisseurs des mille savoirs orientaux qui le tissent perpétuellement, entrez sans plus rien attendre dans le jardin aux fruits inépuisables. (Franc Bardou)

Poèmes en occitan avec traduction française

Collection Votz de Trobar n°17.
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Retrach d'Antonin Moulin, paire de Joan Moulin
Ce portrait d'« A. Moulin, professeur au Collège » est un dessin de Louis Paul, artiste biterrois, publié dans le journal satirique Tout Béziers y passera (s. d.)

Émile-Antoine Moulin (1857-1938), dit Antonin Moulin, est le père de Jean Moulin. Originaire de Saint-Andiol dans les Bouches-du-Rhône, il mena une carrière d'enseignant à Bédarieux puis à Béziers. Il est connu localement pour ses engagements républicains, dreyfudards, laïques. S'il se tient à l'écart des mouvements de Renaissance d'oc, alors plutôt conservateurs dans ses environnements biterrois et provençaux, il a manifesté toute sa vie un attachement à la langue et à la littérature de son pays de naissance provençal.
Il rendit plusieurs visites à Frédéric Mistral et composait pour lui-même à l'occasion des poèmes en langue d'oc dans le parler traditionnel de sa famille. Le plus remarquable est celui qu'il dédia à son fils Jean Moulin à sa naissance, 
Pascale HUSTET_matematicas-collegi-joc.pdf
L’aprenedissatge de las matematicas au collègi peu « jòc »
Pascale Hustet
Projècte realizat en l'encastre de l'annada d'estagi de Professor deu 2au grad (CAER Matematicas).

La mira d'aqueth projècte qu'ei de favorizar lo jòc dens l’aprenedissatge de las matematicas au Collègi.

Que s'ageish ací de jòcs pedagogics realizats en l’encastre de la classa de 5au dab objectius precís.
Lo « jòc » que respon a un contracte didactic on l’escolan desvolòpa competéncias matematicas, transversaus e langatgèras dens un contèxte d’aprenedissatge conviviau.
Integrar lo jòc dens los aprenedissatges au collègi que permet non solament aus escolans d’aquesir sabers mes tanben d’estar en situacion d’escaduda e d’estar actors.
Que presenti ací un jòc suus nombres relatius qui convida  los collegians de la classa a tribalhar en cooperacion, a respectar règlas, a préner iniciativas, a comunicar e sustot a s’implicar dens ua activitat ludica shens enjòc penalizant.

1) Las matematicas peu « jòc »
2) Lo jòc deus nombres relatius
3) Varianta deu jòc
4) Indicators e avaloracion
5) Paraulas de collegians
6) Conclusion
7) Autes jòcs utilizats en classa
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