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Gazeto Loubetenco. - n°36, Jun 1916
Loubet, Joseph (1874-1951)
Journal créé en 1915 par Joseph Loubet.
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Gazeto Loubetenco. - n°31, Mars 1916
Loubet, Joseph (1874-1951)
Journal créé en 1915 par Joseph Loubet.
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Ostal de Félix Arnaudin (1844-1921)
CIRDÒC-Mediatèca occitana

DESCRIPTION

La Maison du « Monge » fut un temps celle de l'ethnologue français Félix Arnaudin (1844-1921), de 1856 jusqu'à la fin de sa vie. C'est entre ces murs que l'imagier de la Grand'Lande entreposa les fruits de ses collectes dans un pays et une société en recomposition au cours de ce second XIXe siècle. Elle est aujourd'hui Maison de la photographie des Landes.

Nom de l'édifice :

Maison de naissance de Félix Arnaudin 

Autres appellations :

Maison de la photographie des Landes 

Localisation :

Maison de la photographie des Landes 
Espace Félix Arnaudin 
Quartier Le Monge 
40210 Labouheyre 

Fonction d'origine de l'édifice :

La Maison du « Monge » fut un temps celle de l'ethnologue français Félix Arnaudin (1844-1921), de 1856 jusqu'à la fin de sa vie. C'est entre ces murs que l'imagier de la Grand'Lande entreposa les fruits de ses collectes dans un pays et une société en recomposition au cours de ce second XIXe siècle.

Issu d'une famille de métayers landais, Félix Arnaudin (Simon de son nom de baptême) naît le 30 mai 1844 dans une demeure du quartier du Monge, propriété de la famille Arnaudin depuis son achat en 1826 par le patriarche Simon Arnaudin. Il vit les 12 premières années de sa vie, jusqu'à l'année 1856, dans cette demeure aujourd'hui disparue. La maison, placée au nord de l'airial devient alors propriété de l'oncle de Félix Arnaudin, Pierre, au cours du partage familial. Puis par le jeu des successions, demeure du frère de l'ethnologue, Ariste Arnaudin en 1872.

À partir de 1856, Félix Arnaudin et sa famille s'installe dans la demeure du Monge, aujourd'hui Maison de la photographie des Landes, située plus au sud de la propriété. Elle est une ancienne maison de pasteur de brebis, remaniée et déplacée à l'époque de Simon Arnaudin, pour devenir la maison principale. Là, « l'imagier » va vivre les principales années de son existence, ne revendant la demeure du « Monge » qu'aux dernières heures de sa vie, en 1920, afin d'améliorer ses faibles revenus.


Fonction actuelle de l'édifice :

La maison de naissance de Félix Arnaudin, rachetée un temps par le fokloriste Élie Menaut, et devenue propriété de la commune de Labouheyre. Depuis 2003, elle abrite la Maison de la photographie des Landes et accueille périodiquement des expositions, dont une annuelle, dédiée à "l'imagier de la Grande Lande". Le Ministère de la Culture et de la Communication la labellise en 2012 "Maison des Illustres" en hommage à son prestigieux ancien propriétaire.

Datation :

Demeure paysanne transformée et agrandie au XIXe siècle.

Importance pour la culture occitane :

Demeure de Félix Arnaudin (1844-1921) : l'Imagier de la Grande Lande

Naissance et formation, l'entrée en folklore 

C'est au sein d'une famille de la paysannerie aisée, à Labouheyre dans les Landes, que naît Félix Arnaudin le 30 mai 1844 (de son prénom de baptême, Simin). Ses études secondaires au collège de Mont-de-Marsan ainsi que les enseignements suivis auprès du curé de Labouheyre, préparent l'esprit du jeune érudit à la recherche et aux questionnements intellectuels. 

De retour dans son village natal, et en dépit de quelques emplois dans le domaine de l'industrie, Félix Arnaudin se tourne progressivement vers le foklore et l'ethnologie. En 1873 paraît une première notice sur "Une branche des Pic de la Mirandole dans les Landes" (Revue de Gascogne), marquant les débuts du jeune homme dans le cercle des fokloristes de l'époque, dont Jean-Baptiste Lescarret (1819-1898). 

L'année 1874 constitue un réel tournant dans la vie de Félix Arnaudin. Les goûts personnels de l'érudit pour sa Lande et la recherche, le contexte familial troublé par le scandale de ses amours avec une jeune servante et les métamorphoses que connaissent alors la société landaise traditionnelle par la politique de valorisation lancée dans les années 1860 par Napoléon III, tout concourt alors à engager Félix Arnaudin dans la voix de l'ethnologie et de la photographie. C'est en effet au cours de cette même année 1874 que le landais se dote de son premier appareil.

L'Imagier de la Grande Lande
Cette combinaison de faits personnels et généraux conduisent Félix Arnaudin sur la Grande-Lande, dont il enregistre peu à peu les formes traditionnelles, au cours d'un long travail photographique qui l'occupe de 1874 à la fin de sa vie, à peine marqué par de brêves interruptions. 

2700 plaques photographiques, aujourd'hui conservées au Musée d'Aquitaine (Bordeaux), retracent ce long travail méthodique de sauvegarde des formes et traces d'une culture en cours de mutation et des paysages de la lande originelle se muant progressivement en massif forestier. Tous supports confondus, ce sont près de 3218 négatifs, dont 2425 répertoriés par Félix Arnaudin lui-même, qui témoignaient à sa mort de l'incroyable travail mené par le photographe. Circulant à pied ou à vélo, allant à la rencontre des habitants de la lande, ce preneur d'image, reçoit les surnoms du Limajayre (l'imagier en français), mais également de pèc, le fou, tant son action est l'œuvre alors d'un précurseur en ce domaine et dans ces territoires.


Un important travail de collectage
Dès ses débuts lou limajayre présente une grande rationnalisation de son travail, classant, organisant ses recherches, établissant pour ses photos d'importants répertoires photographiques. Ses prises de vue témoignent d'un intérêt constant porté par leur auteur à l'évolution des techniques, tout comme au matériel photographique. Félix Arnaudin mène conjointement à ses captations photographiques, un important travail de collectage de la mémoire landaise, enquêtes auxquelles il applique la même rectitude scientifique. Adoptant le principe des fiches d'enquêtes aux champs détaillés, Félix Arnaudin récolte ainsi au cours de son existence un grand ensemble de contes, chansons, proverbes... 

Ce travail minutieux sur plusieurs dizaines années lui vaut la reconnaissance de ses contemporains. Aux importants dossiers ethnographiques et linguistique (il est l'auteur d'un Dictionnaire gascon) conservés aux Archives départementales des Landes, s'ajoutent ainsi les nombreuses correspondances entretenues entre l'imagier de la Grande Lande et les folkloristes de son époque, locaux ou nationaux, Paul Sébillot (Revue des Traditions Populaires), Henri Gaidoz (Mélusine, 1877), Jean-Eugène Dufourcet (Société de Borda, Dax), ou Pierre-Daniel Lafore (Escole Gastou Febus). 

De son vivant ne paraîtront toutefois que trois recueils livrant au public et aux chercheurs le fruit du colossal collectage effectué: Contes populaires en 1887, Chants populaires (1912) et Choses de la Grande-Lande aux alentours de 1919, ce dernier recevant une suite posthume; et un manuscrit achevé mais non publié de son vivant, qui est celui des Proverbes.


Devenir du travail d'un pionnier
 
A sa mort le 6 décembre 1921, Félix Arnaudin laisse une importante somme de documents, comprenant tant les négatifs de ses campagnes photographiques, que les notes, fiches d'enquêtes, correspondances réunies au cours de sa carrière. Le tout est progressivement déposé auprès de structures spécifiques. Le Parc Naturel Régional (PNR) de la Grande-Lande à Marquèze, créé en 1970, hérite de l'ensemble d'un fonds aujourd'hui déposé aux Archives départementales des Landes tandis que les plaques de verre enrichissent les collections du Musée d'Aquitaine. A ce premier ensemble, vient s'ajouter en 1992, les donations de Jacques Boisgontier, linguiste bordelais. La Bibliothèque municipale de Bordeaux conserve pour sa part la bibliothèque personnelle de l'érudit landais.

Si du vivant de Félix Arnaudin ne sont parues que très peu de publications traduisant l'importance de son travail; aux alentours de 1964, s'organise autour de Adrien Dupin et de Camille Arnaudin, neveu de l'imagier et exécuteur testamentaire de celui-ci, une politique d'édition de ses Oeuvres complètes. Regroupant tant des proches de l'auteur que des universitaires bordelais ou le linguiste Jacques Boisgontier, le Groupement des Amis de Félix Arnaudin entreprend un travail de longue haleine. Faisant suite à la parution de quelques pièces disparates, sortent entre 1994 et 2003 huit volumes des Oeuvres complètes de Félix Arnaudin offrant une nouvelle visibilité et une nouvelle audience au travail mené près de cent ans plus tôt par Lou limajayre.


Éléments remarquables :

La propriété du Monge entre dans la famille Arnaudin en 1826, lorsque, quittant Lue suite semble-t-il à une brouille avec son père, Simon Arnaudin, grand-père parternel de Félix Arnaudin, achète une propriété qui compte alors deux demeures paysannes (cf. Franck Lalanne, 150e anniversaire de la naissance de F.Arnaudin). La demeure la plus au sud de la propriété, ancienne demeure de pasteur de brebis, devient demeure principale de l'ensemble. 

Déplacée et remaniée une première fois du temps de Simon Arnaudin, elle subit également des travaux à l'époque de Barthélémy, le père de Félix Arnaudin, pour tenter de mettre la modeste demeure au goût du jour. Les plafonds sont ainsi réhaussés, comme nous l'indique Franck Lalanne (ibid). 

Il s'agit d'une demeure de plein pied, dont « la façade Est fut agrémentée de fenêtres larges et vitrées » du vivant de Félix Arnaudin.


Statut de protection :

Labellisée Maison des illustres. Propriété de la commune de Labouheyre. Ouverte au public durant les périodes d'exposition : 15h-18h. Libre accès.
Tambornet : jeu de balle au tambourin
Karine Michel (anthropologue).

Cette fiche a été réalisée à partir du carnet hypothèses Restituer l'inventaire du PCI. Usages, contextes et enjeux dans le domaine de la fête et du jeu créé et développé par l'Idemec (Institut d'ethnologie méditerranéenne européenne et comparative) en partenariat avec la phonothèque de la MMSH. L'inventaire du patrimoine culturel immatériel (PCI) est conduit en France sous l'égide du Ministère de la Culture.

Sommaire

Le jeu de balle au Tambourin ou Tambornet en occitan est un sport de balle collectif pratiqué traditionnellement dans le Languedoc et à 95 % dans le département de l'Hérault. Son récent développement et son institutionnalisation ont largement élargi son périmètre de géographique. Le Tambornet est aujourd'hui joué dans l'Aude (11), l'Hérault (34), le Nord (59), l'Oise (60), la Haute-Savoie (74), les Bouches-du Rhône (13), le Gard (30) et la Corrèze (19). Aujourd’hui le jeu en salle remporte le plus de succès à l’étranger, il serait pratiqué en Allemagne, Angletterre, Autriche, Brésil, Cuba, Espagne, Ecosse, Irlande, Italie, Japon, Hongrie, Norvège et Pays-Bas. La première coupe du monde en extérieur a été organisée à Gignac (34) en 2012 et a vu les équipes françaises l’emporter sur les italiens.

1/ La pratique du Jeu de Balle au Tambourin aujourd'hui

Partie de Balle au Tambourin : engagement. © Célia Delanoy
Partie de Balle au Tambourin : engagement. © Célia Delanoy

Règles du jeu

En 2014, le jeu de Balle au Tambourin consiste toujours en l'affrontement de deux équipes sur un terrain. Chaque équipe est composée de cinq joueurs sur le terrain ayant chacun une zone à défendre et deux remplaçants. Deux de ces joueurs, appelés des fonds, se positionnent au fond du terrain et ont pour tâche l'engagement de la balle et son renvoi le plus loin possible dans la partie du terrain adverse. Ils construisent l'échange grâce à des balles hautes dites balles en cloche. Un autre joueur appelé batteur met la balle en jeu à l'aide du tambourin ou du battoir. L'usage des deux instruments est aujourd'hui autorisé mais une tendance à revenir au battoir obligatoire semble aujourd'hui se dégager.

Le joueur situé au centre de la partie du terrain dédiée à son équipe se nomme le tiers. Attaquant, il a un rôle de défense en renvoyant les balles trop courtes pour les fonds. Il est donc très mobile et polyvalent et doit faire preuve de stratégie et de capacité d'analyse du jeu.

Les deux derniers joueurs, les cordeurs ou finisseurs évoluent au plus près de la corde, la ligne médiane séparant le terrain, dite ligne basse. Très mobiles et rapides, leur rôle est de terminer le point dès qu'ils ont la balle ; ils doivent essentiellement contrer les adversaires et intercepter la balle.

Originellement pratiqué uniquement en extérieur ce sport est depuis 1978 également pratiqué en intérieur. L'équipe est alors réduite à trois joueurs et deux remplaçants. Le terrain étant plus petit, les deux fonds disparaissent et l'engagement se fait uniquement au tambourin.

La partie de Tambornet se fait en 13 jeux gagnants, chacun constitué de quatre points : 15, 30, 45 et jeu. A 45/45 il y a un point intermédiaire dit avantage pour gagner le jeu. Le retour à l'égalité n'est possible qu'une seconde fois ; la troisième donne lieu à une balle décisive. Tous les trois jeux, les équipes changent de côté de terrain. Chaque équipe engage la balle à tour de rôle un jeu durant.

Les balles peuvent être lancées à la volée ou avec un rebond. Le point est gagné lorsque l'équipe adverse ne peut attraper une balle tombée dans les limites du terrain. Cependant, certaines fautes font perdre le point à une équipe : lorsque deux joueurs d'une équipe touchent la même balle, lorsque la balle sort du terrain, lorsque la balle rebondit deux fois et lorsqu'un joueur pénètre dans le camp adverse.

L'aire de pratique

A l’origine, le jeu se déroulait essentiellement sur les places publiques, en aire urbaine la plupart du temps. Dans les années 1970-1980, de nombreuses places de villes et de villages ont été transformées en parkings (comme par exemple la place des Arceaux de Montpellier) entraînant ainsi la création de véritables terrains spécifiques à la pratique de ce sport.

Depuis 1990 c’est la pratique en salle qui gagne du terrain. Le terrain extérieur est un rectangle de terre battue, de bitume ou de revêtement synthétique mesurant 80 mètres de long et 18 à 20 mètres de large pour les hommes, 70 mètres de long et 18 à 20 mètres de large pour les femmes et des tailles réduites pour les plus jeunes. Une ligne médiane au centre du terrain délimite les aires de jeu de chaque équipe. Le terrain en salle mesure, lui, 34 mètres de long sur 16 mètres de large, une zone neutre de 2 mètres de part et d’autre de la ligne médiane a été instituée, uniquement lors de la mise en jeu.

Le matériel

Le matériel a lui aussi évolué dans le temps, les premiers tambourins en arceaux de bois et peau de porc puis de chèvre remplacés par de la peau de mulet après 1954 sont aujourd’hui constitués d’un cercle de plastique de 28 cm de diamètre (26 cm pour les enfants) sur lequel ets tendue une toile synthétique. La balle de jeu est elle aujourd’hui toujours en caoutchouc (65 mm de diamètre pour 59 grammes) mais a récemment été remplacée par des balles de tennis dépressurisées pour la pratique en salle.

Le battoir, tambourin avec un manche flexible n’est utilisé qu’en plein air pour les balles d’engagement. En, Italie, le battoir est parfois remplacé par la mandoline de forme ovoïdale. Jusqu’en 1955 le matériel devait être acheté en Italie mais en 1983 des bénévoles français décident de créér la fabrique associative LOUJOC à Balaruc-les-Bains (34). En 2005, elle est absorbée par la Fédération Française de Balle au Tambourin.Rebaptisée France Tambourin elle déménage en 2007 à Gignac (34).

2/ Apprentissage et transmission

La Fédération Française de jeu de balle au Tambourin mène de nombreuses actions pour assurer la transmission de ce sport et développer sa pratique, notamment en organisant des séances d’initiation auprès des scolaires mais aussi avec la constitution d’une exposition autour des objets et des pratiques liées au Tambornet et à son histoire, au siège de la fédération, à Gignac (34).

La Fédération a également mis en place le prêt gratuit de matériel pour toutes les personnes souhaitant promouvoir la pratique de ce sport. Chaque année, un stage de perfectionnement est également organisé en direction des jeunes joueurs (Benjamins et Minimes) durant les vacances de Pâques. Des intervenants agréés par la Fédération mettent également en place des actions scolaires pour faire découvrir ce jeu.

3/ Historique

Né au XIXème siècle dans le département de l'Hérault, le jeu de balle au Tambourin est le descendant des jeux de longue paume antiques. Son ancêtre le plus récent serait le jeu de ballon joué avec un cylindre en bois, le brassard, utilisé pour se protéger la main.

C'est en 1861 que les premiers tambourins furent fabriqués par les tonneliers de Mèze (34) avec un cercle en bois sur lequel était tendue une peau de chèvre parcheminée. Plus légers, plus maniables et efficaces que les brassards, ils furent essayés puis adoptés par les pratiquants du jeu de Ballon. Ces tambourins avaient tendance à se détendre par temps humide ; des feux furent donc allumés au bord des terrains pour chauffer et retendre les peaux.

C'est aussi à ce moment que se développe la fabrication des battoirs, cercles plus petits fixés sur un manche flexible de micocoulier d'environ 1 mètre qui augmentent la puissance de tir des balles d'engagement. A l'époque, l'engagement avec le battoir devient obligatoire. En parallèle, les balles en caoutchouc viennent remplacer les balles en vessie gonflée d'air.

Hormis ces nouveaux équipements, le jeu de balle au tambourin reste similaire au jeu de Ballon avec brassard. Le jeu de balle au tambourin est pratiqué en plein air, sur les places de village qui sont les seuls endroits de l'aire urbaine à offrir un espace suffisant pour la pratique du jeu. Jusqu'en 1900 ce jeu voit principalement les équipes s'affronter lors des fêtes de village.

Il faut attendre 1909 pour que les premiers concours officiels soient organisés à Pézenas et Bessan. Le concours de Montpellier est créé en 1921. Ces concours rassemblent les équipes constituées dans le département de l'Hérault. En l'absence de règles précises établies, les modalités du jeu sont négociées, les règles utilisées par la ville organisatrice du concours étant généralement adoptée.

Les premiers clubs sont officiellement déclarés après la Première Guerre Mondiale et la première fédération du Jeu de Balle au Tambourin est créée en 1923 par des personnalités de la bourgeoisie montpelliéraine, proches du félibrige. En sont d'ailleurs membres dès sa création les félibres André Pagès, Hyppolite Arnaud et Adrien Fédières. [Ils ont d'ailleurs rédigé des chants et poèmes consacrés à ce sport ==> vérifier dans les collections et mettre en ligne]

Dès 1922 le journal L'Eclair fonde premier championnat de Tambornet du Languedoc qui oppose les gagnants des concours de Pézenas et de Montpellier. La même année, un concours est organisé à Marseille devant le siège du journal. La fédération du Jeu de Balle au Tambourin organise également un championnat de France qui affronte 143 équipes issues d'une zone allant de Narbonne à Marseille. Mais cette première fédération et les championnats ne résistent pas à la crise et à la désaffection qui secoue la pratique du Tambornet dans les années 1930 dûe principalement à l'absence d'un règlement unique et le manque d'une fédération solide pouvant réglementer sa pratique et assurer sa diffusion. Dès 1931 les championnats de France et du Languedoc disparaissent, seul le concours de Pézenas perdurera jusqu'en 1937.

C'est Max Rouquette, écrivain occitan et membre fondateur de l'Institut d'Etudes Occitanes qui sera l'artisan du renouveau du Tambornet. Pratiquant ce sport depuis son plus jeune âge et contrarié de voir d'autres sports gagner du terrain en territoire occitan au détriment des sports traditionnels – avec au premier plan le Tambornet – il décida de tout mettre en oeuvre pour assurer la renaissance et la popularisation du Jeu de Tambourin. Ce dernier crée en 1938 la Fédération Française du Jeu de Tambourin qui se chargera de mener une véritable propagande pour valoriser la pratique de ce sport. Ces actions de valorisation passent par la publication d'articles dans la presse locale, l'organisation de grands concours, l'établissement de règlements, le rapprochement avec les ligues de Tamburello italiennes et enfin, la reconnaissance du tambornet comme sport par les autorités centrales françaises.

Dès 1949, la fédération créée la Coupe du Languedoc qui deviendra Coupe de France, officialisée en Championnat de France en 1952. Il faudra attendre 1954 pour que les règles officielles soient élaborées. Cette année-là Max Rouquette découvre la pratique en Italie du Tamburello, jeu très similaire dans sa pratique au Tambornet. Les fédérations des deux pays entrent alors en contact et décident d'unifier et de codifier les règles du jeu ; la France adopte alors les règles et instruments italiens : tambourins en peau de mulet avec poignées en cuir, jeu « ouvert » dans lequel les règles des chasses et de la close propres au jeu de Ballon - et encore pratiquées dans les différentes versions locales du jeu - n'existent plus. En 1955 est organisée la première rencontre France-Italie qui devient alors annuelle. En 1988 la Fédération Internationale de Balle au tambourin est créée, avec son siège en Italie. Elle organise depuis 1990 des compétitions à l’échelle européenne.

4/ Sauvegarde

Aujourd’hui la sauvegarde de ce jeu traditionnel semble assuré par la seule action des fédérations et ligues officielles mais est aussi de ce fait complètement dépendante de leur survie et de leur existence.

Afin d’assurer la reconnaissance officielle de ce sport et une meilleure connaissance auprès du public La Ligue de Tambourin Languedoc-Roussillon a établi un annuaire des clubs de la région, a établi un partenariat avec les Calandretas (écoles associatives bilingues franco-occitanes) pour diffuser la pratique de ce sport auprès des plus jeunes. La Ligue de Balle Tambourin participe activement à l’actualité sportive de la Région en étant présente sur les salons et diverses manifestations : Salon et assises du sport, Festival des Sports Traditionnels organisé par le Comité Régional Olympique et Sportif, Salon Sport et Santé, Foire de Promaude Total Festum.

Plus récemment, les institutions liées à la pratique du jeu de balle au tambourin ont établi un partenariat avec le Comité Régional Handisport et la Ligue de Sport adapté pour que le tambourin puisse être joué par le plus grand nombre.

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Poésies gasconnes du XVIe siècle
Taillade, Frix (1815-1901)

Commentaires de poésies gasconnes du XVIe siècle où figurent également la copie des psaumes de David d'Arnaud de Salette.

"Ancienne collection Frix Taillade. Achat à sa fille 1906/1907"

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[ Bibliothèque d'Anglet ] Fonds gascon/ musique occitane
Présentation du producteur :

Depuis sa création en 1989, la bibliothèque d'Anglet a régulièrement acquis des ouvrages et périodiques relatifs à l'Occitan. L'acquisition de fonds sonores dans cette langue a débuté en 2008.

Présentation du contenu :

Documents imprimés: Ensemble de documents généralistes qui présentent la culture, l'histoire, la vie en Gascogne d'hier et d'aujourd'hui sur un territoire défini ( Sud des Landes, Ouest du Béarn, et une partie du Pays Basque). Documents et outils d'apprentissage de la langue. (Dictionnaires, grammaires...). Littérature en langue d'oc (contes de Joan Bodon, de Jean-François Bladé, ou encore de Félix Arnaudin...). Documents sonores, CD et numériques: Le fonds rassemble une partie de la production musicale occitane (dont le gascon) contemporaine.

Importance matérielle :
Musique occitane: - 118 volumes - 60 disques compacts - 74 morceaux de musique occitane (fichiers MP3) Production écrite en occitan: - 5 titres de revue: abonnements morts. - 1 titre de périodique: abonnement en cours.

Couverture Temporelle :
XIIe siècle au XVe siècle.

Supports représentés dans le fonds :
Monographies Imprimées, Périodiques (presse et revues), Enregistrements sonores

Accroissement :
Fonds ouvert (peut connaître des accroissements)

Accès

Identifiant du fonds :
Indexation décimale Dewey/ classification PCDM4 pour les documents sonores/ classification par genre musicaux pour les documents sous format MP3

Instruments de recherche :
Catalogue Aloes, consultable sur le site de la bibliothèque: http://bibliothèque-municipale-anglet.fr

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :
Accès libre, consultation, emprunt de certains documents.

Conditions de reproduction :
Possibilité de reproduire une partie de certains documents.
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[ Service des Archives de la Communauté d'agglomération Pau-Pyrénées. Archives communales de Pau. ] Série GG – Cultes, instruction publique, assistance publique (avant 1790)
Présentation du producteur :

Ville de Pau : administration communale. Le fonctionnement de l'administration communale de Pau (corps de ville) est connu depuis le XVe siècle : il était organisé selon les règles édictées par le For de Béarn (Rubrica deus juratz). La ville était administrée par 6 jurats et 12 députés élus par l'assemblée des voisins, assistés par des gardes. Les jurats seuls avaient le pouvoir de décision, les députés ayant seulement un rôle consultatif. Les gardes étaient chargés de l'exécution des mesures prises par les jurats. Le garde boursier était chargé de l'administration des finances de la communauté. La langue employée par l'administration communale paloise est le béarnais jusqu'en 1620 (rattachement du Béarn à la France par le Louis XIII) puis le français après cette date.

Présentation du contenu :

Cultes Culte réformé (1558) : GG261 GG261 – Culte réformé. - Ordonnance de Henri, prince de Navarre, régent et lieutenant général du royaume, défendant les actes contraires aux bonnes mœurs. (9 juin 1558) 1 pièce pap. ms béarnais Registres de baptêmes, mariages et sépultures célébrés au temple de Pau (1571-1685) : GG1 - GG6 - GG8 à 9 Culte catholique Paroisse Saint-Martin (1535-1761) : GG202 à 206 - GG209 à 210 - GG275 GG203 – Paroisse Saint-Martin. - Rôle des ouvriers requis par le Corps de ville pour enlever les tableaux de l'église Saint-Martin, sur l'ordre de Jeanne d'Albret, reine de Navarre (1563, 1 pièce pap. ms béarnais). Ordonnance de Monseigneur de Lacassaigne, évêque de Lescar, sur la bénédiction du pain pendant la célébration de la messe et attestation de Casenave, curé de Lescar (1726-1728, 2 pièces pap. mss). Procès du sieur Desbarats, curé, au sujet du presbytère : requête auprès de l'intendant (1732, 1 pièce pap. ms). (1563-1732) GG204 – Paroisse Saint-Martin. - Création d'un obit par Arnaud de Cazenave, prêtre de Pau, pour être reçu prébendier de l'église Saint-Martin : charte de fondation (1535, 1 pièce parch. + 1 copie mss béarnais) ; Autorisation des statuts de la société des prêtres pour le service des obits fondés en l'église de Saint-Martin de Pau par l'évêque de Lescar sur la demande de Pierre Bordenave curé de Pau : charte de Louis d'Albret, évêque de Lescar (1559, 1 pièce parch. ms latin) ; Rôle des fiefs et redevances appartenant au curé et aux prébendiers de l'église Saint-Martin (1587, 1 cahier pap. ms béarnais) ; Rôle des fiefs appartenant au curé et aux prébendiers de l'église Saint-Martin (1665, 1 cahier pap. ms français) ; Nomination de Pierre Betbéder, clerc tonsuré de Pau, dans la prébende appelée de Menou : titre de nomination (1737, 1 pièce pap. mss latin avec sceau), procès-verbal de prise de possession, inventaire (1737, 2 pièces pap. mss français). Registres de baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse Saint-Martin (1646-1792) : GG2 à 5 - GG7 - GG10 à 186 - GG262 à 270 Comptes de la fabrique (1738-1751) : GG 216 Registres des publications de bans de mariages à l'église Saint-Martin (1724‑1742) : GG200 à 201 Pièces annexées aux registres paroissiaux (1722-1795) : GG271, GG276 Confréries (1635-1754) : GG207 à 208 Bénéfices (1752-1754) : GG217 Communautés religieuses paloises (1688-1752) : GG274 - GG277 Enseignement Compagnie de Jésus, Collège Royal (1603-1790) : GG 211 à 212 - GG 259 Dons et legs à la Compagnie de Jésus (1631-1700) : GG213 à 215 Communauté des Orphelines (1649-1796) : GG256 à 257 - GG273 Université de Pau (1772) : GG278 Santé, assistance Hôpital de Pau (1641-1673) : GG 238 Registres de sépultures de l'Hôpital (1737-1789) : GG187 à 199 Comptes de recettes et dépenses (1579-1787) : GG218 à 237 - GG239 à 253 - GG258 GG218 à 237 et GG239 – Hôpital de Pau. - Comptes des recettes et dépenses. (1579-1641) 23 cahiers papiers mss béarnais Bureau des Pauvres honteux (1688-1815) : GG254 à 255 - GG272 Médecine, chirurgie (1734-1785) : GG260

Importance matérielle :
8,16 mètres linéaires.

Couverture Temporelle :
1535-1815.

Supports représentés dans le fonds :
Manuscrits/Tapuscrits

Accroissement :
Fonds clos (ne connaîtra pas d'accroissement)

Accès

Identifiant du fonds :
GG1 à 278.

Instruments de recherche :
http://archives.agglo-pau.fr/

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :
Consultation aux jours et heures d'ouverture au public de L'Usine des Tramways – Archives et Patrimoine.

Conditions de reproduction :
Reproduction uniquement à partir des fichiers numériques existant ou par photographie sans flash pour un usage personnel et non commercial. Tout reproduction en vue de publication commerciale devra faire l'objet d'une demande d'autorisation auprès de Madame la Présidente de la Communauté d'agglomération Pau-Pyrénées et est soumise à une redevance fixée par le Conseil communautaire.
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[ Service des Archives de la Communauté d'agglomération Pau-Pyrénées. Archives communales de Pau. ] Série FF – Justice et police (avant 1790).
Présentation du producteur :

Ville de Pau : administration communale. Le fonctionnement de l'administration communale de Pau (corps de ville) est connu depuis le XVe siècle : il était organisé selon les règles édictées par le For de Béarn (Rubrica deus juratz). La ville était administrée par 6 jurats et 12 députés élus par l'assemblée des voisins, assistés par des gardes. Les jurats seuls avaient le pouvoir de décision, les députés ayant seulement un rôle consultatif. Les gardes étaient chargés de l'exécution des mesures prises par les jurats. Le garde boursier était chargé de l'administration des finances de la communauté. La langue employée par l'administration communale paloise est le béarnais jusqu'en 1620 (rattachement du Béarn à la France par le Louis XIII) puis le français après cette date.

Présentation du contenu :

Défense des droits de la ville sur le Pont-Long et autres territoires (1408-1769) : FF 1, FF 3-4, FF 10, FF 39. FF1 – Défense des droits de la communauté (dont landes du Pont-Long). – Sentence de Ramon seigneur d'Arros, sénéchal de Béarn, sur les réparations que Pierre d'Espalungue doit faire aux murailles de la ville sur lesquelles est adossée sa maison (1408, 1 pièce parch. ms béarnais) ; Saisie de bétail et d'outils faite par les gardes de Pau contre des particuliers de Lons dans les bois de l'Ousse et du Larron : acte de reconnaissance (1421, copie + trad. pap. ms de 1686) ; Propriété des salheyts : acte de protestation des voisins de Pau contre le seigneur de Béarn (16 septembre 1443, 1 pièce parch. + copie pap. mss béarnais) ; Saisie d'une hache faite par les gardes de Pau contre un habitant de Billère au Pont-Long : acte de reconnaissance (1444, 1 pièce pap. ms béarnais) ; Saisie par les Ossalois d'un cheval appartenant à un habitant de Billère au Pont-long : sentence de la Cour Majour 1450, 1 pièce pap. ms béarnais) ; Saisie de bétail contre un habitant de Billère dans le bois de l'Ousse : sentence de la Cour Majour (1450, 2 pièces pap. mss béarnais) ; Protestation des communautés de Pau et Ossau sur leurs droits respectifs sur le Pont-Long (1473, 1 pièce pap. ms béarnais) ; Protestation des Palois contre la communauté d'Ossau pour avoir autorisé, sans leur assentiment, des gens de Buros à mettre en culture une parcelle du Pont-Long (1484 [copie XVIIIe s.], 1 pièce pap. ms béarnais, ) ; Saisie de bétail contre Arnaud de Casamajor, commandeur de l'Hôpital d'Aubertin, au Pont-Long : acte de reconnaissance (1488 [copie XVIIIe s.], 1 pièce pap. ms béarnais) ; Requête de marchands de la vallée d'Ossau adressée à Catherine, reine de Navarre, et au Sénéchal de Béarn (1509, 1 pièce pap. ms béarnais). (1408-1509). FF3 – Défense des droits de la communauté (landes du Pont-Long, salheyts). –Saisie de bétail contre des habitants de Buros au Pont-Long : acte de reconnaissance (1511, 1 pièce parch. ms béarnais) ; Poursuite des jurats et bayle de Pau contre Arnaud Lanusse, de Gelos, pour avoir coupé des arbres dans les salheyts entre le Gave et l'Ousse : acte de reconnaissance (1516, 1 pièce parch. + copie pap. ms béarnais) ; Saisie contre des habitants d'Idron pour avoir coupé du bois au bois de l'Ousse : acte de reconnaissance (1517, 1 pièce pap. ms béarnais + trad. pap. ms XIXe s.) ; Saisie contre des habitants de Lescar pour avoir coupé du bois dans la forêt de la Ront : acte de reconnaissance (1517, 1 pièce pap. ms béarnais + trad. pap. ms) ; Saisie de bétail contre des habitants de Buros au Pont-Long : sentence du Conseil souverain de Béarn (1537 [copie XVIIIe s.], 1 pièce pap. ms béarnais) ; Propriété du salheyt de Pau : acte d'affirmation des droits de la ville contre Estienne Cemitière, trésorier de Béarn, au sujet d'arbres abattus par le vent sur la grève du Gave (1587, 1 pièce parch. + copie pap. mss béarnais) ; Landes du Pont-Long, droits des habitants de Pau contre ceux des habitants de Sendets : sentence du Conseil souverain de Béarn (1589, 2 pièces pap. mss béarnais) ; Limites du Pont-Long entre Pau et Billère : arrêt du Conseil souverain de Béarn (1590, 2 pièces pap. mss béarnais) ; Police du Pont-Long, confirmation des droits de la communauté de Pau : sentence du Conseil souverain de Béarn (1591, 1 pièce pap. ms béarnais) ; Pacage au Pont-Long, droits des communautés de Pau et Morlaàs : sentence du Conseil souverain de Béarn (1592, 1 pièce pap. ms béarnais) ; Sentence du Conseil souverain de Béarn entre Pau et la vallée d'Ossau, qui ordonne l'exécution d'une sentence rendue par le sénéchal de Béarn en 1490 au sujet du Pont-Long (1594 [copie XVIIIe s.], 1 pièce pap. ms béarnais). Police exercée par le corps de ville : procédure de reconnaissance des lieux où les jurats de Pau ont juridiction (1620, 1 cahier pap. ms). (1511-1620). FF4 – Landes du Pont-Long, droits de la communauté de Pau. – Sentence du Conseil souverain de Béarn confirmant les Palois dans leurs droits sur le Pont-Long contre les habitants de Buros. (28 septembre 1542).1 rouleau parch. ms béarnais. Tribunal du Sénéchal de Béarn (1464-1578). FF2 – Cour du Sénéchal de Béarn, installation à Pau. – Ordonnance de Gaston IV, vicomte de Béarn, fixant à Pau la Cour du Sénéchal de Béarn, et établissant dans la ville un marché hebdomadaire et trois foires annuelles (1464, 3 pièces parch. et 1 pièce pap. mss béarnais) ; Ordonnance de Madeleine de Viane, régente au nom de François Fébus son fils, confirmant les ordonnances de Gaston IV relatives à la ville (1473, 1 pièce parch. ms béarnais) ; Lettres patentes de Catherine, reine de Navarre, ordonnant que soit lue dans les rues de la ville son ordonnance transférant à Pau les audiences du Sénéchal précédemment tenues à Orthez et Oloron (1513, 1 pièce parch. ms béarnais) ; Ordonnance de Jean et Catherine, roi et reine de Navarre, confirmant les ordonnances de Gaston IV (1514, 1 pièce parch. ms béarnais) ; Supplique des habitants de Pau à la Reine, dame souveraine de Béarn, par laquelle ils demandent le rétablissement dans leur ville du siège des sénéchaussées d'Orthez et d'Oloron (1567, 1 pièce pap. ms béarnais) ; Opposition des jurats, gardes et habitants de Pau au sujet de l'installation du siège du Sénéchal à Morlaàs (1576, 1 pièce pap. ms béarnais) ; Procès-verbal de l'érection et installation du siège du Sénéchal en la ville de Morlaàs (1777, 1 cahier pap. ms béarnais) ; Jugement du procureur-syndic des Etats de Béarn sur la requête présentée par la ville contre les jurats de Morlaàs (1578, 1 pièce pap. ms béarnais) ; Requête de la ville au Conseil souverain de Béarn sur la requête présentée par la ville contre les jurats de Morlaàs (1578, 1 pièce pap. ms béarnais) ; Mémoire des jurats et communauté de Pau contre ceux de Morlaàs au sujet du siège du Sénéchal, (s.d., 1 cahier pap. ms béarnais). (1464-1578). Procès menés par la ville (1731-1786) : FF 6-9, F34-36 Police exercée par le Corps de ville Registres de police (1676-1793) : FF11 à 30 Expositions d'enfants (1737-1777) : FF31 à 32 Prisons de l'hôtel de ville (1737-1787) : FF33 Pièces relatives aux affaires traitées par le Corps de ville (1590-1785) : FF37 à 38 FF38 – Requête de demoiselle Isabeau Darrigrand, de Jurançon, contre la demoiselle Elisabeth Darros, pour le paiement de 2 000 livres tournois, prix d'une terre située à Jurançon (1590). 1 rouleau parch. ms. Béarnais.

Importance matérielle :
5,16 mètres linéaires.

Couverture Temporelle :
1408-1793.

Supports représentés dans le fonds :
Manuscrits/Tapuscrits

Accroissement :
Fonds clos (ne connaîtra pas d'accroissement)

Accès

Identifiant du fonds :
FF1 à 39.

Instruments de recherche :
http://archives.agglo-pau.fr/

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :
Consultation aux jours et heures d'ouverture au public de L'Usine des Tramways – Archives et Patrimoine.

Conditions de reproduction :
Reproduction uniquement à partir des fichiers numériques existant ou par photographie sans flash pour un usage personnel et non commercial. Tout reproduction en vue de publication commerciale devra faire l'objet d'une demande d'autorisation auprès de Madame la Présidente de la Communauté d'agglomération Pau-Pyrénées et est soumise à une redevance fixée par le Conseil communautaire.
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Fonds Félix Arnaudin, Bibliothèque municipale de Bordeaux
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Musée d'Aquitaine, Bordeaux. ©Félix Arnaudin, autoportrait vers 1876. Inv 66-27-3151
Simon Arnaudin (1844-1921), dit Félix Arnaudin, né à Labouheyre (Landes), a collecté tout au long de sa vie des données ethnographiques sur la vie rurale de la Grande Lande.

Après la loi du 19 juin 1857 relative à l’assainissement et à la mise en culture des Landes de Gascogne, Félix Arnaudin prend conscience de la mutation en train de s’opérer dans la civilisation agro-pastorale locale et décide de recueillir chants, contes populaires et proverbes. Petit propriétaire vivant du revenu de quelques métairies, il emploie tout son temps disponible à la collecte systématique de données ethnographiques relatives à cet espace et à ses habitants, qu’il complète par un projet de dictionnaire français-gascon resté inédit jusqu’en 2001.

À partir de 1874 Félix Arnaudin complète sa collecte par une campagne photographique méthodique, tentant de fixer par l’image les paysages, traditions et activités de la Grande Lande au moment où ceux-ci subissent d’importantes transformations. 

À sa mort Félix Arnaudin lègue à son neveu Camille Arnaudin la majeure partie de ses documents. Ces pièces sont aujourd'hui déposées auprès des Archives départementales des Landes. Son matériel photographique revient quant à lui à son cousin, Paul Dourthe. Il est depuis 1991 conservé au Musée d'Aquitaine. 

La bibliothèque de travail de Félix Arnaudin est pour sa part récupérée par Gaston Guillaumie, professeur à l’Université des Lettres de Bordeaux, qui décide d’en faire don à la Bibliothèque municipale de Bordeaux. Son versement y est enregistré le 13 janvier 1933 accompagné de la mention : « à destination de M. Guillaumie, Institut des langues romanes ». En effet, nouvellement dépositaire du fonds, la Bibliothèque de Bordeaux, transfère celui-ci à l’Institut de Langues Romanes de Bordeaux. Les ouvrages sont ainsi versés à la Bibliothèque Universitaire de Talence lors de sa création avant d'être finalement réintégrés en 2003 dans les fonds de la Bibliothèque municipale de Bordeaux.


Modalités d'entrée :

Dépôt, Gaston Guillaumie (1933)

Accroissement :

Fonds clos

Fonds complémentaires :

Archives départementales des Landes - Fonds Félix Arnaudin

Musée d'Aquitaine - Fonds Félix Arnaudin

Description du fonds

Le fonds Félix Arnaudin de la bibliothèque municipale de Bordeaux est composé de la bibliothèque personnelle de l’ethnologue. Il contient principalement des monographies imprimées et des périodiques traitant des matières suivantes :

  • Littérature, musique et danse,
  • Ethnologie : voyages,
  • Histoire et Géographie,
  • Économie
  • Histoire naturelle
  • Philosophie/Religion
  • Droit et idées politiques
  • Sciences et Techniques
  • Médecine
  • Littérature

Ces ouvrages comportent de nombreuses annotations manuscrites ainsi que de manière quasi-systématique les indications de provenance relevées par Félix Arnaudin : nom du vendeur ou du libraire et prix d’achat. 

Dates extrêmes :

1851-1950 

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (Gascon)

Français

Importance matérielle :

720 volumes

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Périodiques (presse et revues)

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

Fonds patrimoniaux

Instruments de recherche disponibles :

Description dans le Répertoire national des bibliothèques et fonds documentaires (RNBFD)

Ce fonds a été inventorié et partiellement catalogué pour les livres (310 références d'ouvrages consultables sur le catalogue général de la bibliothèque de Bordeaux) : Catalogue de la bibliothèque de Bordeaux

Un inventaire complet des ouvrages déposés à la Bibliothèque Municipale de Bordeaux a été publié dans : Félix Arnaudin, Œuvres Complètes : Index Général, Bordeaux : Parc naturel régional des Landes de Gascogne : Ed. Confluences, 2007.

Florence Galli-Dupis, Les fonds Félix Arnaudin (1844-1921), collecteur et photographe des « Choses de l’ancienne Grande Lande », In Base de données Archivethno France. Disponible en ligne (consulté le 05/01/2015)

Ressources en ligne 
Ø

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Voir les conditions de consultation sur le site du réseau des bibliothèques de Bordeaux

Conditions de reproduction :

Pas de restrictions connues

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Reclams. - Annada 38, n°10 (Garba 1934)
Escòla Gaston Fèbus
Reclams. - juillet 1934 - N°10 (38e Année)
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