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De la RCP 323 en Pays de Sault au GARAE : pour une anthropologie autochtone en pays d’Oc
Dans le domaine des sciences sociales, les années 1960-1970 sont marquées par les « Recherches coopératives sur programme » (RCP), vastes enquêtes pluridisciplinaires qui se sont souvent avérées comme de véritables aventures collectives aux répercussions importantes sur les terrains étudiés.
De 1973 à 1978, sous la direction de l'archéologue Jean Guilaine, alors enseignant-chercheur à l’Université Paul-Sabatier de Toulouse, une RCP est menée dans le Pays de Sault (Pyrénées audoises). Par son importance pour la connaissance et la valorisation de la langue et des cultures de tradition orale, la RCP 323 apparaît comme le versant scientifique du grand mouvement de renouveau revendicatif et culturel qui emporte alors l’espace occitan autour de la dénonciation du « colonialisme intérieur » et la revendication au « Volèm viure al país ». Elle sera à l’origine de la création d’une institution, le GARAE, à Carcassonne.
Image : Daniel Fabre enregistre le conteur Pierre Pous, Bessède-de-Sault (Aude), 1973. Photo Jean-Pierre Piniès.

Les RCP et une nouvelle approche des sociétés locales dans les années 1960-1970

Ces programmes de recherche fondés sur le décloisonnement des disciplines et des approches, permettent d’embrasser une société comme un tout, quel que soit l’échelle du terrain étudié. La RCP consacré à Plozévet, petite commune de Bretagne entre 1961 et 1965, choisi pour sa situation d’isolat de « culture rurale intacte » fut déterminante pour l’évolution des sciences sociales en France et demeure une référence.
Côté occitan, c’est le pays de Sault qui devient le terrain d’une vaste enquête pluridisciplinaire conduite par Daniel Fabre dans le contexte du renouveau culturel occitan et du développement des revendications régionalistes. Daniel Fabre est d’ailleurs proche du mouvement occitan, en participant aux Universités occitanes d’été de Robert Lafont, penseur du concept de colonialisme intérieur et leader d’organisations militantes (IEO, COEA), et en publiant quelques textes articulant évolution des sciences sociales et problématiques occitanes.
La RCP 323, loin de constituer une seule affaire scientifique, est menée comme un des versants du mouvement qui marque l’action et la pensée occitane des années 1960 à l’orée des années 1980 autour d’un concept-phare : la lutte contre le colonialisme intérieur.

Une enquête anthropologique dans un contexte de “décolonisation” de l'Occitanie

La RCP 323 porte sur « l’Anthropologie et l’écologie pyrénéennes ». Daniel Fabre dirige l’équipe en pays de Sault, déterminé comme zone-pilote, de 1973 à 1978. Cette recherche collective et pluridisciplinaire engagea plusieurs jeunes ethnologues du Centre d’anthropologie des sociétés rurales de Toulouse dirigé par Daniel Fabre et Jean Guilaine et formera les bases de ce que certains appelleront l’école toulousaine. L’enquête en pays de Sault mobilisa jusqu’à 25 membres sur un total de 60 qui s’attachèrent à la RCP 323 sur les Pyrénées.

Dans les années 1970 l’anthropologie culturelle et sociale ne constituait par à l’université de Toulouse un cursus autonome. Elle était au carrefour de l’anthropologie biologique, de la dialectologie et des études occitanes. Aux côtés de l’Institut pyrénéen d’études anthropologiques, c’est via le vénérable Institut d’études méridionales que le lien de la nouvelle génération d’ethnologues et anthropologues avec la question linguistique et culturelle portée par l’occitanisme va se produire. Au sein de l’Institut d’études méridionales, Jean Séguy assure les cours de langue et l’écrivain René Nelli assure des cours réputés « inclassables » d’ethnologie méridionale.
Plus globalement, « le mouvement occitan de revendication identitaire, de défense de la langue et de la culture occitanes, qui se cristallise dans les années 1960 et gagne en puissance après Mai 68, imprègne les prises de position de Daniel Fabre et d’autres collègues ethnologues contre le colonialisme de l’intérieur, contre cet ethnocide (la référence à Jaulin est assumée) dont se serait rendu coupable un État français centralisateur, destructeur des particularismes locaux et des minorités nationales. » (Christine Laurière, La RCP 323 : une aventure collective en pays de Sault. ethnographiques.org, 32 - septembre 2016)

La RCP 323 est donc conduite par des personnalités engagées dans le mouvement occitaniste de façon conscientes et assumées. Dans un article paru en 1972 (Annales de l’Institut d’estudis occitans) Daniel Fabre et Jacques Lacroix appelaient déjà à un programme de « décolonisation de l’anthropologie ». Non seulement ces anthropologues carcassonnais revendiquent leur qualité « d'indigènes », plaident pour une « anthropologie autochtone », corollaire régional pour une décolonisation de l'anthropologie, mais ils ne dédaignent pas mettre en cause eux aussi le colonialisme intérieur, l’aliénation linguistique, l’ethnocide culturel. Au cours de la décennie 1970, marquée en Occitanie par un grand mouvement de renouveau créatif et revendicatif et par le succès des revendications et d’organisations prenant de plus en plus part à la vie politique régionale et nationale, des ethnologues autour de Daniel Fabre et Jacques Lacroix vont articuler les grandes thématiques de l’époque (colonialisme intérieur, révolution régionaliste, décentralisation, etc.) à leur discipline :
- 1972, « Pour une anthropologie occitane. Propositions pour la décolonisation de l’anthropologie », Annales de l’Institut d’études occitanes, II (6), p. 71-85 ;
- 1975, « Pour une anthropologie des collectivités rurales occitanes », Communautés du Sud, vol I, Paris, U.G.E. 10/18 ;
- Bidart Pierre, Blanc Dominique, Drulhe Marcel, Fabre Daniel, Holohan Wanda, Lacroix Jacques, Morin Françoise, Rivals Claude, 1977, « L'anthropologie des minorités nationales dans les pays industrialisés », Bulletin du Musée Basque, n° 78, p. 177-190.
- Fabre Daniel, (président et rapporteur), 1978, « Les minorités nationales en pays industrialisés », L'Anthropologie en France. Situation actuelle et avenir, Colloques internationaux du Centre national de la recherche scientifique, n° 573, Paris, CNRS, p. 293-314.
 
Ces ethnologues occupent le terrain de la recherche et produisent des oeuvres dont certaines feront date :
- 1972 Aspects des collectivités rurales en domaine occitan. Etude anthropologique en pays de Sault, Toulouse, Université Paul Sabatier.
- 1973, La Vie quotidienne des paysans du Languedoc au XIXe siècle, Paris, Hachette-Littérature.
- 1974, La tradition orale du conte occitan. Les Pyrénées audoises, T I, Paris, Presses Universitaires de France.
 

Postérité : la naissance du GARAE à Carcassonne

Suite à la RCP 323 qui s’inscrit dans un moment d’engagement pour les ethnologues carcassonnais, dans le nouveau contexte politique et institutionnel de 1981, ils créent le Groupe audois de recherche et d’animation ethnographique (GARAE).
La création du GARAE advient alors même que s'éteignent les échos de cette revendication d'une anthropologie occitane, au même titre que les revendications régionalistes dans le mouvement intellectuel et social.
Jean-Pierre Cavaillé, chercheur toulousain spécialiste de la question occitane contemporaine, impute ce désengagement à l'impossibilité pour l'ethnologie indigène de s'implanter en tant que telle dans les institutions de recherche et plus largement à la stigmatisation encourue par ce type de démarche (et plus encore quand elle est conduite par des amateurs), parce que soupçonnée de servir une conception fermée de l'identité et de prêter le flan à la politisation. Il envisage d'ailleurs la Mission du patrimoine ethnologique, créée à la fin du mandat giscardien en 1980, comme le moyen de tenir le phénomène en respect.
Christiane Amiel, ethnologue et chercheuse au GARAE, met l'abandon de la posture militante des anthropologues carcassonnais sur le compte de l'échec du dialogue avec les occitanistes d'alors, et le présente comme le résultat d'une incompréhension qui a amené les uns à se détourner des autres et réciproquement.

Si le GARAE naît d’un désamarrage de l’ethnologie occitane de l’occitanisme, il se raccroche en revanche à l’héritage carcassonnais en matière d’ethnographie (Groupe d’études régionalistes et de folklore audois créé en 1937 et sa revue, Folklore, active depuis 1938, travaux et enseignement de René Nelli, etc.)
Dans la foulée de création du GARAE est mise sur pied une exposition et  son catalogue paru en 1982, Un demi-siècle d’ethnologie occitane : autour de la revue Folklore, aux éditions du Garae : y sont mis en valeur les travaux que mènent alors les Carcassonnais et en scène leur parenté avec les centres d'intérêt des ethnographes de la génération 1930 (le GAEF, la revue Folklore, etc.).
Quelque chose d'une autre militance, légitimée par les grands ancêtres, est alors en train de s'inventer, de s'expérimenter, qui loin de rompre avec les lieux (qui sont tout à la fois leurs terrains d'enquêtes et le lieu où ils ont choisi de vivre), permet de s'y inscrire et d'y agir autrement.

S’il y a une rupture entre les environnements idéologies et militants de la RCP 323 dans les années 1970 et ceux du GARAE dans les années 1980, la continuité est assurée, autour de Daniel Fabre et d’une nouvelle génération d’ethnologues et d'anthropologues qui continuent à faire évoluer le regard porté, par l'ethnologie du proche, sur les cultures occitanes et autres.

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« La Fête en Languedoc », de Daniel Fabre et Charles Camberoque
Publié en 1977 chez Privat, cet ouvrage concrétise la rencontre entre un ethnologue de renom et un photographe de terrain. Synthèse unique en son temps, il fera date dans l'histoire du fait carnavalesque, en Languedoc et au-delà.

L'ouvrage est divisé en deux grandes parties.
La première fait place aux photos en noir et blanc de Charles Camberoque, liées à des manifestations carnavalesques languedociennes de la fin des années 1970 au milieu des années 1980.
La seconde est composée de « Regards sur le Carnaval aujourd'hui », un texte signé par Daniel Fabre, divisé en sept paragraphes, qui analyse notamment les grands symboles des carnavals languedociens :
Chapitre I : moments d'une renaissance
Chapitre II : la société saisie par la fête.
Chapitre III : vie et mort du roi Carnaval.
Chapitre IV : les sauvages et le chaos.
Chapitre V : la ballade des totems.
Chapitre VI : le corps en fête.
Chapitre VII : politique et carnaval.

« La fête est la plus fugace des œuvres collectives. Elle ne produit rien. Dans le dernier feu du carnaval, elle brûle ses propres traces, elle consume ses propres symboles. D'où la tentation de discourir à perte de vue sur ce vide, de le remplir de son propre désir. Ce livre essaie d'échapper à ce vertige.

Ce moment où toute l'existence devient comme un théâtre, ce moment où chacun se montre en se déguisant, il fallait le donner à voir. Charles Camberoque, le photographe, et Daniel Fabre, l'ethnologue, ont regardé ensemble les mêmes fêtes dans les villes et les villages du Languedoc et aussi d'Andorre et de Catalogne. Leurs visions se conjuguent. Chacune ouvrant ses propres perspectives, elles rendent à la fête une authenticité et une complexité surprenantes.

Après sa première parution, en 1977,, ce livre a connu un destin inattendu. Dans les mascarades de rue, sur les planches de théâtre, sur les écrans de cinéma, il est venu étayer la renaissance multiple du carnaval. Cette deuxième édition - entièrement refondue et mise à jour - tient compte de cette aventure. Sans reprendre par le menu une histoire proche, elle pose un double regard sur la fête en ses élans nouveaux. »

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Gui Broglia canta Robèrt Lafont (album, 1965)
Lafont, Robert (1923-2009)‎
Livret du disque vinyle 33 tours édité en 1965 par la section gardoise de l'Institut d'études occitanes. Seul à la guitare, le Montpelliérain, alors étudiant en médecine, y interprète des textes poétiques du célèbre penseur occitaniste. Ce sera le premier disque en son genre.


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« Les travailleurs immigrés et les mouvements régionalistes en France : Alliés dans un combat culturel contre le colonialisme intérieur », Robert Lafont (Juin 1975)
Lafont, Robert (1923-2009)
Ce texte a été publié pour la première fois en juin 1975 dans Le Monde diplomatique. Robert Lafont y analyse les proximités entre le traitement des ouvriers « provinciaux » au XIXe siècle par les élites politiques et économiques françaises et celui des ouvriers immigrés des années 1960-1970.
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Les Cantiques spirituels en occitan : XVII-XIXe siècles
Escarpit, David (1980-....)
Les cantiques spirituels sont des textes religieux qui ne font pas partie du rituel catholique romain. Ils sont d'ailleurs généralement en langue vernaculaire, et non pas en latin, et sont pensés pour être chantés. Il s'agit de poèmes ayant pour sujet la doctrine catholique, l'histoire sainte et le comportement d'un parfait chrétien. Ils sont caractéristiques de l'époque de la Contre-Réforme ou Réforme catholique. La Contre-Réforme est un ensemble de mesures prises au sein de l'Église catholique suite aux conclusions du concile de Trente (1545-1563). Ces réformes visent à contrer le développement de la Réforme protestante, en modifiant le rituel catholique, en introduisant de façon importante la musique dans les célébrations religieuses, et développant les écrits en langue vernaculaire, préférablement au latin, afin de toucher plus efficacement les populations. Le diocèse de Toulouse en particulier se montre actif dans cette reconquête catholique vers le milieu du XVIIe siècle.

Une édition importante en pays d’Oc

Plusieurs recueils de cantiques spirituels en occitan ont été imprimés en pays d'Oc, principalement entre le XVIIe et le début du XIXe siècle, de Bordeaux à la Provence en passant par le Rouergue. La plupart sont entièrement ou partiellement rédigés en occitan. On peut constater vers la fin du règne de Louis XIII et au début de celui de Louis XIV un essor des recueils de cantiques spirituels en langue d'oc. Cet essor est à relier avec celui des noëls en langue vernaculaire, déjà ancien, à cela près que les cantiques spirituels n'ont pas forcément pour propos la Nativité (qui est toutefois présente, ne serait-ce que dans l'Angélus), mais tout ce qui concerne la morale religieuse, les prières et l'histoire sainte.
Jean Eygun dans Au risque de Babel, synthèse sur le texte religieux en langue occitane de cette période, date cet essor des alentours de l’année 1673, malgré la présence d'oeuvres imprimées antérieurement, dans les années 1630, 1640 et 1650, relatives à des missions catholiques principalement dans la zone pyrénéenne, où elles furent particulièrement nombreuses. À l'instar des noëls, la Provence figure en bonne place de la production de cantiques spirituels en occitan, ainsi que la région toulousaine.

Occitanie, terre à convertir : les éditions de cantiques spirituels en domaine occitan du XVIIe au XIXe siècle

Parmi les nombreuses impressions de cantiques spirituels en occitan (plus ou moins mêlé avec le français) du XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, nous pouvons citer :

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Le Carnaval indépendant de Nice
Pastorelli, Louis (1958-....)
Initié en 1989 par le collectif artistique Nux Vomica, le Carnaval Indépendant prend place dans les rues du quartier Saint-Roch, à Nice.
C’est l’occasion de réinvestir, au moyen de cette fête populaire, un quartier trop longtemps ignoré et peu mis en valeur par l’action politique de l’époque. C’est aussi un autre moyen de vivre et fêter le Carnaval, loin de la machine touristique et jugée superficielle que propose la Ville de Nice avec son carnaval dit officiel.
Les images présentées ici sont issues du fonds Louis Pastorelli actuellement conservé au CIRDOC - Institut occitan de cultura (cote IC-J_PASl).

« Nous l’avons faite, cette magnifique fête avec tous les amis, familles, voisins, avec les autres quartiers, les falabracs, les fatiguants, rêveurs, amoureux, joyeux en toute occasion, avec les bandits, amis d’enfance, ratapinhatiers, poissons, tous superbes comme des bars tabac, joyeux comme des chevreaux, équipe colorée, nous sommes arrivés au nombre de 1000, 1500, 2000 sur ce boulevard. Pas mal ! On n’est pas des contes-cagades ! Vraiment ! On y était nombreux à faire Carnavale. Il nous a manqué ce sale Caramantran ! Nous l’avons trimballé, inventé, traîné, adoré et brûlé ! »
(Louis Pastorelli, Li aventuras de Nux Vomica, éd. Baie des anges , Nice, 2019)
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Association Music'al Sol
Dans une ambiance développement durable et éthique avec une déco recyclée, une buvette et des repas bio/locaux, l'Occitanie sous toutes les coutures de sa culture .

PROGRAMME 

18:00 - 22:00 : Stands, animations, jeux, et siestes musicales du CIRDOC-Institut occitan de cultura durant la journée du 7 juillet. 

18h30 : Intervention puis dédicace du livre Aquò  òc d'Alan Roch. 

19:00 : Concerts
- Trio Loubelya
- Delta Sònic
- Mascarimiri

INFORMATIONS PRATIQUES

Site de l'Association Music'Al Sol pour le détail des trois jours de l'événement : ICI. 

Formulaire de contact : ICI. 
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OCTAN-Murèth
« Amassa !Festejar per s’encontrar » 
Une journée organisée par l’association Octan de Murèth. Une célébration de la culture occitane, telle un « camin de quatre vents » qui diffuse son essence et vers lequel convergent de nombreuses influences. Le programme est élaboré avec deux intentions : refléter cette perspective d'universalité culturelle, et offrir un moment festif de partage et de convivialité. Il valorise la langue, mais y associe une approche ludique. L'événement est pensé tant pour ceux qui connaissent que pour ceux qui découvrent la diversité de notre patrimoine. 

PROGRAMME 

Après-midi (entrée libre) 
o Sport : Initiation au Tambournet 
o Jeux : Espace animation par la ludothèque Les Jeux d'Ébène 
o Théâtre : L’Occitanie pour les Nuls par Florant Mercadier 
o Danse : Initiation Bal en famille 
o 18 heures, concert : San Salvador (payant) 
Pause repas : présence de traiteurs et d’une buvette 

Soirée concerts (entrée payante) 
o 21 heures : Du Bartas 
o 22h30 : Grail’Oli 

INFORMATIONS PRATIQUES 

L’Octan de Murèth est une association culturelle muretaine, créée en 1999. Son ambition : la diffusion et la promotion de la culture occitane à travers l'organisation d'événements culturels, festifs et sportifs. 
Contacts : 
email amassa@octan-mureth.fr 
téléphone 06 03 43 74 24 (Emilie Peyseré) 
Site internet www http://www.octan-mureth.fr http://amassa.octan-mureth.fr 
Facebook @OctanDeMureth @AmassaMureth twitter @AmassaMureth instagram @amassa_mureth 
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AQUÍ L'ÒC
La 6ème édition du Festival Occitan Escambis approche à grands pas.

Elle se déroulera les 17, 18 et 19 mai prochains à Saint-Jean-Lagineste, Bannes, Saint-Céré et Saint-Michel Loubéjou.

Le festival Escambis organisé par l’Association AQUÍ L'ÒC, a pour but de favoriser les échanges, les rencontres d’où le nom Escambis, entre les intervenants et le public. Il s’adresse à un large public : ceux qui parlent occitan ou pas, ceux qui sont d’ici ou pas…Tradition et modernité se conjugueront pour faire découvrir et partager cette culture et cette langue. La programmation se veut la plus large possible pour que jeunes et moins jeunes se retrouvent dans des domaines aussi variés que la musique, le chant, la danse, l’artisanat, le théâtre, les spectacles. La force du festival occitan Escambis est de rassembler dans une ambiance conviviale et festive, dans la convivéncia, cet art de vivre ensemble. La 6ème édition se déroulera les 17, 18 et 19 mai prochains à Saint-Jean Lagineste, Bannes, Saint-Céré et Saint-Michel Loubéjou.

 La programmation :

– Vendredi 17 mai, à l'église à Saint-Jean Lagineste

21 h : Concerts avec deux formations à découvrir absolument

CANÇONS D'OC (chansons occitanes) en première partie et le DUO SORITAT (chants de la Méditerranée) en deuxième partie.

– Samedi 18 mai, à Bannes (place du village et salle des fêtes)

De 8 h à 19 h : Des artisans et producteurs locaux seront présents lors du festival pour faire connaître leurs savoir-faire et faire découvrir leurs produits de qualité. Un vide-grenier sera également présent et des jeux en bois seront à votre disposition. Restauration sur place.

14 h 30 : Conférence-débat sur le bilinguisme à l'École avec Gilbert DALGALIAN.

16 h 30 :  Spectacle humoristique "L'Occitanie pour les nuls" de et par Florant MERCADIER.

19 h : Apéritif animé.

19 h 30 : Repas sur réservation avant le 14 mai.

21 h : Concert-bal avec les groupes RÉMI GEFFROY TRIO et FORRÓ DE FÒRA qui vous enivreront pendant plus de 4 heures.

 – Dimanche 19 mai, à la boulangerie Bodart à Saint-Céré

10 h 30 : Inauguration bilingue du premier commerce de la ville qui propose une signalétique français-occitan. 

 
– Dimanche 19 mai, à la salle des fêtes à Saint-Michel Loubéjou

 14h30 : Théâtre avec la troupe aveyronnaise LOUS RASCALOUS qui présentera deux pièces.

16h30 : Histoires comiques avec GUSTOU.

Un après-midi à ne pas manquer !

Une buvette, un stand de livres et de produits culturels occitans seront présents pendant la durée du Festival sauf le dimanche matin.

Pour tous les tarifs et pour plus d'informations sur le Festival Escambis :

Renseignements auprès de l’Association AQUÍ L'ÒC

au 06 73 62 64 63 ou sur le site www.espacioccitancarcinol.com

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Lo CIRDÒC
Òctele

Avec l'Agenda de la FaBrica, ÒCTele et le CIRDÒC vous proposent en images, un avant-goût des rendez-vous culturels de tout le territoire occitan.

À voir aussi sur ÒCtele

Découvrir tout le détail de l'actualité présentée grâce à la FaBrica : 

Rendez-vous :
1/ 26ème Forum des langues du monde
2/ Cine-club Òc : "Des couacs et des poètes : une histoire de fanfare... mais pas que !" (réal. Jacob Redman) 
3 /Daniel Charavaroche au festival Coquelicontes
4 / "Repas belge !" par la Calandreta de Lys
5 / Eth Escanacrabas qu'an 40 ans 
6 / Concert : Lo Bal del Lop
7 /  Longskateurs au festival Balaviris
8 / Projection : "La Canço de Santa Fides : journal de création"


Sorties musicales : 
1/ Album EBTè

Sorties littéraires :
1/ Contes a rebors
2/ Chastinhas jos las cendres
3/ Max e Maurici 


Audiovisuel :
Présentation des coproductions à venir : Escrivans, Contes
sus 100